L’OLCI à ETD-30h avait le mérite d’être clair : avec le choix entre cinq sièges seulement, le vol allait être complet. J’ai préféré prendre le siège 25F, certes assez à l’arrière, mais pas sur l’aile comme le 16A que m’avait préattribué AF.
Le hasard a voulu que je fasse le trajet avec un collègue qui avait plus de cheveux blancs, plus de statut chez FB et plus de statut hiérarchique que moi. A deux, et du jeudi au dimanche, un billet pour deux pour l’Arlanda Express au départ de la ville coûte 350 SEK. C’était moins que le meilleur marché des forfaits des taxis (rarement 470 SEK, plus souvent 520 SEK, ou plus), et cela s’est révélé plus rapide, car le train est parti moins de vingt secondes après l’achat du billet à une machine sur le quai. Le train était assez plein, mais ces deux PAX ne sont debout que parce qu’ils voulaient rester ensemble.
Arrivée au Terminal 2 sans encombre
Au tableau général, notre vol est bien affiché ; c’est le seul au Terminal 2 dans cet écran.
Il y avait la queue habituelle et raisonnable pour le PIF
L’attente du retrait par mon collègue de son BP à cette machine allait être compensée immédiatement.
Car étant FB-Gold, il m’a invité à l’accès prioritaire du PIF, gagnant ainsi quelques minutes. Pas d’arrêt pour acheter du saumon fumé airside en face du PIF (c’était convenu avec Mme),
… et deuxième avantage de la présence de M. FB-Gold, il m’invite au salon où je n’aurais pas dû avoir accès avant une bonne douzaine d’aller-retours CDG-ARN supplémentaires.
Il faut contourner par la gauche ce bar
C’est au fond
Le terminal 2 étant petit, sans compagnie aérienne dominante, c’est un salon multi-compagnies. La photo est un peu floue, car faite tout en suivant mon collègue.
Accueil cordial par un cerbère barbu ; il y a à droite un assortiment plutôt limité de journaux clairement étiquetés « ne pas emporter hors du salon ».
La première impression a été celle d’un salon bondé.
L’espace est fractionné en labyrinthe (où l’on ne peut pas se perdre, quand même), mais il y avait du monde partout.
On pouvait imaginer qu’un certain nombre de sièges avec des affaires dessus étaient en fait bloqués par le PAX assis à côté, mais après deux tours du dédale, il fallait bien accepter le fait qu’il restait zéro paire de places libres. Nous allions nous installer à deux sièges séparés quand un PAX a spontanément proposé de se déplacer pour nous permettre de nous assoir l’un à côté de l’autre.
Espace plutôt agréable, mais sous-dimensionné à cette heure-là, donc. Quid du buffet ? Commençant par l’offre liquide.
Du vin sobrement étiqueté "Red wine" et "White wine" et des soft drinks,…
… et des alcools : cela m’a semblé très maigre pour ce qui était des boissons alcoolisées que je ne consomme pas. Peut-être qu'il y avait autre chose, mais je n'étais pas très motivé pour chercher.
Du pain suédois, que Wasa, la marque suédoise bien connue en France, commercialise aussi dans son pays d’origine sous forme de galettes rondes d’une trentaine de centimètres de diamètre.
Pas de chance pour la note de ce salon : voyez l’état de propreté de l’assiette qui était sous celle que M. PAX-Gold a pris dans cette pile.
De la charcuterie et du fromage de base
Des salades diverses que j’ai très mal photographiées
Pâtes, riz et œufs durs (tous froids)
Comment imaginer qu’il n’y ait pas de saumon fumé ? Non seulement il y avait la quantité, mais la qualité était au rendez-vous, nettement supérieure à celle du saumon fumé au petit-déjeuner du Marriott.
Du fromage qui m’a semblé appétissant, mais je n’ai pas goûté.
Sur un autre comptoir, ces fruits
Et des chips, cacahuètes et autres
Pour finir, une machine à café standard et une boîte de sachets de thé
Voici mon choix (j’avais commencé à manger des lasagnes avant de prendre la photo). Non, ce n’est pas un verre de vin, mais du jus de canneberge (un grand classique suédois)
Une employée s’activait à débarrasser, mais elle avait fort à faire.
