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Après le grand classique AF long-courrier, un très connu AirAsia régional, la découverte de Batik et de Garuda en domestique, voilà probablement le vol le plus intéressant et attendu de la série avec le Garuda long-courrier !
Je vous ai laissé précédemment à la sortie du faux cheminement de correspondance qui se contente de ramener landside au niveau des départs internationaux.
Beaucoup de lignes sur cet écran, mais beaucoup de codeshares.
Le T3 accueille du monde, domestique et international.
Mais à cette heure tardive, c'est bien calme…
… voir carrément désert.
Seuls les comptoirs GA International ont de l'activité.
En y regardant de plus près, la partie "premium" est accueillante avec cette moquette et ces petits salons…
Mais heureusement qu'il y a ces espaces d'attente car il n'y a que 2 comptoirs d'ouvert !
Pas besoin d'attendre pour moi, je me dirige en face vers les départs internationaux.
Pas de parcours SkyP… ou plutôt si, il y a un parcours SkyP, mais utilisé par tout le monde…
Le PAF et le PIF sont franchis en 15min.
Mon 777 est là, je l'avais vu partir de DPS dans l'opus précédent.
La partie internationale du T3 est bien grande.
Le terminal semble moderne.
Direction le Garuda Lounge.
Tous les espaces de restauration semblent fermés depuis 2 ans…
L'entrée semble accueillante, mais ce n'est que le First Class Lounge… à gauche toute pour la partie business.
Cet entresol est bas de plafond et moins accueillant…
L'entrée du salon est au fond de couloir glauque.
Ne vous enflammez pas, quasiment aucune de ces facilities ne sera disponible…
A l'entrée proprement dite, la couleur est d'ailleurs annoncée : "lounge service adjustement", "strict health protocol"…
Après un peu d'attente avant de pouvoir rentrer, je découvre un salon archi-bondé…
Le salon semble être coincé dans un entresol… c'est bas de plafond et peu lumineux.
"Strict Health Protocol", mais de nombreux assiettes et verres vides traînent…
Ce n'est franchement pas accueillant.
Le salon ne donne pas sur les pistes, mais sur le hall d'embarquement.
Le salon se prolonge en balcon au-dessus du hall… mais cet espace est fermé.
Mesure vraisemblablement "covid", mais c'est dommage puisque c'est quasiment 30% de la surface du salon qui est condamnée, ainsi que les services qui y étaient rattachés (massage, business corner, salle de prière)…
Dans la partie "couverte", le VIP Lounge (une bête salle de réunion) est le seul service dispo.
Le salon J et le salon F communiquent par une porte dérobée.
J'y jette un œil indiscret : l'ambiance y a l'air bien plus chaleureuse !
Retour côté J et direction le buffet.
S'il peut faire bonne impression sur la photo précédente, c'est la douche froide en ouvrant les cloches.
Pseudo riz au légumes d'un côté et légumes en boîte bouillis de l'autre…
Nouilles à la sauce non-identifiée et ersatz de poulet.
Un stand de préparation minute est monté… Mais j'ai beau appuyer sur le bouton, personne ne viendra…
Côté froid, ce n'est pas mieux : sandwich triangle en boite, simili-burger veggie et salade de fruit toute droite sortie du bocal.
Quelques cochonneries sous blister.
Et une soupe non identifiée.
Côté liquide, machine à café et jus à disposition.
On commence light.
Beurk, le sandwich n'est franchement pas bon…
Quel étouffe-musulman !
Je tente le poulet et le riz.
POUAH, absolument infecte !!!
Merde, comment peut-on être en Indonésie et manger si mal ? :'(
Je me rends au bar pour aller me rincer le gosier.
J'attends 5 bonnes minutes mais personne ne vient… Les hôtesses passent, mais font bien semblant de ne pas me voir (1m80 dans un salon qui fait 2m50 sous plafond effectivement je dois passer inaperçu…) et évitent soigneusement tout eye-contact.
En regardant par dessus le bar, je remarque qu'on doit bien y servir quelque chose puisque des cadavres jonchent le sol…
J'arrive enfin à alpaguer quelqu'un :
- Excuse me, is the bar attended?
- No no, no bar.
- Hum… but why?
