Avis du vol J-Air Fukuoka Matsuyama en classe Economique

Compagnie J-Air
Vol JL3595
Classe Economique
Siege 5A
Temps de vol 00:45
Décollage 29 Mar 22, 11:55
Arrivée à 29 Mar 22, 12:40
JL 9 avis
SoraNoTabi
Par SILVER 186
Publié le 31 mai 2022

Bonjour et bienvenu(e)s au vol retour de cette petite escapade aux côtes septentrionales de l’île de Kyūshū.

Le routing est bien simple (sans chichi) et acquis après déboursement d’une dizaine de milliers de miles maison.  


Routing


Le chemin est court, les vols sont directs et l’avion n’est pas vraiment exotique… tout ça rend difficile d’appareiller un récit alléchant. Heureusement, un foisonnement d’oiseaux et des chouettes plateformes d’observation vinrent un peu à notre rescousse.

Attendez-vous, donc, à de longs préludes et d’annexes chamarrés édulcorant le vol propre, avec un FINALE inopiné et plutôt sympathique.

Sans plus de délais, plions valoches et partons découvrir ce que les rues de Fukuoka ont à nous offrir au petit matin.  


vers l'aeroport


Après avoir dégusté un petit déjeuner léger dans la boulangerie du quartier, on flâne pendant quelques minutes jusqu’à l’arrêt métro le plus proche. Milieu de matinée est synonyme de rames plutôt inoccupées. Tant mieux !


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A peine quatre stations (ou 10 minutes) séparent le quartier animé de Tenjin 天神 de l’aéroport. 260 yens suffissent pour arranger tout ça.

L’accès à FUK depuis le centre-ville est imbattable, surtout lors qu’on se dirige au terminal domestique (un peu moins lors qu’on utilise le terminal international).


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À la sortie du control des billets, un compendium de renseignements est offert. En dépit de la complexité de l’espace, je trouve que le cheminement est assez intuitif -et la signalétique claire-.

 Ce matin, c’est 2F pour nous. 


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Lumière naturelle bien abondante dans l’échangeur vertical. 


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Est-il esthétiquement réussi ? Je vous en laisse juger. 


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Cliché pris en pleine montée, au niveau de la rue. Celle-ci est ’ordinaire’, avec des habitations, commerces et équipements publics. L’aéroport est incrusté dans le tissu urbain. 


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Les escaliers nous déposent face aux contrôles de sécurité. 


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Mais avant d’y procéder, il faut observer les mœurs locales et s’adonner au rituel d’achat d’omiyages.
Dans notre quête des douceurs parfaits (quantité de portions, goût, design, originalité, caractère saisonnier, etc., etc., -c’est toute une science !! -) nous retrouvons la ville environnante.  


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Pfiou ! Vraiment soulagé par l’aboutissement des obligations de l’après-voyage. Avec l’esprit allégé, je suis en train de refaire mes passes lors que je tombe sur ce treillis qui me semble familier. 


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Ayant été rejeté à plusieurs reprises ailleurs, je suis plutôt sceptique… Mais je me décide à jeter un coup d’œil, tout de même. 


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Tiens ! Ma curiosité m’a octroyé un passage 'comptoir-d’enregistrement & contrôle-de-sécurité' smooth as silk. Ce qui ne marche pas à ITM passe très bien à FUK (accueil dédié pour les encartés de bas gamme chez One World). 

 La sortie des scanneurs abouti directement à l’entrée des salons. Ce parcours est vraiment limpide !


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Voici ce qui, au fur et à mesure que je les découvre, semble constituer un signe d’identité des salons domestiques de JAL : une petite installation artistique abstraite décorant halls ou couloirs d’accès.
(En japonais on pourrait parfaitement appeler ça un ’objet’ オブジェ, adopté directement du français) 


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Suivons les flèches.


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Les escaliers mécaniques font partie des attentions envers les sacro-saints clients de la compagnie aérienne. En tant que telles, ils ne sont jamais empruntés par le personnel (du moins, je ne les ai jamais vu être empruntés).
Mon intuition me dit que règles et manuels internes suggèrent de s’en abstenir.   


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Evidemment, nous feignants sybarites, les empruntons avec gusto. 


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L’accueil, depuis le seuil de l’escalator.


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Et la vue du seuil, depuis l’accueil.
À gauche, l’espace pour les nécessités en nicotine. A droite, l’infini (version balai ? pinceau ? de calligraphie nippon).  


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Les fleurs de cerisiers nous marquent toujours le chemin.


