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172 avis
Bonjour à toutes et à tous de Paris,
Après un beau séjour ensoleillé à Paris que je n'avais pas revu depuis novembre 2019, l'heure du retour à La Réunion est arrivé.
Au passage, j'ai récupéré Madame qui revenait de Thaïlande et ses 30/35° C quotidiens le lendemain de mon arrivée, fait quelques visites, quelques restaurants… surtout Thaïlandais et du shopping car il faut rentabiliser la classe Premium avec ses 2 x 32 kg de bagages autorisés en soute + 1 bagage de même poids offert grâce au seul avantage que me procure dorénavant le statut Gold du programme de fidélité Corsair (pour information, le Club Corsair a 3 niveaux de statuts : Club, Gold et Platinum. Le statut Platinum institué avec l'arrivée de la classe Business reprend pour simplifier les avantages du statut Gold d'avant à savoir accès et enregistrement prioritaire et accès salons.) A ces bagages en soute, se rajoute un bagage cabine de 18 kg. A comparer à la classe économique avec un seul bagage soute de 23 kg et un bagage cabine de 12 kg.
J'avais décidé initialement de rester une dizaine de jours à Paris après le retour de ma femme de Thaïlande, non seulement pour les raisons invoquées, car à l'époque le protocole sanitaire évoluant sans cesse, il était question d'une probabilité de septaine en revenant de certains pays, mais depuis, presque toutes les restrictions ont été levées. Pour rentrer à La Réunion par contre, il faut toujours pratiquer un test antigénique ou RT-PCR de moins de 24 heures précédant l'heure du décollage, lorsqu’on est vacciné.
J'ai aussi choisi mes dates en fonction du positionnement des nouveaux A330-900 car bien qu'ils soient majoritairement déployés sur La Réunion pour une question d'efficience économique vu qu'ici les vols sont plus longs que ceux vers les Antilles, il arrive encore quelque fois qu'un "ancien" A330 vienne flâner du côté de l'Océan Indien.
Commande immédiate d'un taxi peu après 17.30 h grâce à l'application des taxis G7 que je viens d'installer.
Choix du taxi en conséquence, même si nous ne sommes qu'à 2 mais avec 7 bagages
Il y a de la place pour d'autres passagers mais plus aucune pour les bagages
N'étant pas trop loin d'Orly, nous y sommes en 15 minutes . Au terminal 4 d'où partent les vols Corsair.
Toujours prévu à l'heure, les enregistrements se font aux comptoirs de la zone 41 (et non 51 :))
C'est au fond, toujours au même endroit depuis des années. La foule qu'on voit, c'est les passagers de la classe économique et je suppose que c'est en partie dû à la vérification des documents sanitaires
Pour les Premium, Business et Platinum, c'est à droite
Il n'y a aucun agent, ils (ou il) doivent tous être occupés à côté
Nous y allons
Un comptoir pour les Premium et un autre pour les Business et Platinum.
Nous ne sommes pas les seuls à être bien chargés, cette famille de 3 avec 3 chariots remplis à ras bord nous surpasse
Le comptoir Premium étant bien occupé, l'agente de la Business nous appelle. L'enregistrement se fait très vite en moins de 10 minutes avec la vérification de nos pass sanitaires et du test antigénique inclus et à 18.20 h, nous sommes prêts pour nous diriger vers la zone airside. J'en profite avant pour lui demander s'il y a un accès salon et elle me répond avec le sourire que non malheureusement et j'en profite pour lui dire que c'est bien dommage car auparavant la Premium y avait accès et que la concurrente Air Austral le fait toujours et là, elle me répond que le salon est sous traité et c'est pour cette raison et non à cause de la superficie du salon que ça pose problème. Soit.
Ma carte d'embarquement, la porte n'est pas encore connue. Nous sommes à 3 heures du décollage.
Direction à l'étage pour l'accès N° 1 car il n'y a pas grand-chose à faire de ce côté-ci
A partir de ce point, il faut beaucoup marcher pour effectuer les formalités avant d'accéder à la zone internationale.