La personne ne cherche pas plus loin et s'enfuit… Je me rends à l'accueil pour demander de l'aide.
Dans un soupir, l'agent de l'accueil me demande :
- What do you want?
- What do you have? Could I get a glass of wine please?
- OK, I'll ask someone.
Une autre nana arrive donc enfin et me sert un verre de Sauvignon.
Certes il est frais, mais semble avoir été ouvert depuis 2 ans… Beurk, tout ça pour ça…
Après quelques mails, je quitte ce salon sans aucun intérêt.
Comme indiqué plus haut, tous les espaces de restauration semblent fermés depuis 2 ans…
La salle de prière est ouverte.
Ainsi que les immenses duty free.
Vous remarquez le salon coincé en mezzanine sous le plafond.
Et la partie en balcon, plus haute sous plafond mais ouverte sur le hall.
Mon 777 est toujours là.
Il est 22h30, le vol est pour le moment affiché à l'heure.
Sauf que rien ne se passe…les files SkyP et générale se sont formées et aucune annonce n'est faite…
L'embarquement est finalement lancé à 23h00.
Pour compenser le retard, toutes les files embarquent en même temps…
2 passerelles sont mises en place… Mais la 1ère semble avoir été réservée pour la Première Classe.
Et arrivée dans la cabine business.
Ce sont les mêmes sièges que j'avais déjà essayé chez Etihad, Air Berlin et feu Alitalia.
Dommage de ne pas avoir supprimé les caissons centraux.
Mon siège pour ce très long vol à venir.
Ce siège est malheureusement connu pour le peu de rangements qu'il offre.
Couverture, chaussons et trousse sont présentés sous blister sous l'ottoman.
Je remarque que les sièges sont assez loin des parois.
Le siège aurait mérité quelques cm de largeur en plus.
Commande du siège & télécommande ont un look vintage.
Casque sous blister et bouteille d'eau sont déjà présents.
Toute la littérature a disparu, jusqu'à la fiche de sécurité.
Par rapport aux modèles de cabines plus récents, cette cabine manque un peu de privacy.
Coupe de champagne en guise de welcome drink.
Aperçu de notre voisin Skyteam.
En attendant que l'embarquement se termine, partons à la découverte de la trousse.
Le contenant est de bonne facture et facilement réutilisable.
Le contenu est correct, avec des produits Clarins de bonne renommée.
Il manquerait peut-être juste un stylo et une pastille de menthe.
L'IFE est de bonne qualité et surtout ne présente pas trop de reflets.
Mais autant j'avais trouvé l'interface et le contenu très correct sur le vol intérieur précédent, autant proposer la même chose est très moyen pour un vol long-courrier de presque 14h00…
Le casque est à réduction de bruit mais reste basique.
On est loin du Bose d'AA…
Point appréciable : pas de publicité, on peut lancer son film immédiatement.
Nous repoussons enfin avec près de 45min de retard.
Safety video.
Ciel étoilé.
Et les GE90 nous arrachent du sol.
Pas de distribution de menu. Les choix sont exposés oralement. Les PNC s'agenouillent pour prendre les commandes.
L'apéritif commence par des petits grignotages salés froids…
… arrosés avec une petite coupette.
Mise en place d'une nappe.
La petite corbeille de pains individuelle et le beurrier présentent bien.
Le sel/poivre en sachet beaucoup moins…
J'attends encore mon verre de vin blanc…
L'entrée est un tataki de thon.
Le thon en lui-même est très bien, dommage que les accompagnements soient si pauvres…
Je choisis le plat indonésien à base de poulet.
Heureusement que la vaisselle est belle, parce que c'est mal présenté et la qualité est franchement en-deçà de mes attentes… Quelle déception…
Le dessert est une mousse passable.
Petit tour aux WC avant d'aller dodo.
Ceux-ci sont de bonne taille !
Quelques produits sont disponibles en libre-service.
Je pars donc me coucher alors qu'il est déjà 3h10 heure de Jakarta.
ZzzzzzzzzzZZZzzzzzzZZZZZZZZzzzzzzzz
Avec ce coucher tardif, et malgré le bruit du 777, je me réveille presque 7h plus tard.
