Avis du vol Norwegian Copenhagen → Madrid en classe Economique

Bonjour,

Dernier des 3 vols Norwegian avec ce retour de Nice sur Madrid par Copenhague. Le pourquoi du comment est expliqué dans le premier FR de la série. Un court bonus touristique est inclus en fin de FR.


Madrid – Nice ~ Norwegian Air Shuttle / B737-800
Nice – Copenhague ~ Norwegian Air Shuttle / B737-800
Copenhague – Madrid ~ Norwegian Air Shuttle / B737-800


Le train arrivant de Copenhague Central me laisse aux arrivée du T3, exactement d'où je suis sorti quelques heures plus tôt.


Un petit coup d'oeil au FIDS m'indique que mon vol part du T2 qui se trouve à 150m de là et qu'on rejoint à pied.


Ici je suis à la sortie du T3 et le bâtiment au fond est le T2


L'intérieur du T2 n'est pas aussi accueillant que celui du T3. J'ai déjà ma carte d'embarquement et je n'ai pas de valises alors je me dirige directement vers la sécurité qui se trouve à l'étage.


Il y a beaucoup de monde mais c'est bien organisé et ça va très vite. On en ressort dans le Duty Free


Le coin est remplit de magasins en tout genre et de parquet.


Il est encore trop tôt pour que la porte de mon vol soit annoncée alors je pars en balade du côté des portes A. C'est le fond de l'aéroport et il y a une division en deux branches, de A4 à A17 et de A18 à 34

Vers A4 à A17


Vers A18 à A34


Un B717 de Blue 1


Je commence par aller du côté A4-A17


Il est facile dans l'aéroport de trouver des baies vitrées pour spotter.
Un 787 de Norwegian


Le petit ATR tout noir appartient a Alsie Express. La petite compagnie n'a que 2 ATR et ils font que relier Sonderborg à Copenhague.


B717 de Blue 1 avec un A319 de SAS.


Ensuite je vais vers les portes A18-A34.
La première partie s'étend jusqu'à la porte A23


A partir de la porte A24, c'est complètement vide et on se croirait dans un genre de chapelle.


La porte de mon vol n'est toujours pas affichée et il faut que je m'assoie quelque part parce que j'ai beaucoup marché en peu de temps dans Copenhague et j'ai les jambes en compote. Pour info, je ne suis pas un très grand marcheur.
C'est à ce moment là que je me souviens que DY m'a envoyé par SMS ma carte d'embarquement ainsi que des infos pratiques sur le vol. La porte d'embarquement est annoncée dans le SMS, il s'agit de la A6 qui est pour le moment occupée par un Finnair qui embarque. Il reste 20mn avant le debut de l'embarquement.


Le Finnair repousse rapidement et le vol pour Madrid est enfin annoncé en A6.
Faux espoir quand je vois ce 737 de Norwegian avec une livrée spéciale passer juste devant nous pour se mettre en A4.


Les agents de pistes arrivent à vélo


Ma carte d'embarquement. Je suis numéro de séquence 1, suffisant pour me faire plaisir.


A l'heure de l'embarquement notre 737 n'est pas encore là. On risque donc d'avoir du retard.
Finalement on apprend que la porte A6 va maintenant à un vol Air Berlin et que Madrid part de la A8. Porte A8 à laquelle le 738 pour Budapest n'a pas encore repoussé.
En attendant son départ j'aperçois le LN-NGA qui m'a emmené de Nice à Copenhague dans la matinée. Depuis notre arrivée à 12h il a eu le temps de faire un aller-retour sur Edimbourg et il partait maintenant pour Rome.

Finalement le vol pour Budapest repousse


Le 738 pour Madrid vient de suite s'installer, il est 18h30. On a 25mn avant l'heure prévue de depart.
Comme tous les 737 de Norwegian basés en Espagne il porte une immatriculation qui commence par LN-D**. Il s'agit donc du LN-DYL, nommé Amalie Skram, il a 4 ans et demi.
Il arrive de Madrid et a des passagers à débarquer.


Le vol va être complet vue la queue qui se crée devant la porte alors que l'avion doit débarquer.


Pendant ce temps je m'installe a une porte voisine où c'est plus calme.


En face d'un ATR coloré de Danish Air Transport qui repousse


L'embarquement débute avec 30mn de retard et 10mn avant l'ETD. Dans le jetbridge, je me retrouve juste derrière deux jeunes qui étaient aussi sur mon vol entre Nice et Copenhague. Ils s'étaient retrouvés dans la même situation que moi et avaient aussi accepté l'offre de DY pour visiter la ville.
Pour aller plus vite les rangs de devant embarquent par passerelle et les rangs de derrière descendent sur le tarmac pour embarquer par l'arrière.
Je m'installe au 5F, l'avion est deja bien rempli.

