Avis du vol entre Toronto et Calgary en classe Economique avec WestJet

SUITE Du périple vers l’ouest

On se retrouve donc à l’aéroport de Toronto, nous venons d’arriver de Montréal et dans un peu plus d’une heure nous partirons vers Calgary, la plus grande ville d’Alberta et le QG de WestJet, la compagnie qui nous y amènera.

Au passage, un grand merci aux utilisateurs du forum Canada sur TripAdvisor, qui nous ont déconseillé de traverser le pays tout entier en deux semaines. Avec le recul, le fait d’avoir eu cette idée qui a germé dans ma tête me semble fou, tellement on n’aurait pas eu le temps de faire quoi que ce soit !

Assis en rangée 4 sur le vol précédent, on sort assez rapidement en traversant une passerelle aveugle

Un aperçu des départs en cette fin d’après-midi. Vous noterez que l’A350 d’Air France partira juste à côté de notre vol, malheureusement le positionnement des fenêtres ne me permettra pas de prendre de photo très flatteuse

Arrivée à l’aile B, départ depuis les portes C. Un peu de marche s’impose

Passage par une zone centrale qui relie les différentes ailes

Notre appareil nous attend ! Il est baptisé Clive Beddoe, du nom d’un des actionnaires fondateurs de WestJet, et l’ancien président du conseil d’administration de la compagnie.

C-GUDH
Boeing 787-9
Livré à WestJet en janvier 2019 

On patiente une bonne demi-heure, l’occasion de montrer mes deux cartes d’embarquement du jour

Celui-ci partira vers Paris (oui c’était compliqué de prendre une belle photo)

L’embarquement commence avec les zones 1 et 2. Nous sommes en zone 3 donc encore un peu de patience

Une belle vue de notre appareil depuis la passerelle

Plus que quelques mètres avant de retrouver le 787. Mon seul et unique vol avec un Dreamliner était en 2018 avec KLM entre Amsterdam et Washington

Les plus assidus et observateurs d’entre vous auront probablement l’horreur présente sur ma deuxième carte d’embarquement. J’ai nommé le siège 20E (pas la rangée 20 en particulier, mais plutôt le E).

24 heures avant notre départ de Montréal nous étions occupés à faire une magnifique randonnée dans le parc national de la Jacques Cartier, sans réseau et déconnectés du monde pendant un bon cinq heures. Idyllique, certes, mais une randonnée qui nous a condamné à effectuer l’enregistrement en ligne tard dans la soirée. Au final, plus aucun autre choix si on voulait voyager l’un à côté de l’autre. L’algorithme WestJet a donc proposé le 20D à mon copain, le 20E à moi. Ça nous apprendra à profiter de la nature !

Je vous présente donc d’ores et déjà mes excuses par rapport au très faible nombre de photos prises durant le vol. Pas de fenêtre, difficile de se lever et de circuler… les conditions n’étaient pas optimales. En espérant me rattraper sur le bonus !

Vue depuis le siège 20E donc, sur ce vol archi-complet 

Le 20E, encore et toujours. WestJet aime remuer le couteau dans la plaie !

Notre itinéraire du soir

La vidéo de sécurité, très sympathique et pleine de joie et de bonne humeur

La notice de sécurité

Il y aura deux services sur ce vol de 3h30. Je vois déjà certains d’entre vous écarquiller les yeux (quoi, deux services sur un vol de cette durée ? Sur une compagnie canadienne ?! Sur un vol INTÉRIEUR ?!?!)

Je vais tout de suite tempérer vos ardeurs et vos attentes, c’était exactement le même choix que sur le Montréal-Toronto : un sachet de pretzels et un choix de boisson (eau, jus, softs). Je n’ai même pas jugé utile de prendre de photos !

Plus sérieusement, c’est un très bon point pour une compagnie de proposer deux passages sur un vol de cette durée. L’équipage est souriant, les passagers se sentent chouchoutés… et personne n’arrive désyhdraté !

J’ai pu me lever et me dégourdir les jambes. Je voulais aller au fond de l’appareil et essayer de prendre une photo du soleil couchant par la fenêtre de la porte, mais l’équipage m’a vite fait comprendre que les passagers n’étaient pas les bienvenus dans la galley (”bathroom is over there, sir”).

