En cette belle journée de septembre 2014, nous nous retrouvons à l'aéroport d'ORLY, mais pas tout à fait là où l'on a l'habitude de se rendre pour prendre l'avion. En effet, je suis l'heureux invité de l'association France DC3 pour un vol de convoyage à destination de l'aéroport de Toulouse Francazal où a lieu durant les jours suivants le premier meeting aérien local.
Dans les minutes qui suivent mon arrivée, voici le hangar, aujourd'hui démoli, où l'on accède par le poste de sécurité près du carrefour situé face à l'entrée de l'ancien siège d'Air Inter où j'ai effectué mes premiers pas dans l'aérien en… 1985 ! C'est dire si lieux me sont connus mais se trouver là près de 30 ans plus tard pour cette occasion est vraiment un réel plaisir, surtout que parmi l'équipe de l'association France DC-3 figure un grand nombre de retraités d'Air France et d'Air Inter, dont l'ami Gabriel, Président de France DC3, notre commandant de bord du jour que j'ai connu à l'époque où il était instructeur sur Mercure !
On découvre alors le trésor de l'association, précieusement protégé dans ce hangar mis à la disposition de l'association par Air France.
Nous sortons précautionneusement l'avion du hangar en tirant la barre qui a été accrochée à sa roulette arrière, pour le résultat que voici.
Une rapide photo du cockpit avant que les pilotes ne s'y installent.
Les mécaniciens avaient déjà tout préparé, sans oublier d'embarquer la barre de tractage rouge et ils ont refermé la porte. A l'arrière de l'appareil, peu d'équipements. Juste le nécessaire réglementaire en termes de sécurité et une soute à bagages informelle où chacun a entreposé ses affaires car l'équipe qui est à bord part pour 4 jours complets.
En se retournant, on découvre la cabine pax : équipée de 6 sièges seulement, de type "ancienne business class AF". Avouez que j'aurais pu tricher en indiquant que ce vol avait été effectué en classe affaires, mais ceux qui courent après les statuts sur ce site auraient sans doute émis des réserves. Comme je ne boxe pas dans la même catégorie, on dira donc que malgré les sièges, c'est bien un vol en classe Y que j'ai effectué !
Je prendrai finalement place au 2A, avec cette vue du 1B sur ma droite en oblique.
Et voilà, on quitte le point de stationnement avec quelques minutes de retard par rapport à l'heure fixée initialement mais personne ne fera de réclamation ! A notre droite, les déneigeuses d'ADP sont déjà prêtes alors que l'on est pourtant qu'un 19 septembre. Espérons surtout qu'elles le soient le jour où il neigera vraiment, ce qui n'est parfois pas toujours le cas…
Passage en revue de toute la zone de maintenance d'Orly…
Mon voisin côté droit est finalement parti décoller dans le poste, ce qui libère l'accès à son siège pour une photo de l'autre côté…
Le roulage sera de courte durée. On est autorisés à décoller en utilisant la piste 20, la fameuse "nord sud" rarement en service hormis en période de travaux des deux pistes principales ou par grand vent. C'est la troisième fois que je vole dans cet avion, numéro de série 9172, construit en 1935 et qui se trouve en France depuis plusieurs décennies (voir en fin de récit le lien vers son pedigree complet) : la première était en avril 1986 sous les couleurs de Transvalair-ACE, lors d'un vol cargo entre CDG et Bruxelles et retour. La deuxième fût en juillet 1992 lors de la première époque de France DC3, alors aux couleurs de "l'envolée Air Inter" entre Nantes et Orly avec escale à Tours. Plus de 20 ans plus tard, c'est une joie immense que d'être de nouveau à bord.
Et voilà donc Orly Sud sous un angle de vue peu habituel lors d'un décollage.
L'avantage avec le DC3 c'est qu'il ne monte pas très vite, donc on a tout le temps de profiter de la vue…
En dessous, une autre relique (Caravelle) mais qui, pour sa part, ne vole plus depuis bien longtemps…
Et que dire de cet autre monument de l'aviation, juste en dessous de nous alors que l'on va franchir la Nationale 7…
On quitte par la même occasion l'espace aérien du Val-de-Marne pour pénétrer dans celui de l'Essonne, avec Paray-Vieille-Poste et Juvisy-sur-Orge.