Tout d'abord, nous montons d'un étage, marchons dans un labyrinthe fléché pour déjà accéder aux contrôles de sûreté (PIF), ensuite redescendre d'un niveau, toujours fléché dans un labyrinthe avant d'atteindre les formalités de police (PAF). Ce soir, il n'y a pas beaucoup de passagers dans le circuit mais le parcours reste le même pour l'Accès N° 1 alors que les autres passagers ont l'accès tout droit, sans faire l'interminable serpentin en cas de forte affluence LOL.
Le shopping n'intéressant plus Madame, c'est donc avec soulagement que nous traversons la zone de Duty-free.
Après le salon Icare et juste après la porte F06, voyant un vol French Bee en porte en partance pour La Réunion à 19.55 h, je propose à Madame de rester à ce niveau vu qu'il y a énormément de sièges de libres (zone d'attente) et que probablement, il doit y avoir foule là où se positionne habituellement Corsair, c'est-à-dire au fond du terminal 4, bien que pour l'instant le numéro de porte n'est toujours pas connu.
J'en profite donc… jusqu'au départ de BF700
Qu'est-ce qu'il est beau cet A350-900 ! Même si je ne suis pas fan de son aménagement intérieur.
L'embarquement étant terminé pour BF700, je vais regarder les dernières informations sur le FIDS juste à côté
Nous embarquerons en F25 mais j'attendrais que French Bee s'en aille avant :) Il nous reste de toute façon plus d'1 heure 30 à attendre.
A 19.53 h, BF700 repousse
C'est beau
Il est près de 20 heures et les conditions de luminosité sont encore fort acceptables pour les photos
Je suppose que les consignes de sécurité sont en train d'être diffusées à bord
Si quelqu'un a fait un FR de BF700 du 31/03/2022, il aura des photos vu de l'extérieur :)
Pendant ce temps, sa sœur Air Caraïbes
Prêt pour la piste
A demain matin à RUN
Il est 20.06 h, pendant que French Bee s'en va, le CdB de Corsair et son second passe à notre niveau et 10 minutes plus tard, c'est au tour des PNC.
Un petit tour au FIDS, l'embarquement a commencé, un peu plus tôt que ce que j'avais estimé
Oh ! Air Caraïbes se déplace
Départ pour la porte F25
Après de longues secondes de marche, nous voici arrivés et comme il fallait s'y attendre, il y a beaucoup de passagers qui sont rassemblés pour l'embarquement. Je décide de contourner pour rechercher l'accès prioritaire qui se trouve au final de l'autre côté de la foule. Un agent vient nous ouvrir car à cet instant, nous sommes les seuls. Il est 20.40 h lorsque nous nous engouffrons dans la passerelle.
Voici notre A330-900 de ce soir, immatriculé F-HKYS, le plus récent des 4 avions de même type sur 5 commandés. Livré en novembre 2021, il est configuré comme les autres en tri-classes prénommés Business, Premium et Economy qui correspondent vous l'aurez compris à quelle catégorie. Une nuance toutefois par rapport à de nombreuses compagnies, la classe économique propose 27 sièges dénommés Eco+ sur les trois premières rangées offrant un pitch de 34' soit 3' de plus que les autres rangées. Et croyez-moi, la différence se ressent pour un peu que l'on dépasse 1,75 m, l'ayant testé à plusieurs reprises dans feu les B747-400.
Embarquement vite stoppé car l'avion n'est pas tout à fait prêt.
Si 6 passagers nous précèdent pour la porte 1L, le côté 2L est plein jusqu'à la salle d'embarquement !
Finalement, nous attendrons seulement 2 minutes. J'imagine que les autres sont là depuis un moment déjà car l'embarquement a au moins commencé depuis plus de 15 minutes
Porte franchie à 20.45 h. J'en profite pour demander à l'hôtesse où sont les toilettes de la classe Premium car je n'en dormais plus (j'exagère un peu) après mon vol aller. Elles se situent bien juste derrière la Premium et on doit bien les partager avec la classe économique. Donc 2 toilettes minuscules pour 21 Premium + un nombre incalculable d'Economy. Mieux vaut ne pas attraper de mal au ventre lors des heures de pointe…
Je pose mes affaires sans ménagement, Madame étant chargé de les surveiller, pour aller près de la cabine économique. Je n'avais pas pu le faire à l'aller.
