C’est le deuxième segment de ce voyage au Japon :
CDG – HEL : AY1574 (A320)
HEL – KIX : AY077 (A330-300) vous êtes ici
KIX - HEL : AY078 (A330-300)
HEL - CDG : AY1577 (A319)
(Note : on a les exclusivités qu'on peut, et ce FR est le premier sur un vol HEL-KIX, toutes classes de voyage confondues)
Je vous ai laissé à la fin du FR précédent (CDG – HEL) à l’embarquement, et ce récit commence à la porte de l’avion qui va nous emmener à KIX.

Dans ma comparaison de prix entre notamment AF et AY, j’avais inclus un modeste supplément de 6 EUR par personne pour choisir mon siège dans cet A330 dans lequel, neuf mois à l’avance, il y avait l’embarras du choix.

L’un des critères décisifs, c’était précisément la configuration 2-4-2 des A330 Finnair, à opposer au 3-4-3 des 777 AF, et donc la possibilité d’avoir un doublet, idéal pour Mme qui préfère pouvoir me déplacer et pour moi, accroc aux hublots, surtout si le vol est presque entièrement au-dessus de terres émergées (surtout de nuit à l’aller, mais entièrement de jour au retour).

Un coussin vert pomme et une couverture en polaire sont disposés sur le siège ; le hublot est bien aligné.

Pas de problème de place dans les coffres à bagages, car nous n’avons que deux petits sacs à dos pour tout bagages à main, et ils tiendront sous les sièges devant nous.

Sous les sièges (et dans l’allée), la moquette est propre

Mauvaise nouvelle : il y a un boitier IFE. Bonne nouvelle : la miniaturisation de l’électronique n’est pas un vain mot et la taille de ce boitier est réduite. Malheureusement, on verra que les programmes de l’IFE sont réduits à due proportion, voire plus.

L’écran de l’IFE est certes tactile, mais de faibles performances.

La télécommande se trouve dans l’accoudoir, protégée des actions intempestives par un capot.


Paradoxalement, le pitch est nettement moins généreux que dans l’A320 du vol CDG-HEL


Même en retirant les magazines, on ne récupère que 3 cm d’espace pour les jambes, et cela fait toujours 5 cm de moins que dans l’A320.

Ce n’est pas l’emballage de plastique oublié au fond de l’aumônière qui change quoi que ce soit.

Pour ce qui est de la largeur du siège, ce n’est pas très généreux non plus

L’accoudoir (photographié ici au débarquement) ne se relève pas plus que cela, ce qui gêne un peu pour se déplacer. Il me semble que cela n’aurait pas été difficile de permettre qu’il se relève jusqu’à être dans l’alignement du dossier (comme dans les A32x AF, par exemple).

Les ouïes d’aération peuvent être refermées, contrairement à d’autres appareils où de l’air parfois glacés tombe impitoyablement sur les PAX.

Mme trouve toujours un peu désobligeant de considérer qu’une femme est unijambiste, ou que la décence lui impose de conserver les jambes serrées au maximum.

La fiche de sécurité recto-verso

Des repas standard sont offert dans les vols LC, au contraire des vols européens : seule la page de droite de la carte du BOB est applicable

Mais notez la restriction en petit caractères, pour une dizaine de destinations dont KIX ne fait pas partie.

Non seulement il fait nuit depuis longtemps à HEL, mais il pleut : le spotting sera très limité

Le 787 de la JAL repousse avant nous


On repousse, et voici mon excuse pour l’absence de photos extérieures pendant le roulage

Démonstration de sécurité sur les IFE

L’échangeur entre les autoroutes E75 et E18, cette dernière étant entièrement masquée par l’aile. Si ce décollage avait été à une autre saison, donc de jour, on a aurait très bien vu l’aéroport d'Helsinki-Malmi, au fond à droite de l’autoroute E75. Je n’aurai quasiment rien vu de plus de la Finlande, car le plafond de nuages est très bas.

L’IFE sur la cloison à l’avant de cette 2° cabine éco diffuse la géovision


Je ne vois guère l’intérêt de fournir l’heure dans le fuseau horaire où se trouve l’avion, mais pourquoi pas.

Winglet in the night

De la publicité de Finnair pour les classes avant.


Distribution d’un petit oshibori

C’est déjà trop tard pour cette PAX qui s’est effondrée dans son siège

L’offre musicale est squelettique : elle tient en à peine plus de deux écrans.


Sérieux, pas un seul album de musique classique ? Sibelius doit se retourner dans sa tombe.

Je n’ai pas jugé utile de tester les écouteurs que voici :

Ils sont à brancher là :

Le repas est servi ainsi, de manière particulièrement souriante (comme lors de toutes les interactions avec les PAX)

Voici l’ensemble déballé.

Des boulettes de viande avec de la sauce à la crème : voici qui ne me change guère de la Suède

En revanche, l’entrée – des 蕎麦 soba – est on ne peut plus japonaise.

D’ailleurs, l’assaisonnement de là-bas.

Là, j’ai vraiment atteint mes limites linguistiques, car le finnois, c’est bien pire que du chinois pour moi. A droite, il y a une histoire de lactose, mais justement, c’est après le vol que mon ami Google Translate m’apprendra que cela veut dire « sans lactose ».

La coupelle de droite est en fait un fromage fondu pour tartine, fabriqué avec du lait d’une vache qui n’avait pas le cœur à rire, vue la fadeur du produit.

Mme choisit souvent un plat différent du mien en avion, ce qui permet notamment de les échanger si l’un d’eux ne convient vraiment pas à l’un de nous mais est acceptable pour l’autre. Justement, ce bœuf au riz ne l’a pas du tout enthousiasmée.

