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Pour commencer, bonne année à tous !
Voici le voyage retour de ce week-end milanais en août dernier.
Pour ce vol retour, j'ai choisi un départ de l'aéroport de Linate, une première pour moi. LIN est beaucoup plus proche du centre-ville et se rejoint facilement par le bus, pour une somme modique comparé au dispendieux Malpensa Express. Il est même depuis novembre relié par le métro (mais pas encore directement jusqu'au centre-ville).
Le trajet est direct depuis les alentours du Duomo, vraiment idéal. Il nous faut moins de 20 minutes pour arriver à LIN.
Le tableau des départs, avec des destinations exclusivement européennes. J'en déduis que c'est MXP qui concentre les vols LC.
Nous devons passer au comptoir pour récupérer nos BP. La file SP est vide et c'est une formalité rapidement effectuée.
Direction le PIF, avec un fast track bien indiqué.
Ce dernier nous évite la queue assez longue de la file générale.
Là encore les contrôles sont rapides et nous voilà airside seulement 10 minutes après avoir été déposés par le bus. Quelle efficacité !
Des zones plutôt sympa ont été aménagées après le PIF pour réarranger ses affaires.
Nous traversons le duty free sans bourse délier.
On aurait l'impression d'être dans une galerie marchande… Ce n'est pas Milan pour rien !
Direction le salon, qui demandera une bonne marche.
Il faut redescendre…
… et continuer dans des salles basses de plafond.
On passe devant le salon BA.
Il faut ensuite remonter. Mais c'est quoi ce cheminement ?
On y est presque.
Nous y voilà ! Il ne reste plus que ces quelques marches pour accéder au Graal.
Pratiquement 10 minutes de marche pour arriver au salon depuis le PIF, c'est un peu beaucoup, non ?
Le comptoir d'accueil.
Le salon Leonardo est plutôt agréable, avec de nombreux espaces.
Au fond on trouve même une sculpture moderne.
La zone la moins sombre est située près de l'entrée et donne sur la zone d'embarquement.
De plus en plus rare : un espace fumeur.
Voici le buffet.
Ce n'est pas si souvent que l'on trouve du babybel dans un salon d'aéroport.
Notre première sélection, avec du prosecco et une eau frizzante locale.
C'est rapidement l'heure de l'aperitivo et il serait malpoli de ne pas céder à cette sympathique tradition du nord de l'Italie, avec deux Campari-soda et quelques amuse-bouche.
Avant de quitter le salon, petit tour aux toilettes, qui sont nickel.
Il est temps de rejoindre notre porte. En chemin, nous croisons un ITA avec une livrée spéciale rappelant qu'AZ est ressuscitée il y a peu.
Une livrée ITA plus classique. On aime ou on n'aime pas, mais elle ne laisse pas indifférent.
La compagnie italienne dispose de son propre salon, mais qu'elle ne partage pas avec les autres compagnies, y compris de SkyTeam.
Oh ! une belle reproduction du Duomo en Lego !
Là encore, il faut marcher pour rejoindre notre porte, et là encore c'est bas de plafond.
Il faut toutefois saluer l'effort de décoration, notamment pour rendre hommage à la capitale de la mode et du design.
Nous y voilà !
L'embarquement se fera par bus, donc la notion de SkyPriority est toute relative.
A Milan, il y a de la pub partout pour les grandes enseignes locales, y compris au-dessus des hangars.
C'est tout de même ballot d'embarquer par bus alors que de nombreuses passerelles sont inusitées.
Milan est la capitale du design, mais pour l'architecture, ils ont fait l'impasse à LIN : on a plutôt l'impression d'être sur un chantier.
Nous devrons attendre un moment dans le bus, sans explication. Nous voici arrivés au pied de notre appareil.
Tout le monde se précipite pour y grimper, du coup nous attendons que le gros du flux soit passé.
Ce qui me permet de prendre tranquillement des photos de notre A220-300 de ce soir, baptisé Provins. Il se trouve que c'est le même appareil qui nous a amené à Milan quelques jours plus tôt.
Le spectacle des nuages noirs et du coucher de soleil crée une lumière superbe.
Lumière qui se retrouve en reflet dans le fuselage shot.
