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113 avis
Suite d'un routing avgeek en bonne compagnie au nord de l'Europe avec un classique des classiques pour une cinquième liberté déjà expérimentée par votre serviteur et d'autres mais jamais par mon accompagnant. Au passage, nous avons perdu l'un des trois mousquetaires parti butiner ailleurs mais nous avons prévu de le retrouver bientôt au bon endroit, au bon moment.
Puisque l'on mentionne le routing, le voici.
Si les plus aguerris des effèristes, surtout les premiums, les vrais, ont certainement reconnu le liquide et sa composante gazeuse dans le verre de gauche de la photo de couverture, combien d'entre vous sauront identifier ce que contient le verre de droite?
Bref, revenons à nos moutons.
Mon acolyte et moi-même recevons chacun une notification: notre prochain vol direct du lendemain entre Stockholm et Dublin est annulé. La guigne! Cela met en péril le reste du routing. Nous tenterons de faire appel au service client SAS à l'aéroport d'Oslo… autant pisser dans un violon. Et cerise sur le gâteau, la compagnie nous rebooke automatiquement sur deux vols complètement différents. Je dis à Cyrille que nous verrons bien quoi faire une fois à Arlanda. En attendant, allons chercher nos cartes d'embarquement africaines.
Je ne suis pas un habitué fortuné des classes avant et j'avais réservé un fond de cale en bonne et due forme pour ce saut de puce entre Norvège et Suède. Nous arrivons donc devant les comptoirs d'enregistrement d'Ethiopian Airlines. Les formalités se passent bien pour l'un d'entre nous mais pour l'autre, impossible de trouver le billet. Une recherche dans ma boite mail et la confirmation arrive, des fois, je suis vraiment à côté de la plaque, genre plus à l'ouest tu meurs.
A réserver des plans avgeek au beau milieu de la nuit, je me suis mélangé les pinceaux et si j'ai bien acheté un billet d'avion, je me suis trompé de date. Quel abruti! Morale, soit j'attends le lendemain et je rate la prochaine étape, cruciale à nos yeux, soit je rachète un billet. Au prix des taxes aéroportuaires, je ne serai pas trop perdant. Fort heureusement, le chef d'escale aura pitié de moi et me propose, en bon vendeur, un siège en Cloud 9, la classe Affaires d'Ethiopian Airlines. Je n'y ai plus mis les pieds depuis le retrait de leurs 767 alors pourquoi pas? Le tarif acheté au comptoir n'est pas délirant, de mémoire tout juste une centaine d'euros, toujours moins cher que passer la nuit à Olso (quoique… n'est-ce pas Akivi?) et surtout, cela me permettra de varier les plaisirs. J'aurai bien un accès salon mais pas de possibilité d'y inviter qui que ce soit. Je reste pour le moment un nobody récidiviste chez l'Alliance Etoilée.
En attendant, j'ai besoin d'air frais et d'autres additifs …
En passant, je salue une vieille connaissance.
Cet aéroport est vraiment l'un de mes préférés dans le monde. Le béton est allié au bois de façon harmonieuse, les espaces sont grands, lumineux et accueillants.
Bon, trêve de bavardages et autres boutades inutiles, allons passer les contrôles et nous immerger dans notre futur proche. La note fluidité parle d'elle-même …
Et hop! Airside en un rien de temps. Le FIDS indique un nombre limité de départs ce soir, New York et Addis Ababa étant les deux seules destinations long-courrier au programme.
Pendant que l'ami Cyrille part à la découverte du terminal, je file au salon SAS auquel donne droit mon billet Business. L'accueil est sympathique.
Du stock pour les assoiffés, mais pas trop…
J'aime beaucoup la plaisanterie, on ne gagne pas de prix humoristique sur Flight-Report pour rien mais là, j'ai trouvé maître en la matière!
Et les affamés resteront aussi sur leur faim. On est invités à aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte.
Ici, chez les nantis dorés, c'est un peu mieux. Les salades ne sont pas que racontées.
Et j'ai enfin appris mon premier mot de norvégien!
Pour ceux qui préfèrent des liquides d'un autre genre… Y'a du Campari!!!