On repousse avec 30mn de retard. La route prévue nous fera passer par Odense, le nord des Pays-Bas, la Belgique, Lille, Paris, Biarritz.


Brussels Airlines avec sa livrée spéciale Tintin


Derrière se cache un A319 d'Atlantic Airways, la compagnie des Iles Féroé


Décollage, mes deux hublots sont tous deux très sales.


Kastrup


Le pont Storebælt qui relie l'île de Copenhague à celle d'Odense.


Pour la premiere fois sur 3 vols Norwegian on nous annonce que la consommation d'alcool est interdite à bord.
Dehors il est difficile de voir quelque chose avec ce soleil.


C'est là que les choses se compliquent. Impossible de regarder dehors à cause du soleil qui tape et se reflète sur toutes les saletés des hublots. Le bouton pour abaisser le dossier de mon siège est cassé, donc ça on oublie.
Il n'y avait qu'une poignée de prises de courant à l'aéroport de Copenhague. Toutes dans un restaurant et toutes occupées donc j'ai un téléphone avec moins de 10% de batterie ce qui signifie pas de musique, ni d'accès wifi. Pour couronner le tout, et puisque je ne suis pas très futé, je n'ai pas chargé mon ordinateur avant de partir. Lui est donc à 24%, de quoi faire un court tour sur le wifi de la compagnie.


Quand mon ordinateur s'éteint, l'avion vient à peine de quitter les côtes Danoise et il reste près de 2h de vol. Je commence aussi à ressentir les limites du confort de ce siège. 1h30 c'est suffisant mais 3h ça fait un peu mal au dos.
Sur les écrans il y a tout et n'importe quoi donc je ne regarde pas. Dans l'ordre d'apparition : Des dessins animés pour enfants, Garfield, du cirque, un genre de Vidéo GAG américain (ça existe encore en France?) datant probablement des années 80 vu les coiffures et les vêtements, puis des Just for Laughs qui ne sont pas marrants et enfin, peu avant l'atterrissage à Madrid, un documentaire intitulé Le printemps des otaries.

Peu importe, j'ai réussi à somnoler un tout petit peu et à me réveiller lors du couché de soleil, aux alentours de Bordeaux.


Les côtes basques espagnoles, la délivrance est proche.


La nuit tombe et on approche de Madrid


Atterrissage avec 30mn de retard


Arrêt des moteurs au fond du T1 avec 40mn de retard sur l'ETA. Le débarquement se fait par bus et je suis heureux d'avoir refilé ma valise avant de commencer ce voyage et de ne pas avoir à l'attendre.

En sortant j'aperçois un A340 avec une livrée peu courante ici. Il s'agit de Plus Ultra, nouvelle compagnie Espagnole basée à Madrid. Elle n'a pour le moment qu'un seul appareil, cet A340. Elle n'a pas encore débuté ses vols mais c'est pour bientôt et elle compte s'imposer sur les vols vers l'Amérique Latine. Entre Air Europa et Iberia qui sont deja bien implantées sur le marchée Europe - LATAM, je ne lui donne pas longtemps à vivre.


Merci d'avoir lu jusqu'ici.


*Bonus Touristique*

Avant d'arriver j'avais deja bien prévu ce que je devais voir, où je devais aller et dans quel ordre pour ne pas perdre de temps. Je comptais descendre du train a la gare centrale et marcher jusqu'à la petite sirène en passant par tous les monuments et coins touristiques puis reprendre le train a Osterport et rentrer à l'aéroport. Finalement j'ai marché un peu dans tous les sens pendant 3 heures non-stop, tout en allant vers la petite sirène mais j'ai ensuite marché le retour vers la gare centrale au lieu de prendre le train a Osterport comme prévu. J'ai donc fait plus de 10km de marche sans pause, ce qui est un peu épuisant pour le petit marcheur que je suis.

A part ça, il a fait un temps magnifique. C'était dimanche en plein été avec une temperature agréable de 23 degrés.


Je me suis arrêté à Nyhavn, bien sûr.


Ainsi que la cathédrale Frederik


Je suis passé par le quartier de Nyboder qui apparemment est connu


J'ai vu des vélos partout


Et enfin la petite sirène


Qui est beaucoup moins impressionnante qu'on veut nous le faire croire, surtout avec la horde de touristes aglutinés autour. Un peu comme le Manneken-Pis a Bruxelles.


C'était en tout cas sympa de pouvoir découvrir une ville de cette manière. A refaire.