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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle série consacrée à mes vacances thaïlandaises, pour découvrir le pays mais surtout, quitter la grisaille européenne de ces dernières semaines.
Comme toujours, pour le pourquoi du comment sur la destination et le montage du routing, je vous laisse le soin de regarder le 1er FR de la série.
Pour rappel, le surclassement sur ce dernier segment était proposé à 938 € lors de l'OLCI, sans accès salon, ni supplément bagages ou chauffeur à l'arrivée.
Nous débarquons au niveau des portes C, me laissant avec un peu plus de 2h à tuer avant le vol pour CDG. PriorityPass propose de nombreux salons à DXB au T3, je tente ma chance au 1er que je croise : le Ahlan Lounge.
Une petite marche s'impose, passant d'abord par la PIF avec assez peu de monde (heureusement que je suis sorti parmi les premiers, l'histoire était différente quelques minutes plus tard…).
Reste maintenant à poursuivre jusqu'à la porte C13 où se situe le salon
L'entrée du salon est très discrète. Il faut emprunter l'ascenseur pour atteindre l'étage et l'accueil du salon où les formalités seront rapidement expédiées.
Le salon est assez vaste et haut de plafond. Une partie restauration est proposée d'un côté, et de l'autre un espace bar.
On peut profiter de quelques vues extérieures sur les A380 d'Emirates. Des fauteuils massant sont disponibles en libre service.
Le bar présente très bien
Les boissons sont servies à la demande par le personnel du salon très souriant. Une partie de la carte est disponible gratuitement, le reste est en supplément.
Je jette mon dévolu sur un expresso pour commencer, et je me ferai un petit plaisir avec un verre Conte Fosco, suivi d'un nouvel expresso pour tenir sur le vol à venir.
Mon vol pour CDG est finalement annoncé au départ des portes A. D'après les panneaux, il faut compter environ 40 minutes pour faire le transfert en bus. Je quitte donc le salon en traversant le Food Village.
Le transfert s'effectue par bus : il n'y a personne pour l'instant.
Coup de chance, un bus est déjà présent. A peine monté à l'intérieur qu'il démarre en direction des portes A.
Nous serons 5 pax à l'intérieur du bus. Ces transferts terrestres offrent toujours une bonne occasion d'observer les A380 au plus près du tarmac.
Une fois débarqué aux portes A, il faut à nouveau passer la PIF. Pas besoin de sortir les affaires du sac et mes bouteilles d'eau récupérées au salon précédent passeront sans problème.
J'ai encore un peu de temps donc je passe profiter d'un autre Ahlan Lounge, situé aux portes A1. L'ambiance y est beaucoup plus sombre, bas de plafond.
Le personnel est également moins chaleureux : J'ai commandé un expresso au bar qui ne sera jamais servi
L'heure tourne, il est temps de rejoindre notre porte A21 où l'embarquement a déjà commencé. Le vol est déjà annoncé en Final Call 40 minutes avant l'heure de départ.
Quand je dis "embarquement", j'entends pré-embarquement. Raison pour laquelle je ne me suis pas précipité
A mon arrivée, l'embarquement de la classe éco débute tout juste avec les zones C et F (tout à l'avant et tout à l'arrière de l'avion). Pour nous ce soir, une passerelle ML1 dédiée à la Business et ma zone F
Informations sur l'avion
- Immatriculation : A6-EDO
- Type : Airbus A380-861
- MSN : 57
- Mise en service : novembre 2010 (13.4 ans)
- Configuration : 14 F (1-2-1) / 76 J (1-2-1) / 427 Y (3-4-3)
Informations sur le vol
- Durée de vol officielle : 7h40
- Durée de vol effective : 6h49
- Délai à l'arrivée : - 32 min
- Distance : 2.832 nm / 5.245 km
- Altitude de croisière : 40.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 12R / 09L
L'accueil en porte est très souriant, et en français. Ca bouchonne un peu devant l'escalier car on accueille une famille J d'habitués.
En quatre vols EK 380, j'ai droit à ma 3ème cabine différente : et c'est malheureusement la plus vieille de toutes
Mis à part l'IFE qui commence à se fait vieux, le reste est tout à fait correct : l'espace pour les jambes est très confortable, et surtout je n'ai pas de voisin pour ce vol
L'espace en bulk est également libre. Des français tenteront de s'y incruster à la fin de l'embarquement et seront gentiment renvoyés à leurs places d'origine par l'équipage. Les PNC "condamneront" ensuite ces sièges en déployant les tablettes après le décollage.
L'armement du siège est standard avec un coussin, une couverture et le casque audio
Petite particularité des sièges situés tout à l'avant de l'A380 : ils sont légèrement décalés entre les rangées, ce qui donne une meilleure impression d'espace, en revanche l'IFE n'est plus axé sur le centre de votre siège
Dans la pochette avant, on retrouve également le classique avec la fiche de sécurité et le magazine de bord
Le vol n'est plein qu'à environ 80% ce soir. Comme souvent, l'embarquement est très rapidement mené
Les consignes de sécurité sont diffusées sur les IFE durant le roulage, à noter une diffusion en français.
Le roulage est assez rapide
On peut suivre le décollage avec les webcam externes, malgré la faible résolution de l'image
Nous décollons vers l'Est et le désert
Puis après un demi-tour, nous passons quasiment à la verticale de Business Bay et le fameux Burj Khalifa
Environ deux heures après le départ, une collation est servie en cabine : il faut dire qu'il est déjà 5h du matin à Dubaï.
