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384 avis
Bonjour à tous,
J'ai presque honte de vous proposer ce FR, je suis censé montrer l'exemple et pourtant j'ai un énorme retard de près de 2 ans sur mes vols perso, je vais essayer de me faire pardonner, c'est ma bonne résolution pour 2024 !
Bref, retour au mois de mai 2022 où je me suis rendu à Nice pour assister au vol inaugural de United vers New York Newark, ce vol a déjà été publié pour Flight-Report ainsi que le retour au départ de Washington pour présenter (à l'époque) le nouveau salon Polaris de la capitale américaine.
J'en profite pour passer une semaine aux Etats-Unis après des mois de disettes à cause de covid, les vols United de "post ach" sont compris dans les routing transatlantiques et j'ai choisi Chicago car c'était une ville que je voulais visiter depuis longtemps et je n'y avais fait que transiter. Au départ de Chicago, je rajouterais un AR pour Minneapolis - Saint Paul dans le seul but de logger le Boeing 717 avant qu'il ne disparaisse mais aussi l'aéroport unique de Chicago Midway.
Et pour ne pas me déplaire, ce vol est proposé en Boeing 757 au lieu d'un banal A320/B737.
Après un passage rapide de la PAF américaine et un nouveau PIF, je me retrouve airside au Terminal C, fief de la compagnie United à Newark.
Le FIDS très impressionnant et par ordre alphabétique comme c'est l'usage aux US.
Arrivant d'un vol transatlantique, j'ai non seulement le droit à l'accès salon pour ce vol domestique, mais surtout au salon Polaris !
Je connais déjà ce lieu pour l'avoir visité en 2019 lorsque j'avais testé le Boeing 787-10 de la compagnie.
J'apprécie en particulier la superbe baie vitrée sur le trafic.
Mais ce jour là, l'affluence est importante et il est difficile de trouver une place assise.
Et il y a un peu d'attente pour accéder au restaurant.
Au bout d'une vingtaine de minute, ma table est prête.
N'ayant pas très faim, je vais faire plutôt léger avec juste un plat, un dessert et une coupe de champagne.
Miso-glazed Atlantic cod
Wilted bok choy, shiitake mushrooms
Warm chocolate chip skillet cookie
Vanilla bean ice cream
Tout est très bon et le service est efficace et rapide.
Pour ceux n'ayant pas le temps (ou ne voulant pas se faire servir), il existe aussi un large buffet en libre-service.
Il est temps de rejoindre notre porte.
Le Boeing 757-200 promis est bien là et porte même la nouvelle livrée.
L'embarquement est un peu chaotique car il y a assez peu de place pour permettre le passage des passagers entre le mobilier.
Avec une dizaine de minutes de retard, nous pouvons monter à bord.
Embarquement par la porte 2 gauche qui donne tout de suite l'impression de prendre un avion plus grand.
Juste à droite, la cabine Economy avec les premiers rangs en "Economy Plus".
Et à gauche, la cabine "Domestic First" mais qui est en fait la cabine historique "BusinessFirst" de Continental.
Je prends place au dernier rang, au siège 4F.
Il s'agit du siège Parallel Diamond de Collins Aerospace et qui reste très populaire auprès des compagnies aériennes du monde entier.
Un petit espace pour ranger ses affaires à côté de la têtière.
Le petit espace pour les pieds, souvent l'un des reproches de ce siège.
On remarque aussi de nombreux signes d'usures un peu partout…
…dont au niveau de l'habillage de l'hublot qui s'est décollé.
En face, un écran fixe avec une petite tablette.
Complété donc par la télécommande de l'IFE et un casque audio antibruit (le seul armement de la cabine).
Post-covid oblige, une lingette désinfectante avait été distribué lors de l'embarquement.
La tablette centrale avec deux serviettes posées, j'ai cru à la proposition d'un PDB mais en fait non ^^
Un camion de catering s'arrime à notre avion, au moins on ne devrait manquer de rien…
Une jolie vue sur l'aile droite, on repousse !
Démarage de nos Rolls-Royce RB211, l'un des plus beau son de l'aérien (avec le GE90).
Boeing 737-800 United
Embraer E175 United Express
Airbus A350-900 SAS, toujours sur ma "to do".
Boeing 737 MAX 9 Alaska Airlines
Airbus A321 Spirit
On s'aligne sur la piste 22R.
Au revoir Newark Liberty (avec le Terminal A, non ouvert encore à l'époque).
Temps assez brumeux mais on distingue Manhattan au fond.
Temps de vol de 1h55 pour rejoindre Chicago O'hare.
Le service met du temps à arriver, à croire qu'il font exprès aux US de prendre leur temps pour pas qu'on leur en demande plus…
Je commande un Gin & Tonic.
J'attends la proposition de snacks depuis son panier mais après plusieurs minutes, aucun snack à l'horizon, j'interpelle alors l'hôtesse qui me propose de choisir entre 2 types de snack box : Tapas ou Sweet.
J'opte pour la Tapas Snackbox.
Au buy on board, celle-ci à une valeur de 10USD mais ici elle ne m'a pas été facturé, sans doute du fait de l'absence de snack basket.
