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Bonjour à tous et bienvenue sur ce FR, dernier d'un routing LYS-DSS-ORY avec TK, puis TP… dont le dernier FR publié remonte à un peu plus de deux mois! Le "rush" de la fin du semestre est passé par là en Mai avec son lot de travail qui m'a enlevé le loisir de publier sur FR… comme si ça ne suffisait pas, j'ai ensuite dû changer d'ordinateur, ce qui s'est révélé plus compliqué que prévu et m'a laissé tout le mois de Juin sans PC… Bref, je vous prie de m'excuser pour ce retard qui est tout de même un peu (beaucoup) honteux!
Étant en vacances et ayant reçu mon nouveau PC, j'ai maintenant tout le loisir de rattraper mon retard de publication sur FR–et je compte bien le faire, d'autant que cet été devrait me réserver quelques vols intéressants!
Pour ceux que cela intéresse, j'ai copié-collé les explications du routing et de sa genèse que j'avais mises dans les autres FRs de la série. Autrement, vous pouvez passer directement au report stricto sensu.
Un peu de contexte pour expliquer le routing de ce voyage, avant de se lancer dans le report proprement dit. Initialement, ce voyage au Sénégal devait se faire sur dix à quinze jours avec mes parents pour rendre notre visite annuelle à ma famille, puisque notre dernier séjour remontait à 2017. Cependant, étant donné que les vacances de Noël dans mon école s'étendent du 18 Décembre au 20 Janvier, j'ai proposé à des amis (qui ne savaient pas quoi faire de toutes ces vacances :) ) de me rejoindre au Sénégal après notre séjour familial pour une dizaine de jours plus orientés "tourisme". C'est ainsi que deux amis se sont joints à moi du 10 au 19 Janvier. Ce sont donc trois semaines que j'ai passées au Sénégal cet hiver; un vrai plaisir car nos voyages sont d'habitude plutôt du genre "express" avec pas mal de déplacements d'un bout à l'autre du pays pour arriver à voir le plus de possible de famille et amis. Étant donné qu'au moment de réserver les billets (fin Octobre) les dates du retour sont encore floues pour mes amis et moi, je décide de réserver aller et retour séparément, pour être sûr de partir avec ma mère (mon père sera finalement retenu à Paris pour des impératifs prfessionels) tout en ayant le temps de réfléchir au retour avec mes amis.
Pour l'aller simple vers DSS avec ma mère (qui, elle, prendra un A/R car, sage décision, elle rentrera avant que mes amis n'arrivent), nous décidons de partir de LYS car nous pouvons y être en voiture en deux heures: pas de refus quand on voyage avec plein de bagages, comme souvent quand nous allons au Sénégal. De là, plusieurs options d'offrent à nous. D'abord IB et TP à environ 200€ A/S mais ça ne vend pas du rêve, surout en A320, et vous l'aurez compris, il nous faut une franchise bagages généreuse. Ce n'est le cas d'aucune des deux compagnies, qui facturent les bagages en soute (pas très malin sur des vols vers l'Afrique). Il y a ensuite l'option AF, mais à un peu plus de 900€ A/S (et 1200€ A/R pour maman) c'est quand même un fort cher pour un voyage en 77W, à tous les coups avec une cabine Loisirs "42J" toute vieillote. Quant à SN, qui exploite des A330 sur DSS, les tarifs sont à peine plus attractifs qu'avec AF. Ce n'est pas l'envie qui me manque de prendre SS au départ d'ORY, car à certaines dates entre Noël et le jour de l'An le vol est assuré en 744, mais évidemment depuis LYS ça ne colle pas. Reste une option, TK, dont les tarifs sont très honnêtes, et que j'avais bien envie d'essayer, surtout que le IST-DSS est assuré en A332 et non comme souvent en 739. Ma mère est un peu hésitante, à cause du temps de vol rallongé (difficile de lui donner tort là-dessus) et de la longue escale à IST pour elle au retour, mais elle finira par se laisser convaincre. Ce sera donc TK pour l'aller, avec 2x23kg enregistrés (comme sur AF, SS et SN).
Pour le retour, il était entendu que mes amis et moi reviendrions directement sur Paris, pour être dès notre arrivée au plus proche du campus (et ainsi pouvoir allonger notre séjour au soleil). Je m'incline devant leurs préférences et réserve, dans un esprit de fraternité et de sacrifice, un retour sur la TAP, dont la réputation n'est pas brillante pour ces vols de nuit de/vers l'Afrique de l'Ouest. Et effectivement, les horaires sont invraisemblables (départ à 2h du matin pour un redeye de 4h vers LIS), et, qui plus est, je dois payer 70€ de supplément pour avoir un tarif "classic" avec 1x20kgs en soute: il va falloir réduire la cargaison au départ de LYS… Mais si je n'ai pas resisté bien longtemps aux vélléités de mes deux co-aventuriers, c'est que le tarif reste raisonnable: c'est finalement le plus important pour un voyage entre étudiants (mais quand même un peu plus cher que l'A/S sur TK).
