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Bonjour à tous,
Après le Mexique en décembre, direction cette fois-ci l'Asie. Cela faisait un moment que nous voulions y retourner, mais il faut bien dire que les tarifs sont devenus assez dissuasifs. Je trouve néanmoins une offre intéressante avec Air France à destination de Hong-Kong, cela tombe bien nous souhaitions visiter la ville.
Le tarif est très attractif (un peu plus de 500 € aller-retour) et notre statut Platinum adoucira la rigueur de la cabine Economique en nous offrant les à-côté bien utiles (fast track, choix du siège, salon), tant il est vrai qu'un statut n'a réellement d'intérêt qu'en voyageant en Y. Il nous garantira aussi un duo de sièges. En effet, à la réservation, l'avion prévu était un 777-200, et celui-ci disposait de 8 duos. Nous avons naturellement sélectionné l'un d'eux lors de la réservation.
Sauf qu'en consultant l'application AF peu après, quelle ne fut pas ma surprise de constater un swap d'appareil, avec désormais un A350-900. C'est une excellente nouvelle dans l'absolu, mais dans cette configuration 292 sièges, il n'y a plus qu'un seul duo (contrairement à la version 324 sièges qui en a deux).
Coup de chance, nous avons pu conserver notre duo de sièges (enfin LE duo de sièges pour être précis). Ce sera vrai à l'aller comme au retour, et les PNC nous feront comprendre que notre statut n'y est sans doute pas pour rien.
Pour profiter de cet excellent tarif, il convient de décoller de LYS et non directement de CDG (les joies du yield qui rajoutent un vol supplémentaire pour un tarif 40% inférieur…).
Nous aurions pu prendre un TGV direct pour l'aéroport de Saint-Exupéry, mais nous avons décidé de passer par le chemin des écoliers et de passer la journée à visiter la capitale des Gaules.
C'est donc à la gare de Lyon (de Paris) que débute ce flight report. Les travaux dans le hall principal sont terminés et désormais la belle façade du restaurant le Train Bleu est visible à nouveau. Par les baies vitrées on y aperçoit les fresques qui en décorent l'intérieur.
C'est l'occasion de faire marcher la concurrence, en essayant le Freccia Rossa italien. Depuis l'éboulement qui a coupé les voies vers l'Italie, celui-ci fait les allers-retours entre Paris et Lyon (je ne sais pas si le trafic a repris depuis).
Au diable les varices, ce matin nous voyagerons en business ^^ Il faut dire qu'à 29 € l'aller simple, le tarif est très compétitif.
L'intérieur est très vintage et les sièges, un peu durs, sont moins confortables que les derniers modèles des TGV Inoui.
Petite touche italienne appréciée : un service de petit-déjeuner avec un véritable espresso italien (ristretto ma non troppo).
Une fois arrivés à Lyon, nous déposons nos valises à la consigne de la gare et profitons de cette journée lyonnaise. Pour le coup, nous avons fait nos touristes en visitant la colline de Fourvière, avec son funiculaire, sa basilique et ses vestiges romains.
Située sur les hauteurs, elle offre une belle vue sur Lyon.
Après un bon déjeuner (dans un bouchon comme il se doit) et une chouette découverte de la ville, direction l'aéroport. Sans originalité, nous emprunterons l'onéreux Rhônexpress (15,2 € tout de même l'aller simple en achetant le billet à l'avance sur internet). A défaut d'être économique, celui-ci est pratique et nous dépose directement à l'aéroport depuis le centre-ville (a priori les autres options ne sont pas légion non plus).
L'architecture de LYS est particulièrement réussie.
Par contre il faut compter une bonne marche dans des couloirs déserts avant de rejoindre les comptoirs d'Air France.
Les agentes AF sont sympathiques et me confirment ce que l'application m'avait déjà appris, à savoir le retard du vol pour CDG, qui semble coutumier du fait.
Peu après nous voici au salon Confluence, qui aurait pu s'appeler Affluence ce soir-là tant nous avons eu du mal à trouver deux places assises. Pas grand chose à en dire, si ce n'est ce robot débarrasseur, déjà repéré par ChrisB dans un récent FR. C'est amusant mais cela n'apporte pas une valeur ajoutée flagrante.
