Bonjour à tous, et bienvenue sur mon 100e FR !
Pour fêter ça, partons à la découverte de l'A350 Air France sur un long-courrier vers Montréal ! Il s'agit en plus de mon 200e vol, depuis mon premier décollage à Genève en août 2008. Et, comme le dit l'expression, "que de chemin parcouru depuis", puisque ce vol me fera aussi passer le cap des 200.000km parcourus en avion ! (distance théorique, bien entendu)
Beaucoup de choses à fêter donc, je n'hésiterais pas à me faire un petit plaisir sur ce vol…
Mais avant de commencer le FR, pour ceux qui veulent le long récap du pourquoi du routing, c'est caché ci-dessous :
Ayant passé un rapide week-end à Montréal quelques semaines avant le Covid, pour aller voir une amie, je me dis que retourner découvrir plus en profondeur cette ville, avec 2m de neige de moins et 40° de plus serait sympathique (oui, il faisait froid la première fois, très froid), je regarde ça pour le week-end de l'Ascension.
KLM propose un bon prix, 318€ AR depuis Lyon, avec un départ le jeudi 26 mai de Lyon, pour prendre le vol de l'après-midi vers Montréal (arrivée à 16h45), et un retour le dimanche 29 mai, avec un départ à 18h45, la journée en correspondance à AMS (pour pouvoir travailler du salon), et retour sur Lyon avec le vol de fin d'après-midi. Les deux vols long-courrier sont effectués en A330-200, un appareil que je n'ai jamais eu l'occasion d'emprunter.
Je note aussi la possibilité d'un départ le 25 mai au soir depuis Paris, avec le vol du soir qui est effectué en A350, que j'aimerais beaucoup prendre également, mais on est dans les 450€ l'aller-retour, tout de suite moins intéressant. Je reste donc sur la première solution "full KLM" et réserve cela.
Mais 4 jours plus tard, le vol AMS-YUL du 26 mai est annulé, et le système me rebooke automatiquement sur le vol du vendredi… Mais toujours avec le LYS-AMS le jeudi matin ! Je me passerais bien de 30 heures de correspondance, merci.
Coup de fil à la ligne Flying Blue donc pour obtenir une meilleure solution. La conseillère est très sympathique et compréhensive, je tente donc le coup de lui demander de me reporter sur un LYS-CDG-YUL, avec départ le 25 mai, et sur le vol de soirée effectué en A350… Et ça passe ! Le tout bien évidemment sans supplément, puisque cela fait suite à l'annulation du vol KLM.
Comme quoi, les modifications de planning ont parfois du bon !
Ne soufflez pas trop de soulagement, ça n'est pas la fin du routing :)
Puisque j'ai gagné un jour au Canada, et que je suis également un fervent ferrovipathe, je me dis qu'il serait plutôt intéressant de prendre un train "longue distance", histoire de voir à quoi ressemble le ferroviaire nord-américain !
Après quelques recherches, je pars sur un Toronto - Montréal le 27 mai, 5h30 de bonheur pour parcourir un peu plus de 500km, en classe Affaires, à une grosse centaine d'euros. Cela fera bien évidemment l'objet d'un bonus à venir :)
Pour rallier Toronto, je me rappelle du fabuleux aéroport de Billy Bishop de Toronto, situé sur le lac Ontario, juste à côté du Downtown, et relié à la terre uniquement par un tunnel piétonnier ou… Un ferry ! Rejoindre ou partir d'un aéroport en bateau, ça serait une première pour moi !
Deux compagnies se font concurrence sur la liaison YUL-YTZ, Porter Airlines (qui est basée à Billy Bishop), et Air Canada Express.
Les deux compagnies sont globalement au même tarif, environ 110€, les deux effectuent tous les vols en Q-400, et la fréquence est proche (8 vols par jour pour Air Canada, 10-12 par Porter).
N'ayant pris aucune des deux compagnies, je pars sur Air Canada, si je peux cumuler quelques Miles * Alliance, je ne dis pas non. Je testerai Porter Airlines une autre fois ! Ca sera donc un vol le jeudi 26 mai au matin, permettant d'avoir la journée entière à Toronto.
Un upgrade ? Pourquoi pas !
Ce vol, comme tout le voyage, était à l'origine planifié en classe économique.
Mais au moment de m'enregistrer en ligne, je constate que le vol est déjà bien rempli en éco, et se remplit de plus en plus rapidement. Vérification faite, il n'y a plus de billet à la vente en Y, la cabine risque donc d'être bien chargée.
Cependant, deux offres de surclassement sont proposées :
Une à 749€ ou 107.000 Miles pour passer en J, où la cabine est déjà assez pleine et où il ne reste plus de siège au hublot, seulement deux "demi-hublots".
Et une autre à 209€ ou 29.900 Miles pour la cabine Premium Economy, qui est moins remplie, avec notamment les deux sièges côté hublot devant le bulkhead, et donc en "full access", qui sont libres.
Pour la Business, sur un vol de jour, je trouve dommage de ne (quasiment) pas avoir de vue sur l'extérieur, et le confort n'est pas le plus important (à l'inverse d'un vol de nuit). Et le tarif reste tout de même cher.
En Premium Eco, j'ai l'avantage des hublots et de pouvoir me lever librement (une chose importante quand on a une vessie inversement proportionnelle à sa logorrhée écrite). Le repas n'est certes pas le point fort de AF dans cette classe, mais le siège sur A350 n'est plus celui si souvent décrié (que je n'ai jamais pu tester) de la compagnie tricolore, je peux espérer un confort raisonnable pour ce vol de jour.
Et j'ai fortement envie de tester par moi-même le produit Premium Eco, de toute façon.
Je craque donc pour le surclassement en W en Miles, malgré son prix un poil élevé ! Avec le choix du siège 10L, histoire de tenter d'enfin apercevoir le Groenland en croisière !