Exception faite de la première rangée issue de secours de part et d'autre de l'office, les trois rangées suivantes sont des sièges Eco+ vendus à 60 € par trajet sur la ligne ORY-RUN et RUN-ORY, alors que les issues de secours / zone d'attente toilettes sont à 80 €.
Notre vol sera quasi-complet car rempli par des passagers qui seront en transit à RUN pour DZA et MRU.
Vous remarquerez la taille conséquente des coffres à bagages par rapport aux B747-400 mais je ne peux pas vous confirmer pour l'instant si ça peut contenir plus de bagages cabine car ce n'est pas le cas en Premium.
En moins de temps qu'il ne faut pour prendre les photos, je retourne à ma place à 3 mètres de là et constate que Madame n'a toujours pas rangé sa valise et m'attend…
Si le coffre au-dessus de nos têtes est pour 2 passagers, ça va, au-delà… J'ai dû placer mon sac à dos dans le coffre de devant.
Les coffres du milieu sont plus petits en apparence
Donc pitch amélioré de 38' par rapport à la classe économique mais en nette diminution pour ceux qui ont connu la classe Grand Large qui est l’ancêtre de cette nouvelle Premium. En effet, on est passé d'un substantiel espace au sol de 117 cm (46') à 98 cm (38') réduisant notablement la possibilité de mouvoir mes jambes lorsque le siège de devant est abaissé, ainsi que le mien. Pour rappel, je fais 1,80m.
Sont posés sur le siège une couverture, la pochette de voyage, un oreiller, un casque audio réducteur de bruit ainsi qu'un kit sanitaire composé d'un masque et d'un gel hydroalcoolique de 30 ml. Une bouteille d'eau minérale de 50 cl est aussi offerte.
L'IFE doté d'un écran LCD d'une définition fort correcte de 13,3' tactile et équipé d'une prise USB 10 W et jack 3,5 mm pour le son. Comme je l'avais constaté lors de mon vol aller, les sièges en rangée 6 juste après la cloison sont aussi équipés d'une télécommande pour l'IFE. La fonction tactile est quand même plus intuitive et plus rapide. Ce nouvel IFE est un net progrès par rapport à l'ancienne génération qui est toujours présent dans les A330-300 et -200. Quelques reflets gênants sont à déplorer en pleine lumière.
IFE et pitch
La première rangée
Prises de courant universelles entre les sièges
Compartiment à bouteille bien pratique. Il est toutefois mentionné "Ne rien ranger dans le porte-bouteille durant les phases de roulage, décollage et atterrissage"
Largeur du siège moins importante que celui de l'ancienne Premium Grand Large, encore disponible dans les "vieux" A330-300 et -200. D'ailleurs, dans ces derniers, la Premium est aménagée en 2-2-2 comparé aux 2-3-2 de ces A330-900neo.
Contrairement à la première rangée, le siège ne comporte que des repose-jambes, les repose-pieds étant situés sous le siège de devant.
Les pochettes fourre-tout sous l'écran
Le magazine du duty-free
Les consignes de sécurité communes aux 3 modèles d'A330
Du côté droit de mon siège
Du côté gauche
L'IFE est opérationnel avant le décollage. 3 langues sont disponibles.
Un peu de publicité pour la compagnie. Le Wifi est disponible à bord, je n'ai jamais pu y accéder, sûrement un problème de sécurité avec mon téléphone.
Plus de 110 films sont disponibles, c'est bien. Un peu plus de détails sur l'IFE dans mon vol aller.
Ce soir, j'hésite entre 2 films de science-fiction
Finalement, mon choix se portera sur le premier, que je commence à visionner.
A 21.20 h heure du départ théorique, le CdB prend la parole et s'excuse du futur retard de 15 minutes dû à un problème de chargement de fret puis il poursuit en nous donnant quelques indications sur le vol : durée 10 h 45, 26° C à l'arrivée et quelques petites turbulences au début…
21.27 h porte 2G fermée.
21.34 h porte 1G fermée.
21.36 h, quelques annonces se succèdent en français, en anglais et en créôle.
21.47 h, fermeture de la soute à bagages puis annonce pour les PNC. On repousse dans la foulée.
21.49 h, mise en route des réacteurs, les consignes de sécurité sont diffusées.
