INTRODUCTION
Bonjour à tous et soyez les bienvenus dans cette suite du périple du sud-coréen, où nous commençons les vols avec la compagnie bleu ciel asiatique, Korean Air. Et à partir de là, les choses vont commencer à devenir… intéressantes… voire… amusantes.
Et avant d'aller plus, loin, mon smartphone a commencé à fatigué, certaines photos qui vont suivre ne vont pas être d'excellente qualité, c'est pourquoi je m'excuse par avance.
LE PLAN DE VOL
Pour rappel, notre routing, avec le lien du vol précédent pour qui ne l'aurait pas (encore) lu.
Flight routing
- 1
- 2Que l'on appelle une ambulance !
- 3La bérézina absolue !!!
- 4Qui s'est chargé de l'organisation ?
- 5Un énorme mal de tête…
- 6le sketch,du début, jusqu'à la fin.
QUE LE K-DRAMA COMMENCE !!!
Je vous avais laissé à la sortie de notre avion en provenance de NCE.

Prochain arrêt, le tapis bagage, pour récupérer la valise.


Je sais ce que vous allez me dire, mais AF et KE sont membres de la même alliance et même qu'elles sont membres fondatrices, donc les bagages devraient suivre de bout en bout.
Sauf que lors de la souscription du circuit avec le Tour-Opérateur, si les vols mentionnés sont bien ceux prévus, les références de réservation seront strictement séparées par les transporteurs. En d'autres termes, le dossier des vols NCE-CDG-NCE est signé AF (ou numéro de billet commençant par 057) et le reste des vols sous dossier KE (le numéro de billet commençant par 180). J'aurais beau négocier avec AF, la réponse sera catégoriquement négative parce que seuls les dossiers de vol AF sont éligibles au raccordement.
Cela aura pour conséquence que mon bagage, au lieu d'être enregistré jusqu'à destination finale, s'arrêtera à Paris CDG ; je dois donc le récupérer au tapis bagage et le ré-enregistrer pour Incheon (ICN).
La livraison commencera un quart d'heure après la sortie de l'avion et les priorités de livraison ne seront visiblement pas respectées, puisque la mienne sort parmi les premières.

La valise récupérée, retour en côté piste, où on tentera de me diriger vers les taxis. Direction le terminal 2E, droit devant.


Le FIDS. Korean Air utilise la zone 3 pour l'enregistrement. Par ailleurs, Notre départ est prévu avec un retard de 20 minutes.


La liste des marchandises dangereuses. A noter que les cigarettes électroniques et même les briquets ne sont pas autorisés à voyager, en référence à un certain épisode…


Le processus d'enregistrement sera professionnel. Lorsque la sélection du siège est devenue gratuite en ligne, la plupart des sièges étaient déjà pris, sauf à la rangée 31A où le siège 31B était encore libre. Je confirmerai alors avec l'agent d'enregistrement s'il est toujours inoccupé et le verdict tombe, le 31B est occupé.
Il me proposera alors, sans frais le 38A, en issue de secours, ce que j'accepte. Il appellera alors son chef en vue de son accord et ce dernier acceptera aussitôt quand il entendra la nationalité au téléphone.
Une vingtaine de minutes seront nécessaires pour rejoindre les portes L, le S3 pour les intimes.

PARIS CDG AIRSIDE :
La PAF sera rapidement expédiée, car presque vide.

Puis direction la porte L30, en LISA.

Après la montée des marches, le PIF où il faudra compter un peu plus de dix minutes pour passer.


La Une du jour. Ou plutôt du soir…

Une petite séance spotting, principalement des 777 Air France, en partance pour Johannesburg (JNB) et Singapour (SIN) ainsi qu'un 787 pour Lomé (LFW). Un autre 787 de Vistara pour New Delhi (DEL) complètera la séance.





Une chose est sûre dans ce terminal, c'est que "chat" pionce bien par ici… ^^

SA MAJESTÉ LA REINE
Notre Reine de la Nuit s'appelle HL-7638.


Une aire de jeux vidéo est située à côté de notre porte.

L'embarquement est lancé à 20h49 avec les passagers prioritaires et l'embarquement général débutera cinq minutes plus tard.

En route vers notre avion.

Avec son voisin, un Boeing 777-300ER AF pour Tokyo Haneda (HND).

Gros plan sur les réacteurs 1 et 2.