Le vol AF7369 partira tout de même avec près 1h30 de retard, heureusement que nous avions prévu large pour la correspondance. Le service est on ne peut plus classique sur ce vol pour lequel la plupart des passagers sont en correspondance. Notre retard engendrera un certain stress chez plusieurs passagers.
Nous ne rattraperons pas une partie du retard en vol et débarquons dans la froideur parisienne à 21h15, nous sommes donc larges pour notre vol qui ne part qu'à 23h20.
On peut ne pas aimer le jaune canari, mais il faut admettre que c'est difficile de ne pas trouver le chemin des correspondances à CDG. A droite les portes K.
A gauche les autres portes. Notre vol partant des portes L, ce sera donc par là.
La bonne nouvelle, c'est qu'à cette heure-ci, la PAF à CDG est absolument déserte, et ce sera une formalité rapidement expédiée (n'allons pas jusqu'à dire avec le sourire, sinon ce ne serait pas vraiment Paris).
Puis nous empruntons la passerelle nous conduisant jusqu'au 2E.
Nous voici arrivés à cette porte menant aux portes L, sans avoir à emprunter le Lisa. Franchement, ce soir-là rien à dire sur le circuit de correspondance, nous arrivons au salon 8 minutes après être sortis de l'avion arrivant de LYS.
Le salon est bien connu ici, et je suis bien content de partir du L, je redoutais que ce vol du soir ne parte du K,, ce qui est d'ordinaire le cas.
Le salon est calme ce soir. J'aime bien l'ambiance près de ce qui était à un moment le bar à champagne et à cocktail (hélas disparu), mais je n'ai jamais réussi à trouver de la place dans l'une des alcôves.
Il ne sera pas trop difficile de trouver de la place, ce soir l'affluence est modérée.
Il faut dire que le FIDS se vide et qu'il ne reste plus que quelques vols au départ (une situation inimaginable dans des aéroports comme DXB). Notre vol est d'ailleurs le dernier avec celui pour SCL à décoller de CDG.
Comme toujours chez AF à CDG, vins & champagne ne manquent pas.
Un rapide coup d'oeil sur l'offre de ce soir.
Tiens, du coq au vin, ce n'est pas si fréquent dans un salon d'aéroport.
Par contre ces burgers veggie ne me tentent guère.
Ducasse signe l'un des desserts, pour les amateurs de chocolat !
Il est temps de s'installer et de prendre quelques bubulles pour fêter ce départ.
Notre bouchon lyonnais nous a bien calés et nous mangeons légers (enfin, presque…). Nous ne nous attendons pas à faire bombance en vol, mais le catering d'Air France, même en Eco, est plutôt de bonne tenue. Je goûterais donc juste un peu de coq au vin, pas mauvais du temps, et nous céderons à la tentation chocolatée de Ducasse.
Après une petite heure bien agréable passée au salon, nous quittons celui-ci pour nous rendre à notre porte d'embarquement. On voit que l'heure est tardive, pratiquement tous les commerces ont tiré le rideau.
Des travaux imposent un passage par un couloir détourné, ce n'est pas très glamour.
Même le duty free a fermé, tant pis pour ceux qui pensaient faire leurs emplettes avant d'embarquer. Ces chariots remplis de cartons ne sont tout de même pas du meilleur effet.
Nous retrouvons un peu de vie à notre porte d'embarquement, située tout au bout du hall L.
Les files d'organisent tant bien que mal.
La file de la zone 1 et 2 serpente à travers les allées de fauteuils, l'embarquement ne va pas tarder à démarrer.
L'embarquement débute à l'heure, dans le respect des priorités. C'est parti !
Voici la bouille si caractéristique de notre A350 de ce soir. Il s'agit de F-HUVC, baptisé "Le Havre", qui nous conduira à Hong-Kong. Celui-ci fait partie des A350 initialement commandés par Joon (la défunte filiale d'Air France logiquement disparue dans l'effort de rationalisation voulu par Ben Smith) et il bénéficie des tous derniers aménagements cabine de la compagnie.