Nous attaquons la traversée de la Mer Noire.
Le soleil est levé.
Aperçu de la cabine Y.
Et la J vu de dos.
Voyant que des plateaux pdj vont et viennent, j'attends sagement à ma place.
Pas de menu, donc je ne sais pas si le pdj est "on demand" ou bien si j'ai déjà dépassé l'heure théorique de service…
Ne voyant toujours rien venir au bout de 15min d'attente et ne voulant pas reproduire le sketch du salon, je pars directement au galley demander mon pdj.
L'option indonésienne n'étant plus disponible, je me rabats sur l'option occidentale.
La même chose débarrassé de l'affreux plateau.
Le thé et le jus d'orange arrivent alors que j'ai presque fini mon assiette.
Début de descente.
Oulà, il fait moche ici ^^
Nous sommes accueillis en terres Skyteam par ce DL.
Brochette UA.
Et nous venons nous garer à côté de ce 787 KLM.
Parking au large donc…
Dont le seul avantage est d'offrir une belle vue sur l'appareil en sortant.
Plusieurs passagers se prennent d'ailleurs en selfie devant cette curieuse livrée "Republik Indonesia".
Mais pas le temps de trop trainer pour moi.
Nous sommes début juin et le passage du PIF à AMS a fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours.
Mais c'est un gros OUF de soulagement qui m'attend lorsque je vois qu'il n'y a qu'une dizaine de personnes devant moi dans la file.
Mon dernier tronçon AMS-CDG étant sur un billet séparé, j'avais prévu large dans le cas ou GA aurait été en retard.
J'avais donc choisi le vol vers CDG de 12h25…
La suite au prochain épisode, merci pour votre lecture de ce très long FR !
Déçu, déçu, déçu...
Après la lecture de plusieurs FR et les différentes conversations que j'avais pu avoir avec des amis flight-reporters, GA semblait être une des meilleures compagnies Skyteam. A la sortie de l'avion, j'ai regretté de ne pas avoir pris KLM depuis DPS, c'est vous dire à quelle point la prestation était décevante d'un bout à l'autre :
- CGK sans circuit de correspondance dédié,
- CGK sans parcours SkyP,
- CGK avec une partie internationale qui commence seulement à se réveiller de sa léthargie Covid où tout ou presque est encore fermé,
- salon de CGK catastrophique, mal pensé, mal agencé, avec un personnel fantôme et un catering pire qu'un resto U,
- catering à bord encore en mode complètement Covid et à des années-lumière de ce que devrait être la cuisine servie sur la compagnie nationale indonésienne (le dîner à bord est probablement le 2ème pire repas de mon séjour, juste derrière... celui du salon),
- personnel pas du tout proactif et à l'attention des passagers... Les PNC étaient probablement les indonésiens les moins sympathiques que j'ai rencontré de tout mon séjour.
Bref, au moment du vol, Garuda ne semblait plus être que l'ombre de ce qu'elle avait été... Le Covid n'excuse pas tout.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 7 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Jakarta (CGK) → Amsterdam (AMS).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Garuda Indonesia avec 8,0/10.
La durée moyenne des vols est de 15 heures et 30 minutes.
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20 Commentaires
On dirait que la configuration et les sièges sont les mêmes que sut les A350 de TG.
A bientôt.
La conception de cette cabine remonte à quelques temps déjà, bizarre qu'elle équipe un A350 qui est un avion plutôt récent.
Je ne pense pas que le chômage partiel existe en Asie et j'aurais cru que le personnel au sol et le PNC auraient été contents d'enfin reprendre du service mais force est de constater qu'il n'en est rien.
Contrairement à moi, tu t'es levé pour aller voir le PNC.... et tu as bien fait
Face à KLM, j'aurais exactement fait la même chose. Mais qui aurait pensé que la qualité de vol sur GA serait aussi mauvaise. Je n'aurais pas parié une pièce là-dessus.
Merci Alex et Félicitations ;-)
Merci ;)
Ce salon visité en 2018 m'avait inspiré ces lignes :
"Salon tout en longueur avec beaucoup de places assises. Si le buffet est tout de même généreux dans l'offre de nourriture dans l'ensemble j'ai tout de même été un peu déçu car il s'agit du nouveau salon de la compagnie dans un terminal neuf. Le "wow effect" n'y était pas d'autant plus que tous les alcools sont cachés et doivent être commandés au (très) petit bar que le personnel quitte en l'absence de clients."