Je me suis replacé à gauche pour la suite du vol.
Un petit tour en poste pour saluer nos valeureux pilotes.
Retour en cabine où le paysage est nettement moins urbanisé que précédemment.
Souvenir inoubliable que ce moment de pure aviation parmi des hommes et des femmes dont toute la vie professionnelle a été consacrée à l'aérien, et qui pour la plupart continuent à vivre leur passion à travers cette association qui maintient en parfait état de vol cet appareil alors âgé de 71 ans et demi. De quoi se sentir tout jeune quand on a deux décennies de moins…
Le CRM : compte tendu matériel du F-AZTE, sa vraie immatriculation, même si de larges titres "F-BBBE" apparaissent sur le fuselage en hommage à une immatriculation réelle d'un DC3 exploité par Air France.
Parmi les nombreuses manifestations à laquelle a participé cet avion figure la commémoration des 60 ans de la desserte aérienne Paris-Francfort par le Groupe Air France sept ans plus tôt, avec ce tableau exposé sur une des parois.
Nous avons amorcé notre descente sur la plaine berrichone alors que le temps se gâte un peu.
Nous voilà posés à Châteauroux Déols, où des épaves d'avions ne sont jamais bien loin comme on peut le voir avec ce 747 désossé au loin.
Il y en a un peu de partout.
On aura finalement mis 1h10 bloc-bloc entre Orly et Châteauroux. Sur place, le personnel de l'aéroport est très curieux de voir cet avion pas inconnu chez eux mais pas courant non plus.
Quelle allure !
La raison de notre escale ici ? L'aéroport de Châteauroux possède de l'Avgas, ce carburant utilisé pour les avions équipés de moteurs à pistons que l'on ne trouve plus dans ceux qui ne sont plus fréquentés que par les appareils à réacteurs ou à turbopropulseurs. Chercher des terrains où il y a de l'Avgas, l'un des nombreux challenges auxquels doit faire face France DC3.
Le temps que le plein soit fait à partir de la pompe située juste à l'extrémité de l'aile gauche de notre DC3, je peux un peu déambuler dans les alentours.
En arrière plan de la zone où nous stationnons se trouve l'un des nombreux B747 abandonnés ici.
On connaissait la compagnie grecque Sky Express pour ses Jetstream et ses ATR, moins pour son Jumbo Jet visiblement partagé avec une mystérieuse compagnie dénommée Finaval Aviation… Et pourtant ce B747-200 livré neuf à SAS en 1979 et qui a bourlingué dans plein de compagnies par la suite avant d'être converti en cargo aurait bien volé sous ces couleurs pendant un an, de 2006 à 2007, avant d'atterrir ici pour la dernière fois et d'y "sécher" depuis déjà 7 ans quand cette photo a été prise.
Le plein de carburant se poursuit alors que l'éclaircie illumine littéralement notre bel avion.
On repart finalement dans les minutes suivantes, après tout juste une heure d'escale. Devant la tour, on reconnaît le Saab-340 de la compagnie polonaise Sky Taxi, encore aux couleurs jaunâtres d'une éphémère compagnie espagnole appelée Lagunair, alors exploité en France sous la marque IGAvion.
Au revoir Châteauroux.
Virage à gauche afin de poursuivre notre route vers le sud.
Un petit coup de manche à droite et nous voilà vers le bon cap.
Le vol aura lieu à assez basse altitude, ce qui sera l'occasion de survoler Brive, Souillac, Cahors et Montauban.
L'arrivée s'effectuera en survolant Blagnac et le temple de la construction de l'A380, alors en pleine action.
L'aérogare de Toulouse-Blagnac et le seuil de piste 14.
On poursuit vers le sud avec le survol des usines Airbus et le fameux "abreuvoir"
Puis, c'est le début de l'approche vers Francazal.
La base de loisirs de La Ramée.
Passage en vent arrière au dessus du terrain de Francazal.
C'est là que sont habituellement stationnés les ATR avant livraison, ou qui repassent à Toulouse entre deux opérateurs.