Les Marathon sont très « chocolat noir », donc ce chocolat blanc n’a aucune chance de valoir un bonus à Finnair

Tout cela était mangeable, en quantité suffisante, mais franchement pas terrible (à part les soba, mais ça, c’est mon côté nippophile). En particulièrement, Mme n’a pas tellement aimé le bœuf-riz et j’ai trouvé les boulettes de viande – purée très fades. Bref, je ne suis pas convaincu par l’avenir de certains écoliers finlandais dans une carrière chez une entreprise de catering aérien.

J’ai accompagné tout cela d’un verre de jus de pomme (et par la suite d’un café)

A la santé de mes lecteurs !

Passons à la dernière étape du jeu : le compactage des déchets. Pour rendre les choses plus intéressantes, je vais ajouter la barquette du plat chaud de Mme, qui n’est pas du même modèle et qui s’empile donc mal.

Il en faut plus pour me dissuader, et tout est rassemblé ainsi :

Les emballages ainsi compactés tiennent alors dans l’aumônière sans la salir

Le dossier ne s’incline pas beaucoup, mais déjà trop pour utiliser confortablement son ordinateur derrière s’il l’est. De toute façon, il est l’heure de prendre un peu de sommeil.

C’est bien plus tard dans le vol que la situation se dégrade, et la conversation avec un PNC dans le galley tourne en boucle dans mon esprit :
La cabine est neuve, mais c’est un vieil appareil. J’étais contre le fait de repartir après avoir si rapidement réparé la canalisation hydraulique ; je ne sais pas si elle tiendra.
Et maintenant, nous sommes là dans un avion qui danse dans la descente. Le régime moteur ne cesse de varier : manifestement, les pilotes ont perdu les gouvernes et luttent pour contrôler la trajectoire par la poussée différentielle des moteurs.
Dans ces situations, c’est tout le monde… ou personne , m’a murmuré le PNC lors de la vérification de la cabine. Mais je n’ai aucun doute, je survivrai pour poster LE flight report de ma carrière.
La cabine est d’ailleurs totalement silencieuse – ah, cette impassibilité japonaise quand la situation semble sans espoir !
Et tout à coup apparait la limite d’une forêt : l’avion fait encore une embardée et passe de justesse la cime des arbres, et apparait (« comme dans un conte de fée », me glisse Mme) l’herbe d’une clairière, plutôt la limite d’un aéroport. Mais le train n’est pas sorti : c’est un atterrissage sur le ventre que tentent les PNT ! Je farfouille pour mettre la main sur mon appareil photo – comment pouvais-je ne pas déjà l’avoir en main ? C’est mon appareil photo de secours que je trouve, je l’allume mais dans ces moments-là, on cafouille et je l’éteins par mégarde. C’est trop tard pour la photo de la lisière de la forêt, mais je pense déjà à la photo de titre de mon FR : l’appareil au sol à moitié détruit, plein cadre.
Mais soudain, le régime moteur redevient normal, et dans la cabine obscure, je raconte mon cauchemar à Mme qui conclut :
Quand même, tu dois être un peu déçu de ne pas avoir une telle aventure à raconter… ;-)

Eh bien si, je l’ai racontée ! mais trois heures de sommeil chrono, cela fait court, car nous n’en sommes encore que là. (Mme se rendormira)

Le programme de géovision a l’énorme défaut à mes yeux de boucler entre différentes présentations de l’information, dont certaines ne me conviennent pas du tout, comme celle-ci où la position de l’avion est totalement masquée par les données de temps et de distance.

Le programme boucle aussi entre trois versions linguistiques (finnois, anglais, japonais), et je soupçonne que beaucoup de PAX non japonais ont du mal avec cette langue.

Là, on a de la chance : l’avion n’est pas caché, mais tout le monde ne sait pas forcément lire ウランバートル (Oulan Bator)

C’est quand ce fichu pavé d’information disparait qu’on découvre qu’on passe pas très loin d’イルクーツク – vous avez compris Irkoutsk, bien sûr.

La présentation « aux instruments » est très geek, mais très irritante quand on voit (de jour) une ville par le hublot sans pouvoir immédiatement se localiser sur la carte.

Le concepteur de ce programme doit être très fier d’avoir bien modélisé l’A330 sous tous les angles, mais une fois qu’on l’a vu une fois ou deux, c’est encore une séquence qui masque l’information utile sans apporter quoi que ce soit.


On l’aura compris, assez vite après le départ deヘルシンキ (Helsinki, bien sûr), cette géovision m’a beaucoup déçu, tout comme Mme a été déçue par le programme audio (et aussi l’offre de films également squelettique).

Je profite d’une visite de Mme aux toilettes pour aller à l’arrière de l’appareil.

Dans le galley arrière, il y a des boissons, limitées à de l’eau, des jus de fruit

… et quelques petites canettes de soft drinks

J’ai demandé et obtenu sans difficulté du café

Une corbeille de sachets de gâteaux salés et sucrés, et des bonbons au chocolat au lait. C’est vraiment service minimum.

Instant porte en vol

Tant qu’à être là, autant jeter un coup d’œil aux toilettes.
Le chinois et l’anglais sont (dans cet ordre) les deux langues les plus utilisées dans le monde. En bonus, les Japonais comprennent le sens général d’un texte écrit en chinois (alors que l’inverse n’est pas vrai). Non seulement le finnois est dans les profondeurs du classement du nombre de locuteurs, mais comme tous les Nordiques, les Finlandais sont très bons en anglais : Finnair ne se donne même pas la peine de traduire la signalétique en cabine dans sa langue nationale. Combien de compagnies aériennes legacy font de même ?


Que faut-il déduire du fait que la recommandation de ne jeter que du papier hygiénique et de tirer la chasse d’eau après usage n’apparaisse qu’en chinois ?

Quelle que soit la langue pour l’écrire, les toilettes de cet appareil sont impeccables ; je n’en attendais pas moins des PAX à bord d’un vol HEL-KIX.