Bref, je me retrouve avec le routing suivant, 100% Star Alliance:
Après le vol depuis Dakar, je vous avais laissés à 6h30 du matin la sortie du Paxbus qui nous a amenés à l'aérogare. Nous arrivons dans un terminal très chargé, et rejoignons la zone dédiée aux contrôles d'entrée dans Schengen. Malgré la fréquentation élevée, les contrôles automatisés sont relativement rapides: nous mettrons moins de 20 minutes à entrer dans le terminal dédié aux vols Schengen.
Nous rejoignons le Duty-free organisé autour d'une "agora" centrale, où sont disposés les sièges. L'ensemble est plutôt bien agencé et agréable, malgré l'absence totale de lumière naturelle. En revanche, il est une absence plus criante, à savoir celle de prises de courant. Heureusement que j'avais pu brancher mon téléphone sur le vol précédent…
Nombre de pax sont en plein repos à cette heure matinale.
Une jolie allemande s'est mise au portuguais…
Après ce court interlude automobile (et linguistique), il est temps de nous diriger vers notre porte d'embarquement.
Le chemin jusqu'à la porte est assez long, et se fait dans un couloir assez austère et bas de plafond. D'ailleurs, ledit couloir tient lieu de salle d'embarquement: ce n'est pas très glamour, et c'est éloigné du Duty-free et des services de restauration. En revanche, des baies vitrées donnent sur le tarmac–où il ne semble pas se passer grand-chose.
Notre vol est appelé en porte à 7h40, soit 40min avant l'heure de départ prévue. C'est très ponctuel par rapport à l'heure indiquée sur les BP, et pour cause… nous aurons à nouveau droit à un embarquement par Paxbus. Qui plus est, le vol est plein et les derniers pax à se présenter en porte (dont je fais partie) se voient demander d'enregistrer leurs bagages cabine, et de les laisser au pied de l'appareil afin qu'ils soient mis en soute. Cela ne me plaît jamais trop de laisser mon bagage cabine en soute, surtout que là, ça ne me dispense pas de devoir le trimballer jusqu'à l'avion… A côté de cela, nombreux sont les pax qui se sont présentés en porte dans les premiers, et qu'on aura laissés embarquer avec plusieurs bagages cabine, dont d'énormes sacs de shopping (qui n'avaient pas l'air de venir du Duty-free): ça m'énerve toujours un peu.
Après un tour de Paxbus qui aura duré un bon moment, nous voici déposés au pied de notre A319 du jour, CS-TTR.
Les pax avaient été répartis dans les différents bus suivant leur boarding zone, ce qui permettra d'effectuer l'embarquement à la fois par les portes avant et arrière. La procédure d'embarquement sera donc fluide, malgré le load factor élevé sur ce vol.
Non sans avoir consciencieusement déposé ma valise cabine à la sortie du paxbus, je me dirige vers les airstairs de l'arrière. L'embarquement par la porte arrière permet d'avoir une vue sur l'appareil qui change un peu de l'habituel embarquement en 1L sur monocouloir.
Rares sont les occasions d'être aussi près de l'empennage…
L'accueil à bord est fait avec le sourire par la PNC qui officie dans le galley arrière.
Le chemin jusqu'au 24F n'est pas bien long, puisqu'il s'agit de la dernière rangée sur cet appareil.
La cabine est rétrofittée dans des tons rouges, verts et gris plutôt agréables. Comme cela semble être le cas sur toutes les nouvelles cabines A319/20/21 de la TAP, on trouve deux types de sièges distincts suivant qu'on est dans la moitié avant ou arrière de la cabine: dans la moitié arrière, des sièges "planche à repasser", entourés d'un liseré vert.
Le pas y est réduit, il n'y a aucun recline, et inutile d'espérer y trouver une prise de courant ou quelqu'autre équipement de "confort" que ce soit.
Sur la moitié avant, en revanche, on retrouve des sièges au liseré rouge, beaucoup plus confortables et plus espacés. Il y a deux prises de courant par rangée de 3 sièges, la tablette est bien plus grande, il y a des porte-téléphone/tablette, sans compter des crochets portemanteaux.
Ces sièges sont inclinables et l'appuie-tête ajustable. L'armement cabine a aussi le mérite d'exister pour un vol aussi court, avec une couverture et un oreiller (la photo ayant été prise en fin de vol, tout est sens-dessus-dessous).