Toasted curried chicken and cheese sandwich with tomato ketchup and mayonnaise + Chocolate coconut cake
C'est simple mais efficace, et de toute façon, on a surtout envie de dormir.
Petite difficulté : la cabine ne sera jamais complètement plongée dans le noir, mais restera dans ce mood lightning pour le reste du vol, et les grands écrans communs diffusant la géovision éclaireront très fort la cabine avec leur fond blanc : assez difficile de fermer les yeux quand on est près d'eux.
Le vol se poursuit. Nous survolons quelques grandes villes comme ici Bassora en Irak
L'équipage passera régulièrement dans les allées avec des verres d'eau ou de jus.
Je commence à être habitué au service très tôt chez Emirates : la seconde prestation est servie 2h30 avant notre arrivée à Paris, ce qui aura laissé grosso modo un peu plus de deux heures de sommeil aux passagers. C'est clairement trop peu pour ce vol de nuit.
Le plateau est une nouvelle fois très complet
Vegan crêpes filled with carrots and peppers, served with roasted potatoes and sautéed spinach
Fruits de saison frais
Croissant servi avec beurre et confiture
Brioche aux raisins secs
Fromage
Yaourt avec compote de fruits rouges
A nouveau un repas très qualitatif et copieux. Le service est accompagné de jus de fruits et de café/thé.
Deux heures doivent encore s'écouler avant la préparation de l'arrivée sur CDG. Dehors le jour se lève sur la capitale française
Nous approchons légèrement en crabe
L'arrivée se fera par l'Ouest sur le doublet Nord
Lors du roulage, nous laissons la priorité au départ avant de traverser la 09R
Le roulage n'est pas très long jusqu'au parking du T1
Le débarquement sera très rapide comme une passerelle sera dédiée aux pax premiums à l'étage. Je suis un des premiers à sortir.
Une longue marche (de fainéant) s'impose vers la sortie
Je profite d'être juste à côté pour passer prendre un café au Star Alliance Lounge du Terminal 1. Pour la petite histoire, ce sera mon tout dernier passage car il va définitivement fermer ses portes au 29 février 2024.
Les douches sont HS mais la machine expresso fonctionne
Il est temps de prendre la direction de la sortie et d'affronter la PAF que tout le monde redoute. Je suis dirigé vers la file PARAFE qui fonctionne ce jour-là. Mais cela se mérite : il faut zigzaguer sur une centaine de mètres : j'ai arrêté de compter les virages…
Et puis ça bloque avec des pax qui ne sont pas éligibles qui se retrouvent dans la file et ceux qui ne savent pas utiliser les portiques. Il y a 5 PARAFE d'ouverts mais seulement 2 sont prévus pour les passeports européens (les 3 autres sont pour les USA/Canada). Du coup ça n'avance pas : il faudra 25 minutes pour passer les portiques alors qu'il n'y avait qu'une trentaine de pax dans la file…
Entre mon passage au salon et l'attente à la PAF, ma valise est déjà présente sur les tapis - heureusement. J'ai encore une bonne heure à tuer avant d'attraper mon TGV. Direction donc le CDGVAL !
Merci à toutes et à tous d'avoir suivi ce FR ou cette série !
Un vol de nuit correct sur EK : l'équipage de bonne qualité comme souvent et une belle offre de restauration. Malheureusement le timing du service est peu propice au sommeil mais la cabine reste très confortable avec une belle sensation d'espace d'autant plus sans voisin.
DXB : le transfert entre portes C et A est un peu long en bus mais connaissant les pré-embarquements sur 380, inutile de se presser.
CDG : le passage à la PAF très poussif comme souvent à CDG. Mes chevilles chauffent encore de tous ces zigzags
Lounge : le Ahlan C13 est très bien et assez peu fréquenté (bien sûr rien à voir avec les Lounges EK). Celui des portes A1 est beaucoup moins agréable. Quant au *A de CDG, je suis triste de le voir disparaître, d'autant plus qu'aucune alternative PP ne sera proposée ne nous laissant plus qu'avec le YotelAir 2E pour toute la plateforme...
Je vous dis à bientôt pour de nouvelles séries au bout du monde !
1 Commentaires
Avec l'accès au salon, c'est un bon vol en éco.
j'ai eu le même problème sur un "vieil" A380, les caméras passent en 4K lors du retrofit.
Une fois de plus je note le mood light qui pourrit la vue de ce qu'on mange. Les épinards ont la tronche d'une vieille crotte de chien séchée. Je n'arrive pas à comprendre qui a pu leur donner une idée aussi débile. La lumière est importante quand on mange car elle altère la perception des goûts. Il va falloir s'y faire comme aux "ambiances parfumées exclusives" de certains hotels de Dubaï ou de certaines boutiques.
Parafe ... même quand ça marche ... ben ça marche pas. Ca promet pour les JO !
Excellent bonus touristique surtout pour un fana de trains comme moi (pour les voyageurs on dit 'voiture', les 'wagons' c'est pour la marchandise). Je connais très bien l'histoire de cette ligne de la mort. Technologiquement parlant, c'est un exploit pour l'époque notamment ces ouvrages d'art à flanc de colline. Bien sûr, il ne faut pas oublier le coût humain délirant. C'est aussi intéressant de noter à quel point le bois est adapté dans une telle région. Chaque pièce peut être changée facilement et rapidement. C'est comme ces grands ponts ferroviaires en bois aux USA (il en reste quelques uns).
A bientôt
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