#15 sur 22 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
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Bonjour à toutes et à tous,
Je continue de rattraper le retard pris dans la rédaction de mes flight-reports. Après vous avoir emmenés en Floride et en Belgique, vous êtes conviés à me suivre dans un "périple" (ou pas) en Suède et plus précisément à Stockholm. Cette destination me faisait envie depuis un moment et j'avais déjà hésité à y aller en juin 2023 mais les prix étaient vraiment prohibitifs, raison pour laquelle je me suis rabattu sur Bruxelles et Bruges.
Ma copine et moi n'ayons malheureusement pas réussis à avoir des vacances en commun à cette période de l'année, je décide de partir avec un pote pour ne pas profiter tout seul des charmes de la capitale du Royaume de Suède. Néanmoins, pour des questions organisationnelles, et car mon ami revient d'Allemagne le jour-même en train, nous nous retrouverons directement à Stockholm. Je volerai avec EasyJet depuis Genève, tandis qu'il prendra une rotation opérée par Swiss depuis Zürich. L'avantage est que l'heure d'arrivée est quasiment la même, à quelques minutes près, si les horaires sont respectés. Mon compte en banque a été délesté d'environ CHF 230.- pour l'aller-retour, soit environ la même chose en euros compte tenu du taux de change à l'époque. Je précise que j'ai pu profiter d'une campagne proposant un rabais supplémentaire de 20%, ce qui n'est pas négligeable. Pour ce prix, je me suis permis de prendre une place en issue de secours (gabarit d'un mètre 93 oblige) à chaque trajet et j'ai droit d'avoir une valise cabine en plus du petit sac règlementaire avec la compagnie britannique.
Mon voyage commence dans la banlieue proche de Lausanne où je prends un premier train pour gagner le chef-lieu du canton de Vaud. Mon avion n'étant pas trop matinal, je peux prendre mon carrosse sur rails à 09h43. Contre la modique somme de CHF 8.- et grâce aux billets dégriffés, je peux voyager en première classe jusqu'à GVA où j'arrive paisiblement vers 10h30. J'ai déjà effectué l'enregistrement en ligne de nombreux jours avant, EasyJet permettant de le faire un mois avant le vol.
N'ayant aucun bagage à enregistrer, je me dirige immédiatement vers la sécurité. Il y a un peu plus de monde dans la "deuxième salle" qui permet de ne pas sortir ses affaires électroniques mais j'ai du temps devant moi et je choisis cette option. Au final, la sûreté est avalée en 20 minutes, ce qui est un peu inhabituel pour moi à Genève où j'ai l'habitude de passer plus rapidement. Fin bref, je me retrouve air-side à 11h00. Alors que j'atteins le hall principal, je constate que la porte est déjà annoncée. Direction le satellite D !
La porte D25 prévue pour notre avion est à 10 minutes de marche. En chemin, je constate qu'il s'agit d'un A320 immatriculé HBJZZ. Il opère pour la compagnie orange depuis février 2010 selon les données d'Airfleets. En arrivant à 11h15 dans le carrousel D, notre mérou n'est pas encore arrivé de Pristina. Cela sera chose faite cinq minutes plus tard.
L'embarquement commence à 11h55. Grâce à mon siège payant, j'ai droit au "fameux" Speedy Boarding. L'organisation n'est pas optimale avec des voyageurs "sans statut" qui s’agglutinent devant le comptoir alors que les gens prioritaires doivent se forger un passage à travers. Quoi qu'il en soit, je traverse les quelques mètres du tarmac genevois pour monter dans l'A320. L'embarquement est efficace puisqu'il se termine en 15 minutes top chrono !
Le path pour mes jambes est logiquement excellent compte tenu du placement dans l'avion. Ce n'est vraiment pas du luxe pour un vol de 2 heures et 30 minutes pour un voyageur d'un mètre 93. Compte tenu du tarif demandé, je n'hésite pas à payer le supplément (qui augmente lui aussi au fur-et-à-mesure du remplissage de l'avion) encore plus ou moins raisonnable dans ce cas-là.