Bref, une énorme différence de confort suivant la rangée dans laquelle on se trouve. Certes, les sièges "rouges" sont payants lors du choix des sièges mais, comme ils représentent la moitié des sièges de la cabine, nombre de pax se les voient attribuer sans frais (mes deux compagnons de voyage étaient installés sur un siège "rouge"). D'ailleurs, sur le vol DSS-LIS, la cabine de l'A321neo était également divisée de la sorte, mais la loterie TAPienne me fut favorable et m'installa sur un siège "rouge"…
Voyons cependant le côté positif des choses: j'aurai eu droit aux 2 types de sièges proposés par la TAP sur monocouloir, ce qui me permettra d'en faire une comparaison éclairée…
En attendant, le repoussage commence et il est temps de dire au revoir à notre voisin, un ATR 72 de l'espagnole Swiftair.
Il fait, pour ainsi dire, un temps pourri… quel accueil pour un retour en Europe!
Le roulage est assez rapide, et nous décollons avec une mauvaise visibilité…
Nous aurons cependant vite fait de percer la couche nuageuse… il fait meilleur ici!
L'altitude de croisière est atteinte rapidement, et je me mets à somnoler en quelques minutes, la fatigue accumulée depuis la veille aidant… et il faut dire que le vol précédent ne fut pas vraiment propice au sommeil, avec le service du repas et l'allumage des lumières de la cabine à mi-vol…
Ceci étant, ici aussi, le service du snack aura vite fait de me tirer de ma somnolence. La boîte est donnée par deux PNC plutôt souriants, mais au service minimum en matière d'interaction verbale…
La boîte présente plutôt bien, et permet de se rendre compte de la taille minuscule de la tablette, qui ne risque pas d’accommoder un plateau "full-size".
Les boissons sont servies peu après, toujours avec le sourire, mais sans grand lyrisme verbal ("hot or cold?" sera la seule phrase que j'aurai entendu de la bouche des PNC pendant le service). Pour moi, ce sera "cold", et je me verrai donc servir un jus de pomme.
Voyons à présent ce que renferme cette boîte…
Un sandwich complet jambon-emmental et une sorte de gâteau au chocolat.
Pour moi, ce n'est pas ce qu'il y a de plus adapté à l'horaire (départ à 8h20), mais cette collation a le mérite d'exister malgré le modèle semi low-cost de la TAP. Qui plus est, l'ensemble est très consistant. Si le sandwich n'est pas mémorable (heureusement, ce n'est pas ce qu'on lui demande), le gâteau au chocolat est excellent et semble être une recette portugaise.
Finalement, cette collation aura plutôt été une bonne surprise pour un vol européen de 2 heures.
Les boîtes et autres emballages plastiques sont ramassés, et je me laisse à nouveau aller à la somnolence… ce qui n'est pas chose facile sur ces sièges: ils sont assez fermes, et, avec mon 1m87, j'ai les genoux collés au siège de devant… sans parler du recline inexistant, ce qui ne facilite pas le repos non plus. Et avec ces tablettes minuscules, inutile d'espérer travailler avec un ordinateur et encore moins sur papier…
Tout ce qui me reste à faire, c'est de me réjouir d'être tombé sur un siège "rouge" sur le segment DSS-LIS: un redeye de 4h15 n'aurait pas été une partie de plaisir sur une planche à repasser comme celle-ci.
La fatigue reprenant le dessus, j'arrive à somnoler un peu alors que nous survolons le golfe de Gascogne.
Je sors de ma somnolence à notre arrivée au-dessus des côtes françaises.
Sans autre divertissement qu'une appli TAP que je n'avais déjà pas trouvée terrible sur le vol précédent et qui refuse à présent de fonctionner, le vol m'aura semblé assez long: j'aurais été bien inspiré d'acheter de la lecture à LIS.
Après quelques dizaines de minutes, la descente est amorcée.
Le temps sur Paris ne va pas être fantastique non plus…
Nous arrivons en-dessous de la couche nuageuse, où il fait quand même un peu meilleur qu'à LIS… et c'est un atterrissage en douceur à ORY, où je ne saurais plus vous préciser quelle piste nous avons utilisé…
S'ensuit un roulage en territoire d'AF, avec au loin quelques T7, certainement en partance pour les DOM-TOM.
Nous arrivons assez vite au point d'arrêt, où nous côtoyons un collègue ibérique…
Dans le galley avant, la prise de congé de l'équipage est cordiale, comme l'accueil.
Cette fois-ci, pas de Paxbus, le débarquement se fait par une passerelle… on voit tout de suite que Paris Vous Aime!