Ce soir, ce ne sera pas par la porte de gauche, mais par celle de droite que nous embarquerons. La présence de 2 passerelles est agréable.
Fuselage shot sous les spots orangés de CDG.
Nous sommes accueillis en porte par deux PNC qui nous orientent à droite avec le sourire.
Malgré la présence de deux passerelles, il faut traverser une cabine business. Celle-ci est équipée des derniers sièges AF, bénéficiant notamment d'une cloison coulissante, et déjà reportée sur le site.
Il est vrai que le rendu est extrêmement flatteur et que nous aurions bien passé les 12 prochaines heures dans l'un de ces sièges. Tiens, j'aurais pu mettre en vignette de couverture l'une de ces photos, ce qui m'aurait peut-être assuré 5000 vues pour ce FR (n'est-ce pas, ChrisB ? ;-)
Mais point de full flat pour nous ce soir. Donc direction le fond de l'appareil. Passage par la Premium Economy, elle aussi toute neuve, avec ces recliners qu'à défaut de business j'aurais bien aimé essayer pour ce vol de nuit.
En particulier ces deux sièges, les 18D et 18E…
Ceux-ci se sont en effet libérés deux heures avant le départ (sans doute un upgrade en J). Le tarif proposé pour le surclassement en W est élevé (369 € tout de même), mais en considérant le tarif acquitté à la base, j'étais à deux doigts de craquer. Le débat s'est toutefois rapidement clos de lui-même car une fois posé au salon pour y regarder de plus près, les deux sièges en question venaient d'être pris.
Ce sera donc bien en Y que nous ferons ce vol.
Et quand je vous dis que nous allons au fond de l'appareil…
Je ne vous mens pas, voici donc l'unique duo de cette cabine, situé au tout dernier rang, au 45A et 45B.
Bon, pas de chance, les PNC ont squatté nos coffres à bagage pour y mettre leurs affaires. Fort heureusement, étant les premiers passagers de la cabine Eco, nous ne manquons pas de place pour ranger nos bagages.
L'énorme avantage de ces sièges, en plus de l'intimité apportée par l'absence de voisin, c'est l'espace disponible entre le siège et le fuselage.
Outre l'espace de rangement que ainsi disponible pour les sacs à mains, cela permet aussi aux grandes jambes de s'étaler. En effet, en raison du rétrécissement du fuselage à l'arrière de l'appareil, le premier siège côté hublot a été supprimé. C'est un élément qui augmentera sensiblement le confort pendant le vol.
L'A350 étant un appareil moderne, il est possible comme sur le 787 de gérer l'opacité du hublot (sur un vol de nuit, cela aura peu d'intérêt).
L'IFE est actif et se met en route.
Tiens, une fonctionnalité que je ne connaissais pas et qui peut être utile.
Plus de 11 heures de vol prévues ce soir. Quel plaisir de retourner en Asie ! ^^
La présence du galley aurait pu être gênante, mais finalement pas tant que cela, car les toilettes ne sont pas juste derrière nous (ce qui n'est pas le cas du côté droit de l'appareil). En revanche, les discussions des PNC seront assez largement audibles. A propos de PNC justement, l'avantage du dernier rang est de pouvoir interagir très rapidement avec eux en arrivant à nos sièges. Nous aurons très vite un agréable contact avec la chef de cabine Eco et l'un des PNC.
L'embarquement est rapide et à 23h l'affaire est bouclée, mais un petit problème technique nécessitant l'intervention de techniciens retardera le départ.
Très aimable avec nous, la CCY viendra nous proposer un verre d'eau pour patienter avant le décollage. L'attention est sympathique, même si nous n'aurions bien évidemment pas refusé un verre de champagne.
Très attentionnée, la CCY nous proposera de changer de siège si nous le souhaitons, nous indiquant qu'il reste deux places libres en issue de secours. Nous la remercions mais nous préférons garder notre précieux duo à fond de cale plutôt que d'avoir un voisin. Nous nous ouvrons d'ailleurs à elle du swap d'appareil et de la chance que nous avons eue de conserver nos sièges. Elle répond que notre statut n'y est sans doute pas pour rien (comme je l'ai indiqué plus haut), et que par ailleurs elle a dû géré de nombreux passagers mécontents qui ont découvert en cabine qu'ils n'avaient plus les duos pour lesquels ils avaient payé.
