INTRODUCTION
Quel accueil après ce premier FR ! Un grand merci à tous ceux qui ont pris le temps de le lire et de commenter, ça fait chaud au cœur. J’espère que les suivants seront à la hauteur de vos attentes !
Après une semaine passée au Québec, il est temps pour nous de poursuivre nos vacances canadiennes/nord-américaines. Une semaine de road trip québecois donc, qui sera suivie d'une semaine de road trip dans l'ouest canadien, à travers l'Alberta et la Colombie Britannique.
Nous n'avions pas l'embarras du choix pour traverser le pays : la compagnie nationale ou sa concurrente ? Etant donné le peu d'avis positifs pour la première et le fait que WestJet est partenaire d'Air France/KLM, le choix était vite fait.
Petit hic : les billets étaient hors de prix. Je savais bien évidemment que les vols intérieurs au Canada coutent très cher, mais quand même, près de €300 par personne pour un Montréal-Calgary en période creuse, est-ce bien raisonnable ?
Ces prix étaient ceux affichés à la fin du mois d'aout, avant même que le Canada ne confirme sa réouverture des frontières. Autant vous dire que nous nous sentions pris en tenaille, entre les prix déjà bien élevés et la possibilité d'acheter un billet et que le gouvernement reporte ou annule la réouverture. Qu'est-ce que pourrais bien faire avec €600 d'avoirs auprès de WestJet ?!
Et puis, eurêka ! Pourquoi ne pas vérifier s'il y a des Billets Prime chez Flying Blue ?
La réponse est oui ! 14.500 miles et €27.50 de taxes chacun, ET l'occasion de découvrir un Dash 8 et le 787 de WestJet sur un vol intérieur. Ni une, ni deux, les billets sont réservés. Une occasion comme ça, ça ne se rate pas !
Enchainement de vols
- 1Air France 1740 Paris CDG - Amsterdam AMS
- 2
- 3WestJet 3529 Montréal YUL - Toronto YYZ
- 4WestJet 671 Toronto YYZ - Calgary YYC
ARRIVÉE à YUL
Nous passons notre dernière nuit au Québec à Trois-Rivières—la veille nous avons fait une longue randonnée dans le parc national de la Jacques Cartier, au nord-ouest de Québec, et nous préférons diviser la route en deux plutôt que de passer une dernière nuit dans la région et de devoir faire trois heures de route pour Montréal le matin.
Une bonne décision puisque cela nous permettra de faire un dernier détour par La Banquise pour moi et Schwartz’s Deli pour mon copain :)
Nous arrivons à l’aéroport de Montréal vers 13:30, mais il y a du monde pour les retours des véhicules de location et on met une bonne quarantaine de minutes avant de pénétrer dans le hall des départs.

L’enregistrement pour les vols intérieurs et les vols internationaux se fait plus ou moins au même endroit

WestJet est partenaire avec Air France, KLM, et Delta (entre autres), mais n’est pas membre de l’alliance SkyTeam. Pas de bagage gratuit pour nous donc, malgré notre statut—nous devons payer CA$30 chacun pour pouvoir enregistrer un bagage en soute, ce que nous faisons la veille de notre départ, lors du check-in en ligne.
Il y a seulement deux comptoirs WestJet ouverts : l’un pour les membres prioritaires, l’autre intitulé “Aide aux passagers”. On nous dirige donc vers les bornes d’enregistrement pour pouvoir imprimer nos étiquettes bagages.

Sauf que… ça ne marche pas. L’hôtesse d’accueil qui nous avait dirigé vers la borne estime qu’on a assez galéré pour pouvoir bénéficier du comptoir “Aide aux passagers”, et nous dit d’aller voir sa collègue.
Ma valise est en surpoids d’environ 1,5kg (on a fait le plein de sirop d’érable !), mais ça ne semble pas poser de problème. Deux minutes plus tard les bagages sont envoyés et les cartes d’embarquement nous sont remises.
La version électronique, que j’avais pu télécharger la veille :

Coup d’œil sur le tableau des départs en ce vendredi après-midi

Et un contrôle des bagages presque vide… quelle différence avec mon dernier passage, en juillet 2019 !

Il est déjà 14:30, et l’embarquement est annoncé pour 14:35. Ça me semble tôt pour embarquer un aussi petit avion mais on se presse quand même.
On embarque en porte A4, ce qui nous fait passer par une bonne partie de l’aile réservée aux vols intérieurs. Les choses s’améliorent au Canada d’un point de vue sanitaire mais il y a quand même peu de monde dans les commerces et aux restaurants de l’aéroport.

Porte A4, nous y sommes !

En marchant un peu je peux apercevoir notre appareil du jour qui arrive de Toronto. C’est le C-GVEN, un Dash 8 (une première pour moi), livré à WestJet en 2016. En théorie il appartient à WestJet Encore, filiale régionale de la compagnie nationale.



Retour à notre porte. Le processus de débarquement prend du temps, on ne partira clairement pas à l’heure alors que l’appareil est arrivé en avance.