Et sur la porte 3L.

L'instant porte, pour le roi des récits du site.

L'équipage scannera ma carte d'embarquement avant de me souhaiter la bienvenue et d'indiquer la direction de mon siège.
Mon siège, le 38A, situé devant la porte 3L, avec en prime un hublot.

L'espace.

Ce siège est situé non loin des toilettes, ce qui sera bien utile plus tard.

Un coussin, un casque, une bouteille d'eau ainsi qu'une trousse de confort ont été disposés. De mémoire, elle contenait une brosse à dents accompagnée d'un dentifrice, des bouchons d'oreille, de pantoufles à usage unique et de quelques produits de beauté.



Une prise USB et une prise universelle sont présentes sous le siège.

Bon point pour Korean Air: Étant assis en issue de secours, la PNC m'invite à lire la safety card, une initiative qui mérite d'être saluée.





On finit par repousser 25 minutes après l'heure de départ théorique. L'équipage se présentera avec la "courbette asiatique" et nous informera d'un temps de vol de 11 heures et 30 minutes pour rejoindre notre destination.

Siège en issue de secours oblige, mon IFE doit être rangé pendant les phases de roulage, de décollage et d'atterrissage. La safety video "K-pop" est diffusée sur les écrans.
En collaboration avec le groupe de K-Pop SuperM (pour la chorégraphie) et de la chanteuse de pop BoA (pour la voix originale des consignes), elle aura été diffusée à bord du 5 novembre 2019 jusqu'au 4 janvier 2024, avant d'être remplacée par une nouvelle safety video présentée par une intelligence artificielle. Nom de code : Rina.
L'HEURE DU DÎNER
Les trolleys sont de sortie une heure après le décollage. Aucun menu papier n'a été distribué mais conformément a ce qui a trouvé sur le site, nous avons eu 3 choix, dont le fameux bibimbap.

Et c'est naturellement vers ce dernier que mon choix de dîner s'est porté, le tout accompagné d'un Paris-Brest et d'un cake en sachet.


Sans oublier bien sûr, la sauce go-chu-jang. Je n'en aurai pris qu'un tiers.

Ce qui donne un résultat comme ça.

Les couverts sont en métal et siglés du logo de la compagnie.

Le repas sera copieux que je n'arriverai pas à finir le plat principal. Le Paris-Brest sera néanmoins pris et le sachet de cake sera gardé pour plus tard.
QUAND UN MAÎTRE DE L'AIR EST FRAPPÉ PAR LE MAL DE L'AIR
Peu après que les plateaux repas ont été débarrassés, je commence à ressentir une énorme douleur au ventre. Après un appel équipage bien réactif, une hôtesse me dira de prendre une pastille avec un peu d'eau. A peine avalé, qu'il y a eu une grosse envie de vomir.

Aussi douloureux cela soit-il, je décide d'aller me coucher. Je parviendrai à dormir quelques 3 heures; je me réveillerai se fera à mi-chemin.

Je regarderai trois films. Quelqu'un reconnaîtrait celui-ci? ;)

Le mood-lighting est activé quelques 2 heures et 30 minutes avant l'atterrissage.

Un petit tour aux toilettes pour constater qu'elles auront été plutôt bien entretenues durant le vol.


Au passage, coucou à Katia, alias Mme Jack.

Le petit-déjeuner, qui consistait entre une omelette (mon choix) et un porridge (celui de mon voisin), est servi au-dessus de Baotou.



Santé.

Je demanderai un thé vert, qui me sera apporté tardivement. Et comme on dit, mieux vaut tard que jamais, le contraire aurait été dans ce cas préférable ; ce thé était tout simplement infect.

L'ARRIVÉE À SÉOUL INCHEON (ICN)
Notre arrivée au Royaume du Matin Calme est imminente.

Nous atterrissons sous un épais brouillard.







Le roulage sera relativement long. Au passage, deux passagers se seront levés alors que nous rejoignions notre parking.









Nous allons nous garer à côté de HL-8002, un A330-300 revenu de Tianjin (TSN) et qui devait repartir à Yangon (RGN).

Après l'instant Danette, direction la sortie, où nous passerons devant un détecteur de température.