Nous prenons place au rang 4, c'est-à-dire le même rang qu'à l'aller, mais cette fois-ci de l'autre côté du rideau. En effet il n'y a que deux rangs de J ce soir. Les passagers du rang 3 côté droit n'appréciaient sans doute pas d'avoir la séparation devant eux et l'ont passée par-dessus le siège de devant. Le moodlighting bleu - blanc - rouge est du plus bel effet.
L'avantage de l'A220, c'est de proposer des duos de sièges côté gauche, idéal quand on voyage à deux.
Le deuxième bus vient de déverser son lot de pax. La tempête approche…
Nous décollons un peu avant 21h, la nuit commence à tomber (et la pluie aussi d'ailleurs).
Nous sommes tout près du centre-ville.
La lumière est très belle, même si elle est difficile à rendre en photo.
Les rideaux sont tirés. La séparation côté droit est toujours tordue vers l'avant ^^.
Le ciel est nuageux, mais la lumière n'en est que plus belle avec le soleil couchant.
Le survol des Alpes est toujours un moment fort des vols entre Paris et l'Italie, même si les nuages ne facilitent pas les choses ce soir. Ici un glacier alpin.
Le service débute, avec choix de sandwich et de boisson. Il vaut mieux pas être allergique au fromage.
Ces prises USB sont bien utiles pour recharger ses accessoires, et leur emplacement est bien plus pratique que sur les anciennes cabines.
Rien à dire sur la cabine, moderne et propre. Par contre, comme je le relevais à l'aller, il y a vrai problème d'intimité avec les rangs de devant. Ici la vue sur le passager du rang 4. Je pouvais littéralement tout lire sur son écran. Pas top en terme de confidentialité.
J'ai eu l'impression de faire le voyage à côté de lui…
Lorsque Nous arrivons sur la région parisienne, il fait déjà nuit noire. La taille plus importante des hublots est très nette comparée à celle des A32X.
Nous voici arrivés à CDG, à l'heure.
Nous venons nous parquer à côté d'un autre A220.
Débarquement.
Je dis au revoir à l'A220 de ce week-end, qui aura fait l'aller et le retour.
Malgré l'heure tardive, il y a du monde en salle de livraison des bagages.
Vient ensuite le moment "Paris vous aime" : le RER B est fermé et la seule option pour rejoindre Paris en transport en commun est de prendre le bus. Pour cela il faut traverser des couloirs bien glauques.
Sur le parking de la gare routière, c'est l'enfer : il y a un monde de dingue et surtout pas de bus. Lorsqu'il y en a un qui arrive, celui-ci est déjà plein et seuls quelques passagers arrivent à monter. Le stress s'empare de ceux qui sont restés sur le trottoir, car le dernier Roissybus est à 23h, dans peu de temps donc. Ambiance…
Lorsque ADP, la RATP et la SNCF conjuguent leur inefficacité coutumière, cela donne un superbe bazar et une expérience déplorable à l'arrivée à Paris. Une bien mauvaise manière de finir les vacances pour les Parisiens et de commencer les leurs pour les touristes. A croire qu'ils font tout pour convaincre les passagers que le CDG Express sera une bénédiction (monnayée 20 € tout de même).
Nous arriverons finalement à attraper un VTC à un prix à peu près raisonnable, car les tarifs Uber et autres Freenow s'étaient bien évidemment envolés. Mais Paris nous aime, alors tout va bien.
Merci de m'avoir lu et à bientôt !
Ce week-end milanais était l'occasion de faire une escapade sur le lac de Côme, accessible facilement en train.
La gare maritime est juste à côté de la gare ferroviaire, c'est très pratique. Il y avait un peu de monde à l'embarcadère, mais c'était très bien organisé, avec des agents italiens polyglottes qui renseignaient les touristes dans la file.
La promenade sur le lac de Côme est magique, avec ses villas au bord de l'eau.
Notamment la villa Balbianello, superbe écrin ayant servi de cadre à plusieurs films (James Bond, Star Wars…). C'est une maison pleine d'histoire. Son dernier propriétaire, un riche industriel milanais, était explorateur et la maison a gardé son empreinte.
Nous arrivons en vue de notre destination, à la pointe de terre au milieu du lac.
Bienvenue à Bellagio !
