Avis du vol Corsair Fort-de-France Paris en classe Economique

Compagnie Corsair
Vol SS925
Classe Economique
Siege 25K
Temps de vol 08:05
Décollage 11 Jui 16, 19:45
Arrivée à 12 Jui 16, 09:50
SS   #36 sur 96 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement. 172 avis
fernousdu972
Par 4475
Publié le 16 juin 2016
Bonjour à tous,

Voici ici le vol retour de mes vacances de deux semaines en Martinique. Enfin, si on peut appeler cela des vacances, j'avais deux examens a la reprise, donc tout n'était pas que repos. Mais il fallait conclure cette vacances en beauté et quoi de mieux qu'un 747 pour la cerise sur le gateau ?

Petit rappel du routing:

  1. LHR-ORY, Airbus A319, Economique, 29 Mai, British Airways - BA332. CLIQUEZ ICI
  2. ORY-FDF, Airbus A330-200, Economique, 29 Mai, Corsair International - SS924. CLIQUEZ ICI
  3. FDF-ORY, Boeing 747-400, Economique, 11 Juin, Corsair International - SS925. C'est ici même
  4. ORY-LHR, Airbus A320, Economique, 12 Juin, British Airways - BA335. Pas de FR

En revanche, avant ce vol retour, l'aller, ainsi que mes précédentes expériences sur Corsair et sur 747 en particulier ne m'incitent pas particulièrement à l'optimisme.

J'ai décidé de ne pas faire de FR au retour, le vol étant strictement identique à l'aller et sans histoire, à ceci près que le vol a été retardé de 45 minutes. Heureusement sans conséquences pour mon bus retour vers Milton Keynes. Et dire que j'avais failli prendre le bus précédent… que j'aurais ainsi loupé.

Pas de bonus Martiniquais cette fois ci, n'ayant rien de nouveau et de bien croustillant à vous proposer, si ce n'est ce plat typiquement Antillais gourmand et croquant. Comme ce n'est pas grand chose, je me permets de l'ajouter au début du FR.

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Un excellente trouvaille au bourg de Sainte Anne pour les connaisseurs. Brochettes de lambi, frites de pommes de terre et de patates douces, lentilles, mousline de carrottes, riz. C'est le genre de plats qui manquent quand on vit en Angleterre… ou quand on voyage en classe économique.

FLIGHT REPORT

A l'aéroport

Le vol d'aujourd'hui sera assuré par le F-HSUN, qui manquait à mon tableau de chasse chez SS. Celui-ci est arrivé avec une marge confortable, donc on peut s'attendre à partir à l'heure ce soir.

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Je vous passe l'arrivée et le dépose bagages à l'aéwopowt, c'est howiblement classique. Bertha est déposée rapidement au comptoir de la classe Grand Large, dont l'hotesse a été surprise en lisant mon dossier. C'est pourtant bien ce comptoir qui m'a été indiqué quand j'ai demandé s'il y avait une file dédiée enregistrement en ligne. Mésentente entre les deux collègues ou pas, cela m'économise bien quinze grosses minutes de file d'attente, vu le monde qu'il y avait et le nombre de comptoirs ouverts.

La PAF et la sécurité ne sont pas souvent des monstres de rapidité à FDF et il faudra quinze minutes pour passer l'ensemble. Dans un espace assez fermé. Pourtant nous sommes en basse saison.

Rien de passionnant une fois airside. Le spotting est limité, l'A330 de TX est déjà parti. Il ne reste plus que mon 747 et le vol Air France, qui est déjà bien en retard, pour aujourd'hui.

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Il est prévu que la salle double de surface avec de futurs travaux. Cette surface supplémentaire est bienvenue, car quand deux 747 cote à cote embarquent, même loins d'être pleins comme c'est le cas en ce jour, la salle d'embarquement montre vite ses limites. Et quand ce sont trois ou quatre vols LC qui partent dans un court laps de temps comme en haute saison, c'est vite invivable.

L'embarquement est appellé avec un 1/4 d'heure de retard. Et la taille de la salle est d'autant plus limite que, comme toujours, une bonne cinquantaine voire soixantaine de passagers s'amoncelle devant la porte sans comprendre que l'embarquement s'effectue par zones.

