Avis du vol Emirates Dubai → Amsterdam en classe Affaires

Introduction

Bonjour et bienvenu sur ce FR #75 pour moi !

Pour ce premier FR de l'année, il s'agit d'un déplacement professionnel à destination d'Amsterdam pour deux jours. Moyennant 200 euros de frais de modification et d'ajustement de prix, j'inclus à l'itinéraire un passage à Paris pour voir la famille et les amis.

Pour ce qui est des vols, il y a pour Emirates, deux vols pour Amsterdam chaque jour. L'un en B777 qui part à 15h de Dubaï pour un arrivée en soirée à Amsterdam et l'autre en A380 qui part à 8h et arrive en début d'après-midi. Ce sera mon choix sans hésitation, puisque l'horaire est plus agréable et la Business des 777 d'Emirates pas au niveau. Pour le retour, il y a trois vols quotidiens depuis CDG vers DXB et tous en A380. Ils sont au même tarif, je choisis celui de 10h qui a l'avantage de partir à une heure décente et d'arriver également à une heure décente (<20h).

À noter que les vols KL (1/jour - vol de nuit) et AF (2/jour - vol de nuit ou retour tard) étaient possibles mais les horaires n'étaient pas aussi intéressants à mon avis.

Du coup voilà le routing :

En route

L'un des avantages majeurs d'Emirates dans son offre Business c'est la possibilité d'avoir un chauffeur qui vient vous prendre en charge devant chez vous et vous emmène à votre hôtel de destination. Cette prise en charge de bout en bout est vraiment confortable. À Dubaï la flotte d'Emirates est composé de BMW série 5 Touring.

Le "pick-up" se fait 2h30 avant le départ et en moins de 30 minutes je suis déposé dans l'espace réservé d'enregistrement et de contrôles pour les passagers Business & First.

C'est un espace géant et assez mal foutu. Il n'est pas très clair où aller lorsqu'on arrive mais en avançant, on trouve assez vite des automates de dépose bagage puis des comptoirs Business, puis des comptoirs First et enfin des comptoirs spéciaux pour les vols vers les Etats-Unis.

Je vais vers les automates d'où mon bagage est pris en charge très rapidement après une manipulation relativement fluide. Il est possible d'imprimer ses documents de voyage (même si la version électronique est privilégiée…).

Reste plus qu'à passer par une smart gate la frontière (sans document ce qui est toujours surprenant mais pratique) et le contrôle de sécurité qui n'est jamais encombré… Une paire d'ascenseur mènent à l'étage principal du terminal où on retrouve les autres passagers.

Petit point timing : tout juste 10 minutes entre mon arrivée à l'aéroport et le passage airside c'est cool (Rolex nous permet de suivre le timing de près :-)).

Je me dirige vers le salon Business à l'étage directement puisque le vol est annoncé à la porte B31 dans ce même terminal. C'est une découverte que ce salon pour moi puisque je ne connais que celui des portes C. Le cheminement est clairement indiqué et l'accès se fait par un portillon automatique, bon ça a le mérite d'être efficace !

Le salon est grand mais surtout un peu compliqué à comprendre. Où se trouve quoi ? Vaste question… Il y a un "vrai" café et de multiples zones de spa/douche et de restauration qui s'enchaînent sans trop de logique ou d'articulation. Au final, je me suis trouvé un petit coin devant un écran pour retrouver mes collègues et grignoter un petit déjeuner. C'est bien l'essentiel !

Au passage, les odeurs de la zone de restauration "Asian" étaient bien présentes et couleurs locales !

Après une petite heure de déambulation et de petit déjeuner, il est temps de prendre la route de la porte puisque le pré-embarquement a commencé. Un mini crochet par le duty free pour attraper un petit cadeau pour les copains et j'arrive en porte où moyennant une mini queue j'accède à une zone de pré-embarquement bondée.

L'embarquement des passagers prioritaires est appelé quasiment immédiatement donc pas d'attente excessive, direction le pont supérieur ! Cette porte n'a pas de passerelles vers le pont supérieur en réalité donc arrivée par la porte 1L alors que les passagers éco passeront pas la 2L. La lumière du matin est sympa tout au bout du Terminal 3B sur notre appareil du jour.