Le salon ne donne pas sur les pistes, mais sur la zone landside, avec ici l’entrée du PIF, avec au premier plan l’accès prioritaire
Le temps de manger mon assiette tout en parlant avec mon collègue, le salon s’est vidé, y compris de M. PAX-Gold qui est allé chercher un endroit pour fumer. Cela me laissait le champ libre pour compléter mon reportage photo.
Des sièges pour s’allonger ; ce sont de vrais végétaux derrière, pas des imitations de plastique.
Tous ces espaces qui étaient combles une demi-heure plus tôt étaient désormais vides
Y compris ces endroits un peu retirés.
Le bilan ? OK si on est seul, mais à plusieurs, s’attabler ensemble relève de la mission impossible, ou diplomatique avec les PAX déjà présents. Par ailleurs, un salon sans vue sur l’extérieur sera un peu triste quand la saison permettra le spotting en fin de journée.
Cette fois-ci, c’était évidemment service minimum pour le spotting dans ce FR. Je n’ai que le 767 BA pour LHR, partant de la porte voisine, à vous proposer.
A la porte 67, c’était la foule pour le vol AF, avec le tiers des PAX dans la file Skypriority.
Aucune annonce de retard, et la foule attend patiemment
La fusée AF1063 va-t-elle enfin décoller ?
Comme ça s’éternise, je charge mes derniers courriels (et la page d’accueil de FR pour la photo). L’embarquement commence peu après cette photo, donc avec un quart d’heure de retard.
Trois rangs de J ce soir-là, visibles à travers la vitre qui sépare la cabine de l’espace aux portes avant. L'appareil était F-GKXR.
L’avantage d’avoir un accès Skypriority (FB Silver, cornaqué par M. FB-Gold), avec un siège à l’arrière de l’appareil, c’est de n’avoir pas de problème pour caser son bagage à main en hauteur, contrairement à l’aller. Parce que comme toujours, l’avion est plein, et personne n’a évidemment donné suite aux appels à la mise en soute de bagages à main. Les coffres à bagages se remplissent vite.
La ponctualité étant notre priorité, nous vous invitons à vous installer le plus vite que possible. Si les compartiments à bagages sont pleins, vous devrez confier votre bagage pour le mettre en soute ; vous le récupérerez aux tapis de livraison des bagages à l’arrivée.
Hum, si l’avion était arrivé à l’heure et non dix minutes en retard, et donc si l’embarquement avait commencé à l’heure et non un quart d'heure en retard, cela aurait aidé. Et surtout, si tout n'était pas fait pour rendre l'espace un peu insuffisant pour les bagages à main, cela aiderait.
Belle optimisation par un PAX qui a trouvé un sac souple qu’il était possible de disposer autrement pour caser sa propre valise.
La moquette n’était pas parfaitement propre, mes chaussures non plus.
L’embarquement s’éternisant, je reprends mon PC et surprise : je capte ici le wifi du terminal (du côté droit de l’appareil, il n’y a pas de passerelle pour gêner la transmission).
La vue avant le repoussage
Avec le 747-200 transformé en hôtel au loin
Après repoussage, l’un des deux 757 DHL en zone de fret. L'avion décolle à 19h12 (ETD + 37'), une mesure de l'attente à l'embarquement et du temps qu'il faudra pour caser tout le monde et ses affaires à bord, mais arrivera avec un quart d'heure de retard seulement.
Le dîner, tel que servi
La nourriture solide ne représente pas la moitié de la surface du plateau, mais le plat chaud est bien meilleur que le triste wrap du millésime 2016, et plus varié qui plus est. Cette fois-ci, c’est du poisson (plutôt bon) avec une sauce vaguement citronnée, une fleurette de brocoli (c’est fou ce que ça se sent quand c’est réchauffé dans le galley à cinq rangs derrière soi) et du riz un peu sec, surtout pour qui est habitué à manger le riz avec des baguettes. L’ensemble était néanmoins très bien.
Dans cette nouvelle formule, le dessert est passé de 46 grammes à 41 grammes.
J'ai récupéré en quittant mon siège la bouteille de 187ml de vin quasiment terminée que PAX25D avait abandonné dans la poche à magazine, non pour la boire, mais pour vous en avoir la photo de l'étiquette.
A quoi cela sert-il de compacter proprement les emballages ? (on notera que j’ai réussi à faire tenir la cuillère)
Tout simplement à ne pas être encombré comme ma voisine, qui a eu bien du mal à récupérer un objet dans son sac à main à ses pieds !