Je ne me lasserai jamais de cette superbe silhouette qui est celle du 747.

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F-HSUN donc.

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L'alimentation en air préssurisé, assuré par cet engin avant que l'APU puis les moteurs ne soient démarrés plus tard.

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Wamos a la playa ? Ca ne fonctionne malheureusement pas dans ce sens, même si Paris Plage a été précoce cette année (bien sur toutes mes pensées vont aux personnes qui ont tout perdu pendant cette crue record).

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Ce 747 assure donc le vol d'Air France. Wamos, ex-Pullmantur, a volé - c'est le cas de le dire - au secours d'Air France avec deux 747 pour FDF et PTP suite à la grève des pilotes. Ici, c'est le EC-MDS pour ce vol. Il est 19h20 environ au moment ou j'embarque, alors que ce vol devait décoller à 18h30. Et son embarquement n'a toujours pas commencé. Vu son heure d'arrivée, on pouvait s'attendre à un retard conséquent.

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A Bord

Je ne m'attendais pas à un accueil exceptionnel compte tenu de mes essepériences - comme dirait DD - passées chez SS. Il faut dire que cet accueil a été au dessus de la moyenne. Je me dirige donc vers la cabine avant et mon siége 25K. Elle est loin d'être pleine.

Voici ce que je pensais être mon triplet pour ce vol.

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Je me dis que je vais passer un excellent vol, l'embarquement étant quasiment terminé.

Les sièges sont récents, mais les années laissent leur trace rapidement mine de rien.

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Le pitch est assez bien, mais j'ai tout de même l'impression qu'il était légèrement plus généreux sur A330.

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L'IFE n'a plus beson d'être présenté en profondeur. En tout cas extérieurement il n'est pas mal.

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25K est un place de choix. Je l'avais tentée lors de mon dernier trajet sur 747 SS et elle est parfaite. La vue de l'aile et des réacteurs est magnifique et il y a suffisamment d'espace pour admirer ce qui y a en dessous. S'il y a quelque chose.

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Je profite de mon triplet pour photographier l'amplitude de mouvement des tétières. Il y a mieux, mais cela me semble correct, bien que je m'en serve relativement rarement.

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Et là c'est le drame. L'embarquement est quasiment terminé, mais un couple - fort sympathique ceci dit, ca compense - vient occuper mes deux sièges voisins. La joie aura été de courte durée. Je continue à explorer l'environnement et voici ce qu'il a de plus classique de chez classique.

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Le contenu:

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Je ne me servirai que des boules quiès, ayant mon casque. Ces écouteurs sont de toute facon de bien piètre qualité. Le test horatius, positif, malgré la pénombre.

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Le coussin, assez confortable et siglé Corsair.

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La couverture. My bad, je n'ai pas pensé enlever le plastique pour la photo, mais je ne l'ai de toute facon pas utilisée.

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Le vomibag.

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Le magasine Corsair, j'ai nommé Grand Angle, qui détaille surtout l'offre détaxée à bord.

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Et les consignes de sécurité.

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Il est un peu plus de 19h40 lorsque le commandant prend la parole pour se présenter et nous annoncer un départ imminent. C'est peu après qu'un PNC, ce héros, vient annoncer au couple à coté de moi qu'un triplet est libre pour eux deux un peu plus en avant de la cabine. Et c'est après cet adieu émouvant et cet ascenseur émotionnel que je retrouve mon triplet, qui me redonnera un peu de sourire sur ce vol.

Nous serons cinq sur cette rangée, je suis seul sur le triplet H,J,K (pas de I chez Corsair), seul un passager occupe les quatre sièges du milieu.

Un peu avant 19h45 poil nous repoussons. Ponctualité parfaite. Pas de panique, la montre est réglée sur le GMT.

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A noter qu'un temps de vol de 7h08 (!!) a été annoncé, avec 40 minutes d'avance à l'arrivée. C'est certainement le temps de vol le plus court que j'ai jamais eu sur ce trajet. Vu le faible taux de remplissage, la charge utile doit être un début d'explication. Il y a aussi les forts vents favorables annoncés par le pilote sur la fin du vol, avec une vitesse sol de 1200 km/h.

