Review of Air France flight from Paris to Fort-de-France in Premium Eco

Introduction

Bonjour à tous,

L’hiver est particulièrement froid cette année en métropole, alors rien de tel que de s’enfuir passer une semaine aux Antilles, histoire de faire une cure de vitamine D !

Côté destination, rien de nouveau. Après un séjour il y a 3 mois, je retourne en Martinique. Si mes précédentes vacances étaient purement dans le but de se reposer, cette fois, décision est prise de faire du tourisme et de découvrir le nord de l’île et Fort de France, que j’avais volontairement délaissé lors de mon premier séjour.

Étant fidèle à mes habitudes et à mon statut Flying Blue Gold, c’est une nouvelle fois Air France qui me fera traverser l’Atlantique.
Lors de l’achat de mon billet fin octobre, il apparaît que l’AR en éco est vendu à 600€, un tarif assez commun sur la ligne, je dois dire. Un coup d’œil aux classes supérieures pour se rendre compte que la premium est vendue au prix de 800€ environ… Autant dire que pour 200€ de plus, je ne vais pas me priver, n’ayant, de plus, jamais testé la W chez AF !

Le routing :

Aéroport de Paris Orly

Contrairement à mes habitudes, j’arrive très tard à Orly, l’embarquement de mon vol débutant à 9h55, c’est à 9h15 seulement que je débarque à l’aéroport grâce à la ligne 14.

Je remonte de 2 étages et retrouve Orly 3, en cette belle mais froide matinée de février. Il fait -3º au thermomètre et je devrais me poser dans 9h à Fort de France avec 28º.

Pas des tonnes de monde dans le hall, malgré que nous sommes lundi matin.

Je me dirige immédiatement vers les comptoirs Sky Priority où, malgré qu’il y a un peu de monde, tout ira très vite.

La préposée s’occupera d’expédier ma valise en soute, le tout avec le sourire. Elle me dira que l’avion est complet dans toutes les classes.

C’est à 9h25 que je récupère mon BP et file vers le PIF.

Il y aura quelques personnes devant moi à l’accès numéro 1.
Je tombe sur un PIF avec les nouveaux scanners, rien besoin de sortir des sacs. Un gain de temps non négligeable !

Je me retrouve de l’autre côté en moins de 5 minutes. Je traverserai l’inévitable duty free sans m’y arrêter.

Un coup d’œil au FIDS qui annonce mon vol comme étant à l’heure.

Je ne perds pas de temps et me dirige vers la PAF où il n’y a personne et où PARAFE est en fonction.

Une fois de l’autre côté, je peux apercevoir au loin l’oiseau qui m’emmènera en Martinique.

Il me reste un petit quart d’heure avant le début de l’embarquement. J’en profite pour faire un rapide détour par le bien connu salon AF d’Orly 3.
Comme d’habitude, 3 vols aujourd’hui : Fort de France et Pointe à Pitre à 11h et midi puis St Denis de la Réunion à 21h. Autant dire qu’il n’y a pas foule au lounge.

L’offre est plutôt bien achalandée, le salon n’est pas très rempli, ce qui doit aider !

Je prends juste le temps de manger une petite assiette et je quitte le salon moins de 5 minutes avant le début de l’embarquement.

Je quitte le lounge en suivant l’équipage du vol Azul qui partira pour Campinas une demi-heure après nous.

Juste le temps d’aller tirer le portrait à mon oiseau du jour que l’embarquement débute.
C’est aujourd’hui le F-GZNL qui me conduira en Martinique. C’est la seconde fois que je vole à son bord après qu’il m’ait ramené de ma Guadeloupe d’amour en mai 2024.
On est comme à l’accoutumée en présence d’un 777-300ER haute densité avec 472 sièges à bord. L’avion vole depuis 2012, date de sa sortie d’usine, sous les couleurs d’AF; couleurs qui sont encore les anciennes, l’avion n’étant pas encore passé par la case peinture.

Le Flight-Report

Je m’insère dans ce que je crois être la file SP mais qui se retrouve être une file qui mélange toutes les zones. Je décide donc de passer devant pour rentrer dans les filoguides qui délimitent la file SP. Personne pour m’engueuler, je me dirige vers l’agent qui scanne les billets et suis le 2ème à embarquer.

Direction l’avion, en empruntant la première passerelle, réservée aux PAX J et W.

Les différents instants…

Pour le fuselage-shot, c’est raté, mais pour le fuselage-chiottes, c’est réussi !

L’accueil est souriant en porte, par celle qui sera la PNC en charge de ma rangée. Je traverse la J sans m’y arrêter, malheureusement !

Puis me voici dans cette cabine « Premium » (Qui n’aura de premium que le nom…), composée de 28 sièges.

Et voici mon siège pour les 9h à venir ! J’avais présélectionné le rang 6 de façon à avoir le hublot, le rang 7 étant à l’aveugle, et le 5, bloqué.

L’écran est de bonne taille (À peine plus grand qu’en éco) et son contenu est pas mal, mais celui aura quelques problèmes de bugs, que ce soit chez moi ou chez mon voisin.

Un oreiller et une couverture sont fournis.

Au niveau de l’armement de la cabine, on retrouve également une bouteille d’eau.

Le casque à réduction de bruit, que j’avoue trouver pas mal.

Dans l’accoudoir, on retrouve la télécommande de l’IFE, qui ne me sera d’aucune utilité, mais également une prise de courant universelle, chose qui à mes yeux, manque cruellement en classe éco sur les cabines COI.