Allez, il est temps de boucler la ceinture et de repousser.
Je vous épargne les consignes de sécurité, plus si nouvelles et bien connues désormais. Cette photo permet d'admirer non pas l'éclairage de CDG mais le design du winglet, qui non content d'optimiser la consommation de carburant est aussi très réussi esthétiquement.
Je vous épargne aussi les photos floues du décollage et vous retrouve directement à 38.000 pieds.
Le protocole démarre rapidement avec la distribution d'une lingette, belle attention en Eco.
Je profite du début du vol pour passer aux toilettes avant que ce ne soit l'affluence. Celles-ci sont assez grandes et propres.
Le service du repas tarde un peu à se mettre en route, pourtant nous sommes dans les premiers à être servis, l'un des autres avantages d'être au dernier rang. C'est donc 1 heure après le décollage que la charmante CC nous offre le traditionnel choix entre chicken or pasta. Apéritif et boissons sont servis en même temps.
Sur Air France, c'est champagne à tous les étages. Certes, ce n'est pas le Rare 2013 dégusté en verre d'accueil un mois plus tôt au départ pour Mexico, mais ne boudons pas notre plaisir d'être là et ce verre en plastique ne m'empêchera pas de trinquer à la santé de tous les FRistes.
Le plateau comporte une entrée, correcte, et pour le plat j'ai choisi comme Madame la blanquette (de poulet, hélas pas de veau). C'était bon et goûteux, rien à dire, mais le poulet faisait "reconstitué".
En revanche, sur ces couverts en bois, là il y aurait à redire. Je ne conteste pas les nécessaires efforts écologiques de l'aérien, mais que c'est désagréable. Les couverts en bambou sont certes plus chers, mais bien moins râpeux que ceux-là.
Après le "fromage" (un quartier de Président parfaitement oubliable) et le dessert (un moelleux au chocolat), j'aime bien profiter d'un petit digestif à la poire, pour lesquels les PNC sont facilement enclins au réassort.
Bon, allez il est temps de se reposer.
Je mentirais si je disais avoir dormi comme un bébé, mais il faut admettre que l'espace sur le côté permettant d'étirer ses jambes aide tout de même un peu.
Lorsque je me réveille, nous avons déjà fait un bon bout de chemin. L'interdiction de survol de la Russie fait faire un beau détour par le sud. En tout cas nous voilà déjà au-dessus de la Chine et il nous reste moins de 1.500 km à parcourir.
Je joue un peu avec l'IFE et profite de la caméra sur l'empennage. C'est beau, mais la couverture nuageuse est bien épaisse.
Ce winglet est vraiment superbe. On le voit d'ailleurs bien mieux ici que depuis la cabine avant, non ? ;-)
J'avoue, je suis fan ^^ Allez, c'est celle-ci que je vais mettre en photo de couverture.
1h30 avant l'atterrissage, la seconde prestation est distribuée. Il faut bien l'avouer, le côté sympa du du sac à emporter siglé d'un joyeux "bon appétit" peine à cacher la faiblesse de la présentation.
Alors on nous rabâche bien des choses sur les couverts en bois, mais là que de plastiques et d'emballages ! Et au final cela fait bien peu en quantité. Après, il faut admettre que les produits sont plutôt bons (oublions le pain trop froid et caoutchouteux). Le truc chaud (je ne sais pas comment l'appeler), une sorte de croque-monsieur, n'était pas mauvais mais en quantité trop limitée.
Je me rattrape avec les belles vues extérieures, hélas un peu gâchées par les nuages.
Ce n'est pas beaucoup mieux avec la caméra.
Nous ne sommes plus très loin de l'arrivée, nous passons juste au-dessus de la ville de Macao (vous devrez me croire sur parole vu les nuages).
Nous ferons ensuite une boucle au-dessus de l'archipel des îles situées dans l'embouchure de la rivière des Perles.
Nous arrivons en fin de journée et la lumière sur la mer est superbe. Ici un champ d'éolienne, un peu surréaliste dans ce décor.