Pour entrer en Corée du Sud, si , en règle générale, un passeport valide 6 mois après la date de retour suffit, le K-ETA (Korean Electronic Travel Authorization) est préalablement requis avant le départ.
Sauf que suite à la pandémie du Covid-19, et afin de relancer l'activité économique et touristique, les autorités sud-coréennes ont exempté cette formalité pour les ressortissants de 22 pays (dont la France et le Canada) jusqu'au 31 décembre 2024 inclus. Cette exemption est toutefois soumise à la condition sine qua non que la durée du séjour n'excède pas 90 jours.
Il faudra cette fois une bonne heure pour passer la PAF. Le tapis bagage de notre vol a déjà commencé à tourner et je récupèrerai mon bagage au bout de quinze minutes avant de rejoindre le groupe, déjà bien rassemblé landside.




Et c'est là que se termine ce récit. Je vous remercie de m'avoir lu et j'espère que vous avez apprécié cette expérience, auquel cas, je vous invite à lever le pouce et laisser un commentaire. Pour ma part, je vous dis à bientôt pour la suite du voyage. Des photos touristiques peuvent être consultées dans la section suivante.
Le replay de notre vol :

Merci Aigle Voyageur et merci pour le FR dans la belle reine des cieux!
Dommage ce ré-enregistrement de bagages on se croirait aux USA!
Tu as eu de la chance, Korean vient des fois en B777 - beaucoup moins original
Le siège a l'air correct
ah tiens sympa cette petite trousse de confort, c'est pas toutes les compagnies qui le proposent.
LE repas avait l'air apétissant
Ah quel dommage ce mal de ventre.. le paris-brest peut-être?
L'équipage a été super réactif
Merci Chris pour ton commentaire. :)
Un peu frustrant, surtout quand on voyage dans deux compagnies de la même alliance. Et pourtant je m'y attendais. Cela dit, un de mes compagnons de voyage a réussi à combiner les réservations au départ d'une autre province, en d'autres termes, la valise a été enregistrée jusqu'à destination finale.
C'est vrai. Mais il me semble qu'à l'époque, il venait à CDG en renfort du vol quotidien.
Je ne saurais dire pourquoi, mais je soupçonnerai plus le bibimbap lui-même, ayant ressenti la douleur bien avant le gâteau...
A bientôt. 😉
Merci pour le partage
Je n'ai voléqu'une seul fois avec Korean, c'était en septembre 2000, en éco, avec pour destination finale, la Nouvelle Zélande !
Super d'avoir eu un siège près de l'issue de secours.
Evidemment le Bimbimbap est le plat à tester avec cette Cie.
Quelle idée de tomber malade à bord ?! C'est la poisse.
Content d'apprndre qu'il n'est plus nécessaire de fournir un code barre santé pour entrer en Corée.
A bientôt !
Merci Hervé pour ton commentaire. :)
A bord d'un 747 ?
Testé et à moitié approuvé, vu qu'à mes yeux, c'est le "responsable" du malaise à bord...
A vrai dire, cette mesure a été levée un bon semestre avant le départ de mon vol. 😉
A bientôt.
Oui en Boeing 747, c'était la mode à l'époque ! 😁
Merci pour ce FR.
C'est un peu dommage d'avoir deux réservations séparées, quid si il y avait eux un problème avec le premier vol entre Nice et Paris.
J'ai volé en A380 sur KE entre CDG et ICN et j'ai eu exactement le même catering en 2016.
J'avais également pris le Bibimpap , et pleuré avec la seconde prestation : omelette ou congee, même combat je n'aime pas.
C'est bien dommage d'avoir été malade à bord.
J'avais adoré la visite (même avec de fortes chaleurs)
Très bon souvenir également , la montée était un peu rude (en août la température est très différente) mais cela en vaut la peine.
A bientôt
Merci Valérie pour ton commentaire. 😀
Autant pour le vol aller, c'était pas trop dérangeant car le temps d'escale à Paris était acceptable (un peu plus de 3 heures retard compris). C'est surtout le vol retour qui obligeait de récupérer la valise et passer la nuit à l'hôtel avec. Même si, à ma connaissance, CDG applique un "early check-in" pour les vols du lendemain.
Grand soleil mais fortes chaleurs pour l'une, le froid glacial et la pluie pour l'autre, alors avec un anorak cassé. Et bien que l'ascension fût effectivement difficile, la pluie avait rajouté un petit côté spirituel, d'où l'intérêt d'ajouter une partie musicale dans ce bonus.
A bientôt. 😉