L’instant sécurité :

Rapidement, la premium se remplie, elle sera complète, comme l’avion dans toutes les classes à vrai dire.
Mon voisin arrive et nous nous mettrons rapidement à discuter, discussion facilitée par le fait qu’aujourd’hui retraité, il était un grand cadre de mon entreprise. Le courant passe très bien, cela devrait permettre de passer un bon vol.
La petite trousse de confort est distribuée, le contenu très simple consiste en : Un masque pour les yeux, une paire de chaussettes, des bouchons d’oreille, une brosse à dents et un dentifrice.

Le CDB se présente et annonce 8h20 de vol pour rejoindre la Martinique et une arrivée à l’heure, voir avec 5 à 10 minutes d’avance, le repoussage est effectué avec 5 petites minutes de retard.

La lingette rafraîchissante est distribuée au moment de commencer le roulage.

Mise en route de nos 2 énormes GE90-115B.

Passage devant l’un des 2 A350 version -1000 de French Bee, ces 2 appareils sont cantonnés à la ligne Orly - St Denis de la Réunion.

On s’aligne et on décolle de la piste 24.

Si le ciel de la région parisienne était dégagé, il en était tout autre sur le reste de la France, nous passerons rapidement au dessus du couche nuageuse qui nous collera au fuselage jusqu’à la côte Atlantique.

Nantes se dévoilera discrètement ce qui nous laisse entendre que nous débuterons la traversée de l’Atlantique dans quelques instants.

Puis nous quittons effectivement la métropole avec une jolie vue sur l’île de Noirmoutier.

Côté wi-fi, il est disponible, je me contenterai comme d’habitude du pass message qui fonctionnera bien.

Le plateau est apporté, celui-ci ressemble plus ou moins à celui de la classe éco. Les plats ne sont pas les mêmes, on retrouve également un verre en verre et des couverts en métal.
Je vous mets le menu ci-dessous.

Le sachet de biscuits apéritif est bien et aurait tout à fait sa place sur les plateaux éco, cela permettrait de rajouter une chose à ce plateau bien maigrichon !
Je ne toucherai pas à l’entrée, ne mangeant rien de tout ce qui se trouve dedans.
Le plat est au-delà d’une déception, pour ne pas dire dégu******* ! GBen assieds-toi : Je regrette d’avoir dit du mal de la blanquette de poulet !
Mon voisin aura à peine touché à ses lasagnes, il me dira même « On mange mieux en classe éco ! ». Je ne peux qu’abonder en son sens.

Je finirai malgré tout mon plat sachant que je devrais tenir jusqu’au soir avant de pouvoir re-manger.
Le dessert, un fondant au chocolat sera la seule chose acceptable du plateau au final.
Lors du débarrassage, mon voisin fera la remarque à la PNC que le catering est vraiment nul vu le prix du billet. La PNC embarrassée lui répondra « Vous n’êtes pas le premier à me dire ça ! »

Le débarassage terminé, mon voisin me propose d’aller discuter en buvant un coup au galley.

De retour à mon siège, je me lance l’un de mes films favori qui m’occupera une bonne heure et demie. Par la suite, j’essayerai de dormir mais n’y parviendrai pas. Je trouve le siège inconfortable et celui-ci est un vrai toboggan. On continuera nos discussions avec mon voisin pour s’occuper.

3 heures avant l’atterrissage, je profite que mon voisin se lève pour retourner au galley me dégourdir les jambes. Un bar est dressé, mais hélas, rien à manger.

Moins de 90 minutes avant la fin de ce vol, les PNC effectueront la distribution de la collation qui suspense… Est la même en premium que celle servie en éco… Ça valait le coup de payer plus cher !
Au menu, sandwich au fromage, mini-cake aux pépites de chocolat et l’éternelle vache à boire mangue et passion.

À la fin de la collation, il ne nous reste plus qu’une heure de vol, dehors, c’est encore dégagé… Pour l’instant !

Puis le ciel se couvre peu à peu alors que le CDB annonce le début de descente, 25 minutes avant l’atterrissage.

Et voici la Martinique qui se dévoile alors que nous survolons le Robert.

Nous ferons une verticale terrain avant survoler la passe des 3 îlets et d’avoir cette belle vue sur le sud de la Martinique !

Demi-tour côté Caraïbes et alignement en longeant Fort de France.

Un bateau de croisière est présent au port de Fort de France. Le P&O Arvia, c’est son nom, effectue une croisière de 15 jours dans les Caraïbes.

Le port de commerce de Fort de France.

Finale sur la piste 10.

Et atterrissage en douceur sur le sol Martiniquais.

Aéroport Aimé Césaire de Fort de France

Il nous aura fallu 8h16 pour rallier Paris à Fort de France, un A350-1000 de TX est déjà présent, arrivé 20 minutes avant nous depuis Orly. Il y a également une tondeuse TX qui effectue les navettes vers Pointe à Pitre et un A320 AF qui est arrivé de Pointe à Pitre et qui repartira pour Cayenne.

Dernier virage et alignement face au terminal.

Débarquement rapide salué par l’équipage.

Je suis arrivé à la bonne destination.

Merci F-GZNL !

Le F-HTOO, l’A350-1000 TX arrivé juste avant nous.
Une compagnie que j’avais eu l’occasion de prendre en A330 sur un affrètement Air Corsica et que je compte bien prendre en propre d’ici 2 à 3 ans et la disparition de mon statut Gold Flying Blue.

On se retrouve au tapis bagages, les premières valises mettront 20 minutes à tourner, les priorités sont respectées et la mienne sort en 5ème position.
Je saluerai mon voisin de siège grâce à qui le vol m’aura paru moins long.

Je file ensuite à la location de voiture où je mettrai près d’une heure et demi à récupérer ma titine… Efficacité Antillaise…
Direction ensuite Sainte Luce où j’élirai domicile pour la semaine à venir.

Le vol selon FR24