#10 sur 22 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.353 avis
Voici un petit retour sur ma première expérience avec Transavia ayant la particularité de s'être déroulée pendant la grève des contrôleurs aériens le jeudi 10 Octobre. Excusez la qualité des photos, en effet je n'avais pas prévu de faire un FR, donc j'ai tout photographié au portable.
Tout commence par un SMS de ma sœur à 15h14 m'annonçant que mon vol est annoncé à NTE seulement à 11h20 le lendemain.
Suivi du coup de fil de Transavia proposant au choix: - de rester sur ce vol sachant qu'il ne partira qu'à 14h35 le lendemain. - de rembourser le vol.
Je choisis donc de rester sur ce vol et suis contraint de réserver une chambre d'hôtel à Berlin, à mes frais, pour la nuit.
Transavia appartenant à KLM j'avoue avoir espéré un instant que l'on me propose un vol de remplacement avec étape à CDG qui m'aurait permis d'arriver avec un retard moindre (car en effet les avions d'AF atterrissaient sans retard à NTE malgré la grève), ou que l'on mette à la disposition des PAX en attente une structure d'accueil et d'information digne de ce nom.
Il est 12h le lendemain, j'arrive à l'aéroport de Berlin-Tegel Otto Lilienthal (TXL), construit en 1948 et qui vit probablement ses dernières heures en attendant l'ouverture du nouvel aéroport Berlin-Brandenburg BER après des années de chantier interminable. Un rapide coup d’œil au tableau des départs, comme prévu mon vol initialement prévu à 21h25 est annoncé à 14h35 avec 17heures de Verspätung comme on dit en Allemagne. Après un rapide tour dans l'aérogare, je me dirige vers le terminal D où aura lieu l'enregistrement.
Le couloir qui mène au terminal étant vitré, j'en profite pour spotter de loin quelques aéronefs sur le tarmac. Dans le terminal D, je retrouve de sympathiques passagers du vol qui attendent également depuis hier dans un climat relativement détendu, compte tenu du contexte.
Le comptoir Transavia ouvre pour l'enregistrement des bagages et l'impression de nouveaux BP. Je passe le PIF rapidement et sans encombres, pour atteindre la salle d'embarquement que voici : La salle d'embarquement comporte un magasin Duty Free et deux petits stands qui proposent à la vente de la nourriture et des journaux. Son architecture proche du type Hangar n'est pas extrêmement originale.
On notera la présence d'un grillage de chantier protégé par une bâche dans la salle et les sièges très classiques.
Vivement le nouvel aéroport de Berlin qui apportera, on l’espère des améliorations. La salle étant entourée de baies vitrées, c'est l'occasion pour moi de tenter de spotter d'autres avions…
En commençant par un Air Berlin à son port d'attache Puis on passe chez Vueling.com Qui teste ses flaps avant de partir… Alors qu'un A319-100 D-AIBF de LH vient de terminer le déchargement de ses soutes et est préparé pour le prochain vol… Je jette un rapide coup d’œil à la presse mise à disposition, essentiellement locale Il est 13h45 et nous comprenons que le vol va encore être retardé…
… les minutes se suivent et mon vol n'est pas affiché sur les écrans.
Il ne le sera d'ailleurs jamais.
A 14h26 arrive un A321 F-GTAI d'AF, on peut d'ailleurs déjà apercevoir notre Boeing 737-800 Transavia dans le fond.
A 14h30 la porte s'ouvre enfin pour nous laisser découvrir que le décollage est maintenant prévu aux environs de 15h.
Enfin dans l'avion, je découvre les sièges verts Transavia constate que le taux de remplissage de la cabine est assez faible. Probablement à cause des passagers ayant choisi de de faire rembourser. je suis assis en 02A avec un pitch moyen l'IFE est mis en marche par un FA avec une qualité d'image est assez moyenne car elle provient d'une source analogique. Nous aurons le droit à quelques épisodes de Scènes de ménage puis un dessin animé Totally Spies En raison du retard, le service normal ne sera pas assuré sur ce vol la carte suivante ne sera donc d'aucune utilité. Nous n'aurons le droit qu'à une madeleine et boisson chaude ou froide. Pour moi ce sera finalement boisson chaude ET froide ! Privilège à relativiser, le verre de Coca-Cola étant à peine rempli. Soucieux d'améliorer le pitch et les places du rang 01 étant libre, je demande à une PNC de changer de place.