Pour le déjeuner, nous avons réservé une table au restaurant de l'hôtel Florence. Celui-ci dispose d'une terrasse au bord de l'eau, ombragée par une vieille glycine. L'endroit est magique.
L'église de Bellagio n'est pas très grande, mais ravissante, avec ses colonnes de pierre noire.
Les palazzi ne manquent pas ici…
A visiter : les jardins de la Villa Melzi. Le cadre est vraiment idyllique.
Avant de reprendre le train pour Milan, nous avons visité le duomo de Côme, certes moins célèbre que celui de Milan.
L'A220 est un bel appareil, agréable, moderne et confortable, je mets toutefois un bémol sur la cabine concernant le manque d'intimité.
LIN : proche du centre-ville, il est très pratiquement à rejoindre, par contre le cheminement jusqu'au salon est long.
CDG : très fluide pour sortir de l'aéroport, en revanche l'accessibilité est toujours aussi problématique, avec des services de transport défaillants et indignes d'un grand aéroport. C'est trop fréquent pour être acceptable.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 52 avis concernant 6 compagnies sur la ligne Milan (LIN) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 51 minutes.
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15 Commentaires
merci pour ce FR !
je n'ai jamais réussi à partir de LIN, MXP est bien moins chère. LIN est pourtant bien plus agreable d'accès.
Du coup à se demander pourquoi AFKLM opère à MXP et LIN.
Enfin, AZ opère ausis bien à CDG quà ORY ^^
Il ressemble à son frère à MXP, le Monterverdi. L'offre est similaire, plutôt bonne et correcte pour un vol européen ou domestique. Le gros plus des salons italiens, les machines à café absolument top !
Si j'ai bien compris, les contrats qui liaient le salons Az et les autres compagnies SkyTeam ont sauté avec la disparition de feu Alitalia.
Ils n'ont pas été repris en 2022 car les autres compagnies (dont AFKLM) ont signé des contrats avec des salons aéroportuaires tiers (comme à MIL ou FCO). Peut être que cela revendra au terme desdits contrats ? Enfin AZ n'est pas accueillies au 2F non plus :/
L'A220 d'AF est une vraie réussite esthétique, il est plaisant à prendre mais on se senti vite à l’étroit dedans et le problème de confidentialité est particulièrement visible dans tous les lieux de voyages avec tous ces cols blancs qui détaillent tout leurs process et business à voix haute et laissent les PC ouverts en allant chercher un refil de champagne au lounge. Vraiment incroyable que les boites ne sévissent pas.
Le catering est classique, suffisant quand on a un accès au salon avant vol. En effet, si on aime pas le fromage ou si l'on est allergique au fromage on se retrouver avec bien peu de choses.
Et effectivement, il est toujours surprenant de voir le nombre de personnes laisser leur ordinateur déverrouillé et accessible dans des lieux publics.
Pour le reste, un filtre de confidentialité sur l'écran aide pas mal à réduire les risques d'indiscrétions :)
Les politiques d'accès aux salons Skyteam ont toujours été compliquées, avec bcp d'exclusion. Au moins, chez *A il faut avouer que c'est simple, tous les Gold ont accès à n'importe salon *A.
Etonnant, j'y retourne bientôt et je n'ai pas remarqué ça. EasyJet propose des tarifs très intéressants pour LIN.
Comme pour ORY et CDG, je pense que cela ne cible pas la même clientèle.
A bientôt !
Je note que tu es arrivé bien en avance à l'aéroport, et que malgré cela, les comptoirs pour récupérer les BP étaient ouverts, un bon point.
Sacrée trotte pour rejoindre le salon qui semble faire le job; l'offre liquide me plait bien ^^
Je ne comprends pas pourquoi ITA n'ouvre pas son salon aux compagnies SkyTeam, l'intégration de ce vilain petit canard dans l'alliance m'a toujours laissé perplexe, et à dire vrai, je ne m'émouvrai pas plus que ça si elle venait à changer de crémerie!
L'aéroport ne me plait pas non plus, je le trouve assez vilain, gris et impersonnel.
Les passerelles sont peut être l'apanage d'ITA justement... aller j'arrête de faire du mauvais esprit?
Effectivement, cette séparation descend trop bas pour qui est juste derrière, ce qui fait que bon nombre de passagers "expérimentés" délaissent ce 1er rang de Y
Comme tu dis, difficile de faire cohabiter intolérances et autres allergies avec le catering d'AF, mais c'est le jeu!