Ce qui nous donne donc ce routing légèrement amélioré :
Enchainement de vols
- 1
- 2AF348 - Premium Eco - Paris CDG → Montréal - Airbus A350-900
- 3AC7955 - Économique - Montréal → Toronto Billy Bishop - DHC 8 Q400
- 4ViaRail 64 - Affaires - Toronto Union Station → Montréal Gare Centrale - LRC Business Car
- 5KL672 - Économique - Montréal → Amsterdam - Airbus A330-200
- 6KL1417 - Économique - Amsterdam → Lyon - Boeing 737-800
Du coup, enfin un peu d'inédit pour la BDD ! Le CDG-YUL n'a jamais été reporté en Premium Eco sur A350, ni sur un autre appareil depuis le Covid d'ailleurs. Et au global, la W sur ce nouvel appareil n'a été reportée que quatre fois.
Et pour moi, outre les jalons comme le 200e vol, ça sera donc découverte de cet A350-900, de la Premium Eco de Air France, et, même si la ligne ne m'est pas inconnue, je n'ai aucun souvenir du vol que j'avais réalisé en 2020 (c'est l'âge, que voulez-vous), ça sera donc une petite re-découverte.
Le luxe du salon AF du Hall K !
Je vous avais laissé à l'entrée du salon au Hall K. L'accueil y est sympathique, même si j'ai toujours du mal avec les bornes pour scanner le billet, c'est tout de même très impersonnel.

Petit tour du salon pour choisir ma place, mais comme d'habitude, le coin le plus calme est l'étage côté pistes, il y a juste quatre personnes dans cet espace, dont trois ados américaines, mais qui resteront discrètes (comme quoi, je peux ranger mes clichés au placard).
Par contre, la télé a le son allumé, certes peu fort, mais ça "condamne" les places à proximité si l'on ne veut pas subir les infos en boucle.

Et en avant-première (à l'époque)… Le nouveau magazine Air France ! Magazine que j'oublierai de prendre en quittant le salon, je n'aurais donc pas le plaisir de vous découvrir son contenu dans ce récit.

La vue sur le tarmac a le mérite d'exister, mais n'est pas spécialement spotter-friendly. Du coup voilà un avion en porte.

Allez, passons au tour de l'offre solide : Un petit bar à salades est disponible, des cold cults, du fromage, du pain…

Salade de fruits, yaourts Malo, smoothies, crêpes, et quelques douceurs sucrées pour les desserts.

Des viennoiseries sont aussi disponibles (ainsi que différents types de thé).

Air France a le bon goût de proposer des plateaux anti-dérapants, une vaisselle plutôt jolies, et des couverts siglés.

Les plats chauds disponibles à l'étage…

Pour le reste de l'offre, il faut descendre au niveau principal, où il y a ces autres choix de plats chauds, et aussi quelques autres desserts et salades. Dommage de ne pas avoir la même variété à l'étage (surtout qu'il y a de la place).

Voilà le détail des plats chauds : Quenelle de brochet, daube à la provencale, et en accompagnement une jardinière de légumes et du boulgour à la tomate.
On est censé trouver aussi une quiche, mais je n'en ai pas vu trace.

Au niveau des boissons, des machins à café, une fontaine à eau.

Le choix de softs est assez limité, tout comme celui de bière.

Au niveau du vin, ça me semble léger, mais mon premier passage était en fait pendant le refill du bar.
En rouge, on a donc du Médoc de 2015, Minervois de 2018.

Après le refill, dans le bac à glaçons, en blanc on a du Chablis, du Champagne Gosset, et de la vodka.

Les alcools forts sont présents en quantité correcte, avec quelques productions françaises. Des snacks salés sont aussi à disposition.

Et voilà donc ma sélection, pour une fois pas très légère, je n'ai pas mangé depuis la veille, à part la collation du vol depuis Lyon :
Salade de riz et poulet (avec une double dose de poulet), de la daube provençale et du boulgour, du fromage, et des palets chocolat.
Le tout accompagné d'un peu d'eau et de vin rouge (je testerai les deux vins, qui sont bons, même si assez consensuels. Le Minervois est un peu plus frais et fruité, logiquement).
C'est bon, pas non plus exceptionnel, c'est comme une cantine d'entreprise. Personnellement c'est ce que j'attends d'un salon, de quoi me nourrir de manière satisfaisante, pas une expérience gastronomique.

Petit passage aux sanitaires, qui sont propres, mais toujours en quantité insuffisante à l'étage quand ça se remplit.

Après un peu moins de quatre heures passées au salon, notamment à écrire un report, je quitte ces lieux pour me diriger vers la porte avec de l'avance, j'aime bien déambuler un peu dans le terminal…

Le Hall K, tout en longueur, est tout aussi agréable à l'œil que le 2F, même si dans un style différent !

En porte K55, notre A350 du jour fait le plein de victuailles pour nous régaler pendant le vol !

Au bout du terminal, vue sur les tracteurs à repoussage, et au fond, BA, Air Canada, Turkish et Sri Lankan…

Embarquement… ou pas ! Et découverte de la cabine.
A 17h10, soit 1h10 avant le départ du vol et 15 minutes avant l'heure prévue de début d'embarquement, une annonce est faite pour inviter les passagers à venir faire vérifier leur passeport en porte, je m'y rends donc. Il y a du monde côté Eco, mais c'est bien calme en Skypriority, la plupart des passagers doivent être encore au salon, vu l'heure.

Le pré-embarquement est annoncé 5 minutes après, l'agent en porte nous prévient d'une attente de dix minutes avant le réel embarquement. Je suis numéro 2 à l'embarquement (3 si on compte l'UM embarquée en premier).