L'amélioration est nette au niveau des genoux, mais le calcul était mauvais car il est impossible de tendre ses jambes à ces places, alors qu'autrement on peut les étendre sous le siège de devant. La fiche de sécurité Étant donné le retard, les casques ne sont pas proposés à la vente sur ce vol. Nous avons un choix de musiques correct, avec environs une dizaine de chaines musicales différentes. Ci-dessous les prises doubles jack du rang 01. Toutes mes excuses mais la célèbre photo du Winglet, rendue difficile de part ma position à l'avant, est passée à la trappe… On arrive déjà en Bretagne historique, avec un temps bien plus dégagé qu'en Allemagne. Temps presque ensoleillé… Quelques avions sont présents, un Cityjet notamment. L'arrivée se passe sans encombres, j'aide un PAX de 88ans à porter sa valise et explique au PNC qui venait de l'aider en râlant que ce PAX ne comprend ni le Français, ni l'anglais. Il est 17h26, rien à déclarer, le sortie est très rapide.
L'accueil de l'aéroport me renseigne volontiers sur les différentes manières de rejoindre le centre ville.
Me donnant au passage une astuce pour économiser 6€ :
Prendre la navette jusqu'au premier arrêt, puis le tram en conservant le même ticket à 1,5€ qui est toujours valable. Alors que la navette est normalement à 7,50€ jusqu'au centre ville et ne va pas forcément beaucoup plus vite.
Je finis avec une vue extérieure de l'aéroport.
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Verdict
Transavia
5.0/10
Cabine5.0
Equipage5.0
Divertissements5.0
Carte payante5.0
Berlin - TXL
6.1/10
Fluidité9.0
Accès6.0
Services5.0
Propreté4.5
Nantes - NTE
9.6/10
Fluidité10.0
Accès9.5
Services9.5
Propreté9.5
Conclusion
Difficile de noter ce vol, étant donné son contexte particulier, sachant que Transavia n'était pas responsable de la grève. La ponctualité est donc difficilement évaluable sur ce vol. Je n'ai pas pu tester la carte payante, celle ci étant indisponible. J'ai trouvé regrettable que le PNC n'ait pas été en mesure de parler un minimum d'allemand.
J'aurais aimé que l'on nous propose d'autres options que le remboursement du billet. La compagnie ne nous a pas assez tenu au courant de l'évolution du retard, aucune structure n'a été mise en place pour nous faire patienter, où pour nous aider à trouver un logement pour la nuit.
Les aéroports de départ et d'arrivée étaient globalement corrects, malgré un TXL vieillissant et sale par endroits dans la salle d'embarquement.
En conclusion un sentiment assez mitigé, à affiner lors du vol retour le 24/10...
Merci de m'avoir lu!
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Le rang 1 est effectivement souvent un mauvais choix dans un appareil en configuration tout éco, en raison de la présence de la cloison. Je suis intrigué par l'interdiction des appareil électroniques en haut à gauche de la fiche de sécurité, qui n'est pas restreinte aux phases de décollage et d'atterrissage. Qu'un PNC ne parle pas allemand est acceptable : il y a trop de langues en Europe pour assurer la présence à bord d'un PNC parlant la langue des pays de départ et de destination. Mais qu'un PNC ne se rende pas compte de cette barrière linguistique et en exprime de la mauvaise humeur n'est pas acceptable. Merci pour ce FR en situation dégradée !
J'avoue que j'ai aussi eu un doute à la lecture de la fiche de sécurité, mais les PNC m'ont bien vu très souvent avec mon téléphone (hors connexion) et n'ont fait aucune remarque. En effet la première étape importante pour ce PNC aurait été de se rendre compte que le PAX ne comprenait rien à ce qu'il disait !