A droite de l'écran, un porte-cintre
J'aime bien ces consignes de sécurité données sur un ton original, tournées à La Réunion et en prime avec le B747-400. Vidéo disponible en intégralité sur YouTube.
A 21.55 h, les consignes de sécurité à peine terminé, nous roulons vers la piste.
22.02 h, PNC préparez-vous au décollage.
22.04 h, décollage avec beaucoup de turbulences, le temps sur Paris s'étant bien dégradé en l'espace de 3 jours, il est même prévu quelques flocons de neige demain.
A peine 2 minutes plus tard, dans les nuages du mauvais temps
A 22.13 h les cabines sont séparées par des rideaux.
J'en profite peu de temps après pour aller explorer les toilettes du côté droit. Même constat, elles sont étroites ! Je n'en ai jamais vu d'aussi étroit. Je n'ose imaginer les personnes un peu plus forte de corpulence que moi. Mais Corsair, qu'est-ce qui vous as pris ?!
Au dos de la porte
Pour le change de bébé, il faut aller au fond de l'avion où d'après les PNC, il y aurait un peu plus d'espace… Ainsi demanda une dame et son bébé après être entrée dans ses toilettes.
Il est 23.05 h, soit une heure après le décollage, lorsque commence le service du repas. Service en un temps, je ne répèterais pas mes remarques à ce sujet sur la dégradation de la Premium par rapport à l'ex Grand Large et le protocole en application aujourd'hui. Les anciens clients s'en souviendront, les nouveaux ne verront que l'amélioration par rapport à la classe économique.
Le menu n'est toujours pas connu d'avance, il aurait été vraiment judicieux de l'intégrer dans ce nouvel IFE, il y était dans l'ancien.
Choix de poisson ou de viande. Ne comprenant pas ce qu'était le poisson, mon choix se porte sur la viande, un bœuf bourguigon, même choix pour Madame. Jus de pomme pour l'apéritif et Coca-Cola complètent le plateau. Il n'y a plus de Perrier qui était souvent mon choix.
Serait-ce des rations militaires longue conservation ? Ça a été cuisiné quand ?
Couverts en métal
Magret de canard, pomme de terre mayonnaise légère et œuf mollet semblent composer l'entrée. C'était pas mal.
Le bœuf bourguignon. Madame me dit que celui que je fais est nettement meilleur… Effectivement, mais j'ai quand même terminé mon plat, j'ai faim et quand on a faim, on ne fait pas trop le difficile :) malgré le manque de saveur relativisant le fait que nous soyons en avion.
Le dessert, une sorte de tartelette au fruit de la passion, la seule chose qui était vraiment bonne, de quoi terminer sur une bonne note. Je n'ai pas touché au fromage, son odeur ne m'attirant pas particulièrement et repoussant carrément Madame.
40 minutes après le début du repas, des turbulences se manifestent.
Il nous a été donné 1 heure avant de desservir. Aucun PNC n'est repassé pour proposer quoique ce soit, du pain supplémentaire ou une boisson. Pas terrible pour de la Premium, ça a bien changé.
Si mon plateau a été vidé de toute substance comestible mise à part le fromage, ce n'est pas le cas de celui de Madame. Je l'ai quand même aidé un peu sur le bœuf bourguignon et l'entrée, ce qui fait que je n'ai pas pu prendre son dessert.
Globalement meilleur qu'à l'aller mais les portions ont bien diminué et le tout reste nettement en-dessous de ce qui était offert auparavant.
Il est donc 00.05 h (02.05 h à destination) lorsque les plateaux sont débarrassés et le service des boissons chaudes commencent, plus simplement le choix entre le thé et le café, point à la ligne.
C'est le même choix qu'en classe économique, quelle déception encore par rapport à la Grande Large où maintenant les prestations avec un choix de cafés, de thés ou de chocolat chaud ont migré vers la Business.
L'annonce de la fin du repas est un rappel aussi qu'il faudra remettre les masques sanitaires et qu'il faut changer toutes les 4 heures.
00.50 h (02.50 h à destination) la cabine est mise en mode nuit, il me reste quelques dizaines de minutes de film avant de sélectionner le mode sommeil de mon cerveau.
01.35 h, il est temps de dormir, nous sommes au-dessus de l'Egypte
La nuit est entrecoupée de turbulences plus ou moins fortes mais je réussis à rester en léthargie.