Nous voilà donc arrêtés au début de la passerelle, non climatisée… Le temps passe… Au bout d'un moment, une hôtesse remonte toute la file en annonçant une attente supplémentaire indéterminée, suite à un besoin de nettoyage renforcé de dernière minute.
Dommage d'avoir lancé l'embarquement aussi rapidement… Mais j'apprécie le fait que l'hôtesse prenne le temps d'informer toute la longue file d'attente.

Finalement, au bout de 35 minutes dans une ambiance caniculaire, nous pouvons enfin approcher de l'appareil, avec sa splendide livrée !

Fuselage shot d'Aubusson, un peu moins d'un an depuis sa sortie des usines Airbus, aussi connu sous son immatriculation F-HTYK.

Un instant porte un peu raté :)

L'accueil en porte est cordial et souriant, on me dirige vers mon siège. Après la traversée de la Business et du galley, voici ma place, première place au hublot de cette cabine Premium Eco de 3 rangs !
Le siège est large, et la cabine est bien aérée, la première impression est bonne.

La cabine dans son intégralité. Une cloison sépare la W de la Y, ainsi que des rideaux. La configuration est en 2-4-2 (VS 3-3-3 en Y).

Le legroom est bon, le bulkhead est à bonne distance !

Petit test de l'inclinaison tant que la cabine est vide, qui est très bonne.

Voilà ce que donne le siège en position "sommeil", de quoi se reposer facilement je pense.

La têtière se règle en hauteur, et les bords se replient pour tenir la tête. Les liseuses sont intégrées au siège et orientables.

Le hublot offre une belle vue sur l'extérieur, en l'occurrence ce magnifique 787-9 de Japan Airlines.

La pochette du siège qui, en plus du vomito-bag et de la notice de sécurité, contient une bouteille d'eau de bienvenue.

Sur la paroi, l'écran affiche la trajectoire du vol.

Un coussin plutôt confortable et de bonne taille est également disposé sur le siège…

… Ainsi qu'une couverture, sous blister.

Un casque assez basique est également fourni.

Le rangement dudit casque mériterait un petit coup d'aspirateur !

Le plafonnier, réduit à sa plus simple expression. Je trouve un peu tristes, les plafonniers de long-courrier… Et même plus d'aérateurs individuels !

Les coffres à bagages sont assez larges, et sur la paroi, des panneaux indiquent la classe Affaires devant, ainsi que la disponibilité des toilettes. Cependant, un PNC viendra expliquer à la cabine que pour nous, les toilettes sont à l'arrière. Celles devant sont réservées à la J.

Retour aux fonctionnalités du siège. Une prise électrique est présente en bas du siège.

On trouve aussi une prise USB sur le côté droit de l'assise, à côté de la télécommande et des boutons pour régler le siège. Sur ce point, les boutons sont particulièrement durs, il faut vraiment forcer pour les faire réagir. Je ne sais pas si c'est parce qu'ils sont trop neufs ou déjà usés, mais ça n'est pas très agréables.

Le winglet et sa crevette, tandis qu'un 787-9 AF repousse pour Bogota avec plus de 2h30 de retard…

Petit point ceinture : Elle n'est pas siglée. Cruelle désillusion. Je pense faire une réclamation à ce sujet.

L'embarquement est terminé et la porte fermée à 18h25. La cabine W est quasiment complète, avec seulement deux places libres.
Un Libanais en provenance de Beyrouth est installé à côté de moi, je l'aiderai à se connecter au Wifi, puis nous discuterons pendant le vol. Il rend visite à sa famille au Canada et aux Etats-Unis, un séjour de 2 mois, avant de retourner au Liban.
Le kit sanitaire est rapidement distribué, avec masque, gel hydroalcoolique et lingette désinfectante.

Juste après, un PNC vient distribuer la trousse de confort, au design plutôt sympathique.

Son contenu est correct, avec des chaussettes, un masque de sommeil, des bouchons d'oreilles, une brosse à dent et du dentifrice (et oui, la photo a été prise à l'arrivée).

Le cockpit prend ensuite la parole, pour nous annoncer un départ prévu avec 15 minutes de retard, 7h05 de temps de vol, et des turbulences au début du vol.
Malheureusement, nous ne pourrons pas suivre le décollage sur nos écrans individuels au premier rang, puisque ceux-ci doivent être rangés pendant le décollage et l'atterrissage.

Heureusement, les écrans collectifs sont branchés sur la caméra de l'empennage.

Alors que notre crabe se prépare à nous repousser, petit coup d'œil à la notice de sécurité

Mis à part le détail pour les différents types de sièges, elle est du genre basique.

Let's go !
On repousse finalement à 18h38. Un 737-800 Amazon Air (opéré par ASL Airlines) atterrit, tandis qu'un A319 AF décolle pour Genève.

La nouvelle vidéo de sécurité est diffusée et… Je la trouve juste insupportable. Outre le son qui est trop fort, je la trouve peu claire, et surtout, très parisiano-centrée. Il y a autre chose que Versailles, la Tour Eiffel, et l'Opéra Garnier en France (oui, je sais, ya un plan ou deux sur la Côte d'Azur au milieu). Et la musique est particulièrement désagréable aussi, je trouve.
Bref. Je préférais l'ancienne, qui avait au moins le mérite d'être apaisante et épurée.

Sur ce, mon instant "C'était mieux avant" étant terminé, voici un A350-900 tracté, après un vol depuis Détroit.

Un A330-200 d'Air Algérie se prépare à décoller pour Constantine…

On suit à la trace un confrère Air France vers la piste de décollage.

Le voilà qui s'aligne à son tour, il s'agit d'un 777-200 qui part pour Los Angeles.

C'est enfin notre tour, on est suivi par un A319 de Croatia Airlines qui part pour Zagreb.