Finnair fait partie de ces nombreuses compagnies aériennes qui réservent aux femmes le change des bébés.

Sur la cloison arrière, côté droit, ce cadre contient une fiche plastifiée rappelant les consignes en cas d’urgence.

Voici ce que les PNC auraient appliqué si mon cauchemar avait été la réalité

Vue latérale du galley, laissant des PNC hors champ à gauche.

Retour dans la cabine obscure. Je note au passage que les PNC de Finnair ne passent pas pour faire fermer les cache-hublots lors d’un vol de nuit, contrairement à leurs homologues Korean Air qui imposent de les fermer lors d’un vol de jour (c’est un grief tenace de ma part).

Le jour apparait progressivement, mais assez rapidement, car l’avion vole vers le sud-est maintenant.


L’éclairage du soleil apparait sur les parties inférieures de l’aile


Le winglet éclairé seul

Cette protubérance de section circulaire m'a fait penser à un vide-vite des réservoirs, mais BESMRS (merci à lui) dément leur existence


Le winglet, orné du sobre logo de Finnair

Un peu de neige sur les crêtes dans un paysage informe

Quand le voisin de devant incline son dossier…

… l’utilisation d’un PC est décidément assez peu ergonomique

Winglet à l’aube

Les avions aperçus dans l’espace aérien chinois sont trop éloignés pour tenter de les identifier

Le PAX devant moi releve son dossier : utiliser mon PC devient soudain ergonomiquement beaucoup plus facile.

On en est là dans le vol

Vous n’imaginez quand même pas de voir Beijing !

Mais avez-vous vu ce qu’il y a à voir ici, plein cadre ?

Non ? C’est normal : il faut un traitement d’image musclé pour faire apparaître PEK vu à 30 000 pieds, dont quelques milliers de pieds de pollution atmosphérique, surtout en hiver, quand les Chinois se chauffent avec du charbon de mauvaise qualité.

Et là ? Pas mieux ?

Le traitement d’image révèle la base aérienne de Beijing Tongxian

Le vol continue au-dessus des riantes campagnes chinoises

… alimentées en électricité par de riantes centrales thermiques au charbon bien soufré

L’éclairage est revenu dans la cabine

On contourne Tianjin

… mais on ne le sait que par intermittence, car le programme immuable surimpose des photos de sites touristiques, comme ici le Temple du Ciel de Beijing, masquant la position de l’avion. C’est d’autant plus exaspérant que la photo ne correspond pas du tout à la localisation de l’avion : au retour, nous avons eu droit à ces mêmes photos de Beijing sans être jamais entrés dans l’espace aérien chinois

Le petit-déjeuner est servi ainsi

Le même après déballage

Inutile de vous décrire dans le détail, je suppose ? le combo petite saucisse – omelette – légumes est un grand classique du petit déjeuner en éco long-courrier

Voici la composition détaillée de ces 165 grammes de nourriture

Du yaourt et du jus d’orange : j’ai fait des progrès remarquables en finnois depuis le dîner de la veille

Je dois à OH-LWE, un commentateur de la version anglaise de ce FR, d'avoir appris que ceci était un "Karjalanpiiras", une pâtisserie traditionelle faite de riz au lait dans une croute de farine de seigle. Je l’ai mangé, sans enthousiasme, et Mme a fait l’impasse

Du lait écrémé avec des matières grasses non lactées, de nature inconnue.

Tout ceci se compacte sans difficulté

… se remballe tout aussi facilement…

… et se range proprement dans l’aumônière avant débarrassage

Entre temps, on a atteint la péninsule coréenne, sans voir ICN pour cause de couverture nuageuse. De toute façon, Séoul et son aéroport étaient à gauche de l’avion.

Ca se dégage progressivement

Je ne sais pas où nous sommes - toujours cette géovision mal fichue – mais je trouve cela beau


Les panaches de fumée de centrales thermiques ; là, c’est moins beau, mais un connaisseur de la Corée du Sud pourra peut-être identifier l’endroit

Les nuages se sont complètement dissipés

Encore des centrales électriques

On quitte la Corée ici

Vue de la côte, sans traitement d’image. On appréciera la différence de clarté de l’atmosphère par rapport à la photo de PEK.


Là, j’ai augmenté le contraste, pour mieux faire ressortir une infrastructure intéressante sur la côte

C’est l’aéroport d’Uljin (UJA), qui a été construit sans étude de marché sérieuse et où aucune compagnie aérienne n'a voulu s"installer, ce qui fait qu'il est resté inachevé (je l'avais identifié, mais merci à Mogoy d'avoir attiré mon attention sur la particularité de cet éléphant blanc coréen).


Arrivée sur la côte japonaise, côté Mer du Japon

Il n’y aura rien à voir lors de la traversée de l’île de Honshū : les nuages s’accrochent obstinément au relief.

A défaut d’être du bon côté de l’avion pour voir le détroit de Naruto 鳴門 et (peut-être) ses célèbres tourbillons vus lors de ce vol, voici le détroit entre Shikoku 四国 et l’île Ōge 大毛 qui est la véritable rive sud du détroit de Naruto.

Strictement parlant, cette partie de la ville de Naruto n’est pas l’extrémité est de Shikoku, mais une île séparée par un bras de mer

Paysage de nuages et leurs ombres à contre-jour

La petite île Nu 沼島, au sud de l’île Awaji 淡路島 où se trouve la rive nord du détroit de Naruto

Au premier plan, l’île Jinoshima 地島.

Vue la trajectoire de l’avion, ce sera un atterrissage piste 06L ou 06R


Apparition de la piste 06R : le toucher des roues est imminent

Toucher des roues très doux

Déploiement des spoilers

Vu à contre-jour, un A330-300 Asiana Airlines

Un A320 Peach Aviation (la flotte de ce LCC étant monotype, ça aide l’identification ;)

Arrivée d’un A320 Jetstar

Le voici au sol

Il fait beau, mais le côté droit de l’avion n’est pas le bon pour du spotting pendant le roulage. Quand même, en zone de fret, voici un A300 DHL

Un 747 cargo China Airlines

Il cache ici trois autres appareils cargo ; je ne sais même pas à quel compagnie appartient le dernier.