Quelques autres turbulences après Mogadiscio, au-dessus de l'Océan Indien me feront réveiller, petit tour aux toilettes et recherche du bar en vain. Il reste environ 3 h 15 de vol et il est 07.45 h (05.45 h à l'origine). Je peux me reposer encore environ 2 heures puisqu'en général, le petit-déjeuner est servi après avoir passé la pointe nord de Madagascar.
Réveil à 09.40 h avec les lumières qui se rallument et l'agitation dans la cabine, le service petit-déjeuner commence
Il reste environ 1 heure de vol
Au risque de me répéter encore et encore, le plateau de cette dernière collation n'est plus du tout ce qu'elle était du temps de la Grand Large mais était celui de la classe économique, exception faite des fruits frais, lorsque Corsair le distribuait dans des boîtes.
Le pain est chaud et croustillant, la viennoiserie tiède. Je constate qu'entre les équipages, la maîtrise des appareils à cuisson n'est pas la même. Thé, café ou chocolat chaud, jus d'orange concentré en brique.
Pendant le petit-déjeuner, des turbulences du genre qui vous oblige à penser à autre chose pour que le repas ne reparte pas à son point d'origine surviennent. C'est rare que j'en ai eu dans cette zone.
Couverts en métal
Pendant le petit-déjeuner
Il nous sera laissé presque 3/4 d'heure avant de débarrasser les plateaux et de nous proposer un peu plus de thé ou de café.
Au même moment, soit à 10.22 h, le second parle et annonce le début de la descente dans quelques secondes, une température de 28° C nous attend et des nuages, c'est 2° C de plus que ce qui était prévu hier soir.
Puis une annonce sur la préservation de la biodiversité et les risques requins à La Réunion prend le relais.
La descente se poursuit
10.40 h, PNC niveau 100
Les consignes de sécurité sont diffusées
Le mode cockpit de la géovision a disparu
10.47 h, PNC préparez-vous à l'atterrissage
La ville de Saint-Denis, chef lieu de l'île de La Réunion, département français d'outre mer de 2512 km², ce qui fait de ce vol le plus long vol domestique, sauf erreur de ma part. avec 10 h 30 à 11 h 30 (voire même un peu plus) de temps de trajet
Comme souvent, j'avais fait une vidéo de l'atterrissage mais comme ça bougeait beaucoup, Madame tenait l'appareil contre le hublot et j'étais chargé d'appuyer le déclencheur… sauf que je n'ai pas appuyé assez fort :( Ce n'est qu'au qu'à la fin de l'atterrissage que je m'en suis aperçu.
Atterrissage à 10.54 h, après 10 h 50 de vol.
Dernier virage. Le French Bee d'hier soir au fond
Arrivée en porte à 10.59 h, les PNC nous annoncent que le débarquement se fera en 3 temps : en premier les passagers en transit pour l'île Maurice, puis viendront ceux pour Mayotte et enfin ceux qui descendent à La Réunion. Les cartes d'embarquement seront demandées après les passerelles.
Le vol SS632 (F-HSKA) en provenance de MRS nous a précédé d'une dizaine de minutes
11.06 h, début débarquement par les 2 portes avant gauche.
12 minutes plus tard, c'est à notre tour.
Encore une dizaine de minutes pour atteindre le tapis des bagages, les récupérer et sortir de l'aéroport, les priorités seront respectées. Etant un vol domestique, il n'y a pas de passage à l'immigration.
Merci de m'avoir lu.
Ma conclusion sera la même qu'à l'aller après ce second vol en Premium dans les récents et nouveaux (pour moi) A330-900neo de Corsair International.
Les progrès acoustiques sont notables, l'atmosphère en cabine très agréable par rapport aux anciens, mythiques et regrettés B747-400.
