#48 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
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Bienvenue sur ce nouveau report,
Après un week-end trop court à notre goût à Stockholm, il est temps de rentrer sur Nantes.
L'aller s'est fait avec Air France, le retour se fait avec KLM.
Le dernier vol de la journée entre AMS et NTE est annulé, ce qui fait perdre une demie journée sur le week-end. Mais tant pis, après les péripéties liée à la réservation comme expliqué dans le premier report, au moins nous rentrons.
C'est par l'Arlanda Express que nous arrivons au terminal 2.
Après seulement quelques minutes de marche, nous nous trouvons dans le hall des départs. Celui-ci est bien vide, Comme nous voyons que les banques d'enregistrement sont désertes, nous décidons de profiter encore un peu avant de nous séparer de la valise et de la poussette.
Nous profitons donc d'une dernière promenade à l'extérieur pour marcher dans la neige et prendre l'air frais suédois.
Sauf que nous avons trop pris notre temps, pourtant pas bien long. De retour dans le hall, vision d'horreur. Les banques d'enregistrement qui étaient désertes tout à l'heure sont désormais bondées. Le file d'attente dépasse largement les serpentins et nous voyons l'heure de fin d'enregistrement approcher à grand pas. Une gentille personne nous laissera passer, nous gagnerons une place dans la file.
Un passager nous propose de passer dans la file sky priority vu que nous avons un bébé. Nous déclinons car même si nous sommes prioritaires à l'embarquement avec un bébé, nous ne sommes pas sky priority. Eh oui, on suit les règles à la lettre, un peu trop peut-être direz vous.
Et là, je vois qu'il reste 10 minutes avant que nous ne puissions plus enregistrer. Je décide de faire le rebelle et passe valise, bébé et poussette sous le cordon qui sépare les files et vais me poster en sky priority. Des français devant nous nous demandent notre numéro de vol et nous laissent passer devant eux car c'est très serré niveau timing.
Un agente au sol demande s'il reste des passagers pour Amsterdam : ouiiiiiiiiiii, nous. Elle nous fait passer devant tout le monde pour nous enregistrer. Ouf, il ne restait que 5 minutes. Malheureusement, pour la poussette, il faudra aller à l'autre bout du terminal pour la déposer aux bagages hors format. Tant pis, au moins, nos bagages sont pris en compte.
Vous voulez surement savoir pourquoi une telle file s'est formée en l'espace de 20 minutes ? Grace à une famille voyageant à 7, avec 5 bagages à enregistrer par personne. Et beaucoup de colis hors format aussi, à peser un par un. Nous avons eu le temps de compter, il a fallu presque 10 minutes pour 1 seul des passagers.
Après avoir déposé la poussette en zone bagages hors format, nous passons le PIF. Et là, nouveau tracas. Encore une fois, je sonne au portique et suis bon pour un contrôle explosifs. Rapidement fait car je connais la procédure maintenant, j'y ai droit à tous mes derniers vols.
Mais c'est surtout à ce moment là que va débuter une conversation houleuse avec le personnel qui était pourtant sympathique. Nous transportons des objets interdits et nous faisons gronder. Nous leur disons que nous savons que les liquides sont interdits, mais pour préparer les biberons de bébé, nous avons le droit d'embarquer avec une bouteille d'eau. Refus catégorique de l'agent. Nous haussons le ton et disons que nous devons nourrir notre fille donc nous devons avoir cette bouteille et que nous en avons le droit. Toujours un refus. Il appelle un collègue pour le soutenir qui lui aussi, refusera l'embarquement à cette bouteille. Il part vider la bouteille et nous la rend vide en disant que nous pouvons en racheter juste après. Enervés mais ne voulant pas envenimer les choses, je dis à ma conjointe de laisser tomber car elle commençait à hausser la voix et que nous en rachèterons, quelle que soit la marque.
Ca aurait pu s'arrêter là, mais non. Le liquide pour le change de ma fille les fait tiquer. Ils refusent que nous embarquions avec. Et là, désolé, nous avons été grossiers. Ce n'est pas du tout dans nos habitudes. Ma conjointe me demande comment on dit en anglais que c'est pour nettoyer notre fille en changeant la couche et là je répond : dis leur que c'est pour (la suite en anglais) nettoyer le c…l plein de m…de de notre fille. Et là, l'agent répond avec un grand sourire : je comprend un peu le français. Très bien, alors nous gardons le flacon et continuons notre voyage. Cette fois-ci, ok, on a le droit de passer avec. Le lait en poudre ne posera pas de problème.