On s'élance à 18h53, repassant devant le Hall K que nous venons de quitter !

On décolle devant le terminal 2A, un peu fréquenté, et le 2C, bien délaissé. Et je dois dire que, même si je suis assis à côté du réacteur, l'appareil est vraiment silencieux… C'en est presque décevant !

La caméra permet de suivre la montée d'un angle inhabituel pour quelqu'un d'habitué aux vols en moyen-courrier comme moi !

La zone Fedex, avec Louvres et Goussainville derrière.

Le plafond nuageux se rapproche rapidement alors que l'on survole Domont…

Et nous voilà au-dessus de la mer de nuages, avec assez rapidement des turbulences, comme annoncé par le capitaine, l'occasion d'admirer la flexibilité des ailes…

Une fois les PNC libérés, une serviette rafraîchissante est distribuée. Il ne faut visiblement pas la jeter dans les WC, il est par contre autorisé de la jeter sur une tortue marine.

C'est aussi l'occasion de sortir l'écran de son logement. Et l'occasion de constater que le problème des reflets sur l'écran est présent dans toutes les classes sur cet A350 !

Outre la caméra, il y a évidemment un programme de géovision.

Et de nombreux films, séries et musiques. Beaucoup de langues sont disponibles pour l'audio, malheureusement les sous-titres ne sont en général qu'en anglais.

Le ciel se découvre un vingtaine de minutes plus tard, on survole l'Angleterre, avec la station balnéaire de Whitstable, au nord du Kent, au bord de l'estuaire de la Tamise.

La traversée de l'estuaire est rapide, nous voilà au-dessus de Southend, et son aéroport, en bas de l'image au centre.

Comme j'ai 75€ de Wifi offert chez Air France via ma carte de crédit, je teste la connexion "Stream", qui coûte 30€ sur ce vol. Le forfait "Messages" est toujours gratuit, et le forfait "Surf" est à 18€ (ou 12 ? Un doute m'habite).
La connexion sera fonctionnelle pendant tout le vol, mais parfois avec un réseau limité, ne permettant par exemple pas de regarder un stream en direct en permanence. Mais globalement ça fonctionne bien, ces moments plus "limités" ne durent jamais plus de quelques minutes.
Et je peux ainsi suivre mon propre vol sur Flightradar, ce qui est assez étonnant :D

Le ciel se couvre à nouveau au-dessus du reste de l'Angleterre, jusqu'à ce qu'on atteigne les côtes de la mer d'Irlande, avec la vaste Morecambe Bay, au nord de Blackpool.

L'île de Walney, à la pointe ouest de la baie, protégeant la ville portuaire de Barrow-in-Furness. Nous entamons la traversée de la mer d'Irlande…

Un repas Premium tout en économie.
Pendant cette traversée de la perfide Albion, l'équipage s'est activé dans le galley juste devant nous. Un peu moins d'une heure après le décollage, le service du repas commence.
Deux choix de plats sont proposés : Poulet aux légumes, ou courgettes et aubergines grillées. Comme le premier choix a beaucoup plus de succès, et que le PNC est vite à court, il proposera en remplacement le choix du plat de poulet servi en Eco : Poulet et polenta. Je prendrai le poulet aux légumes.
Voilà donc le plateau tel que servi. Le principal marqueur de la W semble être le verre (sur le plateau, pas celui de champagne), qui est en verre. Notons que les couverts métalliques ont été récupérés par mes soins au salon, ceux proposés par AF sont en bois…

Étudions un peu le contenu du plateau : Des petits sticks salés pour l'apéro, et un pain sous cellophane (et donc tout mou).

Du sucre (pour je ne sais quelle utilisation, vu que les éventuelles boissons chaudes sont proposées avec du sucre par l'équipage directement), et du poivre et du sel dans des sachets papiers, eux-mêmes emballés dans un sachet plastique. Vive l'écologie !

Le beurre et le fromage habituel servis par Air France en Y…

Pour accompagner le repas, je prends du vin rouge, ça m'a l'air d'être aussi le même qu'en éco. Je le qualifierai de buvable (donc meilleur que celui de KLM), ça s'arrête là. Et le champagne pris en apéro est très bof.

Passons à l'entrée : Il me semble qu'auparavant, l'entrée était celle de la Business. Si c'est le cas, ça n'est pas la même présentation…
Et ça reste assez basique, avec des asperges, petits pois, fèves et oignons roses baignant dans du jus.

Dernier coup d'œil au continent européen, entre les nuages on aperçoit la péninsule des Rhins of Galloway, au sud-ouest de l'Écosse.

Allez, passons au plat de résistance, qui est lui définitivement unique à la Premium Economy : c'est marqué dessus !

Bon, le contenu est exactement identique à un plat d'Economy, mais l'opercule est lui clairement un produit W.
A part cela, le plat est bon (pour un plat de Y), et c'est généreux en viande.

Je présente aussi le fromage, pour la forme… C'est l'habituelle part de camembert Président, adaptée aux palais du monde entier à défaut de faire hommage aux "vrais" camemberts.

Et pour finir sur une note salée, le fondant au chocolat, qui est bon ! Il s'agit visiblement d'un dessert issu de la Business en MC (voir ce FR de l'ami Ben), peut-être la différence entre le plateau servi en Y et celui-là, mais ça reste bien léger je trouve. On n'est pas sur un dessert très élaboré…

Et voilà le marathonnage un peu raté du plateau, les couverts en métal n'auront été qu'empruntés puisque je les rends (avec les couverts en bois indemnes).
En résumé, c'est un bon plateau repas… Pour de la classe économique. Il n'y a rien qui justifie le terme "Premium" là dedans, à part le verre.