A330 Malaysia Airlines

777 Cathay Pacific

Le pont mixte routier – ferroviaire qui est le seul lien entre KIX et la terre ferme.

Les Japonais sont de grands utilisateurs du vélo pour les déplacements de proximité et ont été furieux de découvrir trop tard qu’aucune piste cyclable n’avait été prévue sur ce pont, alors que cela aurait été si facile. (Panneau photographié en salle de livraison des bagages, manifestement à l’intention des cyclotouristes étrangers qui croyaient pouvoir partir directement en vélo)

Il n’y a que dans mes cauchemars que j’ai vu de tels engins se préparer à l’action pour mon atterrissage

Arrivée à proximité de la porte : un 767 ANA repousse à côté d’un A330 Eva Air au contact.

Dernier virage auprès d’un 777 Thai Airways

Débarquement en traversant la seconde cabine J : siège au hublot

Et sièges centraux

Je ne pourrai pas faire mieux comme photo de l’avion

… mais au moins, j’ai la confirmation du type (ça fait toujours un coup de fouet en moins ;-)

Le 767 ANA s‘en va

Le 777 de la Thai. Les passerelles ont échappé à la banque hongkongo-shanghaïenne bien connue.

La longueur du terminal est telle qu’un transport hectométrique est obligatoire pour atteindre la zone d’arrivées. Ce n’est pas ce court trajet qui pose problème, mais la queue à l’immigration qui serpente interminablement, et comme dans les parcs d’attraction, on n’en voit pas que la moitié initialement. Le seul bon point, c’est qu’elle finit par déboucher par un nombre important de guichets en service et où la transaction est rapide, ce qui fait que la queue avance en permanence, ce qui est psychologiquement beaucoup plus tolérable que quand on attend à l’arrêt. Mme aura en plus la malchance de se trouver dans une « mauvaise » queue, derrière une PAX dont le traitement prendra plus de temps que pour les autres. Le chronométrage de mes photos modère mes souvenirs : il ne s’est écoulé que 25’ entre cette photo et la suivante, ce qui ramène donc le temps d’attente à l’immigration à guère plus de 20’, trajet en navette déduit. Comme quoi une impression peut être trompeuse.

La communication du fait accompli ? Contrairement à ce que ce panneau d’accueil laisse entendre en anglais et dit beaucoup plus explicitement en japonais et en chinois, rien ne prouve qu’Ōsaka va accueillir l’Expo 2025 : la décision ne sera prise qu’en novembre 2018. Aujourd’hui, Ōsaka n’est que candidate, et j’ai découvert à cette occasion que Paris l’est aussi (vous le saviez ?).

L’attente a été suffisamment longue à l’immigration, ou plutôt les bagagistes de KIX ont été suffisamment efficaces…

… pour que les bagages sont déjà arrivés, et ont été assez soigneusement rangés par des employés.

Pendant que Mme va inspecter les toilettes qui sont propres…

… j’espère partager avec une PAX qui l’a repérée avant moi cette prise électrique derrière cet extincteur (j’ai une multiprise).

Hélas, cette prise est vicieusement d’un type incompatible avec les types A et B habituellement en usage au Japon, et je n’ai même pas trouvé quel est ce type exotique (je suis preneur de la référence…). Donc pas moyen de recharger mon PC qui commence à avoir un peu faim – c’est dans le vol de retour que j’ai découvert qu’il y avait une prise secteur cachée sous notre doublet de sièges dans l’A330 Finnair.

Arrivée airside : il y a pas mal de choix de cartes SIM data

… mais pas de cartes SIM « voix » (et le prospectus d’une carte SIM data précise qu’elle n’est pas compatible avec les applications téléphoniques, du genre Skype je suppose) : il est apparemment impossible pour un étranger non-résident d’en obtenir une, d’après un FRiste qui il y a quelques années m’a dit que cela avait été particulièrement laborieux pour lui quand il s’est installé dans le pays. En revanche, cette boutique propose des téléphones dont la location et l’utilisation sont chères.

Si en arrivant à KIX, vous avez un appareil électronique qui crie famine, souvenez-vous de ce qui suit. Montez à l’étage.

Passez le long de ce comptoir Starflyer ornée d’une maquette de l’un de leurs A320


… et allez tout au fond à droite, en direction de cette supérette Family Mart

Là, tournez à gauche au-delà du comptoir Jetstar : il y a au fond un guichet de poste ouvert tous les jours (qui pour quelques centaines de yen nous a permis comme la dernière fois d’envoyer un cadeau un peu encombrant mais pas fragile à des amis japonais)

A droite, il y a deux ATM, qui comme tous les ATM de la poste japonaise et comme ceux des supérettes du genre Family Mart ou 7-Eleven sont compatibles avec les cartes bancaires étrangères (contrairement aux ATM des banques).

Et en bas du mur à droite, pas seulement au ras des ATM, il y a des prises de type B alimentées, qui n’attendent que vous.

Un dernier aperçu aéronautique avec des dérives China Airlines (Taïwan), T’way Airlines (Corée du Sud) et Juneyao Airlines (Chine), de gauche à droite.

Une jolie découpe dans le bâtiment de la gare, en face du terminal. Cette fois-ci, l’attente est très raisonnable pour acheter nos passes de train régionaux (il y a une modeste réduction de 1000 JPY quand on les commande à l’avance sur internet, mais on les paye sur place, contrairement au JR Pass national qui est nettement plus cher sur place que si on l’a acheté à l’étranger à l’avance)

C’est la fin de ce trajet aérien qui de bout en bout a été guère plus long qu’un vol direct, car la correspondance à HEL est courte et le détour géographique négligeable.
Comme dans le FR précédent, je vous propose deux bonus, et le premier est avgeek, avec un peu de spotting à Ōsaka.