Je n'en démords pas, ce winglet est vraiment magnifique.
On devine au loin l'incroyable ouvrage d'art qui relie Macao à Hong-Kong : un immense point traversant la mer avant de s'enfoncer provisoirement sous terre dans un tunnel afin de laisser un passage aux navires de transport.
La caméra sous l'appareil me permet de constater que nous avons sorti le train d'atterrissage.
Nous arrivons au seuil de piste.
Le moodlighting est activé.
HKG est en plein travaux, et ça se voit.
Le nombre de grues est juste impressionnant.
Après un roulage d'une petite dizaine de minutes, nous arrivons à notre point de stationnement. Je découvre cette étonnante passerelle.
Juste à nos côtés, on retrouve l'ancienne puissance coloniale.
Celle-ci est rapidement occultée par un A350 SQ.
L'instant Danette est inévitable, mais vu du fond de l'appareil, l'urgence n'est pas aussi prégnante.
L'IFE étant toujours actif, je peux suivre les manoeuvres de positionnement de la passerelle grâce à la caméra arrière.
N'étant pas plus pressés que ça (de toute façon il y a 300 passagers devant nous aux contrôles, ce n'est pas en gratter une dizaine qui changera grand-chose), nous mettons nos affaires en ordre tranquillement tout en discutant avec l'équipage, qui aura été vraiment très sympa pendant tout le vol.
Allez zou, il est temps de débarquer sur le sol hong-kongais.
Nous sommes les derniers à quitter l'appareil.
Les fameux sièges W du rang 18 qui m'ont échappé.
Le passage par la J me conforte dans l'idée de ne pas trop tarder à l'essayer.
Foulant une moquette digne de SIN, nous sommes accueillis par les logos omniprésents de la banque sino-anglaise locale.
Direction la sortie.
je note que CDG n'a pas l'apanage des tapis roulants en panne.
Nous voici arrivés aux contrôles de sûreté. Les étourdis ayant égaré leur fiche d'immigration remise en vol ou qui n'ont pas encore renseigné celle-ci peuvent se rattraper sur des mange-debout dédiés.
Pour notre part, nous pouvons nous diriger directement vers les postes de la police aux frontières. Des préposés zélés orientent avec rudesse le flux des passagers.
Il y a un peu d'attente mais nous passerons sans une seule question. Nous arrivons en zone de livraison bagages, que nous ne ferons que traverser n'ayant pas de bagage en soute pour ce court week-end.
Voici une information clairement affichée qui nous sera fort utile pour le retour, et nous en prenons bonne note.
Nous arrivons landside 25 minutes après notre sortie de l'avion, ça aurait pu être mieux sans l'attente à la PAF, mais c'est tout à fait acceptable.
HKG est vaste, lumineux et moderne, un bel aéroport dans lequel il est facile de s'orienter, à l'exact opposé de MEX fréquenté un mois plus tôt.
Le plus simple pour rejoindre le centre-ville, c'est l'Airport Express, le RER local.
Enfin, quand je dis RER, rien à voir avec celui-ci que connaissent les Parisiens. C'est moderne, propre, confortable, avec des prises et du wifi.
Une fois arrivé à Central, le tramway à impériale hérité de l'époque britannique sera aussi pittoresque qu'efficace pour nous rendre à l'Ibis de Sheung Wan.
Merci de m'avoir lu, et maintenant place au bonus !
Pour ce séjour hong-kongais, nous avons longtemps hésité sur le choix de l'hôtel, tant l'offre est aussi riche que de qualité. Finalement, nous optons pour l'Ibis de Sheung Wan, à l'ouest du centre de Hong-Kong. Le rapport qualité prix est bon et quelques points accor viendront encore alléger la note. Surtout, la disponibilité d'une chambre vue port a fini de nous convaincre. L'avantage du jetlag, c'est d'être réveillé au lever du soleil pour admirer la vue sur Victoria Harbour et ses gratte-ciel.
De nuit, ce n'est pas mal non plus.
Impossible de venir à Hong-Kong sans faire la traversée du port avec les fameuses navettes.
Il reste encore des bateaux traditionnels, mais je les soupçonne d'être plutôt destinés aux touristes.
