#22 sur 23 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
395 avis
5 ans.
Mon dernier report date de plus de 5 ans. j'ai même passé quasi 5 années sans ouvrir le site, sans lire. Mais pas sans voler. Bien que les vols de ces 5 dernières années aient été plus espacés.
Alors pourquoi revenir ? Sans doute pour mieux repartir à nouveau … Ou peut-être parce que j'ai quelques exclus à glisser cette année … Dont cette ligne jamais reportée encore …
Bonjour tout le monde.
Cela fait bien longtemps que j'avais envie de découvrir l'Ecosse. Une volonté partagée par madame et surtout une petite dispo en cette période de ponts.
Plusieurs possibilités pour partir, que l'on devait définir aussi avec notre mode de tourisme sur place. L'idée de départ était de loger chez l'habitant et parcourir l'Ecosse en bus. Nous n'avions pas prévu d'y aller avec notre voiture et le Ferry n'était pas intéressant car il nécessitait un transfert par train. perte de temps, et tarifs assez prohibitifs. L'avion devenait vite une évidence.
Mais il faut reconnaitre aussi que les Air France, EasyJet & co ne nous encourageaient pas à voler à leur bord. Nous sommes alors en novembre et chacun demande entre 300 et 400 eur/pax pour les trajets AR. Ok, la COVID, ok la guerre en Ukraine, ok l'Ecosse se mérite, mais tout de même.
Alors je cèderai à mes principes, cèderai à madame qui me convainc que partir de Beauvais (quand on vient du Berry, ce n'est vraiment l'aéroport le plus accessible) avec Ryanair (j'avais bien dit jamais avec eux) pour un prix divisé par 2 était la seule chose à faire. Fi des horaires farfelus la réservation se fait donc début novembre. Il nous sera assez facile de poser les quelques jours utiles à nos boulots respectifs.
L'idée d'être libre fait aussi rapidement sont chemin, et c'est donc un van, loué sur place, qui ne servira de toit ambulant.
Votre regard avisé aura remarqué la mention "vous êtes ici" pour les deux vols. Ce n'est pas une erreur. Plutôt l'envie de regrouper le tout en un seul voyage. Et puis, il y a bien moins à dire sur un vol low-cost sans salon qu'un LC sur une legacy 😉
Ainsi vous retrouverez au cours des chapitres le vol aller, un petit bonus touristique et le vol retour.
Nous quittons notre Berry de résidence vers 14h30. Les 4 heures de route ne nous empêcheront pas d'être très en avance à l'aéroport. Mon côté "j'exècre le retard" (ou être à l'heure est déjà être en retard) l'emporte sur la montre approximative de madame 😁
Résultat, nous arrivons à 19 heures à BVA pour un décollage à 22h30.
Environ 20 minutes de marche nous séparent du Terminal 1. Et bien sur pas de navette reliant les parkings aux terminaux.
Je vous parlais de coût du billet plus haut, le trajet revient à 0.22 €/km pour nous deux, options incluses.
Il va sans dire qu'il en sera de même pour le retour
L'enregistrement n'est pas encore ouvert à notre arrivée dans le terminal.
En guise de d'aérogare, Beauvais nous offre un hangar qui ferait passer le T3 de CDG pour vaste et luxueux.
Les rares assises sont d'un autre temps et sans prise de courant car quand on assume d'être low-cost.
Et surtout, c'est sale. Très sale. Sans doute pour cela que certains s'autorisent à prendre leurs aises.
L'étroitesse des lieux permet tout juste à l'enseigne Paul de poser un comptoir face au PAF/PIF. Juste après se trouve la zone des arrivées qu'il faut traverser pour accéder à des toilettes fortement odorantes (je vous laisse ainsi deviner la propreté).
Nous avons tout de même une place assise et passons le peu de temps d'attente à manger les sandwiches acheté peu avant au supermarché du coin.
En parlant de patienter … voici la une du moment.
Nous avons prévu une valise en soute afin de faire suivre quelques couvertures et oreillers au cas où …
La dépose du bagage se fait rapidement à l'ouverture avec un personnel agréable. A noter que nos bagages cabines ne sont pas vérifiés quant à leurs poids et dimension. Chose qui ne sera pas plus faite au moment de l'embarquement.
La PAF ainsi que le PIF seront également passés sans attente. Et l'on arrive de suite sur les trois portes d'embarquement.
Pas de duty free même s'il existe un ou deux commerces.
Michael O'Leary souhaitait un temps faire voler ses clients debout. Beauvais anticipe ses rêves en ne mettant qu'une cinquantaine de sièges pour une capacité d'accueil simultanée de trois avions ! Ou est-ce pour mieux faire apprécier les sièges Ryanair ? En tout cas, la salle d'embarquement est totalement sous-dimensionnée pour accueillir ne serait-ce que les 180 pax d'un avion type Boeing 737.