Ce CRJ-700 Ibex Airlines se voit beaucoup mieux en réalité que dans la photo qui précède

Mais commençons par la compagnie legacy :
738 JAL

767 JAL

Ce 777 m’a rappelé que la JAL fait partie de OneWorld

J’ai vu passer beaucoup d’appareils J-Air (une filiale de Japan Airlines), comme par exemple cet E-190

Un autre E-190 J-Air en livrée Universal Studios, déjà vu à Fukuoka (cf. le bonus du vol précédent)

E-170 J-Air

Dash 8-400 Japan Air Commuter, une autre filiale de la JAL

Passons à ANA, qui a compris qu’il faut être didactique et surtout écrire en gros caractères pour la clientèle incapable de reconnaître un logo ou un type d’appareil.

L’élégante flexion des ailes d’un jumeau du précédent

777

738

Dash 8-400

J’ai gardé le meilleur (pour l’originalité, et non la qualité de la photo) pour la fin : cet ATR42-600 tout neuf est le seul appareil d’Amakusa Airlines, compagnie aérienne confidentielle basée dans l’île homonyme située du côté de Nagasaki. Amakusa a la particularité d’être la circonscription rurale qui se dépeuple le plus vite au Japon : environ 80 000 habitants aujourd’hui, mais peut-être pas assez pour remplir cet appareil à long terme.

En raison de l’augmentation de l’espérance de vie, d’une faible natalité et d’une immigration négligeable, c’est en effet le Japon dans son ensemble qui se dépeuple progressivement depuis 2008 : en extrapolant les données actuelles, il n’y aurait plus que 3000 Japonais en l’an 3000. Le dernier Japonais pourra-t-il éteindre la lumière à Osaka avant de partir ?

Panorama depuis l’Umeda Sky Building, juste après la tombée de la nuit
La conclusion du bonus précédent me permet une transition vers ce bonus beaucoup plus « Japon traditionnel », car même si le renouvellement des générations n’est plus assuré, il nait encore des bébés au Japon.
Nos amis Yoshio et Setsuko ont notre âge, celui d’être grands-parents, ce qu’ils sont effectivement. Ce n’était pas tout à fait par hasard qu’ils nous avaient proposé de venir chez eux ce dimanche, car le dernier né de leurs petits-enfants était tout juste âgé de cent jours, l’âge pour l’une des cérémonies traditionnelles dans les sanctuaires shintō. Setsuko a tracé au rouge à lèvres l’idéogramme 大 (« grand ») sur le front du bébé pour le protéger des mauvais esprits. (Pour une fille, ce serait 小 = « petit » : les traditions sont rarement féministes).

Mme Marathon tient ici le kimono dans lequel va être enveloppé le bébé : c’est le même qui a été utilisé pour son père, à la manière des robes de baptême qui sont utilisées d’une génération à la suivante.

Là encore, le sexe du bébé importe : le kimono pour un garçon a une dominante bleue, alors qu’il sera rouge pour les filles, comme ici dans un grand magasin de Kyōto.

Le prêtre accueille les familles, puis appelle les esprits en frappant sur ce tambour avec un rythme particulier que nous avons souvent entendu dans les sanctuaires. Je l’ai trouvé très sympathique, du genre grand père bienveillant, prévenant les enfants ainsi : « ça va faire un peu de bruit, n’ayez pas peur ».


Le prêtre bénit l’assistance avec son bâton auquel sont accrochées des centaines de banderoles de papier découpé en zigzag, puis dans une longue psalmodie lit les souhaits pour les enfants. Je n’ai pas capté grand-chose, sinon qu’on espérait qu’il ait de bonnes dents, et que la petite fille assise ici sur les genoux de son père entre à l'université.


La cérémonie dure un quart d’heure environ, puis les familles quitte l’intérieur du sanctuaire auquel le public n’a accès qu’en pareille circonstance : c’était donc pour nous une occasion unique de participer à ce que nous n’avions vu que de loin jusqu’ici.


De retour à la maison, la table était couverte de plats délicieux, à la préparation desquels tout le monde a contribué (y compris l’auteur de ces lignes !)

Enfin, délicieux, pas tous, car dans cette famille, contrairement à la moitié de leurs concitoyens, tout le monde aime le nattō 納豆, et le tiers des maki était au nattō. Le nattō est au Japon ce que le surströmming est à la Suède : une spécialité fermentée (du soja ici) redoutable pour les novices. Pour faire de l’un comme de l’autre mon plat préféré, ce n’est pas encore gagné, mais la différence, c’est que je digère beaucoup mieux le nattō.

Ce jour là, il avait un ensemble particulier sur la table. La dorade (un plat de luxe autrefois) au premier plan est de taille normale, mais derrière, ce sont des plats de taille « dinette d’enfant ». Il y a un petit caillou blanc dans le plat en bas à droite.


Cette fête des cent jours s’appelle en effet l’Okuizome お食い初め, littéralement « le premier repas » du bébé. La tradition veut que l’on présente au bébé un peu de chacune de ces nourritures (qu’il ne mange pas ; elles sont simplement posées un instant sur ses lèvres), et aussi le caillou blanc pour qu’il ait de bonnes dents. (Le bébé n’avait pas l’air du tout motivé par l’idée de manger, mais il n’a pas pleuré non plus.)


Il faut faire partie des amis ou de la famille pour participer à un okoizume, mais en revanche, tout le monde peut profiter de Shichi-go-san 七五三 (littéralement « sept-cinq-trois »), la fête des filles de 7 et 3 ans et des garçons de 5 ans, que l’on emmène en grande tenue au sanctuaire shintō pour une cérémonie similaire, éventuellement conjointe, mais aussi pour de longues séances photos.