Petit coup d'œil à la télécommande, qui affiche le temps restant de vol même en veille, une fonctionnalité plutôt pratique.
Le bouton d'appel des PNC est visiblement un peu sensible, une voisine l'activera par mégarde, permettant de vérifier la réactivité de l'équipage : Malgré le fait qu'ils soient en plein service en cabine Y, un steward arrivera en moins d'une minute, rien à redire donc.

Une demi-heure après la fin du repas, thé et café nous sont proposés (à 21h heure française). Pas de proposition de digestif (et vu qu'il n'y a pas de menu, pas possible de savoir qu'il y en a à moins de demander), il faut demander pour savoir ce qu'il y a en stock.
Il y a donc e choix entre poire et cognac, cognac ce sera !
A noter que l'équipage sera très souriant et sympathique pendant tout le service, et comme je ne sais pas où placer ça dans le report, je précise également que des passages réguliers (mais discrets) en cabine seront réalisés pendant tout le vol, permettant de les solliciter sans avoir à utiliser le bouton d'appel.

Je termine mon film commencé pendant le repas (Joker), nous poursuivons le soleil au-dessus de l'Atlantique, couvert de nuages…

Occupons-nous pendant le reste du vol !
C'est l'occasion de faire un petit tour à l'arrière de l'appareil pour rendre visite aux latrines. C'est propre, et plutôt spacieux.

Une pensée pour Katia…
(Et on peut noter que la cabine est riche en miroirs, plutôt pratique pour se recoiffer, ce que je ne ferai malheureusement pas.)

La cabine économique arrière, qui semble complète.

Après m'être un peu dégourdi les jambes et avoir discuté avec l'équipage (et avoir vainement tenté d'avoir le droit de jeter un œil à l'espace de repos de l'équipage), je reviens à ma place, la cabine Premium est très calme…

Et pour cause : Quasiment tout le monde est endormi.

Pour ma part, je ne souhaite pas dormir, déjà, je préfère dormir une fois à destination (pour ne pas trop subir le décalage horaire), et puis, le Groenland approche !

Pour ceux qui sont fans de modélisation 3D des A350…

Les nuages ont disparu, et on aperçoit au loin sur la caméra les contours de cette vaste île.

Et en effet, rapidement, les côtes apparaissent au loin.

Les reliefs se découpent plus nettement, et la mer se pare de points blancs, des blocs de glaces qui se détachent de la banquise…

C'est sans doute presque banal pour les habitués des transatlantiques, mais je ne quitte pas mon hublot, cette contrée inhospitalière au possible m'a toujours passionné !

Les reliefs semblent très abrupts, et plongent directement dans la mer couverte de glace, dur d'imaginer qu'il se cache quelques villages sur ce cliché !

La vue est tellement belle et dégagée que l'on aperçoit même deux ours polaires ! (Est-ce que j'ai prévu cette photo en amont de mon voyage juste pour cette potentielle blague ? Oui.)

Malheureusement, nous passons juste la pointe sud du Groenland, c'est donc un survol trop fugace qui prend déjà fin…

Dernier coup d’œil avec une crevette…

Un steward passe avec un plateau de petites douceurs sucrées et salées, j'aime bien cette petite attention. Je suppose que c'est une prestation spécifique à la Premium Eco vu la taille modeste du plateau (bon, ça reste un peu léger comme différence de prestation, nous sommes d'accord).

Une heure après le passage au sud du Groenland, la mer se couvre à nouveau progressivement de glace… On approche des côtes du Labrador. Enfin, elles sont encore à plus de 100 km !

Une dizaine de minutes plus tard, on atteint la côte du Labrador (la région, pas le chien), avec la mer qui est totalement gelée, et des blocs de glace qui se détachent au large…

En bas de l'image, devant le réacteur, commence la longue baie Kaipokok, qui fait environ 70km de long pour moins de 5km de large en moyenne…

Ce territoire est vraiment particulièrement désert… On survole d'ailleurs un lac s'appelant… Ghost Lake !

Un peu plus tard, à 00h40 (heure française)/18h40 (heure locale), l'habituel sac à collation nous est distribué.

En voilà son contenu : Un petit sandwich, un muffin au citron, et un yaourt à boire mangue - fruit de la passion.

Le sandwich est à base de crudités et d'une sauce, c'est bon, même si la garniture n'est pas très généreuse. Le muffin est par contre très sucré.

Une boisson est proposée avec ça, je me contenterai d'un verre d'eau.

Sur la caméra de l'appareil, on aperçoit le début de la formation de la traînée de condensation derrière les réacteurs…

Une heure plus tard, à 19h30 heure locale, nous débutons notre descente. Le cockpit annonce une arrivée à 20h05, avec du beau temps à l'arrivée.
Un peu plus tard, voilà le lac Saint-Pierre, juste à l'ouest de Trois-Rivières, qui fait 32km de long sur 14 de large, et est traversé par le Saint-Laurent. Le soleil est sur le point de gagner la course que nous menons depuis le début du vol…

De l'autre côté du lac, un archipel de 103 îles, plus ou moins grandes. Et à gauche, la rivière Yamaska, à droite, la Saint-François.

On suit le Saint-Laurent pendant notre descente, avec ici la rivière Richelieu, qui se jette dans le fleuve au niveau de la ville de Sorel-Tracy.

On arrive rapidement à l'extrémité Est de Montréal, avec la confluence entre le Saint-Laurent, la rivière des Mille-Îles, et celle des Prairies.

Les arrondissements de Saint-Léonard et d'Anjou, avec à droite l'immense raffinerie Suncor, à moitié cachée par le réacteur.

L'arrondissement de Rosemont, avec le vaste jardin botanique de 75 hectares, et au bas de ce parc, le stade olympique de Montréal, des JO de 1976.

