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Bonjour à tous
Ce vol s'inscrit dans le cadre de nos vacances de printemps en famille sur l'Île de la Réunion et l'Île Maurice, dont le plan de vol est repris ci-dessous. Les vacances sont terminées, il faut maintenant rentrer… Je ne ferai pas de résumé très détaillé sur ce FR, puisqu'il sera très similaire au vol aller UU974 que j'ai précédemment exposé. Vous pourrez retrouver les détails en cliquant sur le routing ci-dessous, de même que d'autres infos dans les autres FR.
Le vol UU975 que je vais vous conter ici était initialement prévu à 20h15, mais il a été avancé à 2 reprises fin 2023 et début 2024 pour être finalement programmé à 19h55. Ce n'est un changement énorme, mais comme je l'indiquais sur le précédent FR, cela ne laissait plus que 50 minutes de correspondance au lieu d'1h10. Air Austral m'a indiqué que la correspondance serait assurée sans problème, même en cas de retard potentiel.
L'enregistrement avait été fait en ligne la veille (choix des places fait dès l'achat des billets moyennant finance), et nos bagages doivent nous suivre du vol précédent.
Je vous ai laissé sur le dernier FR à l'aéroport de Saint-Denis, à la séparation entre le chemin pour aller retirer les bagages (pour ceux qui reste sur l'île) et celui pour prendre des correspondances. Il est 19h15, et nous venons de débarquer en bus il y a quelques minutes du vol UU109 en provenance de Maurice.
Nous prenons donc à droite le chemin des correspondances et nous tombons sur une file d'attente. Quoi, qu'est-ce ? C'est tout simplement un nouveau contrôle PIF… Je n'ai pas fait beaucoup d'escales lors de mes trajets en avion, mais c'est bien la première fois qu'on l'on me redemande de repasser le PIF lors d'une correspondance…
Nous nous mettons donc dans la file d'attente, au moment même où l'embarquement de notre vol UU975 est annoncé. Il y a encore du monde qui arrive derrière nous, la file s'allonge, le vol UU109 que nous avons quitté contenait donc du monde en transit vers CDG.
Il n'y a qu'un seul point pour re-scanner tous les bagages cabine et les passagers, le contrôle traîne donc en longueur, l'heure tourne, et on n'avance pas vite. Derrière nous, certains commencent à stresser de peur de louper le vol suivant. Mais je ne me fais guère de soucis, ils vont bien tous nous attendre.
Ce n'est finalement qu'à 19h40 que le contrôle est passé. Dès la sortie, une hôtesse indique aux passagers le numéro de la porte d'embarquement et nous presse de nous y rendre… Heureusement, il faut moins d'une minute pour y parvenir, et on monte directement dans la passerelle après vérification de nos billets.
J'en profite pour immortaliser le Boeing 777-300ER F-OLRE qui va nous ramener à Paris, le même qui nous avait emmené ici 15 jours plus tôt. Une dernière photo également de l'A220-300 F-OMER que l'on a quitté il y a un peu plus de 30 min désormais, et qui doit encore faire un aller-retour pour Johannesburg dans la soirée.
Nous sommes parmi les derniers à monter dans l'avion pour rejoindre nos places, les mêmes que le vol aller (rangée 35 centrale). On y retrouve les mêmes accessoires sur nos sièges : une couverture, un coussin et une pochette contenant des bouchons d'oreilles, les écouteurs de l'IFE, une paires de chaussettes et un masque de nuit.
La fin de l'embarquement est annoncée à 19h58 et le repoussage a lieu à 20h06. Décollage à 20h18 par la piste 12, avec 23 minutes de retard. L'avion semble complet (au moins en classe éco). Le vol aura lieu entièrement de nuit, puisque nous devons arriver à Paris vers 5h45.
On retrouve l'IFE que j'avais détaillé lors du FR du vol aller. Pas de changement au premier abord dans les films proposés. Il me semble que seule la rubrique série TV a été un peu modifiée. Après avoir exercé mon talent sur le jeu 2048, je lance un premier film d'1h20 environ (Sexygénaires avec Thierry Lhermitte et Patrick Timsit, film très moyen).
Le service du dîner commence vers 20h50, mais ce n'est que 50 min plus tard que l'on est servi compte-tenu de nos places dans l'avion. Dès l'embarquement, l'odeur du rougail-saucisses n'avait laissé que peu de doute sur le menu du jour. Un "apéritif" est proposé avec l'ensemble (un simple paquet de chips), avec une boisson au choix. Ce sera pour moi encore un verre de vin blanc, toujours servi dans un vrai verre en verre.
Lorsque je touche le paquet de chips, les mêmes pas terribles que l'aller, je me rends compte que le paquet est amoché et n'est pas gonflé, signe qu'il est ouvert. Il en est de même pour ceux de ma femme et mes enfants (sauf un). Je le fait remarquer au steward, qui mon répond qu'ils sont au courant du problème et que le fournisseur va se prendre une sacrée amende. En l'état, je ne touche pas à aux paquets incriminés, mais aucun autre ne nous est proposé en remplacement (pas grave, elles ne sont pas bonnes du tout).