Ici, il y a même une petit praticable pour les photos de Shichi-go-san (écrit en blanc sur fond rouge)

Les femmes revêtent aussi souvent un kimono : du pain béni pour les amateurs de clichés (dans tous les sens du terme) du Japon traditionnel. Shichi-go-san est en principe le 15 novembre, mais les familles le fêtent souvent le week-end suivant ou précédent, voire même fin novembre.


Fin novembre, c’est aussi le momiji 紅葉 (feuillages d’automne) dans le Kansai, et là encore, c’est une occasion révée pour les jeunes femmes pour sortir leur kimono (ou en louer un, car un beau kimono coûte une petite fortune : compter de 3 000 à 6 000 EUR). Il y a carrément foule à l’Eikan-dō 永観堂 (l’un des temples de Kyōto les plus réputés pour le momiji). Remarquez entre ces deux femmes un homme également en kimono, beaucoup plus terne que ceux porté par les femmes.

… tout comme au Nanzen-ji (南禅寺, écrit en idéogrammes anciens derrière ces deux jeunes femmes)

Pourquoi croyez-vous que nous avons choisi cette époque de l’année pour aller au Japon cette année ?

Merci de m’avoir lu !
Merci pour le FR ?
Ce n’est pas le vide-vite car… il n’y en a pas !!
Obligatoire pour les A340 (et d’autres comme l’A380), il est optionnel pour certains modèles d’A330 (mais je ne pas le détail des versions avec d’office le fuel dumping ou non) suivant les masses autorisées et les équipements (réservoir central).
J’ai cru comprendre que les A330-200 l’avaient d’office et pas les autres mais c’est sans certitude !
La prise électrique est bizarre ? Inconnue au bataillon !!!
Je me disais aussi que le capotage de cette protubérance était bien hermétique ;) J'ai corrigé, merci pour les précisions.
Installer des prises d'un modèle propriétaire ou obscur est un moyen efficace pour empêcher le branchement d'appareils non autorisés.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR :)
Attention par contre, je pense qu'il y a votre nom sur l'écran de selection du siège !
Oups :(
Merci !
Merci François pour ce FR.
"La cabine est neuve, mais c’est un vieil appareil. J’étais contre le fait de repartir après avoir si rapidement réparé la canalisation hydraulique ; je ne sais pas si elle tiendra. " Bigre tu as appris rapidement le finlandais ! Quel dommage pour les PNCs d'évoquer ce genre de point en anglais devant les pax.
" je raconte mon cauchemar à Mme" Ce n'est plus de la dévotion, c'est du fanatisme FRien ! Cela t'apprendra à avaler des "spice boulettes" au cannabis.
UJA... pas de vol régulier... aéroport qui n'a pas été terminé car aucune compagnie ne souhaitait le desservir. Quelle gabegie !
Un vol juste correct pour de la Y aidé par la résa du doublet. Le comble restant de profiter d'un pas moins important que la cabine plus du pré acheminement.
Dans ce rêve, c’était une conversation à bâtons rompus dans le galley qui m’avait alerté sur l’état de l’appareil. Chacun appréciera le réalisme de la communication de l’équipage ;)
Rêver de vivre un atterrissage d’urgence montre à quel point je cherche à renouveler mes récits de vol nordique en vol nordique ;)
Merci beaucoup pour avoir attiré mon attention sur le statut de cet aéroport fantôme, encore plus intéressant que je ne le croyais quand je l’ai aperçu, puis identifié.
Chacun a légitimement ses critères prioritaires : un couple de petite taille sera plus intéressé par AY qu’un PAX de grande taille voyageant seul.
Merci pour le commentaire !
Merci beaucoup pour le partage François !
Le vol en lui même est tout ce qu'il y a de plus "normal" mis à part l'épisode "cauchemar" :) Je trouve les quantité de catering un peu juste par contre, c'est pas la folie chez AY. La barre chocolatée en dessert, c'est un peu limite.
Presque déçu de ne pas avoir de coup de fouet à porter sur ce FR, une mention "très bien" sur ce report, élève spotter Marathon ^^
Superbe bonus des cérémonies traditionnelles japonaises, vraiment très instructif. Merci !!
J’ai eu l’impression d’une quantité de nourriture correcte, impression sans doute faussée par une offre généreuse de Marathon Catering SARL sur le trajet CDG-HEL. Je suis bien d’accord qu’il ne faut pas choisir de voler sur AY en éco pour la gastronomie.
A défaut d’un atterrissage d'urgence réussi, j’ai réussi mon spotting ;)
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR Marathon et cette exclusivité.
J’avais rédigé un FR sur ce segment dans le sens inverse et sur leur vieil A340,remplacé par l’A350:dommage que vous n’avez pas volé sur ce dernier.
AY semble constant dans leur prestation et j’aime assez bien cette compagnie:confort,couleurs de la cabine,ambiance marimeko.
Pour ton prochain LC remplace le café par une tisane;)
Je note l’amélioration concernant le comportement des Pncs.
KIX est un superbe aéroport pour le spotting:il y a des plateformes dédiées pour ça.
J’ai lu avec intérêt tes bonus en particulier cette cérémonie traditionnelle pour ce nourrisson.
merci encore pour ce partage.
Le diagramme des sièges dans l’avion était un critère de choix important, mais pas le modèle de l’avion. Cependant, une autre fois, Mme (qui n’écrit pas de FR pendant un vol) valorisera probablement un avion ayant un IFE plus satisfaisant.
J’ai été très favorablement impressionné par la qualité relationnelle des PNC sur les quatre segments de ce voyage (au point de rêver que l’un d’eux me faisait des confidences sur l’état de l’avion ^^). Ce n’est pas une statistique à l’échelle d’AY, mais c’est néanmoins un bon point en faveur d’AY pour un futur voyage.
Il nous est arrivé de repartir de KIX un après-midi de beau temps et j’avais imposé à Mme une visite de la plateforme d’observation. Cela m’avait coûté un peu cher en achats duty-free en compensation ;)