Sur la gauche, la très vaste gare de triage de la Canadian National Railway, et derrière, l'aéroport de Montréal-Trudeau, sur lequel nous espérons atterrir d'ici peu !

Le lac Saint-Louis, à l'ouest de Montréal, et derrière le lac des Deux Montagnes, avec le soleil qui se cache derrière des nuages…

On commence notre virage pour retourner vers l'aéroport au-dessus du petit village de Saint-Étienne-de-Beauharnois, à une altitude d'environ 850 mètres.

On commence notre descente finale au-dessus du lac, avec au fond la ville de Châteauguay, fondée en 1663 lors de la colonisation française.

YUL, me voilà !
Toucher délicat à 20h05, sur la piste 06R… (La 06L étant en travaux)

On quitte la piste au niveau du hangar d'Air Creebec, une compagnie régionale québécoise.

Les vastes hangars d'Air Canada, pendant le long roulage pour revenir vers l'aérogare.

On arrive finalement aux postes de stationnement, avec ici deux A330 Air Transat.

A droite, un Boeing 777-200 d'Air Canada qui se prépare à partir pour Sao Paulo, à gauche, une livrée qui ne nous est pas inconnue…

On vient se parquer à côté du confrère, 777-300 qui partira dans une demi-heure pour Paris.

Le débarquement de notre cabine est rapide, juste après la J, on est sur le sol canadien cinq minutes après l'arrivée en porte.

Dernier regard à l'oiseau du jour, avec la deuxième passerelle en cours de positionnement… Il aura bien travaillé jusqu'ici !

Le contrôle aux frontières est rapidement atteint. Il n'y a pas la queue, puisque d'après Flightradar aucun vol international n'a atterri depuis une demi-heure. Comme j'ai débarqué dans les premiers, je n'aurais pas d'attente pour accéder à une borne.

Après quelques difficultés avec la borne, qui ne voulait pas reconnaitre mon QR Code ArriveCAN, je passe finalement avec succès le contrôle. La sortie est un peu labyrinthique, et on vérifiera pas moins de 3 fois au cours du trajet jusqu'à la sortie que mon reçu a bien été validé par un policier.

La douane est passée sans contrôle (j'aurais du ramener du fromage à mes amis !), me voilà landside moins de vingt minutes après l'arrivée en porte de l'appareil !

Pour rallier l'hôtel Sheraton où je passerai la nuit (je repars le lendemain matin à 8h, pour rappel), une navette est à disposition à l'étage des départs. Mais je préfère me dégourdir les jambes et remonte donc la zone d'attente des taxis, au bout de laquelle est situé l'hôtel.
De l'autre côté du grillage, un A220 qui partira (très en retard) pour Halifax, et derrière, Air Transat, et un 737 WestJet en livrée spéciale Frozen ! Je préfère les livrées spéciales de Brussels Airlines :)

Le cheminement fait passer sous l'axe des pistes, si je n'étais pas aussi fatigué je serai bien resté regarder les atterrissages s'enchainer !
Ici, un ERJ-170 d'American Eagle qui arrive en provenance de New-York La Guardia (et l'hôtel au fond !). Voir un avion voler d'aussi près reste toujours aussi impressionnant (et assourdissant) :)

Et après une bonne dizaine de minutes de marche, me voilà dans ma chambre, 35 minutes après l'arrivée en porte !

Avant de vous abandonner, la classique trace radar du vol, avec ce parcours frôlant la pointe sud du Groenland !