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le temple des mateurs


Qui aboutit ici :
Un espace long et étroit, longeant de larges baies vitrées. La grande majorité des sièges offrent des vues formidables sur le tarmac. Cet endroit est tout simplement un petit paradis pour les accros du spotting aéronautique !!! 


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Seuls éléments s’interposant aux vues dégagées, les poteaux sont enrobées par des panneaux boisés et des téléviseurs.
(Jadis les magazines apportaient des notes de couleur à l’ensemble, mais aujourd’hui on vit dans des temps un peu plus sombres). 


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Pour tenter de relever le moral, adonnons-nous à l’art de l’observation et essayons de retrouver des éclats de gaieté…

Ça y est !

Ils sont apportés ici par JH, dans sa version orangée. 


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Ceux-ci sont toujours orange, par contre. 


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Leurs confrères préfèrent les teintes pourprées. Mais la carcasse reste identique. 


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Et ce n’est pas seulement à l’extérieur qu’on retrouve des tonalités allègres. La déco met en exergue le savoir-faire local. Et elle est très pertinente en ce qui nous concerne (car le but principal de notre visite au nord de l’ile de Kyūshū était la découverte de ses potiers).


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Trinquons à la survie de la diversité chromatique !


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Ces deux couleurs sont (presque) complémentaires.


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Par contre les teintes ici, tel des caméléons, s’imbriquent harmonieusement avec le contexte, rendant difficile l’identification du sujet. 


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Le pauvre émissaire des forces impériales est littéralement cloué au sol, dans l’attente d’un petit trou/créneau sur la seule piste de l’aéroport.
Entretemps, un des nôtres fait son apparition.  


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En fin !


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En dépit des apparences, il ne s’agit pas de la procrastination mais juste de l’attente. 


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Un gros porteur en provenance de HND va bientôt se poser à FUK. 


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Il n’est pas mon avion préféré, mais il est imposant, tout de même. 


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Les beaux jours -ainsi que les vacances scolaires- invitent à la récréation. Mais, même par temps pourri, je suis certain que des passionnés hanteraient ces terrasses. Le spotting (d’avions, trains, oiseaux, you name it) est un passe-temps non négligeable au Japon.


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J’imagine que la variété de teintes, couleurs ou designs à déchiffrer (admirer ?) contribue à la popularité de cette forme de divertissement. En tout cas, je trouve cette exploration captivante.


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Deux gabarits distincts se font face. 


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La confrontation inégale se poursuit. Je suis derrière la team violacée.


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Les tokyoïtes vont bientôt arrêter les moteurs. 


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Entretemps, chez l’alliance rebelle, un petit conciliabule s’est formé. On discute et on répète. Rien ne doit être laissé au hasard… 


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Un poids plume qui arrive de Niigata.


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Et un vétuste poids lourds qui s’en va. 


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Au revoir !


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Afin d’apaiser toutes ces vives émotions, on décide de prendre une petite pause et s’offrir une tisane. Peu importe le format choisi, la vaisselle sera toujours estampillée maison.

La voici en tenue occidentale.   


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Ou plus orientale.


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Les finitions entourant les plafonniers des tables centrales combinent plutôt bien avec les partitions anti-covid.

 (Remarquez aussi comment les forces de l’empire s’en servent des reflets et miroirs pour nous épier subrepticement). 


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Visite rapide aux toilettes qui sont, sans surprise, spotless-nickel. 


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De retour à notre poste d’observation, on est à nouveau offert une jolie combinaison chromatique.


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operette matinale


Dès qu’on regagne notre assise, un new-kid-on-the-block de Seattle fait son apparition. 


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D’une allure élégante, je trouve que ses formes sont beaucoup plus épurées que d’autres membres de sa confrérie.


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Il avance vers nous …

Son arrivée déclenche les alarmes et une chorégraphie savamment orchestrée, d’une beauté sublime, se met en place.


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Pendant que les passerelles s’approchent du vaisseau, les opérations aéroportuaires se poursuivent à l’arrière-fond.


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Ici on traite notre sujet avec délicatesse.


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Alors qu’il va être éventré. 


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De l’autre côté, on attend le moment idoine pour tenter de l’assaillir et de le débarrasser de toute la poussière cumulée.


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Des poulettes pullulent à son tour.


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C’est là que le go est donné !


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Le spectacle est finement exécuté et vraiment divertissant.


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On se retire aux loges postérieures afin de mieux savourer la représentation, accompagnés d’un bon café.