Mais quels farceurs ces vikings!
Bref, je vais rester sur une valeur sure bien milanaise (ou de sa si proche banlieue!).
Salute!
Comme le veut le vieil adage, je sortirai couvert (#jefaismescoursesausalon)
Ayant encore quelques minutes avant le début de l'embarquement, je décide d'aller faire un tour dans l'autre salon dont l'accès est inclus avec ce billet d'avion.
Si le buffet est joliment dressé, c'est surtout pour sa réouverture le lendemain. Les deux employées m'informent que les lieux ferment dans quelques minutes mais que je suis libre de prendre ce que bon me semble. Le butin sera à l'image du concept de gastronomie dans ces contrées : sans commentaire désobligeant au risque d'en froisser plus d'un.
Bon, merci pour la visite mais il serait temps d'y aller.
Je retrouve mon complice juste avant le passage de la frontière.
Une fois ces contrôles d'identité passés, nous débouchons dans une zone assez agréable.
Notre avion du soir est là, prêt à nous accueillir.
De plus près, ça donne envie.
Je ferai passer l'ami qui m'accompagne en premier pour qu'il aille s'imprégner des couleurs locales.
Et il mitraille…
Moi aussi d'ailleurs. On ne se refait pas. Trois instants en un!
Ce fuselage! ?
Accueil très avenant. Mon copax prend à droite, moi pour une fois je vais à gauche. La cabine se remplira peu à peu mais pas trop, j'en profite pour m'avancer et faire une photo.
Paroi logotée. J'aime beaucoup.
Mon siège pour ces 60 minutes de vol à venir.
Espace qui s'annonce confortable. Dommage de ne pas y passer plus de temps, jusqu'en Afrique par exemple.
Une trousse de confort ainsi qu'une bouteille d'eau me sont apportées à peine suis-je installé.
En détail, on voit l'ensemble des produits que je qualifierais de collector.
L'oshibori bien chaud arrive dans la foulée, distribué par une deuxième PNC officiant à l'avant.
Ce siège offre divers espaces de rangement.
Une pensée au copax qui doit être bien attaché à fond de cale.
Un peu de pub sur la destination finale de ce vol. Addis se modernise au fil des ans.
Un casque est disponible mais je n'en aurai pas l'utilité.
Les choses sérieuses commencent avec la distribution du verre d'accueil. Au choix, jus d'orange, Champagne et XXX…
Alors, ce liquide? Vous avez trouvé? Comme je sais que mon copax en est friand, je m'arrange avec une PNC pour qu'il puisse lui aussi y goûter. J'avais l'intention de lui en apporter un gobelet mais l’hôtesse super sympa me dit de ne pas me déranger, elle lui en apportera directement un verre dans la foulée. Chez Ethiopian, ils sont vraiment fiers de leur héritage culturel.
Santé à tous les amateurs de liquides en tous genre!
Ceci n'est pas du jus de cannelle!
Je fais quand même un tour vers le fond de cale pendant que le reste des passagers embarque. Mon prisonnier est bien installé.
Nous sommes prêts au départ, l'IFE l'est aussi, en plusieurs langues. Bizarrement, je n'ai pas trouvé l'italien.
L'heure du décollage a sonné…
et nous nous retrouvons vite propulsés à une altitude de croisière. Le service se met en place rapidement. La nuit est déjà tombée, inutile de tenter l'expérience photographique par les hublots.
Il n'aura pas de repas, ce qui est compréhensible sur un vol aussi court mais un soupçon d'Italie quand même avec des taralli apportés dans une coupelle.
Et un verre d'un excellent rouge sud-africain.
Santé!
J'aurais aimé prendre une verre d'Amarula mais il n'était pas disponible sur ce tronçon. Dommage.
Tout va bien trop vite. Quelqu'un de bien intentionné nous a suivi de loin.
C'était sans aucun doute un vol bien trop court, rendu excellent par cet équipage des plus avenants.
Atterrissage doux, roulage rapide et nous voici déjà à notre point de parking.
Retrouvailles avec F-OITN et derniers clichés pour la route.
Non sans regrets, nous quittons les lieux en se disant que nous serions bien restés à bord, peu importe la classe de voyage.