Merci pour le commentaire… et pour tes FR d’il y a quatre ans que j’ai découverts à cette occasion !
Grosse différence de confort entres les 2 cabines ^^
Comme Esteban, je suis surpris par le dessert ! Une barre chocolatée, c'est bien maigre
Le contenu de l'iFE est pire que celui proposé par MS...
Il m'est arrivé de rêver de catastrophe aérienne lors d'un vol LC sur AZ, je m'étais réveillé en sueur et pas vraiment rassuré :)
Un vol honnête sans plus... Le tarif explique peut être cela ?
J'ai beaucoup aimé le bonus traditionnel, un autre monde...
Merci pour ce FR
est serré et la durée de trajet très compétitive par rapport à un vol direct. OK, l’IFE est moins bien que celui de MS, mais j’aurais du mal à « vendre » un transfert à CAI à Mme, alors qu’elle n’a pas d’objection à voler AY à nouveau. AY, c’est « no frills », mais acceptable au sol et à bord.
La conclusion de Mme était parfaitement exacte : j’ai été déçu dans mon rêve que l’histoire s’arrête ainsi, du genre « mais non ! il ne fallait pas couper ici ! ». On est accroc à l’écriture de FR ou on ne l’est pas ;)
Nos vacances au Japon sont toujours un dépaysement assuré dans ce pays que nous croyons bien connaître et que nous ne cessons de découvrir.
Merci pour ce commentaire !
Merci pour cette suite ;-)
Étonnante combinaison entre entrée japonaise et plat chaud nordique, décidément, les boulettes te poursuivent ;-)
Le siège a encore l'air confortable, mais effectivement, l'espacement semble très juste comparé au vol précédent. L'offre minibar est très limitées, mais il ne faut pas prendre une compagnie nordique pour espérer faire bombance en Y.
Merci pour les boni nippons ;-)
Ce mélange hétérogène de catering m’a amusé, mais ces soba, c’est quand même une astuce pour faire japonais tout en serrant les coûts au maximum.
Je déconseille de choisir un siège pas au couloir à un PAX mesurant 30 cm de plus que moi (il y en a beaucoup, notamment dans les pays nordiques ^^).
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce récit Finnair en LC, ce qui est rare sur FR!
Marrant de voir les sous titres en finlandais... ça fait bizarre je suis pas habitué à visualiser cette langue ^^
Globalement c'est une bonne prestation éco que tu as eu.
Joli bonus aérien et nippon!
A bientôt.
Une vingtaine de vols LC au départ de HEL reportés, dont sept seulement en éco à ce jour : Finnair attire peu les FRistes alors que le rapport qualité-prix est bon pour atteindre l’Extrême-Orient. (Finnair est dans le fond du classement Flight Report des legacy en éco, mais il ne prend en compte que la qualité, pas le prix)
A l’écrit comme à l’oral, le finnois est une langue très exotique !
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce reportage qui même habilement réalité et fiction.
Pas emballant ce produit AY : ni dans le catering, ni dans l'espace de survie, étonnamment limité par rapport au MC, encore moins l'IFE. Et il faut faire appel à BoB pour améliorer l'ordinaire.
Evidemment, le bonus offre un moment de culture rare pour l'Occidental. Merci.
A bientôt !
Mes amis japonais apprécient AY : le produit est adapté à des PAX de taille et de budget limités, valorisant la qualité de service et de l'organisation, et habitués à un certain dépouillement. Ce sont des critères dans lesquels je me retrouve bien également ;)
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce FR ;)
AY tend vers le low-cost avec ce BoB sélectif, heureusement pour les passagers à destination de NY et autres, c'est au moins une boisson gratuite en sus de la prestation.
Le bonus me rappelle des souvenirs, notamment lorsque tu évoques le "surstromming" ^^
A bientôt pour le retour !
Nous avons reçu avant le voyage deux courriels de FInnair nous proposant de commander un repas pour le vol CDG-HEL : on pouvait découvrir à ses dépens à l'achat du billet que c'était BOB sur ce vol (pas moi), mais pas une fois en vol.
Je soupçonne que le surströmming restera une référence gastronomique pour initiés : il y a ceux qui y ont été confrontés physiquement, et les autres ;)
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR ! :)
Etonnant que aucune consigne écrite dans l'avion ne soit en Finlandais
Avec ce vol en plus de tes navettes en suède, tu vas finir par être le spécialiste nordique de FR ! ^^
surprenante l'étroitesse de cette cabine ! pas trop inconfortable en largeur surtout au niveau des épaules ?
En couple ca doit être moins gênant ! en revanche, comme tu le précise, l'assise à 2 est un vrai plus pour les amoureux !
Les PNC souriants et attentionnés font bien passer l'offre de divertissement limités ...
Le catering a quant à lui l'air correct est fait le job :)
Tu m'as fais frémir avec ton rêve, j'y ai vraiment cru au début ! ahah ^^
A bientôt pour la suite !
Moi, spécialiste nordique de FR ? Je ne suis spécialiste que du Terminal 2 d'ARN, ce qui est beaucoup plus modeste !
Il y a des trajets en avion où je me félicité d'être un petit gabarit. Ca passe pour moi, mais peut-être pas pour le PAX moyen sur cette ligne.
AY a compris qu'un sourire ne coûte rien et aide à faire oublier l'absence de prestations qui elles auraient eu un prix de revient.
Moi aussi, j'y ai cru, à ce rêve... tant que c'était un rêve !
Merci pour le commentaire, à bientôt pour le retour !
Ce plan de cabine est très coloré. Normal en période de noël.
Je vois que le siège Economy Comfort est plus cher qu'un siège offrant plus d'espace pour les jambes. Personnellement, s'il fallait arriver à cette échelle de tarif supplémentaire, je préfère les sièges verts.