Pas de photos du décollage, rien n'est exploitable avec le D3100 dans ces conditions. La cabine, plongée dans le noir:

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On décolle comme souvent face à l'est, piste 10, après avoir remonté les deux tiers de la piste.

A noter que les vestiges d'un chewing gum ornent la ceinture.

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Le commandant prendra la parole juste après que les lumières soient rallumées pour nous détailler un peu de tout. Au menu, la masse au décollage, la VR, en noeuds et la conversion en km/h s'il vous plait, la météo sur le trajet, la vitesse et l'altitude de croisière ainsi que les différents centres de controle avec lesquels nous serons en liaison sur ce vol, dont New York Centre au moment de la prise de parole.

Je suis assez étonné d'entendre autant de détails, c'est bien la première fois pour moi. Mais le passionné que je suis ne peut que déguster!

Les IFE sont disponibles environ 20 minutes après le décollage. Ayant déjà vu tous les films intéressants parmis l'offre assez restreinte proposée, je me contente des Tuches 2. Il se laissera finalement regarder. Et qui vois-je ? Bill Tremendous. Ce vieux Bill! C'est Yubert qui va être content.

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Le service commence finalement un peu plus de 30 minutes après le départ. J'utilise mon deuxième IFE (eh oui, on fait avec ce qu'on a) pour consulter le menu.

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Etant assez sceptique sur la purée de Coco - le faux Antillais que je suis n'aime pas le Coco - je choisirai le Poulet. Voici le plateau tel que servi.

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Le plateau a une taille plus que respectable, mais il n'est pas bien plein, il faut l'avouer. Deux verres d'eau sont servis:

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L'entrée
Salade de crudités à la coco

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Elle est assez fade. Mais elle n'est pas immangeable.

Le plat principal
Poulet sauce gombos, cannelle et girofle, pommes de terre sautées et carrottes

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Le nom a l'air sexy, mais il s'averera assez fade également. Seul le dessert surnagera.
Muffin double chocolat

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Le pain
Pain

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Le pain n'est ni bon ni mauvais, il y a mieux.

Cependant, comme toujours la quantité est limite chez SS, peut être plus qu'ailleurs. Je demande donc s'il reste encore du poulet. Un deuxième plat me sera apporté rapidement.

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Puis c'est le moment de piquer un somme, j'ai un examen le Lundi, ce serait embettant d'avoir des cernes jusqu'au menton ce jour là. Juste avant de m'endormir, le poids de l'age:

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F-HSUN est quand même un appareil de 23 ans. Et sachant que Corsair a décidé d'offrir un coup de jeune à ses 747-400 avec un D-Check, ses bons et loyaux services pourraient encore durer quelques années. Pour notre plus grand plaisir, SS étant la dernière compagnie francaise à exploiter le Jumbo. Et l'une des cinq dernières en Europe, si je n'oublie personne. Sachant que ce sera tout bientot fini chez VS également.

Pour revenir au vol, si le triplet est d'une grande aide pour le confort, j'ai déjà réussi a dormir plus profondément en avion. Je n'étais probablement pas assez fatigué. Il faut dire que j'ai mis un peu de temps à trouver ma position avec les coussins. Ceci dit, la marmotte a quand même réussi à dormir un peu moins de cinq heures. Je suis réveillé juste avant que le trolley du petit déjeuner n'arrive à mon niveau. Soit 30 grosses minutes avant la descente.

Il ne faut pas compter sur le temps pour voir la Bretagne.

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Ces photos m'ont permis de trouver deux nouvelles taches d'humidité. Cet appareil est décidément allergique à la Martinique.

Roulements de tambours, la mythique boite Corsair est de retour.

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Le contenu.

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Deux pains au beurre, une compote et un fromage blanc. C'est assez léger, mais si la boite en carton ne fait pas rêver c'est assez digne d'un vol COI au final. Le chocolat n'est pas imbuvable, mais la compote est assez chimique. Quant aux deux petits pains, c'est dans la moyenne.

