Bonjour et bienvenue dans ma série de vols qui vous emmènera depuis Chiang Mai jusqu’à Paris à travers un périple de 13 400km.
Introduction :
Après plusieurs mois en Asie-du-Sud-Est, il est temps de retourner en France. Le voyage de retour sera l’occasion pour moi de tester une nouvelle compagnie, plusieurs lounges, plusieurs types de sièges et d’avions. J'espère que ces détours volontaires seront appréciés par la communauté de Flight-Report. Je voudrai par la même adresser un cordial remerciement à Pititom, qui m'a appris, à travers ses récits et introductions fleuves, les rudiments des compagnies aériennes, billets, et autres trucs et astuces que nous partageons.
Voici le routing complet :
CNX-BKK : Thai Airways - Boeing 777-300ER - Economy Class ( vous êtes ici )
BKK-SIN : Singapore Airlines - Airbus A330-300 - Economy Class
SIN-IST : Singapore Airlines - Boeing 777-200ER - Business Class
IST- WAW : à suivre
WAW-CDG: à suivre
L'aéroport :
CNX est agréablement localisé à 10 min de la vieille ville de Chiang Mai. Considérez que les terminaux sont comme une gare de train en Europe : en plein centre, 5 min pour le check-in, 2 min pour la sécurité et vos proches peuvent vous accompagner (presque) jusqu'à la porte de l'engin.
Seul inconvénient : un portique de sécurité pour entrer dans le bâtiment ralenti le trajet jusqu'au check-in. Attente sous un soleil de plomb. J'ai d'ailleurs passé plusieurs fois la "sécurité" avec un Opinel dans mon sac et je n'ai jamais été inquiété.
Check-in effectué rapidement dans la file réservé au passagers business et Star Alliance Gold. Ma valise de 34,5kg ne fait pas broncher l'agent d'enregistrement, elle y appose, en plus du tag "BKK" et du sticker "Priority", une étiquette "heavy" indiquant 32Kg. Je comprendrai plus tard que 32Kg est la limite autorisée par la réglementation des conditions de travail des employés d'aéroport.
Le lounge :
Thai Airways est actuellement en train de rénover l'espace qui faisait office de lounge. L'ancien lounge était constitué de quelques banquettes entassées et d'un mini espace de catering.
L'espace utilisé par Thai Airways pour le temps des travaux est un restaurant thaï situé à l'étage du terminal domestique et donnant sur le parking.
Les grandes baies vitrées opacifiées sont particulièrement efficaces pour faire pénétrer la lumière jusqu’au fond du « lounge » .
Point négatif, il n’y a pas de banquettes pour s’y affaler quelques minutes. Le mobilier et les nappes sont aussi d’un gout incertain.
Mais je trouve ici la formule particulièrement efficace : une table dispose quelques boissons, fruits et viennoiseries, tandis que l'on commande un plat chaud au restaurant.
J'ai pris une assiette de ผัดกะเพรา ( Pad Ga Prao ) : porc sauté au basilic ainsi qu’un thé glacé. Ce dernier était sur-saturé en sucre mais le plat était tout simplement délicieux et très épicé. Pas de photos puisque j'étais trop occupé à savourer mon déjeuner.
Le vol:
Voici l’heure de l’embarquement, il suffira d’à peine 1 minute pour passer la sécurité, me déplacer jusqu’à la porte et traverser le jet bridge.
Thai Airways envoi des appareils long courriers sur ce trajet d’à peine une heure : voici donc Hat Yai, un 777-300er âgé de 4,5 ans. 42 sièges business, 306 sièges éco.
Des moteurs GE-90 sur un vol régional : on n’arrête pas le progrès.
Je m’installe à l’arrière de l’appareil, une video ridicule faisant la promotion du tourisme en Thaïlande est diffusée : tournée au début des années 2000 elle met en scène une femme blonde en bikini se promenant nonchalamment sur une plage de sable blanc, regard dans le vide et sourire béat. Je me pose la question de l’intérêt de montrer les atouts touristiques du pays à des personnes qui sont déjà en Thaïlande, d’autant plus qu’une grande majorité des passagers sont thaïlandais et donc connaissent les us et coutumes du coin. De plus, les responsables en communication apposent des méthodes et des images qui semblent totalement hors de la réalité du pays.
Par pudeur, je montrerai uniquement des palmiers adjacent à la plage de sable blanc. L'IFE n'est par ailleurs pas fonctionnel : seulement la géolocalisation s'affiche, avec différents zooms automatiques.
j’ai donc effectué un embarquement prioritaire grâce à mon statut. Il est pour moi très plaisant de traverser toute la longueur de l’avion vide pour m’installer à l’avant dernière rangée. L’avion se remplit doucement, et, comme toujours, l’arrière est moins occupé que l’avant. J'apprécie le siège pour sa têtière à oreilles orientables, ce qui permet de sommeiller confortablement. Notez également la présence de coussins sur chacun des sièges. Par ailleurs, certains passagers demanderont des couvertures : la température en cabine était assez basse.
Taxi qui dure 2 min et nous voilà en vol: La « burning season » a commencé, le ciel n’est clairement plus aussi clair qu’un mois auparavant.
Néanmoins, nous pouvons toujours apprécier la structure urbaine de la ville : la montagne , le carré, le fleuve et l’aéroport.
10 minutes après le décollage c’est l’heure de la collation : dans mes précédents vol, Thai Airways m’avait toujours déçu par un sandwich chaud en caoutchouc. Ce qui est présenté n’est pas du niveau de Bangkok Airways mais cela est tout à fait correct :
Il s’agit donc de 4 brochettes tomate-ananas-pomme-melon sur un lit de salades et carottes. Facile à manger, léger, cela aura été un parfait dessert à mon plat englouti au lounge.
Le vol est presque trop court : nous voici déjà en approche finale à BKK.
Toujours étonnant ces constructions en bord d’autoroute :
Au sol, à en juger par le nombre de grues, le nouveau terminal émerge doucement du sol:
Deux stars aux formes dentelées : le terminal dessiné par Helmut Jahn, ainsi qu’un des 4 Boeing 787 DreamLiner de Thai Airways.
Le voyage touche à sa fin. Pas de nourrice pour la sortie mais des bus : finalement, on ne se rend compte de la taille de la carlingue qu’en étant au sol. Belle bête!
Outre des réglementations locales pour la manutention par les employés, les convoyeurs à bagages des aéroports sont généralement conçus pour un poids maximum de 32 kg, d'où cette étiquette "Heavy".
Les vidéos de promotion touristique nationale dans les avions me semblent toujours inutiles, tout comme les publicités institutionnelles pour la compagnie aérienne.
Merci pour le partage !
Voilà qui m'éclaire, merci!
Merci pour le partage de ce vol domestique.
La collation proposée est vraiment saine et donne envie, voilà un plat que je serais ravi de retrouver sur un vol europeen !
A bientôt !
C'était en effet une bonne surprise. Quant à retrouver ce type de collation sur un vol européen, peut-être faudrait-il qu'ils proposent quelques choses à se mettre sous la dent...
Merci pour le partage ! Un vol domestique bien agréable, en plus de la satisfaction d'avoir un gros-porteur. A bientôt !
Merci pour votre lecture!
Bonjour et merci pour le FR,
TG offre l’avantage de pouvoir faire des vols courts sur des avions bi couloir.
La construction en bord de l’autoroute est le restaurant Koh Lanta, un lieu de spot idéal juste un peu avant l’entrée de la piste 19R.
A bientôt.
En voilà une information intéressante, merci bien