Ça sera donc une photo de la deuxième cabine éco

A noter qu’un surclassement était proposé pour ce vol lors de l’enregistrement. Environ CA$150 pour passer en premium éco, et CA$279 pour passer en business. Pas mal du tout pour un billet prime ! Je l’aurais pris sans hésiter si je n’avais pas déjà explosé mon budget pour ce voyage (aïe aïe aïe)

L’IFE est très moderne et très fluide. La compagnie propose une belle sélection de séries, films, et jeux. 

Comme vous l’aurez compris, pas de photos de notre approche ni de notre atterrissage malheureusement. Mais une photo de notre arrivée à l’aéroport de Calgary. Une vraie impression d’années 70 avec des plafonds très bas et des sièges d’un autre âge. C’est dépaysant !

Le temps d’attente pour les bagages est affiché, c’est très appréciable

Un peu plus d’attente que le temps affiché au final.

Récupération du véhicule, et on y va ! Il est tard et nous avons décidé tout près de l’aéroport pour maximiser notre temps de repos.

BONUS TOURISTIQUE

Ce vol n’a pas été vraiment mémorable, mais Calgary est la porte d’entrée vers des parcs nationaux qui sont d’une beauté époustouflante. En espérant vous faire voyager avec ces quelques clichés !

Le centre-ville de Calgary, très calme et peu fréquenté en ce samedi matin 

La ville de Banff, dans les Rocheuses

Lake Louise, que vous avez probablement déjà aperçu sur vos fonds d’écran d’ordinateur/smartphone

La Icefields Parkway (Promenade des Glaciers en français), souvent reconnue comme une des plus belles routes au monde

Peyto Lake

Les mots ne suffisent pas pour décrire cet endroit, et je peux sans aucun doute affirmer que c’est le plus bel endroit que j’ai eu la chance de découvrir 

Regardez-moi ce panorama ! A tomber par terre

Plus loin sur la Promenade des Glaciers, le Glacier Athabasca

Les chutes Athabasca

Maligne Lake qui reflète ses alentours

Des orignaux au bien-nommé Moose Lake

Nous quittons le parc national de Jasper et la province d’Alberta. C’est la première fois que je change de fuseau horaire sans prendre d’avion ou de bateau

Moment #avgeek à l’hydroaérodrome de Vancouver, où des hydravions atterrissent en plein centre-ville. Ils desservent les villes côtières aux alentours, telles que Nanaimo et Victoria

Et enfin, un endroit un peu insolite : au sud de Vancouver, la frontière US/Canada, complètement ouverte. La photo est prise au Canada, au-delà de la bordure jaune, ce sont les Etats-Unis

Historiquement c’est le 49ème parallèle qui détermine une bonne partie de la frontière entre les deux pays. Petit hic : il y a un petit bout de terre canadien qui ”dépasse”, et qui appartient donc aux États-Unis. C’est la communauté de Point Roberts, qui se trouve dans l’état de Washington. 

Il y a à 500m à ma gauche un vrai poste-frontière mais sinon la limite est à peine indiquée. La plupart des maisons côté canadien ici ont des jardins qui donnent sur leurs voisins. Mais il est bien évidemment interdit d’entrer sur le territoire, même à pieds.

Beaucoup d’articles ont été écrit sur le sort de Point Roberts durant la pandémie et la fermeture de la frontière des deux côtés. Avant 2020 les habitants de cette communauté comptaient sur énormément de services de l’autre côté de la frontière (école, hôpitaux, médecins, etc.). Le gouvernement américain a mis plusieurs mois avant de proposer un service de ferry entre Point Roberts et le reste de l’état. Je vous invite à lire certains de ces articles, j’ai personnellement trouvé ça très intéressant !

Et sur le conseil d’Aigle voyageur (merci à lui !), voici deux-trois articles qui montrent à quel point la situation a été critique dans cette enclave :

La vie pénible de ceux qui ont choisi de rester : https://www.cbc.ca/news/world/point-roberts-border-pandemic-1.6093133

Ceux qui ont été forcés de partir :  https://bc.ctvnews.ca/locked-us-down-and-thrown-the-keys-away-pandemic-conditions-forcing-some-to-leave-point-roberts-1.5281057

Des manifestations de part et d’autre de la frontière à l’occasion de la fête nationale américaine cet été :  https://www.delta-optimist.com/local-news/border-protest-draws-hundreds-3929765