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Bonjour,
Après 24h dans l'Algarve, nous repartons pour Lisbonne. Toujours sur le Dornier 228 de Sevenair pour Cascais.
Pour rappel, Sevenair est une petite compagnie basée à l'Aérodrome de Cascais et qui opère tous les jours un vol qui part de Bragança au nord du Portugal jusqu'à Portimão au sud en passant par Vila Real, Viseu et Cascais. En été il y a plus de fréquence entre les différentes villes.
Nous avions choisi l'aller/retour Cascais - Portimão car c'était le moins cher de tous et celui qui permettait de passer le plus de temps sur place.
Notre hôtel, situé proche de la Praia da Rocha, est à environ 8km de l'aérodrome. Puisque les transports en commun n'arrivent pas à l'aérodrome, c'est en taxi que nous nous y rendons. On y arrive 1h avant le départ mais notre vol est en avance et devrait atterrir prochainement. Même si officiellement ce vol fait Bragança - Vila Real - Viseu - Cascais - Portimão, il peut sauter des étapes au cas où il n'y a pas de passagers à débarquer ou embarquer et aujourd'hui c'est le cas. Notre avion est allé directement de Bragança à Cascais.
L'aérodrome de Portimão est principalement utilisé pour des vols scéniques ou de saut en parachute. Tout ce petit monde occupe la terrasse de la buvette.
En ce qui nous concerne on entre dans l'aérodrome pour faire le check in au comptoir de Sevenair.
Le check in n'est ouvert que pour 30 minutes, ce qui est largement suffisant pour un avion avec un maximum de 18 places.
Il faut, comme à l'aller, remplir le formulaire Covid.
Il y a le plan de cabine et j'ai hérité à nouveau d'un siège au rang 5.
La franchise bagage dépend de votre tarif. Le tarif le plus bas permet d'emporter jusqu'à 10kg et chaque kilo supplémentaire est facturé 10€.
Je récupère ma carte d'embarquement. Notez la séquence 501 ^^
Voilà le reste du hall. Il y a les compagnies de parachutisme et un café où nous nous arrêtons.
Comme à Cascais, il y a des dépliants présentant l'histoire de l'aérodrome. Tout en portugais évidemment.
A peine assis, on est pressé par des policiers qui rassemblent les passagers du vol Sevenair pour le contrôle de sûreté. En effet, il faut passer par cette porte un par un, donc c’est un peu lent.
C'est mon tour et on m'invite dans une petite salle où il y a deux policiers de la Guarda Nacional Republicana, l'équivalent de la gendarmerie. J’enlève et laisse ma veste sur le porte manteau et pose ce que j’ai dans les poches dans un bac.
Un policier me scanne et inspecte ma veste tandis que l’autre fouille mon sac.
Et voilà, ensuite je sors et ils invitent le prochain passager. On doit ensuite attendre dans une petite salle d’embarquement où il y a une télévision qui passe les consignes de sécurité en boucle. Au moins cette fois les consignes de sécurité sont montrées aux passagers.
L’avion atterrit à 9h35, pour un départ prévu à 10:25, c’est tôt mais logique quand on enlève les arrêts à Vila Real et Viseu.
C'est le CS-AYT, le même avion que la veille. Un beau coucou de 35 ans.
Je ne l'avais pas remarqué à l'aller mais le rang 2 a un hublot particulier qui ressemble presque à un scaphandre. Je sais quel siège demander la prochaine fois.
Peu avant 10h une agente vient vérifier les cartes d’embarquement et pièces d’identité des 5 passagers du jour et nous sommes invités à embarquer. Aucuns problèmes pour faire des photos de l'avion alors je ne me fait pas prier.
La cabine est en 1-1 sauf les deux dernière rangs qui sont duo.
J'ai le 5C pour ce vol de 30 minutes.
Au rang 5 il est soi-disant interdit de laisser son sac sous le siège mais il n'y a nulle part autre où le mettre. De toute manière il ne rentre pas sous le siège, je dois le garder entre les jambes.
A l'inverse du vol aller, les pilotes vont garder le rideau du cockpit ouvert.
