Bonjour et bienvenu(e)s dans un la suite de ce routing en plein confinement.
Nous reprenons la route pour une bouffée d'oxygène vers l'hémisphère Sud, qui connaît un répit estival comme l'Europe l'a connu cet été. Le routing est en plus original car il m'emmènera jusqu'aux Galapagos et me fera tester plusieurs nouveautés pour moi, comme le B788 AM ou Avianca, que je ne connaissais pas.
La curiosité a tout de même ses limites : connaître Avianca était une expérience dont j'aurais pu me passer toute ma vie sans mourir idiot. C'est pleinement nul, et si cette liaison n'était pas quelque peu exotique, rien n'aurait justifié un FR.
Mais la liaison compte aussi, alors voici le récit et le routing :
Nous ne passons qu'une soirée en connexion à Guayaquil, mais la ville semble intéressante et je me dis que l'Equateur continental pourrait être une destination pour un prochain voyage. Tout est ouvert, mais pour autant ce n'est pas la grosse ambiance…
Et quand notre taxi nous dépose devant les départs domestiques, c'est même vide ! Mais en fait, tout le monde est canalisé sur une seule entrée, côté international…
Et là il y a foule. En fait, un premier filtrage est opéré pour les pasagers vers les Galapagos, ce qui nous concerne donc. Et autant vous dire que ce filtrage est SE-RIEUX. Le préposé examine tous nos documents, appelle le laboratoire pour valider la véracité de notre test PCR, contrôle notre parcours sur les îles, s'assurent de nos hébergements etc…
Pour autant, il est bienveillant. Malgré toute ma préparation, j'ai oublié de faire produire un document par l'hôtel, et plutôt que de nous écarter en terre inconnue, l'agent appelle pour nous l'hôtel (nous ne parlons pas bien espagnol) et s'occupe de faire faire la "paperasse" à temps pour l'embarquement. Nous pouvons donc passer !
"Passer", c'est commencer par une nébulisation complète des effets dans des sas à ozone prévus pour l'occasion.
L'aéroport est bien vide…
On commence par le comptoir spécial Galapagos. Celui-ci existait avant le Covid (seuls les contrôles extérieurs ont été rajoutés), et vérifie l'ensemble du parcours sur place et tous les risques de contamination (non pas aux humains mais aux animaux indigènes !)
Puis un contrôle de tous les sacs et bagages est fait pour détecter tout source d'importation de germes ou graines.
Et seulement alors le "laissez-passer" nous est donné (moyennant $20…)
Nous pouvons nous rendre en salle d'embarquement, qui est aussi déserte que la zone d'enregistrement.
Par contre ici le salon est ouvert, car il n'est pas opéré par Avianca mais par l'aéroport, et donc collecte des entrées payantes (ce qui, d'un point de vue épidémiologique, est donc beaucoup moins dangereux qu'un salon offert…).
Malheureusement, Avianca ne juge pas utile d'offrir l'entrée à ses clients Business, ni aux Star Alliance Gold. Nous remplissons les deux conditions rendues inutiles…donc pas d'accès.
Nous allons donc attendre en porte où notre avion nous attend déjà. Il contient des passagers arrivant de Quito et qui n'ont pas pu débarquer…ils attendent depuis 90 minutes déja.
Et au vue de la salle d'embarquement, peu de passagers vont embarquer avec nous depuis Guayaquil.
La salle est équipée de prise et d'un WiFi rapide, donc au pire je peux reprendre mon retard de lecture ;)
Puis quand l'embarquement commence, l'agente en place indique clairement ses lignes priotaires ou non, ce qui n'a aucun intérêt car l'embarquement se fera par groupe et nous serons bon derniers.
Je retrouve la même cabine, qui est plutôt le point fort d'Avianca (LE plutôt qu'UN, car je n'en vois pas d'autre).
Votre texte…
Très bon pitch !
A la fin de l'embarquement, il n'y a que nous deux. Nous pourrons donc prendre un hublot chacun pendant les phases intéressantes. Pour l'instant, nous devons regarder la vidéo de sécurité.
Votre texte…
Puis la porte est fermée, ce qui est le moment où un employé pourra passer de la classe Economy à un des nombreux sièges disponibles en classe Business.
Repoussage (je découvre que UX dessert GYE en direct !) et montée !
Votre texte…
L'annonce est ensuite faite (en espagnol uniquement…ce qui est légal mais léger quand on voit que les seuls passagers de la cabine Business sont étrangers) que l'IFE sera désactivé. Dont acte, manu militari
Pour la suite du vol, voilà à quoi se résume le service. La bouteille d'eau distribuée sur le BOG-GYE devait être un protocole international : en domestique, c'est na-da !
Ah si, quand les PNC prépareront leur plateau, ils en amèneront un au GP qui s'est installé en Business. Celui-ci ressemble à un plateau standard, mais entièrement emballé. Notre PNC n'aura aucune gêne à le servir sans s'adresser à ses deux seuls pax J.