Merci à tous pour votre lecture, vos éventuels commentaires !
A bientôt pour la suite, ou sur vos reports :)
Merci pour ce FR où la W AF n'est pas souvent reportée.
Les irrops permettent une certaine flexibilité parfois (voire souvent) à notre avantage ; tu n'as pas pu procéder à la modification en ligne ?
Ton surclassement te permet de tester la cabine a un prix correct. Pour moi l'affaire reste rentable pour le confort du siège et l'espace "intimiste", en revanche pour le catering je te rejoins c'est assez faiblard en distinction Y/W.
De belles photos tout au long du parcours, bien sympathique.
Concernant le wifi, si tu parles d'une carte américaine cobrandée AF, vérifies bien les conditions, je crois que seul le MC est concerné.
A l'arrivée, parcours fluide qu'on attend tous après un long courrier.
A+
Merci pour le commentaire !
La modification en ligne était possible, mais la différence tarifaire était à payer... J'ai donc préféré passer par la ligne Flying Blue, logiquement, sachant qu'ils sont assez souples :)
Je trouve aussi que ça vaut le coup le prix du surclassement au final, que ce soit en Miles ou en euros, si on en a la possibilité. Il faut juste partir en sachant qu'il ne faut pas espérer grand chose pour le catering, afin d'éviter toute déception !
Pour le Wifi, j'ai en effet vu les conditions précisant que seul le MC était concerné, mais après le vol (je n'avais pas pris le temps de lire les petites lignes avant). Mais curieusement, AMEX m'a remboursé la dépense malgré tout !
Je ne sais pas quelle était la fluidité pour les derniers passagers à sortir, les bornes semblaient souvent capricieuses, mais c'est aussi un des avantages de la W.
A bientôt :)
Merci pour ce FR
La prestation du salon ne fait pas honneur à la gastronomie française. Dommage de voir que BA offre un meilleur catering (en tous cas plus apétissant)
Air France pratique maintenant les embarquements façon low-cost, dommage.
Le catering est pour moi honteux en W, c'est du catering de Y. Et le sac bon appétit me laissera toujours sans voix.
Néanmoins le soft product semble nettement supérieur au siège W coque conçus pour des personnes de petite taille.
Merci pour le commentaire !
La nourriture au salon est "utilitaire", rien de plus en effet... Et les menus ont l'air de se répéter souvent.
AF a en effet une fâcheuse manie à faire du pré-embarquement, sur des temps au bloc courts, je peux comprendre, mais plus d'une heure avant le départ, c'est un peu abusé :)
Avec l'amélioration du siège W, peut-être que la prochaine étape sera l'amélioration du catering (mais j'en doute un peu ^^ ).
A bientot :)
209€ pour le surclassement en Premium c’est correct. La Premium est peu reportée en plus.
Cette cabine est assez jolie et ces sièges ont l’air confortables, bien plus que les anciens à coque.
Génial le petit pictogramme avec la tortue pour bien insister de ne pas la jeter dans les WC ^^
Le plateau présente assez bien. C’est vrai que ce n’est pas très premium mais chez beaucoup de compagnie le plateau premium n’est qu’une légère amélioration de celui de l’éco.
J’adore le survol du Groenland, c’est un des meilleurs moments d’un transatlantiques.
Merci pour ce FR
Hello Moritz !
Le tarif du surclassement reste raisonnable oui, surtout en partant d'un billet payé peu cher.
Je n'ai pas eu le "plaisir" de tester les sièges coques, mais cette nouvelle cabine est de qualité !
Je dois avouer que je n'ai pas beaucoup comparé à d'autres premium (comme tu le dis, la Premium est de toute façon peu reportée, quelque soit la compagnie), il faudrait que je vois ça pour me faire une meilleure idée de ce que vaut le produit AF.
Le survol du Groenland a ravivé mon envie d'aller découvrir cette île :)
A bientôt, et merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR très complet. Un siège confortable et une expérience globalement positive sur ce vol en Premium. Le catering est en effet en dessous de ce que l'on peut attendre en premium que ce soit en présentation ou la composition du plateau qui se distingue à peine de l'Eco. Très bon point pour l'équipage.
Merci Christophe pour ton commentaire :)
Oui, malgré ce catering un peu trop proche de l'éco, je ne regrette pas ce surclassement ! Et l'équipage chez Air France apporte la touche "Premium", avec le professionnalisme qui va bien :)
A bientôt
Merci pour le FR
La classe W est très peu reportée surtout sur les 350
Le catering est une pâle amélioration de celui de la Y
Le prix du surclassement reste correct et on peut apprécier l'espace offert par le siège et la superbe vue sur le Groenland
Sinon l'équipage est au top comme souvent sur AF.
Oui, cette classe est assez peu souvent vue par ici... C'est une classe un peu "bâtarde", on n'a pas le côté abordable de la Y, ni le "raffinement" et le confort de la J, ça attire donc moins !
Le tarif du surclassement est plus raisonnable que le prix demandé "de base" pour cette classe (de mémoire, on était dans les 5-600€ de plus que la Y, lors de ma réservation).
Oui, AF a de bons équipages, même s'il reste quelques exceptions à la règle, j'ai quasiment tout le temps des PNC pro et sympathiques !
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci Robin pour le partage de ce vol !
Tu as bien raison de te faire plaisir, même si c'est un poil cher pour de la premium que je trouve bien trop chère pour ce que c'est. Mais on ne vit qu'une fois.
Air France a le chic pour rendre des plats qui sont bons juste visuellement horrible, au salon, comme en l'air. Dans ton cas, au salon :)
Côté catering, offrir en choix végétarien courgettes et aubergines, deux des légumes les plus détestés des français, faut oser. Pas étonnant que le poulet aie du succès.
Sinon ça reste un chouette vol !
A bientôt !
Merci Stephan pour ton commentaire !
Le tarif est un peu cher mais correct. Ce qui m'a décidé a été au final le siège en bulkhead, sachant que je ne comptais pas dormir pendant le vol, avoir un accès libre au siège, en plus des autres avantages de la Premium, était vraiment bienvenu :)
En effet, la présentation au salon laisse pour le moins à désirer... Heureusement qu'il y a un panneau pour expliquer ce qu'on a sous les yeux ^^
Je n'avais pas vu ça sous cet angle pour le plat végétarien, mais en effet, tu marques un point ! Je n'ai pas entendu une seule personne prendre le plat végé d'ailleurs.
A bientôt !
Merci pour ce FR.
Côté positif, une premium éco AF sans coque !
Côté négatif : le catering qui n'a rien de premium. Le titre de la séquence est joliment trouvé.
Un reportage très joliment narré et illustré.
La premium vend un peu d'espace et une cabine un peu plus intime mais il est bien dommage que le catering soit exaspérèment médiocre.
A bientôt !