La voisine en question avait un peu froid et a reçu à sa demande une couverture (une polaire au contact agréable), alors que je trouvais qu’il faisait un peu chaud.
L’horaire du vol AF1063 est malheureusement toujours trop tardif pour espérer voir de jour ces villes, même au solstice d’été. La vieille ville d'Anvers sur la rive droite de l'Escaut, au premier plan, et beaucoup plus illuminé, son port industriel.
Bruxelles, avec le tarmac illuminé de BRU dans le coin inférieur droit de la photo
Vingt-cinq minutes plus tard, on est dans la descente en vue de l'agglomération parisienne. Voyez-vous la Tour Eiffel, mince triangle de lumière, à la hauteur du wingtip fence, à la limite du tiers droit de la photo ?
Coup de zoom dessus, avec en plus son projecteur
Toujours la Tour Eiffel un peu en dessous de l'horizon lumineux
On la reconnait beaucoup mieux ici, proche du côté gauche de la photo
Atterrissage ; l’éclairage tricolore du Terminal 1
Traversée de la piste 9R : le point blanc brillant est le projecteur de l’appareil qui va bientôt atterrir dessus.
Le débarquement est plutôt lent ; la faute au manque de place dans les coffres à bagages, qui oblige de nombreux PAX à récupérer leur bagage ou vêtement en arrière de leur place. Ce vol aura été assez fatigant, car si ma voisine était d'une grande discrétion, cillant à peine à la vue de mes prises de photo, mes deux voisins de derrière étaient très bruyants (deux hommes d'affaire qui ne se connaissaient pas et ont parlé pendant les 2h11 de vol à voix tellement haute que j'aurais pu suivre toute la conversation sans en perdre une miette si elle m'avait intéressé).
Détail du Terminal 2F
Les PAX en correspondance partent à gauche dans cette direction
Et moi par ces sas anti-retour juste avant la salle de livraison des bagages
La salle de livraison des bagages, toujours aussi vide
Cette fois-ci, la livraison des bagages de mon vol a déjà commencé quand j’arrive ici
Il y a une bonne demi-douzaine d’employés en gilet bleu pour indiquer la station de taxi, et par conséquence aucun rabatteur de taxis clandestins.
Et comme la semaine précédente, zéro queue et quelques taxis attendant les PAX à la station de taxi.
Le retour vers Paris sera rapide : à cette heure-là, sauf événement exceptionnel, ça roule bien. Merci de m’avoir lu !
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Verdict
Air France
7.3/10
Cabine8.0
Equipage7.5
Divertissements5.0
Restauration8.5
Aurora Lounge - 2
6.4/10
Confort3.0
Restauration9.0
Divertissements6.5
Services7.0
Stockholm - ARN
8.6/10
Fluidité7.0
Accès10.0
Services8.0
Propreté9.5
Paris - CDG
9.0/10
Fluidité10.0
Accès8.0
Services8.0
Propreté10.0
Conclusion
C'est bien parce que je pouvais embarquer en priorité et parce que j'avais un siège au fond que je n'étais pas gêné par mon bagage à main en vol, d'ailleurs plus volumineux qu'à l'aller.En revanche, le débarquement est très long, beaucoup de PAX devant aller vers l'arrière pour récupérer quelque chose dans les coffres à bagages. La PNC qui servait ma zone de l'avion souriait par intermittence, mais rien de condamnable. C'était la fin de la journée pour elle aussi, après tout. Divertissements, quels divertissements ? (le magazine de bord ne compte pas vraiment, et je n'ai pas envisagé de lire la presse sur mon smartphone) Le dîner est correct, le plat chaud plutôt bon, et surtout varié, ce qui n'est pas négligeable pour un usager régulier de la ligne.
Le salon du Terminal 2 est aménagé de manière à segmenter l'espace visuel et sonore : c'est plutôt réussi, mais il est vraiment sous-dimensionné à ce qui s'avère être une heure de pointe à ETD-1h30. C'est tolérable si on voyage seul, vraiment pas accueillant si on est à deux ou plus, ou alors il faut arriver probablement beaucoup plus tôt. Par ailleurs, il est aveugle, pas une perte majeure de nuit, mais dommage en été où l'on voit passer pas mal de trafic sur le taxiway en face du terminal. Un mauvais point aussi pour le lave-vaisselle, ou celui qui l'a chargé. L'offre de nourriture n'est pas extravagante, mais très satisfaisante; bien que ce soit un créneau de pointe, il y avait (presque) de tout. Cela m'a permis d'arriver chez moi sans avoir envie de manger un complément au repas en vol. Mention spéciale pour le saumon fumé ! L'offre de presse est un peu maigre; je n'ai pas vérifié s'il y a un accès wifi dédié, mais celui du terminal est très bien de toute façon. Au total, un bilan plutôt mitigé.