Mais bon, c'est dangereux de manger pendant le Covid quand on est passager. Ca n'a aucun risque quand on est employé de la compagnie. C'est du bon sens voyons :)
Donc pour nous pas grand chose, jusqu'à la descente.
A ce moment, l'IFE reprend vie pour une vidéo sur les exigences des Galapagos…
…et l'équipage procède à une désinfection complète de la cabine, coffres inclus.
Nous voici à Baltra, avec sa seule piste où nous ferons demi-tour pour rejoindre l'aérogare.
Votre texte…
Débarquement forcément à pieds, et nous suivons notre guide jusqu'au terminal.
Votre texte…
Là, une nouvelle désinfection de nos bagages et de nos chaussures à l'alcool aura lieu, et nous pouvons enfin nous rendre sur ces îles si particulières.
Et dès la sortie de l'aéroport, on sait que ça sera différent :)
Votre texte…
Avianca...toujours aussi nul !
Ca fait le job principal, ça nous emmène aux Galapagos en plein Covid, et c'est sûrement déjà exceptionnel en soi.
Maintenant, ce n'est pas utile de revendiquer à fond la carte de la nullité : pas d'IFE, pas de toilette, pas de verre d'eau, pas de contact avec l'équipage. Surtout quand un employé en cabine met à mal tout le "discours" dans les faits.
Personnel ultra désagréable, au sol comme à bord. Compagnie "cheap" qui ne paie ni le salon, ni organise un système différencié en J. Même pas un verre d'eau. C'est nul de chez nul.
Accès très difficile à l'aéroport, mais en application des contraintes des Galapagos. C'est, on va dire, le prix à payer !
Au moins, il reste un beau siège pour un MC.
28 Commentaires
Les formalités pour aller aux Galapagos sont assez fastidieuses et il faut vraiment être bien préparé.
Ensuite comme tu le dis si bien, le seul point positif c'est le fauteuil. Tout le reste est déplorable et ne fait quasiment aucun sens. Entre l'IFE coupé (quelle procédure idiote, comme sur le vol précédent) et l'absence de tout service, c'est juste minable.
A bientôt !
Alors, en temps normal, il y a déjà un processus un peu particulier pour les Galapagos. Il est "juste" renforcé avec le Covid.
A bord, AV fait le choix de tout supprimer. Ce ne sont pas les seuls, malheureusement.
A+
A bientôt!
Il ne faut pas non plus oublier que certains à bord ont payé ce vol très cher, et ont eu le même niveau zéro.
Un contrôle très sérieux et qui est nécessaire pour ce genre de destination isolée.
Prestation ultra mauvaise pour Avianca, déjà avant COVID la J n'était déjà pas brillante, là rien ne justifie d'y mettre le prix.
Mais pour moi l'essentiel c'est la destination.
Donc j'attends avec impatience le prochain FR pour voir plein de bestioles.
Pour moi aussi, c'est la destination qui prime. Rien en justifie la J en effet, mais c'est un billet CDG-GPS donc tout l'itinéraire est en Business. Et en effet, déjà avant le Covid, Avianca n'était pas brillante.
Les bestioles arrivent :)
Le préposé à l'entrée de l'aérogare est très compétent, un vrai bon point.
Comme partout aujourd'hui les halls sont vides.
Pas de salon pour les pax d'Avianca, ah bon, ça me rappelle mon retour des chutes Victoria au Zimbabwe...
Mis à part la cabine et de débarquer aux Galapagos en plein confinement , la compagnie Colombienne est en dessous de tout, le pompon est quand même le plateau reçu par le salarié de la compagnie, et pas par le client, toute logique est bafouée...
On est tout de suite mis dans l'ambiance à la sortie de l'aéroport de destination ^^
A bientôt pour les vols retour, en espérant un bonus.
Au début, j'ai vraiment eu peur qu'ils nous empêchent d'accéder, car il était très strict (et accompagné de la police, ça ne rigole pas !) mais au final, bonne surprise.
Logique bafouée et perte de crédibilité du message de sécurité (la raison officielle de l'absence de service).
Le vol suivant arrive...avec son bonus :)
C'est dommage que l'Equateur n'ait pas/plus de compagnie nationale qui opère cette liaison.
Parcours un peu laborieux à GYE entre les mesures de biosécurité "habituelles" pour les Galapagos et celles qui se sont rajoutées avec le Covid. Mais en soi l'aéroport est correct, il me fait un peu penser à SCL.
A bientôt pour la suite, que j'attends avec impatience moi aussi !
Au moment où nous avions réservé le billet, la TAME opératait encore sur UIO-GPS. Mais comme ils n'opéraient pas de J sur ce vol, nous avons préférence Avianca. Bon choix, car la TAME nous aurait alors planté ^^ Bon, vu le nombre de fois où nous avons dû gérer des IRROPS sur ce billet, ça ne changeait pas grand chose ^^
Je pense que je repasserai à GYE quand tout ça sera fini. La région a l'air intéressante. Ca sera l'occasion de retester l'aéroport hors Covid ;)
A+
En point positif, l'aéroport de départ qui semble moderne et le siège à bord.