Que vois-je? Les snacks sur les vols intercontinentaux sont payants?
Comme tu l'écris si bien, entre une qualité de repas vraiment pas terrible et le simili BoB, "C’est vraiment service minimum"
La mesquinerie ne semble pas être une marque de fabrique unique à BA. En espérant qu'elle ne se propage pas à toutes les compagnies OW.
Merci pour ce FR
La non-disponibilité des sièges 24E et 25E m'a intrigué. Il y aurait des PAX qui se jettent sur les sièges milieu disponibles, neuf mois à l'avance ?
J'ai eu du mal à déceler ces sièges Economy Confort lors de l'embarquement. Par rapport à un siège en issue de secours, il ne faut pas hésiter.
Snacks payant, pour tout ce qui dépasse l'offre dans le galley pendant le vol. You get what you paid for.
Les ambitions long-courrier de Joon me laissent craindre que la mesquinerie ne se limite pas à OW.
Merci pour le commentaire !
Merci de ce partage très intéressant. Dommage que ce vol soit assuré en 330 et non en 350 dont la cabine est plus récente. Le 2X4X2 est un réel avantage lorsque l'on voyage en couple.
Le catering est assez moyen mais fait le job pour de l'eco. La différence semble être l'équipage qui est disponible et souriant : un vrai plus sur de longs vols. Ton cauchemar / rêve m'a fait sourire : c'est pour cela que tu as consulté la notice équipage en cas d'urgence ?
Je pense que j’aurais été déçu par le confort de l’A350 Finnair : ma seule expérience de vol dans cet appareil est un A/R DOH-SIN dans un avion complètement vide dans les deux sens !
Le diagramme 2-4-2 fait de Finnair une option très attractive pour nous vers l’Extrême-Orient : le succèe de la stratégie du siège milieu neutralisé dans un vol direct AF n’est pas du tout garantie !
Faire un cauchemar dans un vol avec un équipage aux sourires aussi charmants : on pourrait croire que c’était pour compenser :)
C’est après que j’ai consulté cette notice de sécurité : l’idée de cette photo m’est venue naturellement en la voyant sur la cloison.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR.
“Non seulement il fait nuit depuis longtemps à HEL, mais il pleut : le spotting sera très limité“
- Great shot, I believe it looks cool with the rainy effect on the picture. Although admittedly, it was more than just an "effect" this time.
“et E18“
- Nice catch of the E18, but in Finland instead :).
“L’offre musicale est squelettique“
- I will make sure to include my own offline playlist if I fly AY A330 long-haul in the near future (although chances for that are almost non-existent).
“Le repas est servi ainsi“
- I have never seen as much rye bread in one spot as I did in a grocery store in Turku, the presence of rye bread in your meal does not surprise me.
“des jus de fruit“
- This honestly made me crave some juice, I believe a glass could be consumed before going to bed.
Fantastic aerial shots!
Nice spotting shots at KIX.
Great spotting bonus (including the final picture with the view at dusk).
What an interesting second bonus, thank you for sharing!
Have a good one, see you.
I had been warned that November is a rainy month in Sweden ; no surprise that there are some leftovers for Finland.
Route E18 is somewhat of an international fantasy, since it hops across several seas.
This rye bread was arguably the most tasty part in the meal.
I like these juices for rehydrating after some sport
Plane spotting while taxiing in KIX would have been much better from a window on the other side – you can’t optimize that.
Thanks for your comment !
Merci pour ce second FR japonais !
Le catering me semblait pas mauvais au visuel, visiblement, le goût était moins au rendez-vous... Au moins le plat est local, et l'entrée adaptée à la destination, c'est déjà pas mal et mieux que l'international "poulet ou pâtes" que l'on retrouve beaucoup.
Dommage l'IFE bien réduit. L'imagination a compensé le manque de films visiblement... Avec un tel scénario catastrophe, tu aurais sans doute atteint le record de visionnage d'un FR sur ce site pourtant !
La pollution à Pekin... Prévisible, mais impressionnant. Et ça ne donne que peu envie d'y aller. En parlant de pollution, je comprends l'énervement des japonais, ne pas prévoir de pistes cyclables sur un équipement sensiblement moderne... Dommage.
Merci sinon pour la petite histoire de l'aéroport d'Uljin (et merci à mogoy), comme quoi, il n'y a pas que les britanniques qui fassent des aéroports pour... rien (ou les allemands, même si pour BER l'espoir est encore permis, malgré les dernières rumeurs qui repoussent l'ouverture à 2021).
Ce bonus culturel (et kimono-esque) m'a beaucoup intéressé. Une plongée dans la culture japonaise que l'on ne peut pas vraiment ressentir en tant que simple visiteur, sans connaitre quelqu'un sur place... Merci beaucoup, donc.
A bientôt !
Le catering évitait la banalité, mais il était très fade.
Je n'ai pas l'habitude de me "faire tout un film" des risques en avion (à défaut de film méritant d'être vu dans l'IFE), et je doute que beaucoup de PAX penseraient à préparer leur FR pendant ce genre de rêve :)
Pour ce qui est de l'accessibilité à la force humaine, HEL n'est pas mieux que KIX. Une relation d'affaires dont le bureau était à moins de 2 km du terminal de HEL m'a dit un jour son agacement de ne pas pouvoir y aller à pied : ce n'était tout simplement pas prévu.
Il n'y a pas qu'à BER que le mythe de l'efficacité allemande se fendille : la mise en service du terminal 3 de FRA est déjà repoussée à 2023.
Il faut au Japon beaucoup de temps pour entrouvrir des portes qui sont fermées aux simples visiteurs.
Merci pour le commentaire !