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Néanmoins le temps est escompté, ce qui nous empêchera d’assister au dénouement. Dommage !


fuk air side


Nous quittons les lieux après être remerciés et nous parcourons les couloirs quelque peu imbriqués de FUK.

Certains interstices procurent de belles vues.  

Les appareils de 7G sont à retrouver surtout à Fukuoka ou Kitakyūshū et on me chuchote que l’expérience à bord est bien agréable (mais je ne peux parler en première personne). 

A ce stade je ne le savais pas, mais l’oiseau en premier plan est notre destrier du jour.  


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 Gai alignement de banquettes colorées, déposées dans un no-man’s land. 


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Les contrôles de sécurité grand-public aboutissent ici. Toute l’info nécessaire y est.


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On prend soin aussi des gourmands : glaces, rāmen, cafés, riz au curry ou soba au mentaiko…. à peu près tout le spectre est couvert… :-)


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Des passagers inattentifs -ou habitués aux récents agencements d’aéroport en Europe (au monde ?) - pourraient croire que ceci représente un passage obligé vers les portes d’embarquement.
Mais, en réalité, il peut être contourné très facilement.
Au Japon, les tendances discrétionnaires dans l’organisation des flux de passagers ne se sont pas -encore- installées.  


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Mon manque d’accoutumance (sur un FUK rénové) fait surface. Je croyais le cheminement plus long. Par conséquence, je suis arrivé beaucoup trop en avance à notre porte.
(Il reste 15min pour le décollage mais l’embarquement n’a pas encore débuté).

Profitons pour explorer les alentours.  

Le nôtre.  


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A nos côtés, une émissaire des forces impériales s’occupe du décor d’accueil des passagers.


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Voici le gros porteur qui va bientôt les amener à….. Okinawa ?


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Omniprésente boutique d’omiyages, gérée par le groupe JAL. Elle s’appelle ’Blue Sky’ mais son logo est carrément rouge ! (Va savoir…) :-)
(Sa contrepartie s’appelle ANA FESTA, elle est bleue et reconnaissable dans des clichés plus haut).  


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Il reste 7 minutes avant le décollage et notre embarquement vient de commencer. 


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Approchons-nous des dernières vérifications.


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Le nez de notre appareil, avec le terminal international au fonds.
J’imagine que son seul occupant -d’origine taïwanaise- doit être un dispensateur de marchandise, car les deux pays restent étanchements fermés aux arrivées loisir internationales (et FUK n’est pas un port d’entrée actif à ce stade-là…)
Mais, qui sait ? 


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Le cheminement est propre et moderne. 


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Mais sibyllin.


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Et autant long qu’à notre arrivée.


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le (court) vol


Porte


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Et fuselage (nos obligations contractuelles viennent d’être accomplies :-).


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Le siège est archi connu (et archi confortable).


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On repousse. La terrasse d’observation reste courue.


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Les consignes de sécurité ont été expédiées en un tournemain. Au fait, toute la séquence d’embarquement, depuis l’ouverture des portes, a été hyper efficace.

Là, on est encore dans les délais. 


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Le trafic soutenu à FUK nous garantit un roulage divertissant. 


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A bientôt, Fukuoka ! Et merci !


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Notre voisin de porte.


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Tiens !
Le barde/amuseur de tout à l’heure (au salon) a été vidé, remplit et il est tout prêt à accomplir sa prochaine mission. (A peine 45 min se sont écoulées depuis l’arrêt des moteurs !)
Merci à toi, aussi ! 


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Assurément tout ce va-et-bien est intéressant, mais l’encombrement du tarmac nous retient une bonne dizaine de minutes avant de pouvoir accéder à la piste.


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On y est !


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Oiseau de petit gabarit et moyennement chargé, on s’envole très rapidement. 


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Notre route longe la plaine de la très ancienne ville de Dazaifu 太宰府, avant de retrouver les montagnes.
(Pour les amateurs des mousses: le quadrilatère en bas à droite héberge la brasserie de bière Kirin de la préfecture de Fukuoka).  


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Le positionnement de notre réacteur gauche n’aide pas aux petites explications, mais ici on survole le haut cours du fleuve Chikugo 筑後川, région qui représente la lisière entre plaines rizières et montagnes boisées.

La petite centrale hydroélectrique de Yoake 夜明 est repérable juste en face de la soufflante. 


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Il n’y pas que le réacteur qui gêne les vues. Comme à l’aller, une brume épaisse nuit les distractions paysagères. Mince !
C’est plutôt difficile à discerner, mais on retrouve la mer alors qu’on plane toujours sur les montagnes. 