Heureusement qu'Aranda pense à moi!
Peu avant ce vol, nous avions reçu une mauvaise nouvelle: notre vol direct pour Dublin le lendemain était annulé. Si j'avais bien un re-routing via Francfort avec LH qui pouvait faire l'affaire, mon compagnon de voyage était, quant à lui, envoyé via Genève avec une arrivée bien trop tardive pour notre prochaine cible. Une demande d'aide aux comptoirs SAS à Oslo s'étant soldée par une fin de non recevoir, nous irons tenter notre chance dès l'arrivée à Arlanda…
Bilan des courses, nous repartons satisfaits et l'esprit un peu plus tranquilles. Nous serons bien sur le même vol demain aux aurores. la nuit sera courte mais confortable.
Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
Redécouverte d'une liaison emblématique pour tout avgeek, dans une classe de confort qui tient la route. Un vol en excellente compagnie que je conseille vivement à tous ceux qui ne l'ont pas encore essayée.
Les salons SAS d'Oslo font le job mais n'offrent pas grand chose en termes de restauration comparé à ce que l'on peut trouver dans le sud de l'Europe. Question de culture j'imagine.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 14 avis concernant 5 compagnies sur la ligne Oslo (OSL) → Stockholm (ARN).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Ethiopian Airlines avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 0 minutes.
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9 Commentaires
La boulette pour la résa mais heueusement sans grave conséquences.
Au final, une bonne occasion de tester le C9, en plus ce 789 est l'un des quelques uns de la flotte avec le produit Super Diamond, donc plus confortable.
Sympa d'avoir le droit à la trousse.
A+
En effet, beaucoup de chance ce jour entre plusieurs ratés qui se profilaient. Je ne regrette pas d'avoir pris ce vol en J au vu de la cabine bien meilleure que d'autres chez ET. Une bonne impression qui a laissé une envie de tester cette compagnie sur du LC. On verra bien un jour si je franchirai le pas.
Merci pour ta lecture et le commentaire. A. bientôt !
Je suis bien d'accord !
Tu as eu de la chance dans ton malheur avec l'erreur de date ! Donc en gros tu as payé une centaine d'euros en plus pour décaler ton vol et passer en J ? Si c'est ça, tu t'en es bien sorti !
L'offre au salon est... déroutante. On sent qu'on est sur la fin de journée !
C'est toujours le problème quand on s'offre un upgrade sur gros-porteur en MC :)
Sympa cette petite trousse J ! Par contre je suis étonné par le catering, certes le vol est court mais il y a des façons de faire quand on le veut vraiment (donner une lunchbox au moment de l'embarquement par exemple).
A part ça, une expérience qui semble toujours être aussi agréable sur cette 5e liberté !
A bientôt !
Rassure-toi, c'est la même chose à toutes les heures. La Scandinavie n'a pas les mêmes valeurs gastronomiques que le sud de l'Europe.
Je ne m'attendais pas à recevoir une trousse mais je la garde précieusement (ne volant pas souvent en J avec ET!!!). Pour le catering, certes, la compagnie aurait pu mieux faire mais au final, ce n'était pas mal du tout. J'ai découvert la décoction à la cannelle et mon co-pax à fond de cale a pu lui aussi y goûter.
Comme tu l'as si bien dit, cette 5è liberté n'a pas fini de plaire.
A bientôt
Superbe cabine qui doit être confortable sur les vols plus longs. La trousse de confort pour le vol d’1h est pas mal.
Merci pour ce FR
Merci pour la lecture et le commentaire!
A bientôt pour la suite. Merci pour ta lecture.
Oh punaise cette bourde dans l’achat du vol. Mais heureusement, tu t’en sors plutôt pas mal. Ouf !
Ça fait très tôt pour arrêter le service houblonné. C’est quand même dommage.
Mais c’est abusé !
C’est exactement ce que j’ai ressenti quand j’ai fait moi aussi cette 5e liberté. Je n’avais pas envie de descendre à ARN.
Je n’ai pas eu le droit à ladite trousse.
J’en suis arrivé à la même conclusion.
Bons vols
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