Le soir venu, les néons et enseignes lumineuses assurent le spectacle.
La promenade au bord de l'eau, côté Kowloon, est agréable, mais il y a du monde en ce dimanche ensoleillé.
Un des hôtels emblématiques de Hong-Kong, le Peninsula, premier établissement de la célèbre chaîne de palaces. Il ne faut pas trop regarder la grande tour derrière… Je n'ai pas vu la flotte de Rolls Royces mises à disposition des clients.
Un peu à l'écart de l'agitation du centre, au nord-ouest de la ville, nous découvrons les jardins de Nan Lian, une oasis de verdure au milieu des immeubles. L'endroit est plaisant, avec bassins, arbustes taillés et architecture typique, comme ici le Pavillon de la Perfection Absolue (rien que ça).
L'endroit abrite également le grand couvent de Chi Lin, avec sa superbe architecture en bois, ses bonsais et ses bassins de lotus.
Direction ensuite le Victoria Peak, avec son célèbre funiculaire datant de l'époque coloniale (et fort heureusement modernisé depuis). L'horaire matinal et le jour (un lundi) permettront d'éviter la foule qui s'y presse le week-end.
Il faut dire que la vue sur Hong-Kong est imprenable.
L'agréable balade qui fait le tour de la montagne permet de varier les vues, il faut dire que nous sommes vernis avec la météo.
L'ouest et le sud de l'île de Hong-Kong sont beaucoup plus sauvages. C'est vraiment superbe.
Redescendus en ville, nous voilà au Hong-Kong Park, un écrin de verdure savamment aménagé. Celui-ci abrite notamment le Museum of Tea Ware, passionnant et très bien installé dans un ancien bâtiment colonial britannique.
On y trouve également une immense volière, où l'on évolue au milieu de dizaines d'oiseaux colorés. Parmi ceux-ci, j'ai été impressionné par le nombre d'étourneaux de Rothschild. Endémique de Bali, ce bel oiseau est en danger critique d'extinction dans son environnement naturel et il n'existe qu'une douzaine d'endroits dans le monde pour en voir en captivité.
Impossible de ne pas faire de bonus sur Hong-Kong sans parler de la gastronomie. Un véritable régal !
L'apparence de certains établissement peut parfois rebuter, mais la file d'attente pour avoir une table garantit la qualité de ce qu'on retrouve dans l'assiette.
Un bon vol, rendu d'autant plus confortable par le duo de sièges et l'espace latéral qu'il offre. L'équipage a été très sympathique et enjoué, sans trop en faire. Le catering en vol est de bon niveau, même si le poulet reconstitué et la seconde prestation étaient plutôt moyen.
Au global une prestation d'un excellent rapport qualité - prix, surtout avec les avantages annexes liés au statut, qui rendent un vol LC en Y plus agréable.
CDG : pour le coup rien à dire, à cette heure-ci en correspondance c'est parfait.
HKG : un bien bel aéroport, moderne, fluide et bien connecté au centre-ville.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 54 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Hong Kong (HKG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Cathay Pacific avec 8,4/10.
La durée moyenne des vols est de 11 heures et 46 minutes.
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19 Commentaires
Effectivement les bons tarifs sont de retour (en Y) pour certaines destinations.
De mon côté je préfère un voisin que l'immédiate proximité du galley (voire des WC).
Au départ de ZRH en décembre dernier le vol ne faisait pas trop recette avec un remplissage de 50%, qu'en était-il du vôtre ?
L'Ibis Sheung Wan et le Peninsula, deux très bons / excellents hôtels dans leur catégorie respective !
Bonus Peninsula ici : https://flight-report.com/fr/report/12576/Cathay_Pacific_CX278_Paris_CDG_Hong_Kong_HKG/
;)
A bientôt.
Bons tarifs en Y, encore faut-il chercher un peu tout de même, en vol direct ça grimpe très vite.
Personnellement, l'intimité prime, mais si un duo était possible à l'avant, je prendrais ;-) Sur cette configuration, les toilettes arrière sont au fond du galley, donc assez éloignés (côté gauche en tout cas).
Le vol était bien rempli, pratiquement plein a priori.