Atterrissage dans les instants suivants et arrivée immédiate au parking. Il est 13h40, nous avons quitté Châteauroux il y a une heure et cinquante minutes et Orly il y a exactement quatre heures. Le DC3 est arrivé à bon (aéro)port pour le meeting qui commence le lendemain. Les pilotes et leur équipe sont alors pris en charge par les organisateurs, tandis que je dois m'éclipser pour rejoindre immédiatement la région parisienne (en A320 AF, beaucoup moins original…) non sans regret de ne pas pouvoir rester sur place, mais avec l'immense satisfaction d'avoir pu voler sur ce merveilleux avion, parfaitement entretenu par l'association France DC3.
On se quitte sur cette belle image en vous invitant à consulter le lien suivant qui décrit dans tous ses détails les origines de cet avion et la belle aventure de l'association France DC3 de manière très complète. Tout y passe, depuis la guerre 39/45 aux diamants de Bokassa, mais aussi le pont aérien de Berlin et les transports des hommes politiques français. Un vrai roman avec plein de rebondissements :
http://www.meeting-couhe.com/documents/Le%20DC3%20de%20France%20DC3.pdf
Merci pour votre attention.
A vol exceptionnel notations exceptionnelles même si bien évidemment le barème ci-dessus proposé ne s'applique pas vraiment à ce type d'expérience. Les notes sont donc anecdotiques, avec 10/10 pour les domaines où il y a un critère possible et 5/10 pour ceux qui sont hors-sujet ici.
Au passage, Air France empoche un 8,8/10 dans les stats de flight-report.com, voyant ainsi récompensé son soutien financier à l'association France DC3, qui le lui rend bien en faisant honneur aux couleurs et à la marque à la crevette avec ce formidable avion qui sillonne le ciel hexagonal et même européen au gré des meetings et autres événements commémoratifs.
Sans faire exception à la règle, ce vol a été effectué dans des conditions parfaites. Quelle chance et quel plaisir d'avoir pu partager ces moments uniques avec l'équipe de France DC3. Merci infiniment à eux tous.
56 Commentaires
Ce FR est vraiment exceptionnel :quel chance d’avoir pu voler sur cet appareil en parfait état et avec des gens passionnés.
N’ayant ni volé sur le Concorde ni sur ce Dc3 je me demande si je n’ai pas raté ma vie ;)
A bientôt.
C'est avec la larme a l'oeil que je me suis délecter de ton récit, quel moment précieux que de voler à bord de cette machine mythique !
Dire que les premiers longs courriers d'Air France étaient effectués avec ce type d'appareil... C'était l'aventure au plus noble sens du terme. Imaginons un Paris Le Bourget ->Saïgon réalisé en une semaine !
Bon, on redescend sur terre après ce moment exceptionnel passé en ta compagnie... Et rien n'a bougé en 6 ans.
Merci infiniment pour le partage, à bientôt pour d'autres reports toujours aussi bonnards.
En tous cas merci pour ce FR extraordinaire à tous les sens du terme !
https://flight-report.com/fr/report/44831/aerovaupes-av0003-barranco-minas-bmg-villavicencio-vvc
Je suis évidemment trop jeune pour avoir connu cet avion du temps où il volait régulièrement, mais c'est toujours sympa de découvrir des appareils qui ont marqué l'histoire de l'aviation à leur manière. Jamais je n'aurai imaginé qu'Air France en avait 76 dans sa flotte!
Autre hommage plus ou moins involontaire de ce FR... les B747. Que ce soit à Orly ou CHR, ils étaient encore bien présents en 2014. C'est d'ailleurs assez triste d'en voir "pourrir" sur la plateforme berrichonne...
Ahhh ce bon vieux Saab-340 LagunAir, heu... Sky Taxi... heu IGavion, enfin ce bon vieil avion quoi, qui je crois n'est toujours pas repeint en 2020 lol
Merci à toi pour ce partage exotique et vintage, et merci aux membres de l'association pour la conservation de ce patrimoine aéronautique.
A bientôt!
À très vite.
Ce fR est exellent, moi qui suit jeune ne connaît cet avion que grâce à une maquette dans mon salon : et la je vois que il vole encore ! Super ! Vu comment vous parlez, vous avez l’air émerveillé de pouvoir re voyager là dessus et c’est vrai qu’il donne envie, et il fait pas du tout vieillot.
Merci encore, bonne continuation !