Probablement l'un des protocoles sanitaires les plus strictes du monde, les Galapagos se méritent!
Quelle tristesse de voir Avianca qui vient de feter ses 100 ans d'existence ainsi...
L'aéroport est moderne et accueillant, c'est d'ailleurs une impression globale que j'ai eu de Guayaquil que je ne connaissais pas. Si les notes de l'aéroport sont basses, c'est parce qu'actuellement, avec la situation Covid, l'ensemble des contrôles se font sur le trottoir. Je comprends que l'accès soit limité aux passagers validés, mais du coup c'est long et peu confortable, d'où les notes d'accès et de fluidité.
Aujourd'hui, il n'y a officiellement aucun cas de Covid sur les îles, et ils tiennent à conserver cette situation. Au delà du risque sanitaire pour l'écosystème particulier, il n'existe que 9 lits de réanimation pour tout l'archipel ! Mais malgré tout, ils ont besoin de la reprise touristique qui est une des seules sources de revenu des îles.
Je n'ai pas connu Avianca avant...mais ça ne donne pas envie de ré-essayer...
Très belles îles ceci dit.
A bientôt !
Je ne m’attendais pas à moins de contrôles et de sérieux pour un vol vers les Galapagos. Je suis assez content de voir qu’ils prennent TRÈS au sérieux la protection de l’écosystème de ces îles et j’espère un jour pouvoir y aller.
“je découvre que UX dessert GYE en direct !” —> Guayaquil étant la capitale économique du pays, elle a plus d’intérêt. Iberia a un direct tandis que Plus Ultra et Air Europa font une triangulaire Madrid - Guayaquil - Quito - Madrid et jusqu’à l’année dernière LATAM avait aussi un vol direct vers MAD.
A bord le néant.
Merci pour ce FR et comme beaucoup, j’attends avec impatience le retour et le bonus.
Je m'attendais à du sérieux, mais de là à vérifier directement auprès du labo...et si nous avons été aidé, il y a par contre un couple qui n'a pas pu embarquer (mais je n'ai pas compris pourquoi).
J'avoue que je ne me suis jamais trop penché sur le réseau d'UX...pas trop enclin à voyager avec eux ;)
Ca arrive :)
"Agréablement" surpris par toute les formalités d'entrée aux Galapagos. C'est strict, mais au moins ils font tout pour préserver l'écosystème sur place.
A bientôt!
Plus sérieusement, c'est vraiment très contrôlé. Même les roulettes de ma valise ont eu le droit à un bain d'alcool avant d'être autorisées à rouler sur le sol des Galapagos ;)
A+
Les contrôles poussés, les mesures sanitaires exceptionnelles sont nécessaires en ces temps de pandémie mondiale. Et l'Equateur à l'air de prendre véritablement ses responsabilités, à la vue de ce que vous avez décrit, à comparer aux "contrôles" dans les aéroports français en temps de confinement qui sont juste une mauvaise blague (pour l'avoir vécu).
Le pire dans le ZERO pointé d'Avianca, c'est quand même le GP a qui on sert un plateau à comparer à l'indifférence totale des PNC envers ses clients... les bras m'en tombent. j'ai lu que votre niveau d'espagnol n'était pas élevé (mais sans doute plus élevé que le mien;) ), mais j'écrirai à la compagnie, à son service clientèle, ou sa représentation en Europe, parce que là Enough is enough...
Et à la fin, je suis comme vous très content que l'Equateur soit sérieux et responsable, mais quand on regarde les chiffres, tous leurs efforts ne leur sont pas rendus...
Le problème de ces partages de code un peu spéciaux, c'est que comme le vol est opéré par AV mais que mon billet est émis par AF, chacun va se renvoyer chez l'autre...et la réponses est toute trouvée : "because of Covid". Alors je préfère ne pas perdre mon temps :)
Merci Thomas
Au moins le protocole est clair, lol
Le plateau pour le GP est délirant... ou alors peut-être c'était un service on-demand et qu'il fallait demander le plateau ? XD
Il n'y a plus la taxe à touristes à l'arrivée à GPS ?
Non mais c'est scientifiquement prouvé : le virus circule si les pax enlèvent leur masque, mais pas les employés. Donc aucun risque :)
Les coûts se répartissent entre $20 pour les mesures de sécurité au départ (payable qu'après leur validation, si on est KO, on ne paie pas) et $100 à l'arrivée pour l'entrée du parc national (tout l'île, comme l'Ile de Paques). Ces deux "taxes" existent avec ou sans Covid.
A+
Quelle prestation décevante de la part de cette compagnie on est dans la continuité de votre précédent vol...
Par contre les formalités d'accès aux iles Galapagos est un voyage en soi, c'est tout de même intriguant et ça donne envie du coup de visiter cet archipel ! Hâte de voir votre bonus touristique :)
J'attends de savoir ce que vous avez pensé du bonus, qui est désormais disponible !
On va résumé en: Une prestation qui ne fait pas rêver vers une destination qui elle le fait.
Merci à toi et à bientôt
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