Il s'agit du A6-EOB qui a un petit peu moins de 10 ans au moment du vol et qui est arrivé de Séoul avec une heure de retard, donc tout juste 1h30 avant cet embarquement, Joli performance pour le turn-around d'un A380.

à bord

Qui dit embarquement par la porte 1L du pont principal, dit escalier pour accéder au pont supérieur. Je traverse donc aussi la partie First (pas d'upgrade en porte cette fois-ci… le tarif ne le permettait pas de toute façon :-)) avant de parcourir une grosse moitié de cabine jusqu'à mon siège 16A.

Découverte du siège, qui s'avère accueillant avec son oreiller et la couverture classique, un rangement est disponible vers le hublot ainsi qu'au plafond. Bien sûr le côté boisé est excessif mais bon on s'y habitue assez vite. Le reste des matériaux est vraiment peu qualitatif mais l'ensemble a bien résisté au 10 ans d'utilisation intensive…

Aux alentours un autres A380 d'Emirates (pas de surprise mais ça aurait pu être un B777 puisque se sont les deux seuls appareils de la flotte en attendant les A350 qui arrivent cette année…). La cabine est assez grande d'un seul tenant. Il y en a une autre plus petite derrière avant le bar et les galleys. À disposition également il y a un casque de qualité et des chaussons/masque ainsi qu'un mini bar à côté d'une série de prises bien complètes !

Le vol sera loin d'être plein en Business, peut être 40% à tout casser comme j'ai pu le voir au moment de l'enregistrement.

Un verre est proposé avant le décollage (j'ai pris un jus d'orange pour le petit déjeuner mais il y avait du champagne et des mocktails proposés). Le hublot a un cache hublot électrique en deux temps qui ne servira pas trop sur ce vol de jour.

On aperçoit le Burj Khalifa un peu plus loin qui dépasse…

Les menus sont distribués rapidement, avec l'un pour la partie sans alcools et l'autre dédié aux alcools (cela permet de respecter les coutumes locales). Sur ce vol, pas de possibilité de pré-commander l'un des plats (je le ferais pour le retour uniquement). Le programme comporte deux prestations avec un petit déjeuner "continental" et un déjeuner complet.

Côté vins, une sélection plutôt pas mal à mon avis, avec un champagne millésimé et un Pauillac connu et pas trop jeune. Je testerais les autres au retour puisque la carte sera identique.

La cabine est vite prête et un oshibori chaud est distribué avant que nous repoussions.

Repoussage sensiblement à l'heure (ETD+10) malgré un no-show en porte. Le film de sécurité est diffusé en arabe puis en anglais avec une représentation fidèle de la cabine de l'avion.

Le roulage est assez rapide vers la piste de décollage ce jour là.

Nous allons décoller après un autres A380 d'Emirates en partance pour Barcelone.

Derrière nous une belle lumière sur un A330 de Turkish sur fond de Terminal 3 et de Burj Khalifa. Il sera suivi par un B777 et un A380 d'Emirates de nouveau.

En vol

Décollage tout en douceur, suivi de quelques turbulences (probablement le sillage de l'avion devant nous). La vue sur Downtown puis sur les immeubles emblématiques (Burj Khalifa et Burj Al-Arab) est spectaculaire malgré la brume matinale (qui dure souvent toute la journée :-)).

Notre trajectoire s'écarte très rapidement de celle du vol vers Barcelone (peut être prend-il une route sud via l'Arabie Saoudite et l'Egypte). Un autre A380 en provenance d'Abu Dhabi monte à notre rencontre (voir plus loin…) !

Un petit stop technique précède l'arrivée du petit déjeuner avec un très bon chocolat chaud (c'est rare en avion !). Le plateau est assez copieux et varié à mon goût. J'ai tout mangé :-).

Il est temps de se reposer et de profiter du système de divertissement tout en faisant quelques mails grâce à une connexion Wifi gratuite pour les messages en Business. Dehors on se voit rattraper par le vol Abu Dhabi - Londres/Heathrow d'Etihad au dessus de l'Irak.