Le personnel naviguant indique que la durée de vol estimée est de 2h30 et que le beau temps va nous accompagner sur l'ensemble du trajet, ce qui annonce un vol sans turbulence. La cabine est passablement remplie. Notre A320 quitte sa place de stationnement, en avant, alors que ma montre (honteusement pas suisse) indique 12h18. Après 32 secondes de poussée sur la piste 04, notre aéronef quitte le sol helvétique en direction de la Suède. J'en profite pour prendre en photo les consignes de sécurité se trouvant devant moi. C'est déjà du vu et revu pour un passager comme moi qui emprunte assez régulièrement la compagnie EasyJet, même si j'adore découvrir d'autres produits.
Comme attendu et espéré, ce vol est tranquille. Les stewards et hôtesses commencent leur service payant. Votre serviteur s'étant organisé pour avoir mangé avec lui, je ne consommerai rien. A un moment donné, je me rends au lieu d'aisance, endroit passablement exigu mais encore propre.
Alors qu'il est 14h27, notre avion entame gentiment mais sûrement sa descente sur ARN. Quelques minutes plus tard, la cabine est préparée en vue de l’atterrissage à venir. A ce moment, nous sommes victimes de quelques relatives turbulences, mais rien de bien fou. L'A320 touche le sol à 14h50 de manière très douce. Le roulage est relativement court puisque nous arrivons à 14h57 à la porte D65 du Terminal 2, qui est assez… petit !
Le T2 de Stockholm Arlanda est assez tristounet. Il y a très peu de gates et ce terminal ne semble pas être très moderne. L'avantage est que je suis rapidement dehors ! Je constate cependant sur mon smartphone que le vol de mon pote est retardé et arrivera bien après ce qui est prévu. On en a rigolé en se disant qu'on aurait plutôt pourtant parié sur l'inverse avant de partir !
Je ne profite cependant pas de ce respect de l'horaire de la part d'EasyJet. En effet, en réservant notre logement sur une plateforme bien connue, nous avons eu l'opportunité d'avoir un taxi gratuit jusqu'en ville. Je ne trouve néanmoins pas mon chauffeur. Je tente de lui écrire mais il ne me réponds pas immédiatement, raison pour laquelle je patiente. Il finira par m'appeler pour me demander où je me trouve car il ne me voit pas. Dans la mesure où il s'est pointé au T5, alors que j'avais dû entrer les indications de mon vol, c'était forcément plus difficile de se retrouver. Il finira par arriver pour me mener en 1h dans le quartier de Hammarby. Mon ami arrivera près d'une heure et demi après moi dans la mesure où il a dû emprunter la navette en bus, un peu plus lente, jusqu'au centre-ville.
Un nouveau vol assez banal (même si je sais que certains d'entre-vous n'aiment pas ce terme) low-cost en Europe. Genève est habituellement plus rapide au niveau de la sécurité. Le T2 d'Arlanda est en revanche très triste. Je suppose que les autres terminaux sont de plus haut niveau, enfin je l'espère. Pour le reste, s'agissant du vol à strictement parler, la compagnie EasyJet a rempli sa mission comme attendu et en respectant l'horaire.
2 Commentaires
Effectivement, un bon vol avec EasyJet sans réelle grande surprise. Efficace, calme et à l'heure, c'est le basique mais qui est loin de toujours être garanti ! Un ou deux bébés à bord, un petit incident technique et un cafouillage à l'embarquement avec des queues monstres au PIF sont autant d'aléas à probabilité élevée d’occurrence ! Il est vrai que la Suède est un pays vers lequel les billets d'avion sont très chers.
En tout cas, Stockholm semble être un bon plan pour effectuer une visite.
A bientôt !
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