Je poursuis donc mon transfert du T3 au T5, de QF à BA. Ce n'est pas le transfer le plus agréable mais c'est efficace et rapide.
Dans le bus, que j'attrappe sans attendre et qui part aussitôt. Joies simples du voyageur !
Welcome to T5.
Le contrôle du boarding pass se fera de façon très fluide en empruntant le fast track. Mais le PIF : l'accès aux queues fast track est impossible, il faut que je demande à une des agents d'ambiance. Elle commence à me dire Economy class, mais je lui montre la mention qui m'ouvre l'accès à une queue plus réduite. 6-7 personnes devant moi et tout de mm 5 bonnes minutes à attendre.
Anyway nous voici dans l'antre de BA.
Priorité #1 : réserver une douche. 40 à 50 minutes d'attente déjà de si bon matin.
On rebrousse chemin armé d'un buzzer vers les galleries first.
Contrôle presse : pas de quotidiens français…
Newsweek mais pas The Economist !! BA, LHR et ils ne proposent pas The Economist. Purée, c'est ici que je comptais trouver le graal. Et il a fallu que j'aille en Nouvelle Calédonie pour le trouver. Quelle blague !
Rien, rien de rien, je ne regrette rien !
Raz le bol de ces pseudo magasines offerts par leur éditeur et au contenu frivole.
Ici (proche du champagne bar), l'offre est préservée.
Business center
Champagne bar toujours aussi désert. La seule fois où j'y suis resté, ce fut pour un voyage de flyertalkers lors de l'inauguration du LHR ICN où le club world A/R était en promo à 888 £. Sinon comme c'est aveugle, cela n'a guère d'intérêt.
L'offre de champagne raisonnablement prometteuse : Castelneau 2004 et Taittinger prélude. Mais au final, soit j'étais fatigué, soit je deviens blasé, mais rien d'exceptionnel. Du coup je carburerai en Taittinger rosé le reste de la journée.
Machines à café.
Boissons fraîches.
Petit déjeuner pré packagé
Et cuisiné.
Viennoiseries. Joli choix et plus que convenables.
Menus.
Je commande les EggS benedict.
Et part m'installer proche de la lumière naturelle.
En bonne compagnie. J'attendrai le jour et la nuit, j'attendrai toujours ton retour, mes oeufs ne viendont pas quand …
Le buzzer commencera à buzzer. Téléportation en zone de décontamination (cela fait 1+3+5+13+1+7+1=31 heures que je ne me suis pas lavé !!)
Pas d'amenities mieux vaut être imberbe, avoir des cheveux courts et un dentier chez British Airways.
Chic, du savon !
Une fois plus présentable, je réitère ma commande qui sera servie nettement plus rapidement. Drôle de syntaxe ches nos amis brits : la carte faisait mention d'eggs au pluriel. Le nouveau chef doit être écossais.
Les oeufs sont moins bien cuits qu'à SYD.
Prestations complémentaires au soleil.
A midi, je prend le famous BA Burger. Pas vraiment fameux. Certainement depuis qu'ils ont arrangé l'hygiène en cuisine, moins de viande faisandé : je me souviens qu'il était moins neutre avant.
Menu de la journée : rien de transcendant.
Là, je suis sotché, je ne compte plus les heures passées dans ce salon et je n'avais jamais remarqué ce tryptique. Croisement entre le Carravage et Francis Bacon. Première oeuvre de salon qui me scotche le regard. Il faudra que je vérifie si c'est l'âge ou la piètre offre en champagne qui m'a ouvert les yeux.
Quand on parle du loup ! Pas mauvais, voire bon mais rien qui pousse à l'excès.
Toilettes propre mais Dieu que font-ils dans ces toilettes, elles étaient presque toutes occupées continuellement.
Il est déjà temps de quitter le salon après avoir travaillé sur les FRs et piquer un petit somme de papi. Retour dans le zoo.
Embarquement par bus… mais avec file prioritaire présente et non encombrée de resquilleurs.
Avanti.
Spotting on the spot, faute de l'avoir pratiqué depuis le salon (qui offre pourtant la vue sur les décollages: j'aime les ombres furtives sur mon champagne projetées par les appareils en grimpée en fin de journée, tellement BA Galleries first !).
Vue depuis la passerelle, BA land, mm pas un ibère au loin.
4F derrière la business, espoir d'être à l'aise qui sera douché en fin d'embarquement. C'est tjrs les anciennes cabines. Mais cela reste agréable dans l'ensemble.
Pas pas génial.
MH 388 avant d'aller se faire voir chez les Turcs.
Au loin le T4 et KE.
KQ (dommage j'aurais voulu un KL), cela aurait fait KKK.
Décollage.
Rapidement on atteint les côtes du Kent sous le soleil couchant.
Service trolley-tablette-plancher.
Une mer d'huile.
Nous voici chez les froggies.
Et leurs célèbres aéroports floutés. Y font aucun effort ces Français !
AF de retour d'un territoire d'outre mer, mais pas de la Nlle Calédonie.
Ici on trouve autant de 320 que de fourmis dans une fourmilière.
Et c'est la fin, passage PAF sans souci, avec un petit bleu bien consciencieux. J'ai vu son futur moins pointilleux sur le contrôles des passeports français.
Merci de m'avoir lu. De là, je me rend à mon hôtel à Paris pour un vrai lit bien mérité !