Les couleurs choisies et les matériaux présentent bien dans ces nouvelles cabines. Le siège de la classe Premium est confortable au niveau de l'assise pour du long-courrier mais je regrette la largeur des sièges Grand Large, leur inclinaison supérieure, les repose-jambes et pieds qui me servait vu mon 1,80 m et le pitch conséquent malgré l'inclinaison du siège devant soi. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
En outre le produit Premium est nettement descendu en gamme par rapport à son prédécesseur Grand Large. Il n'y a plus d'accès salons. Il n'y a plus de verre de bienvenue qui incluait aussi du champagne. La trousse de voyage fait plutôt pochette de voyage et n'embarque plus grand-chose dedans, on a perdu au passage brumisateur, crème, peigne et mouchoir. Les plateaux repas se sont "allégés" et le service de la collation principale est passé à 1 temps au lieu de 3 avec nettement moins de choix pour l'apéritif en matière d'alcools et de boissons soft (forcément avec un seul passage pour le service, le chariot ne peut plus contenir grand-chose), le repas n'est plus scindé en 2, entrée et plat puis fromages et desserts déjà que l'arrivée de la classe Affaires avait fait fusionner ces 2 étapes. Les plateaux sont moins quantitatifs et qualitatifs et, en plus, on ne sait pas ce qu'on mange. Une fois que le plateau est déposé, il n'y a plus d'autres passages pour proposer du pain supplémentaire, de l'eau ou du vin puisqu'il était servi à la bouteille auparavant. Et évidemment plus d'oshibori chaud. Et la seconde collation avec le petit-déjeuner, c'est tout simplement ce qui était proposé en classe économique il y a quelques années. Ah, ces regrettés petits-déjeuners de la classe Grand Large avec choix d'un plat chaud sucré (pancake noix cranberries caramélisées au sirop d'érable est un exemple de menu) ou salé (œuf poché, béchamel au fromage, pommes de terre roesti et champignons est un exemple de menu), des pains croustillants, des viennoiseries chaudes, des jus 100% pur fruits pressés en boîte certes, choix de cafés, choix de thés et choix de chocolats chauds. J'en ai encore l'eau à la bouche des bons moments passés en Grand Large.
Des avantages pour renouveler le plaisir du voyage, tel est le slogan que l'on peut lire sur le site de la compagnie pour la classe Premium. Par rapport à la classe économique probablement, par rapport à l'ancienne Premium, clairement non. Et un peu plus loin, la mention "Corsair a été élue meilleure Premium au monde pour l'année 2019 par Flight Report" me fait réfléchir pour 2022 ! C'était le cas en 2019, je peux le confirmer mais, aujourd'hui, ce n'est plus du tout le produit d'avant ! Et c'est vraiment dommage de na pas avoir profité de ce superbe A330neo pour redorer la Premium et la faire retrouver son éclat d'antan. En fait, aujourd'hui, une bonne partie des prestations d'avant est à chercher du côté de la Business. C'est comme si Corsair ne savait pas faire mieux pour cette dernière. Et pourtant les prix n'ont pas baissé.
Et les toilettes ! D'aussi minuscules tu ne verras jamais dans ta vie... et bien si Corsair l'a fait.
Malgré tout, un bon vol grâce à un appareil moderne et un IFE qui a nettement été amélioré.
L’équipage, toujours rien à redire, service bien fait même si le menu n'était toujours pas mémorisé et malgré quelques lacunes. Courtois et professionnels.
Pour ceux qui n'ont pas connu la Grand Large, ils y trouveront peut-être leur compte comparé à la concurrence et il faudra voir après la crise sanitaire et le manque de voyage si cette Premium sera aussi remplie.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 79 avis concernant 4 compagnies sur la ligne Paris (ORY) → St Denis (RUN).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air Bourbon avec 9,3/10.
La durée moyenne des vols est de 11 heures et 7 minutes.
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18 Commentaires
Intéressant de noter toutes ces différences avec l'ancienne classe Grand Large équipant notamment les 747. Maintenant les prix ont-ils baissé peut-être ?
La catering me paraît bien léger pour un vol durant plus de 10h...
A bientôt !
Si les prestations ont bel et bien baissé, malheureusement les prix n'ont pas suivi la même voie. Sur cet axe, Il faut compter 1500 / 1700 € en basse saison, avec quelques rares promotions à 1300 / 1400 € en début d'année mais qui ne seront peut-être pas renouvelées. Et ça peut dépasser facilement les 2000 €. A comparer au "à partir de 650 €" bagage compris en classe éco. A moins que je me trompe, il n'y a donc pas eu de baisses de tarifs.
Le catering aussi s'est allégé :)
A bientôt.