J'attaque donc le diner, avec au menu : une salade de crudité, un rougail-saucisses, un morceau de fromage, une tarte au chocolat, le tout accompagné d'un kit-kat, de 2 morceaux de pain et d'un petite tablette de beurre. Le menu est très complet, et une sauce pimentée est proposée pour agrémenter le rougail-saucisses, au choix avec piment vert ou piment rouge. J'aime bien manger épicé, je choisi celle au piment rouge. Je la goutte par précaution avant d'en badigeonner mon rougail, j'ai eu un bon réflexe car la sauce met littéralement la bouche en feu, elle est de très loin la plus pimentée que j'ai goutée en 15 jours…
Le repas est de très bonne facture, avec des portions généreuses, même pour le rougail-saucisses pour lequel ils n'ont pas été radins sur la quantité de saucisses. Ce dernier est toutefois légèrement épicé même sans la sauce pimentée, ce qui peu en rebuter certains (mes enfants n'y ont quasiment pas touché, pour le bonheur de leur papa adoré). Et contrairement à l'aller, mon plat est bien chaud, et en plus c'est très bon ! Clairement, Air Austral ne se moque pas de ses clients.
Après débarrassage des plateaux, la cabine passe en mode nuit d'un bel effet à 22h50 (c'est beaucoup plus sombre que ce que la photo rend). Je m'enquille un second film, "3 jours max" de Tarek Boudali, pour le coup un véritable navet. Mais je cherchais un comédie pas trop longue, et le choix n'est très fourni (il y avait sinon le diner de cons vu et revu).
Reste ensuite à trouver le sommeil, ce qui n'est pas mon truc dans ce genre de situation. Je me suis à peine mieux me reposer qu'à aller, par contre mes enfants ont bien mieux dormi (moins d'excitation qu'à aller quand même…).
Environ 1h30 avant l'arrivée, les lumières de la cabine sont progressivement allumées, et le petit déjeuner commence à être servi 30 min plus tard. On retrouve le même plateau qu'à l'aller, avec des viennoiseries à peine meilleures. C'est suffisant pour se caler l'estomac, mais un morceau de pain avec du beurre et de la confiture n'aurait pas été un luxe (plutôt que de mettre 2 morceaux de pain pour le diner, ce qui est beaucoup trop).
Le petit-déjeuner est très vite expédié car je ne reçois mon plateau que 30 minutes avant l’atterrissage, alors que le commandant annonce le début de la descente. J'entends les stewards dire qu'il faut qu'ils accélèrent le pas… Et effectivement, ma femme n'aura pas le temps de terminer son petit-déjeuner…
L’atterrissage est proche, après 18h28 de vol (au moins 8h de trop…). L'avion pose ses roues à 5h39, avec seulement 9 minutes de retard.
On a le droit à un atterrissage exceptionnel, tellement en douceur que les applaudissements pleuvent en cabine alors que le train avant n'est pas encore été posé sur la piste. Chapeau bas aux pilotes. Après un petit roulage, on arrive sur la zone de stationnement et le débarquement peut commencer.
Après quelques minutes d'attente, on sort de l'avion et on se retrouve à la PAF à 6h10. Trois files sont prévues : une pour les passeports avec passage par la PARAFE ; une pour les CNI et une dernière pour les familles, dans laquelle je me glisse. Aucune attente malgré l'arrivée de 440 passages, tout est fluide, il n'y a qu'à la PARAFE que ça bouchonne légèrement, mais ça passe vite.
Il ne nous reste plus qu'à aller récupérer nos bagages et attendre près de 3h le OuiGo qui doit nous ramener dans la plus belle ville du monde, TGV qui aura 20 min de retard au départ, mais seulement 7 min à l'arrivée. C'est avec plein de tristesse mais d'excellents souvenirs que nous rejoignons notre domicile (et avec un gros manque de sommeil).
Je n'ai pas compris et je ne comprends pas l'intérêt d'un nouveau passage par le PIF lors de la correspondance, surtout avec un débit assez faible. Sinon, très bon vol retour, un excellent diner dans l'avion, des hôtesses et stewards très sympathiques qui ne me font que vous recommander à nouveau Air Austral si vous souhaitez vous rendre que ce merveilleux coin de France du bout du monde (La Réunion hein, pas Paris ! :D).
A noter la cabine un peu trop climatisée à mon gout, comme à l'aller (mais cela m'a moins marqué quand même sur ce vol retour), en sachant que je ne suis pas du genre frileux...
Sinon, je fréquente rarement Roissy, mais j'ai trouvé à l'aller comme au retour les lieux très propres, notamment les toilettes, un bon point à souligner.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 54 avis concernant 3 compagnies sur la ligne St Denis (RUN) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air Austral avec 7,7/10.
La durée moyenne des vols est de 11 heures et 23 minutes.
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