Une seule photo du bar où je resterais un petit moment avec mes collègues à disserter avant de regagner mon siège pour le déjeuner. Je ferais d'ailleurs la commande de vins et de plat principal depuis le bar. Les hôtesses et stewards ont chacun un téléphone qui leur permet de prendre les commandes (comme au restaurant, sauf qu'on paye avant !).

Bon pour l'apéro tout arrive d'un coup : champagne et vin rouge (ça l'aèrera) accompagné de noix variées. L'entrée était vraiment bonne avec des belles crevettes bien charnues. Bon le Pauillac ne s'accorde pas idéalement à cette entrée mais bon puisqu'il est là (il était en réalité très bon…) ! Pour le plat, la viande n'était pas sèche ce qui est déjà pas mal en avion. Le fromage conclura ce repas, il est souvent pas trop mal sur Emirates et m'a plus tenté que les desserts.

Il ne reste plus qu'à débarrasser et à commencer la descente. Un oshibori est de nouveau proposé.

On commence par passer du soleil à une solide couche nuageuse où ça secoue comme il faut. 

On alterne nuage et visibilité nulle avec une petite éclaircie, jusqu'à ce que l'on perce et qu'on aperçoive le sol. Une nouvelle rafale de vent secoue l'avion qui relance les moteurs en mode TOGA : eh oui une remise des gaz en A380 ça pousse ! Nous voilà reparti pour un tour !

Et ça continue à secouer quand nous retrouvons la couche nuageuse. La caméra de la dérive est toute gelée et nous faisons une belle boucle pour changer de piste d'atterrissage pour celle avec une axe plus sud-sud-ouest alors que nous avions été dirigé initialement vers la piste d'orientation ouest.

Le commandant de bord nous explique tout ça une fois stabilisé quelques minutes après la remise des gaz. La cabine restera très calme :-) !

La deuxième approche sera la bonne, ça secoue encore mais nettement moins en réalité. Nous voilà au sol !

Arrivée

Le roulage nous fait remonter toute les terminaux passagers de Schipol en commençant par un B777 d'Emirates en mode cargo puis la "ferme" à Embraer (autrefois à Fokker…) qui permet de se rendre compte des différentes configurations d'Embraer (les dérives, les ailettes de bout d'aile sont finalement assez différents d'un appareil à l'autre).

Ensuite un petit Airbus de Transavia (c'est tout nouveau), mais aussi un Transavia dans la livrée originelle (je l'avais oublié celle-là) !

Heureusement il reste un Fokker sur le toit ! Un A321neoLR de JetBlue est au départ (ils ont failli être interdit de route mais finalement reconfirmé pour cette année à la faveur d'une légère pression américaine :-)).

Nous arrivons en porte à l'extrémité d'une jetée, à côté d'un B787 d'Aeromexico et d'un A330 de KLM. Il est 13h42, soit presque 1 heure de retard sur l'horaire (atterrissage avec 45 minutes de retard) ! Sûrement une bonne partie due à notre petit rodéo dans la tempête du jour.

L'instant Danette opère toujours, et nous sommes rapidement libéré directement par une passerelle qui arrive au pont supérieur.

Une bonne marche, plus ou moins accélérée par des travelators nous amène vers les contrôles de passeport Schengen. Une attente de 15 à 20 minutes est annoncée mais ne concerne que les ressortissants non Schengen puisque les smart gates sont activées et parfaitement opérationnelles avec un passeport français.

Du coup en 3 minutes me voilà en route pour le tapis à bagages.

Celui ci se trouve un peu excentré tout au bout d'un long couloir (qui correspond à l'arrivée 4 alors que le contrôle est au niveau de l'arrivée 3). Les bagages arrivent rapidement (20 minutes après l'arrivée en porte, une minute après moi…) en commençant par ceux des PNC (reconnaissables avec leurs valises standards…), ce qui n'est pas très logique car ils sont probablement encore dans l'avion. Le mien est là assez vite et je peux me diriger vers les chauffeurs qui attendent juste à l'extérieur sur la droite (un message d'Emirates l'indique en arrivant).

Mon chauffeur m'indique lors du trajet en Mercedes Classe E que c'était moins une pour qu'on soit dérouté sur Dusseldorf… Je ne sais pas s'il serait venu me chercher :-).

Au final un trajet très classique d'un point de vue routing, à part le go-around à l'approche !