De superbes photos de ce non moins superbe avion
Un très beau reportage hors d'âge et hors norme
Encore merci pour ce témoignage de passionné
A bientôt
Peut on imaginer que cela soit possible avec le Concorde sous réserve que l’avion soit opérationnel ?
Reste plus qu'à faire comme certains pays étrangers: pour des journées spéciales (type journée du patrimoine) l'avion pourrait assurer des vols sous N° de vol AF... Ah un Paris - Marseille en DC 3...
Après c'est sur que l'Avgas 100 LL est destiné à des avions anciens et donc peu présents en transport public (qui doivent représenter 90-95 % de l'activité d'Orly et de CDG... le reste devant être des vols d’États ou des EVASAN..)
Le DC3 reste une très belle bête, et surtout, toujours en service :)
A bientôt !
Etonnant d'avoir une immatriculation peinte différente de l'immatriculation réelle, je ne pensais pas que cela était autorisé. Et nous ne sommes pas habitués à voir des altitudes de croisière si basses !
Mais du coup, il y a de l'Avgas à ORY ? Ou bien vous avez volé sur un "reste" d'un précédent plein mais qui n'était pas suffisant pour aller jusqu'à Francazal d'une traite ?
Ca devait être réellement éprouvant, à l'époque, de faire de longues distances dans ce genre de coucou ! Une semaine de vol pour faire Paris -> Saïgon d'après Chevelan, ça demande une réelle endurance !
A bientôt !
Concernant l’Avgas 100LL il n’y en avait effectivement pas à Orly à cette époque (a vérifier si c’est le cas maintenant, peu probable que ça ait changé) et France DC3 devait toujours prendre soin de rentrer à sa base avec suffisamment de carburant pour assurer une heure de vol à l’étape suivante afin de se ravitailler. A bientôt.
Un rêve que de voler sur un tel avion.
Les photos sont magnifiques.
A bientôt
Apparemment y'a toujours des liaisons aériennes en DC3
https://flight-report.com/fr/report/44831/aerovaupes-av0003-barranco-minas-bmg-villavicencio-vvc
Actuellement il y a aussi d'autres avions (non épaves) stockés : les A380 de BA notamment...
A bientôt!
Ce doit être une superbe expérience de monter à bord de cet avion et de prendre l’air dans le bruit et les vibrations. J’imagine la tête des équipages et passagers des vols quittant Orly ce matin là de voir s’élever ce bel oiseau.
J’ignorais qu’une Caravelle était présente à Orly non loin du Concorde 02 qui a bien failli disparaître il y a quelques années.
Avion historique mais avec le confort d’un siège « Espace 127 » mais même un tabouret vaudrait toutes les « suites » du Monde dans cet avion.
Une escale pour faire le plein, il faut trouver un terrain disposant du carburant adéquat, ce qui permet de rendre aussi hommage à un autre avion de légende qui est entrain de tirer sa révérence.
Autre clin d’œil à l’Histoire de l’Aviation avec le survol de l’usina Jean Luc Lagardère à Blagnac.
Et que dire de la passionnante histoire de cet avion, je me souviens que des amis avaient sauté d’un Dakota à Caen lors des cérémonies du 40ème anniversaire du D Day en 1984 pour former une étoile qui, je crois, était alors la plus grande. C’était LE saut de leur vie, peut être ont il sauté de cet avion ?
Merci Luc pour ce fantastique récit qui fait bien chaud au cœur en cette période si difficile pour l’Aérien.
A bientôt
Tu as raison, je n'ai pas fait état du bruit et des vibrations de cet avion lors de la mise en route des moteurs et tout au long du vol, de même que de son décollage où la roulette arrière quitte bien évidemment le sol en premier, mais ce qui est l'inverse des avions habituels où c'est l'avant qui se lève et pas l'arrière qui remonte au niveau de l'avant comme ici ! J'en reparlerai lors de futurs FRs sur DC3 à paraître.
Concernant tes amis paras, il est possible que leur saut en 1984 ait pu correspondre à la période où cette machine, alors immatriculée F-GDPP, faisait ce genre de job le week-end entre deux vols cargo en semaine sous les couleurs de Transvalair. N'étant pas téméraire au point de faire du parachutisme, contrairement à plusieurs FRistes très connus sur ce site, j'avais préféré la deuxième option... :-)
A bientôt.