Sympa le bonus sur le Peninsula, j'ai bien aimé le vol en Y et l'accueil en Rolls couleur vert Peninsula ;-)
A bientôt.
Et elle est particulièrement photogénique de l'extérieur. D'ailleurs, un photographe "Fine Art" comme Leo Fontanel l'a bien mise en valeur : https://fr.leofontanel.com/portfolio?pgid=kjrx33zi-249a36a5-a7b0-4164-883c-857eb198e999
j'ai essayé, je ne dirai rien, je vais me fachiiiiirrrrr !
J'ai volé Joon ... je ne vais pas pleurer sa disparition.
Pourquoi pas le doublet 18 A/B ? pas de voisin et juste un duo
Question bête : on est remboursé dans ce cas ?
Ca vaut le coup de faire comme Julie Andrieu et de voyager avec ses propres baguettes. C'est 100 fois plus agréable que ces saletés de couverts en bois (R) Greenwashing.
Si on reconnais bien, on voit même le jardinet de Gaston où il plante ses carottes !
La photo ... aussi. Bravo.
Merci pour le super bonus touristique
On voit les limites des photos avec un smartphone ... pas simple.
Je plussoie ...
A bientôt,
Moi aussi. Il y avait du pas mal, mais en revanche le positionnement était juste illisible. Que d'argent gâché pour rien...
Ah mais j'aurais bien aimé mon bon monsieur, et l'hésitation aurait été de courte durée, hélas tous les duos étaient pris lors des propositions d'upgrade.
Je pense que pour les intéressés la question est loin d'être bête. Oui, ils le sont, mais ils auraient préféré avoir eu les sièges pour lesquels ils avaient bourse déliée.
Tiens, je devrais y songer. L'autre option consiste à subtiliser (pardon, emprunter) des couverts au salon, mais le problème c'est le retour en bagage cabine.
La photo depuis Victoria Peak était aussi avec un smartphone, comme quoi. C'est surtout de nuit et en mouvement que les smartphotos (ça se dit ?) sont vraiment nulles.
On reconnaît les amateurs, mais en l'occurrence je n'avais pas de doute.
En partant d’ailleurs que CDG on arrive à trouver des bons tarifs, surtout pour un petit surcoût en train.
Eh oui ça permet notamment de bien déjeuner ou dîner relativisant la prestation à bord qui est somme toute pas mal, notamment avec le champagne offert en Y. La 2ème prestation restant le point faible.
Le bonus est super !
A bientôt.
On cherche souvent des routings au départ d'OSL, de BUD ou de BCN, mais il n'est pas toujours nécessaire d'aller aussi loin.
A bientôt.
Les vols au départ de Lyon vers Paris existent encore car ça permet de nourrir le hub de Paris. Mieux vaut pour cela que les vols partent à l'heure.
Pas de pré-acheminement par TGV?
On l'oublie bien souvent mais il est vrai que le statut n'est vraiment utile que si on voyage en classe Economique. Ca permet de bien se restaurer avant le vol ou de boire un bon cocktail si on passe par le 2F.
Le Peninsula HK. J'y suis allé une première fois et je n'ai pas aimé. J'y suis allé une deuxième fois car je me suis dit que je n'ai peut-être pas eu de chance mais je n'ai toujours pas aimé. C'est payer du luxe pour un service qui ne l'est pas. La faute peut-être à ma radinerie à rechigner à payer un transfert en limousine ou en hélicoptère ;-)
La seule chose qui vaille le déplacement est la piscine au dernier étage du vieux bâtiment et qui offre une vue à couper le souffle sur la baie.
Tu connais l'adage qui marche pratiquement partout: si il y a la queue formée pas des locaux devant un restaurant, c'est que la nourriture y est bonne.
Les Hong Kongais sont de très fins gourmets. La bonne nourriture, c'est sacré
Merci Stéphane
J'ajouterai : s'il y a un parking devant, regarder les plaques, si c'est des locaux (US c'est facile) ... c'est bon signe.
Il a une combine qui marche aussi très bien : demander aux policiers dans la rue. En général, ils connaissent le quartier et ont de bonnes adresses où manger bon et pas cher. J'ai testé un peu partout et quand ils parlent anglais, c'est top.