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Verdict
British Airways
6.5/10
Cabine7.0
Equipage7.0
Divertissements6.0
Restauration6.0
British Airways Galleries First - 5A
6.1/10
Confort6.5
Restauration6.5
Divertissements5.0
Services6.5
London - LHR
7.8/10
Fluidité7.0
Accès8.0
Services8.0
Propreté8.0
Paris - ORY
7.4/10
Fluidité8.5
Accès7.0
Services7.0
Propreté7.0
Conclusion
Notation vols : Rien à noter, du basique MC européen avec les notes à l'avenant. Décollage en retard mais arrivée en avance.
Notation salon : Salon confortable mais souvent bondé. +1 pour le tryptique. Divertissement : presse pauvre (journaux français sont apparus en cours de journée), pas The Economist, pas de zone fumueur chez LHR, mais Wifi fonctionnant correctement. Personnel : forgetful de ma première commande, sinon efficace mais pas chaleureux du tout comparé à QF. Restauration : du gros bof, servi à la place, une carte mais cela reste 'US-dinner grade'
LHR : contrôle fluide uniquement grâce au fast track. ORY : contrôle fluide 4 poste ouverts pour un 320, on a connu pire chez les Français !
1 LIKESLIKER POUR REMERCIER L’AUTEURMERCI ! FLIGHT-REPORT LIKÉ
LHR (Et la chair ?) : toujours ces transferts désagréables qui souvent s'éternisent
Douches dignes d'un formule 1 ou pas loin
Qu'il est loin le temps où l'on pouvait trouver du Grand Siècle dans ce salon
L'offre nourriture s'est elle aussi détériorée et rien ne fait vraiment envie
Le buffet rendrait sympathique même la pire des cantines
L'oeuf bénédict trop singulier est pitoyable
Même le pain du burger ne parait pas bon
Toilettes propre mais Dieu que font-ils dans ces toilettes, elles étaient presque toutes occupées continuellement. On n'est pas si loin de Lille et de son Carlton pour ne pas trouver quelqueue chose de loisible à faire dans ces immenses toilettes lol
espoir d'être à l'aise qui sera douché en fin d'embarquement. On exhibe son vieil Ze Economist dans l'espoir qu'il serve de repoussoir ? ;)
Pas pas génial. mais pas trop mal
MH 388 avant d'aller se faire voir chez les Turcs. C'est loin d'être acquis mais les grecs, eux, ne sont pas preneurs
BHAir : dans le floutage j'ai crois lire BHL ! croisement entre un transporteur rapide et un pseudo philosophe
Douches dignes d'un formule 1 ou pas loin, oui le sol bleu en plastique recyclé des indes posé sur une structure non prévue pour des douches fait vraiment formule 1. Mais après 31 heure de crassogénisation on est pas regardant !
Le catering n'a jamais été le point fort de ce salon. Sur ce coup, le champagne bar a bien du mal à redresser la situation.
Les Anglais ont cette possibilité de mélanger le traditionnel, la modernité, le bon, et le mauvais goût. Et ce dernier se retrouve dans les cabines de douche et les toilettes. C'est moche, cheap et pauvre pour un First Class Lounge. Quant au menu, il n'est vraiment pas mieux que celui proposé au QF First Lounge à SYD.
A propos, c'est quoi ce fil rouge qui pend dans les toilettes? La chasse d'eau, l'appel au secours?
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3 Commentaires
LHR (Et la chair ?) : toujours ces transferts désagréables qui souvent s'éternisent
Douches dignes d'un formule 1 ou pas loin
Qu'il est loin le temps où l'on pouvait trouver du Grand Siècle dans ce salon
L'offre nourriture s'est elle aussi détériorée et rien ne fait vraiment envie
Le buffet rendrait sympathique même la pire des cantines
L'oeuf bénédict trop singulier est pitoyable
Même le pain du burger ne parait pas bon
Toilettes propre mais Dieu que font-ils dans ces toilettes, elles étaient presque toutes occupées continuellement.
On n'est pas si loin de Lille et de son Carlton pour ne pas trouver quelqueue chose de loisible à faire dans ces immenses toilettes lol
espoir d'être à l'aise qui sera douché en fin d'embarquement.
On exhibe son vieil Ze Economist dans l'espoir qu'il serve de repoussoir ? ;)
Pas pas génial.
mais pas trop mal
MH 388 avant d'aller se faire voir chez les Turcs.
C'est loin d'être acquis mais les grecs, eux, ne sont pas preneurs
BHAir : dans le floutage j'ai crois lire BHL ! croisement entre un transporteur rapide et un pseudo philosophe
A bientôt
Douches dignes d'un formule 1 ou pas loin, oui le sol bleu en plastique recyclé des indes posé sur une structure non prévue pour des douches fait vraiment formule 1. Mais après 31 heure de crassogénisation on est pas regardant !
Le catering n'a jamais été le point fort de ce salon. Sur ce coup, le champagne bar a bien du mal à redresser la situation.
Et ce dernier se retrouve dans les cabines de douche et les toilettes. C'est moche, cheap et pauvre pour un First Class Lounge.
Quant au menu, il n'est vraiment pas mieux que celui proposé au QF First Lounge à SYD.
A propos, c'est quoi ce fil rouge qui pend dans les toilettes? La chasse d'eau, l'appel au secours?
Merci pour ce FR
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