Pas de statut chez WestJet, pas d’embarquement prioritaire donc. Ça sera en zone 3 (sur 4)

Première étape, toronto
Petit clin d’œil à WestJet Encore

Ma première impression : que c’est petit ! La plupart des passagers ont déjà embarqué, cela renforce évidemment l’impression de proximité. Après deux ans sous le signe de la distanciation sociale et de gestes barrière, ça fait drôle (et très bizarre) de se retrouver dans des conditions aussi exiguës avec 70 autres personnes !

Vue depuis mon siège, le 4A. Seatguru indique qu’une bonne partie des sièges fenêtre ont une vue obstruée à cause des ailes et des hélices, je m’estime donc heureux d’avoir pu bénéficier d’une place aussi proche de l’avant de l’appareil.

Pitch pas trop mauvais

Et voici à quoi ressemble l’avant de la cabine : 10 sièges Premium avant de retrouver les sièges normaux à partir de la rangée 4.

On quitte la porte avec une vingtaine de minutes de retard. Le personnel de cabine fait les annonces et les démonstrations de sécurité en anglais, et un enregistrement sonore se charge du français.
On passe à côté d’un hangar d’Air Canada

On arrive en bout de piste, et là on voit au loin les lumières d’un avion qui atterrit se diriger droit vers nous ! C’est évidemment une illusion d’optique mais pendant quelques secondes on a vraiment l’impression que le choc est inévitable.
Au final une magnifique vue d’un A340 de Lufthansa en provenance de Francfort.



C’est à notre tour. Les hélices sont au maximum

Au revoir Montréal !


On décolle vers le sud, ça sera donc presque une ligne droite vers Toronto

On continue à prendre de l’altitude, et on se rend compte que le vol ne va pas être des plus agréables. Le Dash 8 est très, très bruyant et peu confortable. On finit par s’y faire au bout d’une heure mais au tout début on se dit qu’on va devoir rapidement piocher dans notre stock d’aspirine !

Au-dessus des nuages

Petit coup d’œil sur la notice de sécurité de ce Dash 8

Ne vous inquiétez pas, les hélices tournent toujours

Survol des plaines de l’Ontario
En bas à gauche, un air-to-air (à vos loupes !)

Nous sommes en rangée 4, on a donc une vue directe sur le service proposés aux passagers Premium. L’hôtesse vient prendre commande des choix de boissons auprès de chaque passager. Elle revient quelques minutes plus tard avec un plateau qui contient toutes les commandes, ainsi que des sandwichs triangulaires.
Pour les passagers non-Premium, c’est pretzels et verre d’eau pour tout le monde.

On arrive tout doucement à Toronto. On aperçoit ici l’aéroport d’Oshawa.

On arrive à YYZ par le nord, ce qui nous donne de belles vues du centre-ville de Toronto malgré les nuages et les fortes averses


On passe juste au-dessus de l’aéroport de Downsview qui, si j’ai bien compris, est actuellement hors d’usage.

Un dernier regard sur Toronto et notre hélice désormais fétiche en avant-plan

Atterrissage vers 16:45, et roulage relativement rapide

On arrive à l’aile B du terminal 3, notre vol vers Calgary partira de l’aile C. Il reste peu de temps avant l’heure d’embarquement prévue, et il n’y a pas de salon à visiter, donc ça sera droit au but !
Merci pour cette suite canadienne. :)
Un vol purement utilitaire avec la présence d'un catering et un Joli combo d'avions pour les vols à venir.
Vous n'avez pas essayé de mettre des bouchons anti-bruit avant la mise en route des moteurs ? C'est ce que je fais à chaque fois que je prends l'avion, un peu comme une "check-list".
A bientôt. ;)
Merci pour l’astuce des bouchons ! N’ayant “que” 29 ans je ne pensais pas en avoir l’utilité mais apparemment il n’est jamais trop tôt pour protéger mes pauvres petits tympans ;)
Merci du partage!
Je suis d'accord le Dash8 est plus bruyant et moins stable qu'un ATR je trouve, je l'ai pris quelques fois au depart de London City et c'est toujours beaucoup plus "sport" qu'un embraer 170/190.
Tres belles photos, on n'a pas trop l'habitude de voir Westjet ici!
London City, clairement un aéroport que j’espère découvrir un jour ! Ça doit être bien rock ‘n roll
Merci beaucoup pour cette suite !
Le Dash8 est effectivement moins confortable et plus bruyant que les ATR, je rejoins Christophe également.
A bord je note le retour d'un service complet, et même d'une amélioration car j'ai pu prendre WestJet Encore en "plus" et à l'époque c'était barre de céréales, pas de sandwiches.
A bientôt !
Oui le service en Premium avait l’air d’être vraiment bien correct pour une durée d’une heure, et l’équipage était aux petits soins. Une compagnie bien sympa :)
comme tu ecris, nouvelle compagnie et nouvel avion et on oubli tout ;-)
Exactement ! Toujours un plaisir, ce genre de découvertes :)