Bonjour,
Cela faisait longtemps que j'avais dans l'idée de partir de l'aéroport de Nîmes. Outre le fait de le découvrir, il n'a jamais été reporté ni au départ ni à l'arrivée.
Mais pour cela il faut prendre Ryanair, une compagnie que j'évite plutôt habituellement mais il n'y en a pas d'autre à FNI donc pas le choix. Pour la destination j'arrive à coordonner le vol avec une mission professionnelle dans le nord de la France, Charleroi fera l'affaire.
Une navette est prévue pour chaque vol, le billet coûte 6,80 euros.
Le trajet en bus s'annonce plus confortable que le vol qui va suivre.
Après un court trajet, 13 km environ, on arrive à l'aéroport.
Avant d'entrer dans l'aérogare je fais un peu de spotting, beaucoup d'appareils semblent en stockage et/ou maintenance.
Je l'aurais bien pris cet A330 South African mais cela semble compromis.
L'A330 blanc est (ou était ?) un appareil de Turkish Airlines.
Norwind est une compagnie russe, et on reconnaît la livrée de Saudia. Il y a une majorité d'A330.
Voici l'aérogare de Nîmes-Garons, qui s'appelle désormais Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes.
L'enregistrement est en cours.
Il n'y a qu'eun seul commerce.
Le côté des arrivées avec quelques loueurs de voitures.
N'ayant pas de bagage à enregistrer, je pensais aller directement aux contrôles mais en fait non, il faut passer par les compotoirs pour accéder aux salles d'embarquement.
Le contrôle s'est bien passé après un peu d'attente.
Les deux petites salles vont se remplir progressivement pour être quasiment pleines.
Airside, il n'y a aucun commerce, juste quelques distributeurs.
On voit la base de la Sécurité civile qui a été transférée depuis Marseille-Marignane.
L'activité est intense, pour l'entrainement ou pour les feux de forêt nombreux hélas en cette saison.
Des Boeing KC-135 Stratotanker de l'armée de l'Air française.
Notre appareil arrive de CRL avec du retard.
Les derniers passagers arrivant sont à peine débarqués que l'embarquement commence.
J'ai pris le "priority boarding" avec le bagage cabine.
Le SSLIA est présent.
L'accueil par l'hôtesse à l'arrière est poli. Hélas peu de passagers répondent à son "hello/bonjour".
Je suis rapidement à mon siège qui est à l'avant-dernier rang.
De la musique est diffusée.
L'espace pour les jambes est bon, il profite de l'absence de pochette et de la finesse du siège qui est peu confortable.
L'équipage nous propose de scanner le QR code pour accéder au menu du BOB.
Le PSU montre que l'appareil n'est pas récent.
Effectivement le EI-DLE a été livré en 2006.
Je scanne donc ce QR Code et cela fonctionne.
Le décollage est annoncé avec une demi-heure de retard.
L'offre semble assez variée.
Malgré un appareil visiblement plein l'embarquement a été efficace et rapide.
Sympa ces oliviers en bordure du tarmac.
Avant de traverser la piste on laisse ce Dash de la Sécurité civile atterrir.
Nous traversons à l'endroit où les roues touchent la piste.
Un autre Dash 8 décolle.
Nous passons avant ce Beechcraft 200.
Dès l'alignement sur la piste, les réacteurs sont poussés pour le décollage.
J'ai une belle vue sur Nîmes mais hélas les hublots sont sales et je suis à contre-jour.
Des incendies sont en cours du côté de Privas en Ardèche.
Saint-Etienne
L'aéroport de Saint-Etienne Bouthéon n'a plus de lignes régulières.
J'ai pris une eau gazeuse à 3 euros.
Ryanair ne met plus de publicités sur les coffres à bagages.
Roanne
Meaux, le descente commence peu après.
A ce moment l'équipage précise que si des passagers souhaitent aller aux toilettes, c'est maintenant.
L'ancienne base aérienne de Cambray.