Merci pour le commentaire Franck !
Il faudrait que je teste ce siège coque tant décrié, pour enfin ressentir son inconfort... Mais curieusement, je n'ai guère envie de payer pour ça ^^
Il ne manque qu'une amélioration de catering en effet... Sans passer sur de la J, avoir un produit un peu plus qualitatif (dans la présentation déjà) permettrait d'avoir un très bon produit.
J'ai été agréablement surpris par ce côté "intime" de la cabine justement, seulement 3 rangées, avec une cloison et un rideau pour séparer de la Y, ça fait gagner en tranquillité.
A bientôt :)
Hello mon Gône
Je pense que tu as hérité d'une bonne affaire, cette classe éco plus est une J "miniature". ^^
Un passage au salon pour se remplir le ventre avant la longue attente dans le finger...
Je bénis le retour du magazine papier :))
"Fuselage shoot d'Aubusson"=> ça ne m'étonne pas que tu ais fait tapisserie dans la passerelle pendant 20 minutes ! ^^
Comme dit plus haut, cet espace éco+ a tout d'une grande !
Mis à part les couverts en bois, rien de négatif est à signaler
Champagne, plateau pas mal, digestif, quelques friandises en court de vol et seconde prestation honorable.
Le pitch est bon et le siège confortable, si en plus le personnel était courtois, ça donne un très bon vol.
Cerise sur le fondant au chocolat, le passage à la PAF est en rythme accéléré.
Merci Cher Robin pour cette suite que tu attendais avec impatience, et bravo pour ta 100ème contributions ! A bientôt...
Hallo Hervé !
L'attente en passerelle fut particulièrement désagréable, avec la chaleur, et le fait que je m'étais principalement "hydraté" à base de vin au salon... Je n'étais pas au meilleur de ma forme ^^
J'ai hâte de pouvoir à nouveau enrichir ma collection de magazine Air France !
Bien trouvé ^^
Les avis divergent sur cette classe décidément ! Le manque de différence au niveau du repas par rapport à la Y découle peut-être aussi du fait que le service éco d'AF en long-courrier est bon : Le champagne, digestif, et la seconde prestation sont présents en Y aussi. Du coup la différence est moins marquée...
Mais je suis d'accord avec toi que c'est un bon produit, pour ma part, je n'en attendais pas plus.
En découvrant le siège, je me suis dit que ça ressemblait un peu à l'antique "Espace 127" (que je n'ai évidemment pas connu) :)
Merci pour ton commentaire Hervé ! Je suis bien loin de ton nombre de contributions, et je crois que j'aurais bien du mal à te rattraper ^^
A bientôt :)
Merci Robin… Je profite d’être en salle d’embarquement pour rattraper mon retard de lecture ! ?
Un vol et une prestation générale assez correcte de la part d’AF.
La premium me rappel celle que j’avais pu essayer sur mon dernier ORY-MAD en A350 Iberia. Sans doutes le même siège même si je ne suis pas un spécialiste ! ?
Équipage sympa et professionnel et un système de divertissement au top, AF a d’ailleurs reçue me semble-t-il récemment un prix pour le divertissement ! ?
Le point faible reste comme tu dis le catering, le verre en verre est un plus mais les couverts en métal apporteraient une touche de classe supplémentaire. Le plat ne m’aurait pas déplût mais il est vrai que ça ne fait pas très premium. Comme tu l’as bien fait remarquer, le gâteau au chocolat est bien le même qui m’a été servi sur mon CDG - VLC il y a presque deux semaines !
Merci pour ce FR et à bientôt ! ?
Merci Ben pour le commentaire ! Ravi d'avoir su occuper ton attente pendant quelques minutes ^^
En effet, en voyant ton FR sur la Premium d'Iberia j'ai trouvé un air de ressemblance au niveau du siège ! Par contre le système de divertissement semble différent (pas la même télécommande)
Vu la quantité de contenu sur le divertissement, il faut vraiment être très difficile pour ne pas trouver de quoi occuper son vol, le prix est mérité !
Je ne sais pas quelles sont les économies réalisées en remplaçant les couverts métalliques par ceux en bois, mais vu le prix d'un billet dans cette classe, je me dis que rajouter 2€ passerait inaperçu et donnerait une meilleure image... Enfin, je ne suis pas spécialiste en marketing, je suppose que des études ont prouvé l'inverse.
A bientôt !
Merci pour ce FR très complet et agréable à lire. Tout y est et je partage vos conclusions.
Merci pour la lecture et le commentaire ! Ravi que la lecture vous ai plu :)
A bientôt !
Félicitations pour ce 100ème et tous les autres anniversaires !
Ca alors, nous étions à Montréal au même moment ! Mais moi je suis parti en fond de câle ;)
Les modifications ont TOUJOURS du bon...c'est un retour du pouvoir chez le voyageur, avec des possibilités souvent intéressantes.
Le salon se laisse apprécier avec ce remplissage. Ce n'est pas toujours le cas !
Cabine agréable qui me semble parfaite pour cette horaire / cette distance. Mais le catering ne suit pas, étant franchement plus Eco+ que Biz-. Mais personnellement, je trouve l'affichage du Nutriscore un bon point, surtout quand il est bon (l'inverse aurait probablement provoquer l'inverse ^^)
Au final, un bol vol il me semble.
Merci !
Merci pour ces félicitations !
Ah bah, on s'est peut-être croisés ^^ Le fond de cale était prévu aussi, j'ai cédé à l'appel du marketing AF.
En effet, je reprendrais volontiers ce genre d'annulations de vols à l'avance. Je suppose que le service client est aussi plus enclin à concéder des possibilités plus larges aux passagers fidélisés, mais c'est vraiment bienvenu.
J'ai toujours eu de la chance lors de mes passages au Hall K, avec un salon souvent peu rempli... Après, l'étage inférieur était bien plus chargé, mais l'étage semble souvent délaissé.
Je trouve aussi que la cabine est très bien adaptée. J'aimerais bien la tester de nuit du coup, pour voir si elle est propice au sommeil également. Et pas sûr que le Nutriscore eut été affiché s'il était en D ou E :P
Oui, définitivement un bon vol, le catering n'est pas le critère principal, surtout pour cette classe de voyage !
A bientôt, et merci pour le commentaire !
Merci Robin pour ce FR.
félicitation pour ce numéro 100.
J'aurais comme toi craqué pour l'offre en W, rien que pour le siège et l'espace.
Pour la prestation, c'est ma fois encore loin d'une W mais un petit mieux que la Y, quand à la deuxième prestation c'est 0 écart avec la Y.
Bonne idée que d'emprunter les couverts au salon !!
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire et les félicitations !
Si on peut se le permettre, les surclassements de ce genre sont intéressants. Bien plus que ceux en J européenne parfois au même tarif (voire plus cher) !
La prestation pêche, après ça va que le catering de Y chez Air France est bon de base (à mon gout).
J'ai eu l'illumination pour les couverts en dégustant mon repas au salon, je ne regrette pas l'emprunt en effet :D
A bientôt :)