La premium SS ne fait pas plus envie que ça, j'ai simplement trouvé l'entrée et le dessert du plat principal "premium". Le reste ressemblait vraiment à de l'éco.
La cabine non plus ne semble pas si premium que ça avec les toilettes riquiqui à chercher au milieu de l'avion :(
A bientôt !
Et c'est vraiment dommage toutes ces économies de bout de chandelle (disparition de l'oshibori chaud, qualité et quantité des plateaux repas, accès salon, etc) qui font perdre leur âme à la Grand Large car la nouvelle Premium aurait pu rester, et j'en suis convaincu, une des meilleures Premium économique. Le tout sans baisse de tarifs. D'autant plus dommage que Corsair dispose d'un bel outil avec ces A330-900neo.
Et en plus d'être minuscules, 2 toilettes seulement à partager avec un nombre conséquent de passagers. Sinon, il faut aller tout au fond de l'avion... que je n'ai pas encore visité.
A bientôt.
Vraiment dommage pour le salon, d'autant plus qu'il me semble que SS a ouvert un nouveau salon à Orly avec une belle vue sur les pistes, si je ne me trompe?
On ne revient pas sur le downgrading de l'ex-grand large. Dorénavant, c'est UU qui propose le meilleur produit W sur cette ligne.
A bientôt !
Effectivement, il y a un nouveau salon à Orly qui est apparemment réussi avec de belles vues sur les pistes, c'est bien ça. L'année dernière, les Premium y avaient encore accès. Je ne sais pas à quel moment, Corsair a pris la décision du contraire. Maintenant, il faut avoir un billet Business, le statut Platinum du programme de fidélité ou payer son accès au prix de 40 €.
Oui, UU est bel et bien repassé devant sur la Premium. Pour moi jusqu'à présent, le seul défaut d'UU, ce n'est pas un défaut majeur non plus, est qu'il se pose à CDG alors que, pour l'instant, je suis bien plus proche d'ORY. C'est un état d'esprit de ne pas être loin de l'aéroport, ça peut changer, surtout lorsqu'on n'y trouve plus son compte. L'avenir le dira.
A bientôt.
merci pour ces infos précises. Vous connaissez indéniablement mieux le produit SS que moi :)
on est bien d'accord, je suis dans le même situation, c'est la seule raison pour laquelle je ne prends qu'exceptionnellement UU, mais comme vous le dites, vu le downgrading (tant sur SS que sur AF), à reconsidérer à l'avenir? peut-être que nos niveaux de fidélité (sur SS pour vous et AF pour moi) y jouent aussi...
On regrette bien le pont supérieur du 747-400 aménagé en "full grand large" avec 2 toilettes dédiées!
Au plaisir de vous relire pour un prochain FR!
Oh que oui !
Les toilettes dans ce neo m'ont littéralement laissé sans voix.
Il y a quelques (dizaines) années, j'avais espoir de revenir sur AF lorsque la compagnie avait présenté leur nouveau 777-300 dédié COI, il était en journées portes ouvertes à Gillot mais le pitch de la classe éco m'a déconcerté. Mon dernier voyage sur AF remonte à mai 2017 car je n'avais pas le choix, accompagnant un groupe, c'est comme si l'écran de l'IFE était collé à mon visage et mes genoux frôlait le siège de devant. Même la classe Premium ne rivalisait pas avec la Grand Large qui a toujours bien porté son nom.
A bientôt.
Pour ce qui est du sol: une mauvaise indication de la zone d'enregistrement sur le FIDS à Orly 4, un circuit landside vers airside long et tortueux, un embarquement un peu tôt en porte mais une attente ensuite dans le couloir avant d'entrer dans l'avion (ça ressemble un peu au pre-boarding chez Easyjet)
Je n'ai pas connu la classe Grand Large mais je ne peux que croire vos critiques vu que vous êtes un fidèle client à la compagnie mais rien qu'à lire les anciens reports, on sent bien que la qualité du produit a perdu de sa superbe en tant que Y+
Pareil pour le catering. Celui ex-ORY était bien moins bon comparé au vol aller.
Comme je l'ai dit dans mon report, je ne dis pas non à Corsair seulement si les tarifs sont intéressants.