Mais bon, même si nous somme pressés, allez, faisons un contrôle supplémentaire quand même. L'agent décide, avant de me la rendre, de contrôler ma ceinture. Et allez, c'est reparti.
Il est à noter tout de même que malgré la petite engueulade, tout légère, l'agent ne nous en tiendra pas rigueur et nous aidera à ranger toutes nos affaires car c'était difficile avec bébé dans les bras. Nous avons bien pensé à le remercier et lui souhaiter une bonne journée.
Une fois le PIF enfin passé, nous voici aussitôt à notre porte. 20 mètres à faire, pas plus. Il y a déjà du monde dans les starting blocks même si l'avion n'est pas encore arrivé. Nous profitons d'une boutique juste à côté pour racheter de l'eau et ramener quelques confiseries que nous ne trouvons pas en France, même pas chez IKEA.
Pendant notre attente, ça s'active en porte. De nombreuses personnes viendrons voir les agents pour des questions et beaucoup seront impatients. Nous ne comprendrons pas pourquoi il y avait un tel nombre de personnes avec des soucis.
L'embarquement se fera de manière chaotique. Tout se fera par des bornes, qui du coup, respectent les zones à la lettre, ou plutôt au chiffre, contrairement aux passagers. Du temps sera perdu à cause de resquilleurs qui se feront bien engueuler par la borne avec une belle lumière rouge et une sonnerie. Et referons l'essai à chaque nouvelle zone. Eh oui, lorsque la zone 2 embarque, la borne dit non non non pour la zone 5.
Nous serons étonnés car, ni la passagère à côté de nous avec un bébé et un enfant, ni nous avec le bébé seront prioritaires à l'embarquement. Nous serons seulement prioritaires sur notre zone 4 et nos pass seront scannés manuellement. Nous avons crus que c'était KLM qui faisait différemment, mais nous découvrirons plus tard que nom, c'était propre aux agents au sol.
Nous voici en chemin vers l'avion et zut, nous sommes à l'arrière donc pas de passerelle pour nous, c'est embarquement à pied. Avec -5°C, gla gla.
Nous arrivons à notre place et somme chaleureusement accueillis par le stewart. Nous sommes au dernier rang.
J'ai oublié de préciser dans mes deux précédents reports que, lorsque vous voyagez avec un bébé sur les genoux, vous connaissez votre place quelques jours avant l'ouverture de l'enregistrement, contrairement à un voyage normal. Et pour cause, l'application vous interdira tout simplement de changer de place. Un message d'erreur apparait indiquant que voyageant avec un bébé, vous n'êtes pas autorisés à modifier votre siège.
Je pense que cette information pourra être utile.
Voici notre vue depuis le fond de la cabine. L'avion est plein.
Euh, par contre, là on a froid, vous ne voulez pas fermer la porte ?
Ah merci, on sera mieux. La porte est en train d'être fermée.
Le pas, mesuré par notre fille et moi même.
Comme vous pouvez le voir sur le boarding pass, nous aurions du partir à 11h05. Il est midi, tout le monde à fini d'embarquer… et rien ne se passe.
Au bout de quelques minutes, le commandant fait une annonce. Nous attendons le dégivrage et l'autorisation de roulage. Notre avion sera dégivré 10 minutes après.
C'est juste après que nous voyons un cousin juste à côté, aller en porte.
Nous roulons ensuite vers la piste.
Et décollage… mouvementé. Nous sentons l'avions zigzaguer à l'accélération. Il est vrai qu'avec le froid, il y avait du vent.
Ca bouge toujours un peu. Madame ne fait pas la fière, notre fille regarde par le hublot et ne montre aucun état de stress. Et moi comme d'habitude, j'ai le sourire.
Nous passons rapidement la couche nuageuse et retrouvons un soleil couchant à l'horizon. Etrange à 12h30 mais pas en Suède au mois de décembre. Désolé, j'étais du mauvais côté donc vous aurez juste la luminosité.
Plus nous nous dirigeons vers le sud, plus nous retrouvons une luminosité de journée.
Le service est lancé et nous aurons droit au sandwiches KLM nouvelle version. En tout cas, depuis mon dernier voyage avec eux.
Franchement, c'était très bon. D'ailleurs, anecdote marrante. L'hôtesse qui nous servira nous demandera si nous voulons un sandwich supplémentaire pour notre fille. Nous déclinerons car à 11 mois, elle ne mange pas de sandwiches. J'ai d'ailleurs regretté car ça aurait été mon rab finalement.