Le FIDS avec notre vol qui sera l'avant dernier du jour. La porte n'est pas encore annoncée. Ce sera la C.
Bon point, la salle est spotter friendly. l'A320 de Wizzair partira à Belgrade et le 737 de Ryanair à Marrakech.
Bon point encore, il est possible de charger la batterie de notre téléphone portable pour un tarif qui est tout sauf low-cost !
Mais il existe la possibilité de partir en voyage en empruntant la porte D. Le voyage vous emmènera vers un algéco abritant des toilettes. Et juste en face, des prises en accès libre. Le bonheur d'avoir une batterie full sous un paysage paradisiaque.
Ce n'est pas le tout, mais notre avion est prêt à atterrir. alors pour ne pas être en retard, Ryanair débute le pré-boarding avec respect des priorités. Pas de surprise, nous serons sur le tarmac pour accueillir notre avion.
Avion que voici ! Avec mes plus plates excuses pour les photos floues. Mon téléphone exige des poses longues … A quoi bon avoir un appareil reflex dans son dos !
Appareil: Boeing 737 MAX 8-200
immatriculation: EI-IJE
1er vol le 29 novembre 2023
moteurs: LEAP-1B
configuration: Y197
Nous ne sommes pas à Cannes, alors pas de tapis rouge pour la montée des marches. Il reste tout de même un fuselage shot, une dérive shot et un instant porte.
Pas de surprise une fois à l'intérieur: la cabine est densifiée au maximum, les couleurs sont connues et les PNC ne pipent pas un mot de français.
Les sièges sont aussi épais qu'une planche à repasser. Le confort reste acceptable pour un vol de cette durée. Au delà …
Bonne surprise, le pas est très correct pour mon 1m78
Les consignes de sécurité ne pourront pas finir dans mon sac à dos. La tablette est plutôt sale pour le dernier vol du jour de notre appareil. le petit crochet est très pratique. Les coffres à bagages ne sont pas recouverts d'affreuses publicité. La vue est bonne.
Au dessus de nos têtes, rien d'ancien, que du neuf. A noter que les gilets de sauvetages ne sont pas sous notre siège.
Nous repoussons à l'heure tandis que les consignes sont communiquées de façon traditionnelle, faute d'IFE.
L'intensité lumineuse est baissée laissant place à une lueur bleue. Le roulage sera des plus courts puisque nous sommes face à la piste. Nous laisserons la politesse avant de nous engager.
Take-off face à l'est, puis virage à gauche direction le nord.
Le premier de vous qui identifie cette ville gagne le jackpot !
D'ailleurs, à propos de jackpot, l'équipage sera passé nous proposer le gros lot grâce à ses billets de loterie. Le gros ne serait-il pas plutôt pour la compagnie ?
Juste avant cela, il y a eu la visite du fameux BOB qui n'aura pas reçu nos faveurs.
1h20 de vol, cela passe forcément vite. alors nous voici déjà en finale puis sur le sol d'Edimbourg.
Les petites turbines ont bien travaillé aujourd'hui.
Passage de la frontière en moins de temps qu'il n'en faut de le dire grâce au système PARAFE.
Pas d'attente au tapis bagage ni même pour prendre un taxi . Tout est fluide et très efficace.
Les données de vol selon Flight Radar avec une altitude de croisière de 38000 ft tout de même … pour à peine 30 minutes.
1 journée et demie à Edimbourg.
6 jours en van.
1200 km de route environ.
Plus de 100 km de marche à pied et autre randonnée.
Quelques 1600 photos.
Des aurores boréales totalement ratée vu que nous n'avions même pas l'information.
Difficile de résumer tout cela, mais voici quelques photos de notre séjour.
Nous avons commencé notre petit road trip par le Cairngorms National park, en particulier le loch An Eilein
Contournement du loch Ness afin de prendre un peu plus d'altitude.
Nous irons également sur l'île de Skye. Hélas une météo pluvieuse ne nous aura pas permis de profiter pleinement du Old man of Storr.
Glenfinnan et son viaduc "Harry Potter", retour vers le low land et Sterling en passant par les loch Awe ety Lomond entre autres.
Le vol du retour sera très résumé car sensiblement semblable à l'aller.
L'aéroport est à taille très humaine, avec tout de même de beaux services (bar et restaurant, commerces). Par contre un seul espace toilettes landside est un peu court. Et si en plus c'est sale ….
Le check-in se passe au rez-de-chaussée quand tout le reste se situe un étage plus haut.