Madame n'a pas quitté son chapeau du weekend si j'en crois la photo du débarquement :)
Quand finiras-tu par comprendre qu'il ne faut même pas essayer les transports en commun?
Merci pour ce bonus de Côme qui me ramène pas loin de 10 ans en arrière, toujours aussi beau!
A très vite pour d'autres aventures.
Oui arrivés tôt car nous ne pensions pas que le trajet était si rapide !
AZ avait un beau produit long-courrier, c'est dommage pour l'alliance. Il y a un gros marché intérieur en Italie pour les vols domestiques, et c'est hélas la luftwaffe qui va rafler la mise...
L'aéroport est moche, certes, mais bien plus pratique et économique d'accès que MXP.
Ah je suis content de voir que je ne suis pas le seul !
ça prend moins de place sur la tête que dans les mains...
En l'occurrence, les VTC étaient dans les 100 € quand le RER ou le roissybus sont inclus dans le pass Navigo. Et je préfère mettre 100 balles dans un upgrade que dans un VTC...
Merci pour les commentaires et à bientôt ;-)
Bonne idée un week-end à Milan.
LIN est bien plus facile d’accès que MXP, je ne connais ni l’un ni l’autre (mais ce sera fait au printemps).
Ce n'est pas si souvent que l'on trouve du babybel dans un salon d'aéroport. => en effet et cela ne va pas faire monter la note.
J'ai eu l'impression de faire le voyage à côté de lui… => c’est fou je n’avais jamais noté ce point négatif sur mes vols, ou des passagers qui comme moi ne basculent jamais leur siège.
Merci pour le bonus, le lac de Côme est une bonne idée pour profiter de la dolce vita.
A bientôt
Si tu vas à Milan, pense à prendre l'abonnement annuel (cf. FR aller), pour 80 € tu peux visiter tous les musées de la région pendant 1 an. Et je sais que tu aimes bien ça aussi.
A bientôt !
je partage l'avis sur la séparation entre Business (qui n'en est une, à géométrie variable, que par l'existence de cette séparation et d'un siège libre au milieu - et encore pas sur Embraer) et Economy : au final sur ce type d'avion le rideau pour le couloir serait suffisant. Je mets en place un élément séparatif pour ceux qui sont devant vous, et vous avez un rideau au visage ou un morceau de plastique qui ne vous permet pas d'utiliser un rangement du siège. Que ce soit pour la conversation, l'écran d'ordinateur, la prestation ... l'intimité n'est pas garantie. Chez KLM le pitch des sièges avant est plus important. Un défaut de jeunesse de la cabine peut-être. Merci pour ce FR.
La gestion du rideau n'a jamais été simple et comme l'a dit Mathieu plus haut, les voyageurs aguerris évitent tant que possible le premier rang de la cabine Y.
A bientôt !
LIN est bien plus agréable que MXP clairement.
L'A220 est vraiment un avion très photogénique et élégant.
A bord le même problème que celui soulevé à l'aller à savoir la vision de tout ce que le passager de devant fait quand il incline son siège.
Et un superbe bonus pour finir ! Grazie !
Je ne dirais pas que LIN est plus agréable que MXP, mais il est beaucoup plus pratique (hormis l'accès au salon).
Je suis d'accord sur la photogénie de l'A220, c'est un bel appareil.
A bientôt !
Tout se passe bien jusqu’à l’arrivée à CDG… souvent de mauvaises surprises dans cet aéroport.
La séparation entre J et Y ne me choque pas vraiment. Si on veut être sur de l’éviter, il suffit de se placer plus à l’arrière ou de voyager devant ?
Le vol est mis en valeur par le bonus qui permet de voir de bien beaux endroits.
À bientôt.
C'est vraiment l'accès qui est problématique...
J'opte pour la 2e option, tant qu'à faire...
A bientôt !!
Un apéro italien au salon, et un vol agréable à bord de l'A220. Je préfère cette séparation au rideau qui a tendance à venir dans le visage en phase de montée.
A bientôt !
De manière générale, mieux vaut éviter le premier rang Y (ou bien comme l'a suggéré Michelg, d'être devant !).
A bientôt ^^
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