C'est rapide d'embarquer 5 passagers. A 10h05 nous sommes en route.
Au revoir Portimão!
La piste est super courte (875m) alors on met les pleins gaz en bout de piste en maintenant les freins et on part d’un coup.
Dès qu'on est en l'air, l'avion fait un virage serré vers la droite.
Survol du village de Figueira
Puis on passe au dessus du circuit de Portimão.
La Serra de Monchique et ses plantations d'Eucalyptus.
Les pilotes gardent toujours la porte du cockpit ouvert. Je suis malheureusement un peu loin pour pouvoir bien en profiter.
Dans la pochette du siège il y a les consignes de sécurité, des recommandations anti-covid et le magazine d'hier sur Viseu.
Il y a le réseau de Sevenair en première page.
La croisière se fait à 8000 pieds (environ 2500 mètres) et on commence le survole de l'océan.
La superbe côte du Parc naturel du Sud-Ouest Alentejano et Costa Vicentina.
Le village de Zambujeira do Mar
Puis Sines, son port et sa raffinerie.
En l'absence d'air-to-air, un petit air-to-sea?
Sétubal
Puis Lisbonne est en vue.
Cabo Espichel
On longe la Costa da Caparica tout en descendant vers Cascais.
Lisbonne
L'embouchure du Tage
L'aérodrome de Cascais est à 8km de Cascais, on survole Carcavelos lors de l'approche finale.
Le train d'atterrissage est sorti
L'autoroute A5 qui connecte Lisbonne à Cascais.
Comme à Portimão, on a l'impression d'atterrir sur les toits des maisons et au dernier moment la piste apparaît.
La piste est plus longue ici, l'atterrissage est moins brutal.
Il y a pas mal de jet privés qui viennent ici et il y a même un ATR de TAP Express parqué depuis le début de la pandémie.
Arrivée à 10h40.
Voici les duo de sièges à l'arrière ainsi que l'accès aux toilettes.
Débarquement sous le soleil.
J'en profite pour faire quelques photos supplémentaires, ce n'est pas tous les jours que je vole en Dornier 228.
A la sortie on tombe de suite sur la conductrice de la navette pour Lisbonne. Elle a les noms de ses passagers sur son iPad et vérifie que tout le monde est là pour partir.
Une maquette de l'aéroport est exposée dans le hall.
Une fois les 4 passagers de la navette prêts, nous sortons et quittons CAT.
La navette est un van Renault, de ce qu'il y a de plus simple. Nous sommes 4 dans cette navette qui peut prendre jusqu’à 8 passagers et à 10h50 nous sommes sur la route.
Nous arrivons 25 minutes plus tard au bout de l'avenue Sidónio Pais, juste à côté de la place Marquês de Pombal.
Merci d'avoir lu et à bientôt.
Encore une fois, c'est un vol que je ne peux pas noter de la même manière qu'un vol sur Air France ou British Airways.
Je laisse donc tout un peu au milieu.
Ça n'empêche pas que c'était une super expérience et 24h bien passée à Portimão. La ville n'a que très peu d'intérêt mais les plages sont belles.
12 Commentaires
Je ne savais pas que l'aéroport de Vila Réal était en travaux, merci pour l'info.
Merci pour le commentaire.
Merci Christophe
Tiens je n'avais pas fait attention sur le vol aller qu'il y avait des toilettes sur ce Dornier, ce qui est rare et en option, l'appareil n'en est, normalement, pas équipé.
Super vol encore une fois.
A bientôt !
Merci Stephan
Pour info, l'altitude basse de vol est du au fait que cet avion n'est pas pressurisé!
C'est une conception allemande, fabriqué en Europe en Suisse et la licence a été accordé à une société indienne (HAL) qui le fabrique encore, surtout en version garde-côte pour les missions de surveillance (d'où l'altitude de vol basse nécessaire).
Je ne savais pas que cet avion se faisait toujours. Merci pour le commentaire et les informations
Toujours aussi sympathique de voler à bord d'un tel aéronef, avec de superbes vues depuis le ciel.
Des toilettes à disposition ? Le top...
A bientôt !
Merci Hervé
Merci Guillaume.
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