Le ciel est couvert sur la majorité du trajet.
Je n'utiliserais l'IFE que pour la géovision.
Début de descente
Un CRJ200, probablement l'avion le plus détesté :)
On viendra se garer à côté d'un Boeing 787-10 United.
Dernière vue sur notre bel avion (mais un peu fatigué).
Notre porte C16 semble récente mais aussi temporaire avec cet aspect tente.
Pas de doute, on est bien arrivé à Chicago O'hare.
Pour cette première nuit, j'ai fait dans la facilité, en réservant au Hilton Chicago O'Hare Airport, le seul relié directement aux terminaux.
Si les chambres ne présentent pas d'intérêt particulier, la vue depuis les derniers étages est intéressante pour les avgeeks.
Boeing 777-300ER Qatar Airways "Retro"
Boeing 737-800 United
Encore un qatari avec ce Boeing 777F Qatar Cargo.
Airbus A220-300 Delta Air Lines
Boeing 757-300 United
Et enfin cette reine VIP : Boeing 747-400 United Arab Emirates
Un vol domestique américain qui commence bien grâce à l'accès au salon United Polaris de New York Newark. Étonnamment ce jour là et malgré les critères d'accès difficiles, il était compliqué de trouver une place assise. La restauration est de qualité tout comme le choix important de boissons, cocktails et autres alcools.
Sur le vol, j'étais content de retrouver un Boeing 757 qui devient un avion rare, autre avantage, sa configuration internationale offrant un Full Flat au lieu de l'habituel craddle (même si pas très utile pour un vol de deux heures). Malheureusement, je pénalise la note cabine en raison des nombreux signes d'usures et la note restauration pour l'absence totale de snack. En revanche, je bonifie un peu la note équipage pour m'avoir trouvé une "snackbox" du bob.
Au final, un vol sympathique bercé au doux son des Rolls-Royce RB211.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 3 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Newark (EWR) → Chicago (ORD).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est American Airlines avec 7,2/10.
La durée moyenne des vols est de 2 heures et 43 minutes.
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13 Commentaires
Et moi qui croyais détonner avec des FR datant de 2022, me voilà rassuré ! Lol
Le salon présente bien et il y a de quoi bien se sustenter…
Sympa d’avoir eu une First Domestic de ce niveau, pas de surprise concernant le catering… Nous sommes chez l’oncle Sam, c’est à dire moyen.
Le B757 est l’un des seuls de la série 700 qui n’a pas accueilli mon auguste séant, avec le 717.
Merci pour le partage, à bientôt !
C'est encore possible de loger le 757 notamment en Europe avec Condor et le 717, essentiellement avec Delta, Hawaiian et Qantas.
A+
Dommage de ne pas avoir eu de PBD. Celui-ci m'avait pourtant été proposé (et portes ouvertes) sur un LAX-SFO. Et le sentiment d'un service bâclé avec l'absence de snack box, pourtant assez « signature » dans le pays.
À bientôt !
Le PDB est les compagnies US, c'est vraiment une longue histoire et au final, les équipages font un peu comme ils veulent (ou peuvent)...
Clairement le panier de snack était manquant sur ce vol, mais "normal" de ne pas avoir de vrai repas, la limite est maintenant passé à 900 miles (l'équivalent d'un Paris - Stockholm) chez United depuis le 1er janvier 2024.
à bientôt.
Merci Flavien pour ce récit très complet.
Oui j'étais très content de pouvoir reprendre un Boeing 757, une vraie Ferrari des airs comme on le surnomme grâce à sa sur-motorisation.
A+
J'ai aussi des vols de 2022 qui restent à publier... alors je compatis allègrement.
Sympa ce salon, on a pas l'habitude aux USA.
L'avion accuse bien son âge mais la configuration est sympathique.
La prestation est carrément décevante mais c'est habituel outre Atlantique.
La cabine n'était pas en mode sombre durant le vol?
A bientôt.
Si la cabine était principalement sombre pendant le vol mais j'ai gardé mon hublot ouvert évidemment :)
A+
Ne t'inquiètes pas pour les deux ans de retard, je devrais pouvoir mettre à jour ce type d'appareil dans quelques semaines si les dieux de l'aérien restent avec moi.
Etrange ce service de snack depuis l'Y. Pas d'explication du pourquoi du comment ?
A bientôt !
Aucun service de snacks n’a été effectué en First, c’est en demandant que j’ai eu cette boite qui provient en effet du bob.
La cabine est bien, même si un peu vieille, mais le catering est d’une tristesse pour un vol de bien 2h
Les FR aux US s’enchaînent et l’attitude « je ne veux rien faire » des PNC se répète.
Merci pour ce FR
Oui c'est assez désespérant le service souvent minimum sur les compagnies US alors que le pays a une bonne culture de service. Je pense que cela arrange aussi les cie qui font des économies ainsi, l'avion est avant tout utilitaire la bas.
Après entre le hard des cies US ou le soft des cies EU, je préfère encore le produit des cies américaines et les gens sont prêts à payer pour.
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