Quelle dégringolade du produit une fois à bord !
Soit le covid a frappé fort, soit les précédents FRistes nous ont bien baratinés. ^^
Je me souviens même t'avoir dit "excellent choix" lorsque tu m'avais parlé de GA à Singapour...
C'est un peu le problème des compagnies qui sortent trop du lot comme EY ou JU en leur temps. Dès que la conjoncture s'essoufle le produit est sabré sans état d'âme.
A bientôt.
Bon parallèle avec EY et JU malheureusement : (
Merci pour le verre à Singap' et pour le com' !
Toute l'expérience a prit un gros coup depuis l'avant covid.
Merci pour ce Fr
Bon, en fait je connaissais déjà tout car tu me l'avais raconté. Et je trouve (sans être partisan, quoique difficile de balayer d'un revers de manche l'excellence que j'ai connu avec GA) que c'est moins pire en photo qu'à l'oral.
Bon, au sol, inutile d'essayer de sauver quoi que ce soit. En temps normal, le passage de l'ancien terminal au nouveau s'était déjà traduit par une disparition du PIF/PAF dédié avec accès direct au salon, mais en plus avec ce salon limité, il n'y a plus rien. Comme tu le dis, servir un mauvais plat en Indonésie est une hérésie car on se régale pour 2€ dans la rue, alors pourquoi servir de la m*** au lounge ?
En vol, pas tout à fait d'accord. Malgré toutes les restrictions, le PDB et l'apéro (servis en flutes) sont toujours là. Ton entrée est très belle (tu devais être au bout du rouleau pour juger de la richesse de l'accompagnement ^^) et ton plat, aussi critiquable soit il, recevrait l'admiration d'un passager fidèle d'AF (il y en a ici...chut !)
Bref, c'est subjectif mais je pense que ta note est plus proportionnelle à ta déception qu'à la prestation de GA. Pour autant, ce n'est pas très bon et très en dessous de ce que la compagnie sait faire.
Philosophiquement, ça met en relief la résilience des systèmes en place. En cas de grosses crises comme le Covid, les compagnies ancrées dans la médiocrité parviennent à s'y maintenir, alors que celles qui tentent de graviter au delà de l'orbite, se font éjecter... Ou comme le dit Clément, des compagnies conjoncturelles. Quel dommage :(
Moins pire en photo qu'à l'oral, mais c'était franchement pas bon et le personnel décevant au sol ou à bord... et la descente aux enfers avait commencé depuis la descente du vol précédent, plus ça allait et plus ça empirait, et plus la fatigue et la déception-énervement montaient... Au final, oui, faute de barême, les notes sont forcément subjectives.
Une belle mais maigre consolation est la livrée spéciale !
Une deception sur toute la ligne !!!
Merci pour ton FR.
Quand j'ai vu sur la page d'accueil " Garuda Indonesia" sur long courrier, je me suis précipité dessus suite aux précédents FRs que j'avais pu lire. J'ai toujours eu des avis très positifs sur cette compagnie. Que ce soit le service au sol ou à bord.
Le COVID a vraiment bon dos pour renier les coups mais il faut arrêter avec cette excuse !
Moi qui avait comme projet de voler un jour sur Garuda, tu m'as enlevé toute envie :)
Deception du début à la fin !
Bonne continuation et à bientôt.
Quelle déception, comme toi j'aurais eu quelques attentes surtout avec la réputation de la compagnie.
Et la déception est d'autant plus grande.
Reste que cela fait quand même un vol qui permet de sortir de l'ordinaire avec un avion qui a une livrée originale.
Personnellement je pense que l'on mange toujours mieux en ville que dans un salon lol
A bord la cabine n'est pas de première fraîcheur mais elle permet quand même d'être en solo.
Et de dormir 7 heures, c'est parfait.
A bientôt
Dommage que le reste de la réputation n'ait pas suivi : (
Mon meilleur repas "arabique" est pour le moment celui que j'avais eu au salon First EY ; )
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