Ce récit en DC3 est en tout cas une vraie pépite , quelle chance d'avoir pu effectuer un tel vol, surtout en France et au départ d'Orly !
Je remarque avec amusement que la barre de repoussage est transportée à bord comme sur certains petits avions de tourisme ou plus rarement sur de plus grosses machines (AN124 notamment...).
J'ai eu la chance de visiter ce DC3 lors du salon du Bourget en 2017 ou j'avais pu discuter avec son équipage de passionnés. Un vrai plaisir et j'espère que cet avion continuera à agrémenter les meetings pendant encore de nombreuses années sous cette sublime livrée.
A bientôt !
Difficile de faire plus avgeek et original.
Je ne pensais pas que la cabine du DC3 était aussi étroite.
De mémoire IGAvion a brièvement relié CHR à NCE.
De belles vues à basse altitude.
A bientôt !
Merci pour ce sublime moment.
Tout a été dit dans les précédents commentaires, c'est vraiment une incroyable expérience que vous nous faites partager.
Le DC-3 est une machine mythique, et je suis toujours impressionné de voir que certains sont encore en service commercial en Colombie et, jusqu'à récemment, au Canada. Il doit donc encore, j'imagine, exister des pièces pour l'entretien. Ça doit un peu faciliter le travail des volontaires de l'association France DC-3, car j'imagine que ce n'est pas toujours facile d'entretenir ces machines.
Je trouve aussi assez drôle de retrouver ces sièges "Business" à bord, c'est une belle incongruité.
À bientôt!
Rien n'échappe au Père Fouras !
J'avais bien effectué cette année là deux A/R entre CDG et BRU en DC-3 cargo, l'un de Stellair (F-GEOM) et l'autre d'ACE/Transvalair (le F-GDPP devenu ce F-AZTE/BBBE) dans un intervalle assez proche. Et effectivement, bravo pour ta mémoire, j'avais fini l'un des deux retours en aidant le copi à éponger l'huile qui coulait à flots suite à un problème d'hydraulique qui rendait difficile la sortie du train principal (l'autre n'a pas ce genre de souci sur DC-3...).
On avait fini par se poser sans dommages à CDG sous la surveillance des camions de pompiers qui avaient été dépêchés pour la circonstance. Apparemment, le train fragilisé était parvenu à sortir au delà de ce que les pilotes supposaient. Je ne me souviens plus duquel des deux DC-3 il s'agissait mais ça pourrait bien être celui-ci.
Merci de m'avoir fait repenser à cet épisode qui fait partie de mes très rares incidents vécus à bord en plus de 8.500 vols...
Un avion de légende habillé d'une livrée mythique. Un bon coup de projecteurs sur ces merveilleux passionnés qui se donnent corps et âmes à la sauvegarde du patrimoine aéronautique. Il me tarde de trouver une occasion pour prendre un de ses cousins.
Un fantastique vol, doté d'une escale à Châteauroux et ses nombreuses épaves. En 2020, il y subsiste encore et toujours l'unique 747SP du pavillon français (Corsair F-GTOM). Il vient juste d'être soumis à un appel d'offre pour destruction, après 17 ans de service au sol pour la formation aux évacuations.
Superbe passage bas au-dessus de Blagnac.
Un vol comme ceci, on ne doit pas en faire beaucoup dans sa vie. Merci infiniment de nous l'avoir partagé.
Longue vie à cette vieille dame !
A bientôt !
S'il est devenu impossible de voler en SP, on peut encore le faire en DC-3 en Europe et je t'y encourage tant que c'est encore possible. Les futurs FRs qui vont paraître te donneront peut-être des idées car certains volent chaque été à l'exception hélas de celui qui arrive.
Si je peux te donner des tuyaux, n'hésite pas à me contacter par e-mail.
A bientôt.
j'ai déjà aperçu ce DC3 à la Ferté Alais, mais c'est évidement bien mieux de pouvoir prendre place à bord, même si et il faut le reconnaître, ce genre de vol comporte un risque certains au vu des nombreux accidents de ces avions de collections.
Très intéressante histoire de cet aéronef, cette double immatriculation est vraiment étonnante, tout comme ce carburant si difficile à trouver, ça me fait penser aux vielles voitures qui ne peuvent rouler qu'au Super.
A+
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