Le vol se déroulera sans problèmes. Nous approchons d'Amsterdam. Contrairement deux précédents vols, notre fille ne se manifestera pas pour la descente. Un vol tranquille.
Commençant à être habitué à cet aéroport, je crois deviner notre approche. Polderban ? Non quand même, on a déjà pas mal de retard, ils ne vont pas nous la faire. Eh bien si, Polderban, donc roulage très long.
C'est avec 40 minutes de retard que nous arrivons en faux contact. La descente se fera à pied et nous reprendrons un escaler pour une passerelle.
Voici notre Embraer à la descente.
Au lieu d'1h20 de correspondance, nous n'avons plus que 40 minutes. Heureusement, notre porte nous à été donnée à bord. Mais là, la réputation d'Amsterdam pour les bagages sur les correspondances courtes me revient en tête. J'ai bien peur que nous aurons un souci.
La suite dans le prochain report vers notre maison.
Un retour un peu stressant avec l'enregistrement et le passage du PIF.
L'aéroport d'Arlanda est facile d'accès par le train.
L'embarquement à été un peu chaotique et l'embarquement prioritaire n'est pas pris en compte. Le décollage s'est fait presque 1h30 en retard. Par contre, les PNC ont été irréprochables. Le stewart a fait réchauffer le repas de notre fille et nous à offert tout un set de couverts de la business.
AMS : correspondance très courte, j'ai peur pour mes bagages.
6 Commentaires
Heureusement les PNC ont rattrapé le coup, l'équipage compte toujours pour beaucoup dans la réussite d’un vol.
Ah tiens, KL met même des E90 sur cette ligne, je pensais qu’il n’y avait que des 738/739.
Merci pour le joli bonus; ayant vécu à Stockholm cela me ramène avec nostalgie de lointaines années en arrière.
A bientôt
Oui, les scandinaves sont sympathiques, mais là, malheureusement, nous n'avons pas eu de chance. Mais bon, il n'y a pas eu d'éclats de voix et de scandale, mais nous n'étions vraiment pas contents. C'est la première fois que ça nous arrive. Cela nous aurait concerné que nous, ça aurait été, mais là, il s'agissait de nourrir un bébé et nous savons que nous étions dans notre doit, d'où l'énervement.
Il n'en reste pas moins que la Suède est un pays qui nous fait rêver. La preuve, nous connaissions déjà Malmö et sous rêvions devoir Stockholm sous la neige C'est chose faite, et nous y retournerons surement.
Quelle histoire l'enregistrement et ensuite le bordel de la sécurité. La bouteille d'eau est autorisée pour les bébés, certains ne boivent qu'une eau spéciale, donc ça n'aurait pas du être un problème. J'ai bien aimé la chute avec le flacon ^^
A bord du KL standard, rien de bien transcendant.
A bientôt !
Eh oui, quelle histoire. Globalement, même si nous avons apprécié notre week-end, le voyage complet n'a pas été simple. Et ça a commencé quelques temps après la réservation.
KL standard effectivement. J'ai même une légère impression de perte de qualité au fil des années. A part le changement de sandwich que personnellement j'ai bien aimé.
Oui, je pense que notre stress a effectivement fait que nous n'avons pas apprécié ce refus de bouteille d'eau. Surtout que nous savions que nous étions dans notre droit. Et surtout, couper court au problème en vidant la bouteille et donc laisser un bébé sans eau, ça nous à très énervé. Heureusement, ma fille boit une eau très connue qui se trouve dans le monde entier, mais quand même.
Oui, a part à l'aller où elle a pleuré aux deux atterrissages, c'est tout. Pour tous les vols, elle a été sage. Tout le monde nous dit partout où on va, et donc même les hôtesses des vols précédents, qu'ils n'en reviennent pas comme elle est sage et se tient bien. Cela nous fait rire car nous avons l'impressions à écouter cela que les enfants sages deviennent tellement rares que les gens sont impressionnés. Pour nous c'est normal, ça fait partie de l'éducation et nous espérons que ça durera. Nous faisons tout pour. Par contre à la maison, ça peut être un petit diable :-)
Concernant la tarifs, nous avons décidé du voyage parce que nous connaissions déjà les prix et que lorsque nous avons fait une recherche il y a 2 mois, nous avons trouvé les prix de l'avions un peu plus abordables. Les hôtels aussi. A en conclure que début décembre est une période creuse et qu'il faut en profiter ?
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