Comme nous venons de LIS, nous n'aurons pas à passer de formalités douanières, ce qui est fort appréciable.
Nous pouvons donc foncer récupérer nos bagages, qui seront livrés très rapidement (y compris ceux qui ont été enregistrés en porte à LIS)… je crois que Paris nous aime vraiment!
Ceci étant, l'idylle avec Paris qui nous aime sera de courte durée, puisque nous devons rejoindre la gare de Massy TGV pour le train qui nous amènera vers Champagne TGV… et ce ne sera pas chose aisée!
Il nous faut prendre un bus à Orly, qui est encore à l'époque en pleins travaux, pour la gare TGV. Cependant, rien n'indique où prendre ce bus, et même le site de l'aéroport donne des indications qui, à l'époque, n'étaient pas très claires avec les travaux. Bref, cela nous aura pris plus de 30min de trouver le bon arrêt de bus: pas terrible du tout…
Nous finirons tout de même par arriver à la gare en temps et en heure, et c'est à bord d'un TGV (vide) que s'achève ce report!
A bientôt pour de prochains épisodes qui devraient monter crescendo en matière de distance (et, je l'espère, d'intérêt): pour commencer, un A/R CDG-LYS datant du mois de Mars et pour terminer, fin Août, un LYS-HKG en Premium sur Aeroflot, sans compter un CDG-MAD en J dans quelques semaines! Merci à toutes et tous de m'avoir lu; je serai très heureux de répondre à tous vos commentaires!
Un siège "planche à repasser" bien inconfortable: le pitch est vraiment réduit et le siège ne dispose d'aucun détail pratique. La taille des tablettes est handicapante pour qui aurait besoin de travailler. Pour un vol d'à peine plus de 2h, ça passe, mais je n'aurais pas aimé rester bien plus longtemps sur ce siège. Heureusement, les sièges plus confortables occupent presque toute la moitié avant de la cabine, ce qui laisse une chance raisonnable d'en avoir un sans frais. 6,5.
Un équipage plutôt courtois, souriant, qui aura fait le job en termes d'accueil et de service, sans toutefois faire preuve d'une hospitalité mémorable. 7,5.
Pas d'offre de presse en porte. Une appli TAP qui aurait probablement suffi pour se divertir sur 2h30, mais qui n'a malheureusement pas fonctionné sur ce vol... Ce n'est pas la fin du monde non plus sur un vol européen. 6.
La collation aura été le point fort de ce vol: le sandwich n'était pas excellent et pas forcément adapté à l'horaire, mais le tout était consistant, et le dessert au-dessus du lot. Au vu du positionnement semi low-cost de la TAP, c'est plutôt une bonne surprise. 8,5.
L'un dans l'autre, après un vol DSS-LIS mitigé malgré des sièges plus confortables, la TAP s'avère être une option bien plus recommandable sur ce LIS-ORY... à fortiori si vous tombez sur un siège "rouge"!
Un aéroport plutôt fluide malgré la fréquentation élevée; je pénalise surtout le fait que le débarquement du vol de DSS comme l'embarquement de celui d'ORY aient été faits par paxbus. Comme je n'ai pas pu évaluer l'accessibilité de l'aéroport, je mets une note de 6,5 pour ne pas trop pénaliser la note globale. Les services sont suffisamment nombreux, mais un peu éloignés des portes. L'aéroport m'a semblé globalement assez propre, mais la fréquentation élevée fait un peu baisser la note.
ORY s'est révélé très fluide ce jour-là, avec une livraison rapide des bagages. L'accès, en revanche, n'est pas connu pour être très pratique et la relative difficulté pour se rendre à Massy TGV le confirme. Les services (magasins, restauration) sont en bon nombre dans la zone publique. L'aérogare m'a semblé plutôt propre.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 45 avis concernant 4 compagnies sur la ligne Lisbon (LIS) → Paris (ORY).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est TAP Air Portugal avec 7,2/10.
La durée moyenne des vols est de 2 heures et 49 minutes.
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4 Commentaires
Les sièges rouges sont en effet largement mieux que les verts, soit on paie, soit on laisse faire la loterie.
Comme chez KLM servir un sandwich le matin c'est un peu plus rude en terme de petit déjeuner.
A bientôt pour des nouveaux vols.
Le sandwich n'était effectivement pas ce qu'il y avait de plus adapté à l'horaire, mais à tout prendre je préfère un sandwich et une pâtisserie consistants à une mauvaise viennoiserie.
A bientôt!
En effet pas terrible ces sièges "verts" je plains les passagers ayant à les subir vers et depuis Dakkar.
A bientôt !
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