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Les bords occidentales du sublime, magnifique Rokugōman 六郷満山 apparaissent sur nos hublots.


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Lieu sacré, hautement peuplé de dieux, temples et sanctuaires, on le traverse secrètement et prestement. 


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Au revoir, chère Kyūshū !


A bientôt !


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Survol rapide de l’île de Heigun 平郡島 (248 habitants), dans la préfecture de Yamaguchi.


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Trois paquebots naviguant en parallèle nous accueillent lors qu’on pénètre dans la préfecture d’Ehime.
Au fonds, la kawaii île d’Oichi 小市島 se dresse devant la marrante île de Naka 中島* et de l’île de Mutsuki 睦月島

*décrite en détail ici


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Tous trois poursuivent leur croisade alors qu’une grande partie de l’archipel des Kutsuna 忽那諸島 se dessine à l’arrière-plan.


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La petite île de Tsuru 釣島, en forme de goutte, précède l’île de Gogo 興居島.
Si on est là, ça veut dire qu’on est tout près de notre but. 


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Le voici : MYJ c’est la tache jaunâtre et allongée, à droite de l’image.   


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Triplet d’aéroport, havre de Masaki 松前 et embouchure du fleuve Shigenobu 重信川.


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Les vents contraient à une approche depuis l’est. On va, donc, survoler toute la plaine méridionale de Matsuyama. 


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On tourne afin de nous aligner avec la piste.
En bordure de la route 56, le grand centre commercial Emiflu, lieu prisé par la jeunesse locale (tristement, d’après moi).  


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Voilà notre objectif dans les deux minutes qui suivent.


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On tourne encore.


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Et la plaine se rapproche.


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L’embouchure du fleuve Shigenobu, vue du côté opposé.


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arrivee, aeroport, admirateurs


Touchée ! (la terre).
Au fonds, les îles de Tsuru et Gogo (aperçues auparavant, depuis le ciel).  


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La caserne de pompiers, secondée de tout les câbles, cheminées et tuyaux nécessaires pour aboutir à la production des machins chimiques de Teijin 帝人. Ce dernier est un partenaire d’Airbus et de Boeing, leur fournissant des matériaux composites nécessaires pour la fabrication des ailes des aéronefs. (Mais les fins films et rouleaux ne sont pas produits à l’usine de Matsuyama). 


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Pssst ! On passe devant les flics.


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Le terminal cargo de MYJ est en train d’être démantelé.


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Car il doit laisser la place à un nouveau design incorporant une extension du terminal international de passagers.
(NOTE : Au Japon, en règle générale, les chantiers sont très, très propres)  


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En dépit des bouchons expérimentés à FUK le commandant a réussi à éteindre les réacteurs respectant l’horaire.


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Fuselage bis. Merci de nous avoir amené à bon port !


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Le nez de notre oiseau est un témoin privilégié du bal de bagagistes, pompistes ?!? et push-backistes ?!?


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MYJ est un aéroport très exposé, mais les teintes bleutées des vitres engendrent une lumière fade, plate, insipide. 


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Bref, l’aura qui dégage le couloir des arrivées (dédoublée en salle d’attente) n’a pas vraiment ma prédilection.


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Certains attendent la livraison des malles, qui se fera sur le carrousel no.1 -comme tous les vols assurés par le groupe JAL-.


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Des bestioles locales nous donnent la bienvenue.
Notez aussi les efforts -encore balbutiants et disperses- d’embobeliner la communauté cycliste. On y arrivera un jour !  


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Puisqu’on dispose encore de temps, on décide de monter à la terrasse d’observation et voir ce qui se passe (sans filtres azurés, cette fois).

Sans surprise, notre oiseau est encore là 


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Ce qui est un peu plus surprenant est de constater combien de jeunes amateurs / passionné(e)s des choses volantes s’y sont rassemblé(e)s.


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Mais… bon, finalement, on se dit que ce sont les vacances scolaires. 


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Par temps maussade…


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Notre destrier est prêt pour (re)partir.


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 On lui souhaite un bon voyage. 


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Nous, depuis la terrasse, aussi.
(Serions-nous plus nombreux qu’il y un instant ?).


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Au revoir, petite poulette !


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.


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Décidément ! J’ai déjà expliqué à maintes reprises qu’au Japon les curieux des engins qui se déplacent sont légion… Mais là…. je suis assez étonné !