Point particulier: "do it yourself" concernant la dépose bagage.
Pas d'attente aux contrôles de sureté (pas de contrôle aux frontières).
Nous traversons un grand duty-free avant de rejoindre les portes d'embarquement. De nombreux points de restauration sont aussi présents.
L'aéroport n'est pas très spotter friendly.
L'avion sera plutot ponctuel malgré un retard de 30 à 45 minutes au cours de la journée.
La file "prioritaire" est bien plus longue que celle classique. L'embarquement débute par un passage aveugle avant de descendre sur le tarmac.
fuselage shot, instant porte et une cabine connue …avec promotion pour Marseille.
Nous avions réservé des sièges en issue de secours. mais le changement du MAX vers un 737-800 nous renvoie sur un siège couloir et milieu. On ne polémique pas pour un vol de cette durée.
Le vol sera des plus classiques et donc sans photo. A noter l'arrivée ponctuelle.
Madame vérifiera l'origine des sièges. Déformation professionnelle puisqu'elle travaille pour safran Seats et nous pensons que Recaro est le manufacturier des assises. Et bien ces vieilles planches à pain sont siglées Zodiac Seats ! Ce n'est pourtant pas dans l'usine issoldunoise ni en France qu'ils ont été produits. Safran n'est plus le fournisseur de ces sièges.
Reste une remarque: j'ai toujours trouvé les 737 plus bruyants que les A32X. La remarque reste la même pour les MAX que j'aurais pourtant pensé "plus silencieux".
A Beauvais, il m'aura fallu attendre 25 longues minutes pour récupérer notre valise arrivée en avant-dernière position. un temps long quand l'avion était parqué juste en face.
Il nous reste 4 heures de route pour arriver à la maison à 3 heures du mat. Vive les horaires made by Ryanair :)
Les données du vol pour finir.
RYR: Ca fait le job avec un confort suffisant pour des vols de cette durée. La ponctualité sur les deux vols est plus qu'appréciable. Le prix du billet étant moitié moins cher que sur les autres compagnies, le choix reste justifié.
BVA: no comment.
EDI: C'est un peu vieillot mais les accès, les services et la fluidité sont au rendez-vous. Reste la propreté qui devrait être améliorée.
6 Commentaires
Que dire de BVA, 20 minutes pour rejoindre l'aérogare depuis le parking sans navettes, 2€ pour avoir le droit de recharger son téléphone, merci la porte D ^^
A bord aller comme retour c'est du RYR sans surprise, et comme toi je trouve le MAX particulièrement bruyant. De toutes façons à mon sens c'est l'avion le plus raté de Boeing. A force de recycler cette vieille caisse, plus rien ne va.
A bientôt !
La qualité étant préférable à la quantité, je ne suis pas déçu du nombre de commentaires. D'autant que ce FR low-cost et peu exotique n'était pas destiné à battre des records ^^
Je ne pars pas trop loin, j'ai du HAH à vous fournir d'ici quelques mois :)
A bientot
Votre récit confirme qu'il y a quasiment aucune chance que je foule BVS ou je vole sur FR qui plus est sur un MAX
Amiens, assez facile à deviner. Pour le jackpot on évitera un vol sur FR au départ de BVS 😂
Merci pour le bonus qui incite à visiter ce coin d'Angleterre
A bientôt
Philippe
On a beau avoir toute confiance dans l'aérien, on ne peut s'empêcher de se dire "pourvu que ca tienne" quand on monte dans un MAX. Au mieux, cela conjure le sort :)
Amiens .. pourtant le repère était facile avec l'hippodrome (vu de nuit mais pas de jour !).
A bientot
Plaisir de retrouver tes lignes. Un FR sur FR, ce n'est pas banal pour un retour et compte tenu de l'offre de la concurrence, on dira que cette compagnie était la moins pire. On retiendra surtout l'extrême médiocrité de la plateforme de Beauvais qui n'invite pas du tout au voyage. A quand de vrais services (ou peut-être une vision audacieuse de la part des dirigeants de l'aéroport)?
Pour un vol de cette durée, on peut très bien survivre à la relative inconfortable cabine et au manque de tous les marqueurs d'une compagnie legacy.
Superbes images à destination, c'est finalement ce qui comptait le plus, non?
A bientôt !
Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Et nous avons été servis en Ecosse comme tu l'as si bien pensé (et je ne parle ni de whisky, ni de gin ^^).
Le T2 de BVA (vols Schengen) semble un poil plus accueillant. Mais si RYR t'en donne pour ce que tu as payé, j'aurai plaisir à éviter Beauvais tant que possible.
Au plaisir !
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