Pas d'annonce de retard (certes modéré, mais quand même), et beaucoup de PAX qui font la queue en avance, sachant très bien que l'espace dans les coffres à bagage est insuffisant. Accès rapide en Arlanda Express, avec zéro attente cette fois-ci à la gare centrale.
Parcours assez court à CDG (mais débarquement laborieux, cf. ci-dessus). Le personnel d'AdP était en force pour éloigner les importuns, et renseigner au besoin les PAX, et il n'y avait pas d'attente à la station de taxi : y aurait-il de bonnes résolutions en ce début d'année 2017 ?
8 LIKESLIKER POUR REMERCIER L’AUTEURMERCI ! FLIGHT-REPORT LIKÉ
L'inconvénient d'un trajet avec un collègue venu pour une autre raison que moi c'est que ce dernier peut être retenu jusqu'au dernier moment, ne laissant de temps ni pour le salon, ni pour le spotting. Oui, les PAX ont gagné au change avec ce nouveau catering sur les lignes MC d'AF. Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR classico mais avec une touche d'exclusivité.
Quel bonheur de profiter des avantages des priorités lorsqu'on est condamné à ne pas en profiter avant plusieurs mois. Salon désagréable : bondé, service du vin à la tireuse qui est une hérésie et une promesse de piquette. Il y a de quoi grignoter mais rien pour se restaurer : un salon européen. Décidemment ces vols pour ARN sont tjrs pleins à craquer, pourtant il ne doit guère y avoir de limitations pour en planifier d'autres.
Le hasard m'a permis de me renouveler cette fois encore.
"Rien pour se restaurer", je suppose qu'il faut comprendre "pas de plat chaud". En effet, mais la nourriture froide est de qualité. L'alcool est assez lourdement taxé en Suède : cela a sans doute un impact sur la qualité de ce qui est proposé au salon.
AF et SAS exploitent 3 vols quotidiens sur cette ligne, en A32x et 737, respectivement. AF a l'avantage de pouvoir adapter la capacité assez finement en mettant en ligne un A319/320/321 au coup par coup. Ajouter un vol, plus probablement un vol chacun, dégraderait probablement la rentabilité de la ligne.
Je crains que la difficulté de caser ses bagages à main à bord ne soit le fil rouge de mes récits 2017. Heureusement qu'AF se rachète avec le catering.
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6 Commentaires
Ce serait bien de voyager plus souvent avec M.FB Gold x)
Une petite amélioration du plats principal contre perte de 5g au "dessert".
Gagnant au change non?
Pas mal les photos des villes.
A la prochaine ^^/
Oui, les PAX ont gagné au change avec ce nouveau catering sur les lignes MC d'AF.
Merci pour le commentaire !
Quel bonheur de profiter des avantages des priorités lorsqu'on est condamné à ne pas en profiter avant plusieurs mois.
Salon désagréable : bondé, service du vin à la tireuse qui est une hérésie et une promesse de piquette. Il y a de quoi grignoter mais rien pour se restaurer : un salon européen.
Décidemment ces vols pour ARN sont tjrs pleins à craquer, pourtant il ne doit guère y avoir de limitations pour en planifier d'autres.
"Rien pour se restaurer", je suppose qu'il faut comprendre "pas de plat chaud". En effet, mais la nourriture froide est de qualité. L'alcool est assez lourdement taxé en Suède : cela a sans doute un impact sur la qualité de ce qui est proposé au salon.
AF et SAS exploitent 3 vols quotidiens sur cette ligne, en A32x et 737, respectivement. AF a l'avantage de pouvoir adapter la capacité assez finement en mettant en ligne un A319/320/321 au coup par coup. Ajouter un vol, plus probablement un vol chacun, dégraderait probablement la rentabilité de la ligne.
Merci pour le commentaire !
Et avec une prestation à bord qui ne démérite pas.
Ah les valises en cabine, vaste sujet pour le temps d'embarquement.
Merci pour ce FR !
Merci pour le commentaire !
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