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Mon affolement ne m’empêchera pas, pour autant, de me régaler avec la petite baguette aux haricots rouges et beurre sucré achetée à Fukuoka ce matin.


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Je n’ai pas encore fini mon gouter lors qu’on repère un truc là-haut.


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L’excitation augmente ! (au même titre que le nombre de dévots !!).

Diantre !!!


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S’agirait-il d’une visite de vedettes du pop acidulé japonais ?
Du dernier chouchou parmi les lanceurs de balle aux terrains diamantés ? 

 Entretemps, le truc tourne au milieu des montagnes. 


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Et décide de sortir son train d’atterrissage.


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Posé.

Il s’agit d’un envoyé des forces de l’empire, âgé de 19 ans et en tenue un peu particulière. 


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Tribord


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Bâbord


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Je n’y me connais rien aux BD locales et je ne l’ai ni lue ni regardée, mais mon ignorance ne m’empêche pas d’associer ces personnages avec la série du ’Demon Slayer’ 鬼滅の刃. Son long-métrage animé, ’Demon Slayer, le train de l’infini’ 鬼滅の刃無限列車, sorti en pleine pandémie (2020), a battu tous les records de popularité imaginables.

Ce n’est que plus tard que je réalise (au fait, on m’explique) que la cohue est un corollaire de la livrée de l’appareil. Rien d’autre. Quiconque d’éminent n’est arrivé !!! Sugoi !

La déco avait fait ses débuts en vol régulier 3 jours auparavant (avec un aller-retour HND-HIJ), et avait commencé sa rotation journalière (HND-HIJ-HND-MYJ-HND-ITM-HND) seulement 2 jours auparavant.

Évidemment, toute une panoplie de gadgets commémoratifs a été prévue (et prestement épuisée). 


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Le phénomène ayant pris de l’ampleur, les médias locaux s’y intéressent.


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Et les jeunes rendent diligemment leurs avis (sous le regard approbateur des papas et des jeunes sœurs). 


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L’animation est garantie !


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Bienvenu(e)s à Ehime.
Cette fois-ci, elle -la bienvenue- a été bien singulière !?! :-) 


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Un trajet rapide en bus nous amène à la gare ’SNCF' de Matsuyama, qui, bien que moche, est très pertinemment entourée de pins*

*(le matsu 松 de Matsuyama 松山, signifie pin) 


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Ses bancs ne sont vraiment pas ce que vous vous attendez à retrouver dans des salles des pas perdus parisiennes.
Je crois que vous le savez déjà : les enfants -de grand ou bas âge- ne manquent pas d’attentions au Japon.  


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On attend notre tour. 


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Le voici.


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Ce cliché conclu ce récit.
Merci beaucoup de m’avoir accompagné jusqu’ici. Merci aussi de vos éventuels likes ou commentaires.

Je vous souhaite de bons vols. À très bientôt.  

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Verdict

J-Air

7.8/10
Cabine9.5
Equipage8.5
Divertissements8.0
Restauration5.0

Salon Sakura

8.0/10
Confort9.0
Restauration5.0
Divertissements10.0
Services8.0

Fukuoka - FUK

9.6/10
Fluidité9.5
Accès10.0
Services9.0
Propreté10.0

Matsuyama - MYJ

8.9/10
Fluidité9.5
Accès8.5
Services8.0
Propreté9.5

Conclusion

Le vol tel quel fut une affaire quelconque*, d’une durée inférieure à 25 minutes.

En dépit d’un impeccable entretien de la cabine et des sièges d’un confort inégalable, je crois que c’est difficile de transformer cette courte traversée dans une expérience mémorable (à moins que Kunimo-san n’officie dans les lieux…) **
L'ambiance extérieure fut également quelconque, la brume ne rendant pas facile l’identification des paysages survolés.

Sans doute l’aspect le plus transcendant de ce déplacement fut le plaisir éprouvé par la contemplation d’opérations aéroportuaires versicolores.

A FUK, le Salon Sakura s’érigea comme une plateforme idéale pour profiter d’une panoplie d’appareils et compagnies (domestiques).
A MYJ, le hasard nous permit d’assister à un spectacle salutaire et inattendu : éprouver l’excitation des masses à la vue de rares exemplaires palmipèdes.

*Il vaut mieux préciser que le standard des legacies japonaises n’est pas des plus mauvais. Quelconque ici est assimilable à : ’correct mais sans éclats’.

**pour mieux comprendre, vous pouvez consulter le vol aller de cette courte série.

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