Merci pour ce FR. Les jours de grève et de chutes de neige sont les pires pour voyager en avion. ;) Aucun service à bord et au sol, vol retardé, mais vous êtes au moins arrivés à destination. Le pax ne parlant ni anglais ni français ne m'étonne pas vraiment, car j'ai vu à LED un groupe d'Italiens qui ne parlaient... qu'Italien !
Drôle de coïncidence ! Je faisais ce jour même le vol Nantes-Berlin, annulé le 10 octobre en raison de la grève. J'ai également choisi l'option hôtel et ai été hébergé dans un hôtel Campanile près de Nantes (transport aéroport-hôtel payé par l'aéroport également). Nous sommes partis avec une demie-heure de retard le 11 octobre vers 12h30 au lieu de 11h55 car e catering n'était pas encore chargé. J'ai eu la chance de faire le vol dans le cockpit sur le jumpseat jusqu'à la moitié du vol.
Lorsque nous sommes arrivés à Tegel, j'ai aperçu un autre B737 Transavia (celui dont tu parles sur une de tes photos). Le nôtre s'est parqué à gauche de l'ATR à la livrée SkyTeam.
J'avais pas fait très attention, mais en y repensant, j'ai du me tromper sur le 737, celui qui est sur la photo doit être celui qui est partait vers Eindhoven et j'ai du prendre le même que toi pour revenir sur Nantes. Tu dis que le transport jusqu'à l’hôtel a été également pris en charge par l'aéroport, mais Transavia aurait-t-il payé l'hôtel Campanile pour vous ?
Un vrai vol en mode galère pour cause de gréve La couleur verte des sièges est vraiment très style année 70 ou 80, faut aimer Aéroport de TXL digne d'un aéroport de province, le nouveau se fait attendre Merci pour ce FR et si n'est déjà fait bienvenue !
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11 Commentaires
Qu'un PNC ne parle pas allemand est acceptable : il y a trop de langues en Europe pour assurer la présence à bord d'un PNC parlant la langue des pays de départ et de destination. Mais qu'un PNC ne se rende pas compte de cette barrière linguistique et en exprime de la mauvaise humeur n'est pas acceptable.
Merci pour ce FR en situation dégradée !
En effet la première étape importante pour ce PNC aurait été de se rendre compte que le PAX ne comprenait rien à ce qu'il disait !
Les jours de grève et de chutes de neige sont les pires pour voyager en avion. ;)
Aucun service à bord et au sol, vol retardé, mais vous êtes au moins arrivés à destination.
Le pax ne parlant ni anglais ni français ne m'étonne pas vraiment, car j'ai vu à LED un groupe d'Italiens qui ne parlaient... qu'Italien !
Toujours difficile de voyager en situation de grève : même pour la compagnie il doit être ardu d'avoir des informations fiables à l'avance
Je faisais ce jour même le vol Nantes-Berlin, annulé le 10 octobre en raison de la grève.
J'ai également choisi l'option hôtel et ai été hébergé dans un hôtel Campanile près de Nantes (transport aéroport-hôtel payé par l'aéroport également).
Nous sommes partis avec une demie-heure de retard le 11 octobre vers 12h30 au lieu de 11h55 car e catering n'était pas encore chargé.
J'ai eu la chance de faire le vol dans le cockpit sur le jumpseat jusqu'à la moitié du vol.
Lorsque nous sommes arrivés à Tegel, j'ai aperçu un autre B737 Transavia (celui dont tu parles sur une de tes photos). Le nôtre s'est parqué à gauche de l'ATR à la livrée SkyTeam.
Tu dis que le transport jusqu'à l’hôtel a été également pris en charge par l'aéroport, mais Transavia aurait-t-il payé l'hôtel Campanile pour vous ?
La couleur verte des sièges est vraiment très style année 70
ou 80, faut aimer
Aéroport de TXL digne d'un aéroport de province, le nouveau se fait
attendre
Merci pour ce FR et si n'est déjà fait bienvenue !
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