Avant l'arrivée, je prends une grosse demi-heure pour réviser encore un peu, et c'est encore Dee Dee Bridgewater qui m'accompagnera encore en musique, faute de choix plus vaste.

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La descente est amorcée et si le temps ne fait pas rêver au début de la descente, le commandant nous annoncera une légère amélioration au moment de l'arrivée sur Paris avec une première couche nuageuse "Overcast" comme il l'a lui même dit. Il annonce 35 minutes d'avance à l'arrivée.

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Le touché est doux comme on n'en voit rarement, mais le freinage qui suit est costaud. Le roulage est très court et pour cause, dernier virage à gauche toute et on se parque au large, synonyme de paxbus. La jetée internationale n'étant pas encore tout à fait terminée, tous ses postes ne sont pas disponibles et ceux qui le sont sont occupés par deux A330 de TX et SS.

On se retrouve donc à coté de ce rarissime A340-300 de Plus Ultra, compagnie espagnole. C'est un des deux A340 de Plus Ultra. Celui-ci a servi chez SQ puis Gulf Air. Construit en 2003.



Dernière vue sur la cabine, dont les tons sont assez agréables.

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Et enfin débarquement. Ahhhh l'odeur de kérosène frais d'Orly!

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Il faudra environ 5 minutes de trajet jusqu'au terminal. Et 30 minutes de plus pour récupérer la valise. 6 heures de correspondance m'attendent avant le vol BA. A l'assaut!
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Verdict

Corsair

6.9/10
Cabine8.0
Equipage6.5
Divertissements7.0
Restauration6.0

Fort-de-France - FDF

6.5/10
Fluidité4.0
Accès8.0
Services6.0
Propreté8.0

Paris - ORY

7.5/10
Fluidité8.0
Accès5.5
Services8.0
Propreté8.5

Conclusion

En conclusion j'ai passé un très bon vol, mais c'est avant tout grace au faible taux de remplissage et aux trois sièges que j'avais. Car comme leur de mes deux vols passés sur 747, un fort taux de remplissage peut très vite faire basculer cette impression. Ce vol ne m'a pas permis de faire une comparaison objective entre 747 et A330 de Corsair, mais compte tenu des préférents vols, ma préférence va sans hésiter à l'A330.

Cabine: Je ne vais être sévère sur ce vol ci, bien que la note soit "faussée" par l'espace supplémentaire offert par les deux sièges.

Equipage: Je l'ai trouvé plus agréable que la fois précédente. L'un d'eux, celui qui avait proposé au couple s'étant initialement installé a coté de changer de place, a été souriant et sympathique.

Divertissement: J'aurais mis la même note que la dernière fois, mais j'ai assez peu utilisé l'IFE sur ce vol, en dehors d'un film et de trois ou quatre morceaux de musique.

Restauration: La présence d'une vraie seconde prestation (bien que minimaliste), cette fois, remonte la note. Les deux étaient globalement assez fades et dans la lignée de ce que j'ai déjà eu sur SS. Rien de nouveau donc.

AEROPORT DE DEPART:
Peut mieux faire en ce qui concerne la fluidité, et il faudra vraiment revoir la disposition de la file d'attente pour passer les filtres. C'est petit, ce n'est pas aéré et pour peu qu'il y ait du monde on est entassé comme dans une ferme des milles vaches. Pour moi, c'est assez indigne d'un aéroport. Ce n'est pas Changi ou Incheon, mais un minimum s'impose.

Du reste, l'arrivée d'un service de bus digne de ce nom est bienvenue pour l'accès. Car les transports en commun sont assez pauvres pour une agglomération comme FDF.

AEROPORT D'ARRIVEE:
Paris Orly, mesdames et messieurs.

Merci beaucoup de m'avoir lu, et à bientot j'espère pour de nouveaux vols.
Gilles.

Informations sur la ligne Fort-de-France (FDF) Paris (ORY)

Les contributeurs de Flight-Report ont posté 71 avis concernant 4 compagnies sur la ligne Fort-de-France (FDF) → Paris (ORY).


Pratique

La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.

La durée moyenne des vols est de 8 heures et 5 minutes.

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