Pour ceux qui vont au Japon, les Koban (petit poste de police : Il y en a un peu plus d'un millier à Tokyo et plus de 6 000 au Japon) sont connus pour ça y compris de la population locale. Prévoir Google Translate sur téléphone parce que souvent, en anglais, c'est "Pinot simple flic" ou "le gendarme de St Tropez"
Je me suis posé la même question, mais la CC m'a confirmé que les passagers seraient remboursés. Etant donné que c'est une option, celle-ci ne remet pas en cause la substance du contrat entre la compagnie et le passager (te transporter d'un point A à un point B dans une classe de voyage donné). Mais personnellement, je n'apprécierais pas vraiment...
Au moins on ne pourra pas te reprocher de ne pas avoir essayé ^^
Un point commun avec les Singapouriens, non ?
A bientôt
Oui, en classe affaires l'intérêt du statu est moins évident. Mais maintenant que les tarifs light de la J n'incluent plus le salon cela commence à changer.
On peut facilement critiquer l'aéroport sur de nombreux points mais sa signalétique est visible et compréhensible.
Un incontournable du salon à CDG.
La prestation à bord n'est pas mauvaise et il y a champagne et digestif.
A bientôt,
C'est vrai, c'est d'ailleurs ce qui m'a retenu de voler avec Finnair, dont le prix "d'appel" en J n'inclut pas le salon ni le fast track.
A bientôt.
Le statut a effectivement bien aidé pour conserver le duo, j'imagine le mécontentement de certains qui ont payé pour ça et qui se retrouvent avec un siège milieu, même s'ils ont été remboursés.
Très jolies nouvelles cabine, ça sent le neuf !
Côté presta, c'est du classique AF. Rien à redire de particulier.
Merci aussi pour ce bonus qui m'a permis de revoir certains endroits bien connus et aimés de Hong Kong.
A bientôt !
Je n'aurais pas apprécié non plus découvrir à l'embarquement qu'on n'avait pas eu le duo réservé. D'autant qu'AF n'envoie pas de notification sur le changement de siège.
HK est une belle découverte, et je pense qu'elle fait partie des villes qu'on a plaisir à revisiter.
A bientôt.
Tu as raison, les status sont utiles surtout lorsqu'on voyage en Y !
Lyon est la plus belle ville du monde, c'est un Gône qui te le dit...?
Il y avait choix au salon.
Bon tarif en économie pour se rendre à HKG, en J c'est devenu très tendue.
Je préfère un siège aux issues plutôt qu'au fond.
Service attention de l'equipage, mais le produit n'est pas terrible, et que dire du sac en tant que petit déjeuner ?
Débarquement efficace à Hong Kong.
Je confirme que l'Ibis est un bon choix, avec une vue splendide sur la ville depuis les étages élevés.
Merci pour le partage, à bientôt !
C'est important d'avoir des avis objectifs ^^
Je te confirme ! On arrive à retrouver des tarifs pas trop indécents, mais il faut être souple sur les dates et bien souvent ajouter un coûteux pré-acheminement.
Le rapport qualite-prix-emplacement est excellent !
A bientôt.
La nouvelle cabine AF a l'air très bien. Je suis un peu moins convaincu par le repas, mais c'est peut-être subjectif (très rares, peut-être, mais il y a des au-delà en classe économique aux pâtes /poulet).
Finalement, j'ai trouvé très intéressants le préambule et l'épilogue du vol. Spécialement la partie yummy yummy de HK.
Merci encore et bons vols!
Bon, la prestation en vol n'est pas non plus exceptionnel, il faut bien le dire, mais nous sommes en Eco, donc j'ai un moindre niveau d'exigence sans doute.
J'apprécie également les infos sur les routings et les phases préalables, cela peut parfois donner de bonnes idées.
A bientôt.
Merci pour ce FR et le bonus qui rappelle de bons souvenirs. Les petits restaurants de dim sum de Hong Kong me manquent beaucoup
Surtout pour ceux qui comme moi les ont grandes !
Je te comprends, j'avoue aussi être tombé sur le charme.
A bientôt.
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