Merci pour ce report, Patou974
A bientôt :-)
Le report est en cours de rédaction.
Merci
Au moins je ne suis pas seul à faire ces constats, c'est rassurant.
Oui, la classe Grand Large, c'était le top dans sa catégorie. Un produit à cheval entre la majorité des Premiums éco et les classes Affaires puisque Corsair n'avait pas encore de Business. Et pourtant même après l'apparition de la classe affaires, les qualités de la Grand Large étaient restées un moment. Peut-être que la compagnie n'arrivait pas à justifier la différence de prix entre ces 2 classes et au lieu de réinventer la Business a préféré diminuer les prestations de la Grand Large au fil du temps, accéléré probablement par la crise Covid-19 et la disparition accélérée des 747-400. Maintenant, c'est la Premium qui, pour moi, a du mal à justifier la différence de tarif avec l'éco, en l’occurrence l'éco+ que je trouve plutôt intéressant et au moins, comme dit l'expression, vous en avez pour votre argent. Après tout dépendra effectivement des tarifs promotionnels pour l'avenir.
A bientôt.
L'Airbus A330-900Neo est confortable. L'A350-1000 de French Bee aussi mais le silence de l'avion ne suffit pas.
Heureusement que la classe Premium donne droit à une forme de coupe file à l'enregistrement et permet à madame d'assouvir pleinement sa soif de shopping, car pour le reste, c'est plutôt navrant eu égard au prix payé.
Il y a certes les couverts en métal, mais le catering n'est pas qualitatif pour deux sous. Il serait donc intéressant de savoir ce qui est proposé quelques sièges derrière pour juger de la différence.
La façon de mener le service avec une attente très longue pour le débarrassage n'est pas non plus satisfaisante.
En résumé, pour une tarification proche, UU conserve largement l'avantage dans cette classe de voyage.
Ceci dit, vu l'écart de prix avec la Y, les compagnies auraient intérêt à soigner le soft de leur Y+ pour ne pas la rendre invendable.
Bon rangement des valises^^ et à bientôt !
Justement parlons-en des "maigres" avantages de la Premium.
Si je pars d'un billet éco avec les options qui la feront rapprocher de la Premium : siège éco+ 65 € / trajet, menu Gourmet 28 € (j'ose espérer qu'il sera comme auparavant, c'est-à-dire gourmet pour un avion et non pas celui de la Premium d'aujourd'hui, je le testerai à l'occasion), accès prioritaire 20 €, j'arrive à un billet de 700+65*2+28*2+20*2=926 €, à comparer aux 1500 € minimum demandés pour la Premium. Je peux même rajouter le salon à Paris à 40 €. Que reste-il de la Premium ? Oui je suis déçu car tout ou presque qui faisait la qualité de la Grand Large a disparu : accès salon, verre de bienvenue incluant le Champagne, plateaux repas (dîner et petit-déjeuner) vraiment savoureux et suffisants pour de l'avion, service en 3 temps (à l'origine) pour le dîner, nappe blanche, choix de boissons softs et alcools en apéritifs, choix de vins et autres alcools à la bouteille, choix de softs (Perrier, etc) conséquent, choix de thés et de cafés, choix de 100% jus de fruits (certes pasteurisés, mais pas à partir de concentrés, refill durant les services en pains et viennoiseries, oshibori chaud, bar à disposition avec boissons soft, snacking sucré et salé et autres boissons sur demande et je ne sais pas ce que j'ai encore oublié... Pour moi, tout ça constituait la vraie plus-value ! Aujourd'hui, il n'y a plus rien de tout ça et j'en suis vraiment navré. Même s'il reste l'avantage des bagages supplémentaires en nombre et en kg, encore que même les bagages peuvent être achetés à 80 € pour 1 de 23 kg.
Et je veux bien croire que UU passe techniquement devant par abandon de SS. Conserver non car c'est SS qui était devant dans cette catégorie :)
J'espérais tant dans ce nouvel avion... même le salon était encore disponible il y a 9 mois puisque un FR l'a mentionné.
Il reste encore une valise de Madame à ranger en partie LOL.
A bientôt.
Avez-vous essayé French Bee? Un collègue m'a dit avoir été agréablement surpris. La Y+ a au moins l'avantage d'être le summum de l'offre.
A bientôt !
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