Nous sommes désormais en Belgique.
L'atterrissage se fait par l'ouest.
Le roulage est court.
Comme au départ on peut sortir par l'avant et l'arrière. A l'avant c'est d'autant plus facile que l'escalier est intégré dans l'avion.
Ce n'est pas loin pour rejoindre l'aérogare.
Le cheminement est un peu long ensuite.
La sortie se fait sous une température moins favorable qu'à Nîmes.
Voici le parcours.
Nîmes : un aéroport "dans son jus". Il est intéressant de voir l'activité de la base aérienne notamment liée à la sécurité civile et à la maintenance aéronautique. Peu de services et une capacité limitée. Cela passe pour un appareil plein de Ryanair, s'il y en a deux c'est compliqué. Des toilettes propres mais vétustes et plusieurs sont hors service. Une fluidité pas optimale avec un passage obligé par les comptoirs pour accéder au PIF. Il n'y a pas de prises électriques pour recharger son téléphone. En revanche j'ai apprécié la navette qui assure le transfert pour la gare aussi bien pour les départs que pour les arrivées ainsi que la connexion Wifi disponible.
Charleroi : les sorties sont bien organisées. Tous les commerces n'étaient pas ouverts. De bonnes liaisons avec la gare de la ville, Bruxelles ou Lille.
Ryanair : on sait à quoi s'attendre et il ne faut justement pas trop en attendre. Mais on en a pour son argent. C'est efficace, la rotation est bien menée. L'équipage est sympathique et agréable.
Un BOB varié avec des prix qui semblent dans la moyenne.
Des sièges pas épais et confortables, une absence de pochette qui au moins permet d'avoir de l'espace pour les jambes.
Pas de connexion wifi mais une revue que l'on peut télécharger.
Le duty free a eu peu de succès, le BOB à peine plus.
Beaucoup plus de passagers belges que de français ce qui n'est pas une surprise. Un appareil plein, certes on est en pleine saison mais il doit y avoir un marché puisque la ligne existe depuis plusieurs années.
Une arrivée avec environ 25 minutes de retard après 1h20 de vol.
Merci pour votre lecture !
9 Commentaires
Je connaissais l’existence de cette ligne mais pour le gestionnaire de l’aéroport de Nîmes, cela doit être un vrai casse-tête que d’avoir la responsable d’un tel édifice pour si peu de PAX et donc de vols. Heureusement que d’autres trafics donnent un peu de vie à ces installations.
Ryanair a pal mal développé ses liaisons au départ de Nîmes pour desservir actuellement 6 destinations donc il y a de l'activité et sans doute des vols tous les jours.
Merci pour le commentaire !
J’ai des réserves sur le potentiel de Nîmes avec la proximité de MPL et dans une moindre mesure de MRS. AVN ne doit pas faire beaucoup de concurrence, le trafic y reste faible et saisonnier. Mais au moins FR y croit et cela semble marcher.
L’aérogare est lumineuse du côté des pistes avec un taille suffisante si un seul 737 est présent. Le service de bus est adapté au besoin.
A bientôt.
Un vol RYR classique comme la compagnie à l'habitude de nous proposer. L'avion date de 2006, dans le monde des low cost ce n'est vraiment pas jeune.
A bientôt!
C’était l’objectif principal de ce FR de faire découvrir un nouvel aéroport.
C’est une base importante pour la sécurité civile qui y stationne à ma connaissance tous ses appareils.
Un appareil ancien pour une compagnie low-cost, cela se voit un peu à l’intérieur, j’imagine qu’il va être remplacé par un 737 Max.
Merci pour ton commentaire ?
On a oublié qu'il y avait des vols vers ORY depuis FNI, comme depuis Avignon ou Valence. Le TGV a eu raison de tout cela.
C'est une remarque souvent faite sur le nombre d'aéroports en région Occitanie, c'est vrai que de toute façon à Nîmes la plateforme a une activité importante qui restera.
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