65 avis
Le 3 mars dernier, je m'engageais auprès d'Esteban à publier mon dernier FR sous 15 jours… 4 mois plus tard je me lance enfin. Toutes mes excuses. Et c'est au moment de la fin de la grève d'Air Tahiti Nui que mon Flight-Report arrive. J'ai donc échappé au pire, car j'avais longuement hésité à partir l'été dernier ou cet été. Amoureux du spotting aux USA ce FR est fait pour voir.
Pour rejoindre la Polynésie française par un vol "direct", il y a 3 compagnies qui se font la guerre. Air France, Air Tahiti Nui et French Bee. Au moment de débuter les recherches, mon choix se portait vers Air France qui offrait des conditions d'annulation totalement souple, mais cette souplesse n'allait pas jusqu'à l'été donc le bon point tombait à l'eau. Nous décidons à la mi-octobre de réserver, voici les tarifs offerts par les compagnies à ce moment :
- Air Tahiti Nui : 1634€/pers en Boeing 787-9
- French Bee : 1850€/pers (avec la valise et le repas) en Airbus A350-900
- Air France : 2400€/pers en Boeing 777-200er
Sauf prix extraordinaire j'avais éliminé d'office French Bee dont le service ne me semble guère fiable en cas de problème (l'incident d'un vol vers Tahiti cet été confirmera mes inquiétudes). Air France est à un tarif tout bonnement éliminatoire surtout que le 777-200er n'offre pas un confort sonore et de pressurisation au niveau du 787-9. Ce dernier consommant nettement moins, c'est décidé nous optons pour Air Tahiti Nui. Une chose est certaine, la Polynésie française c'est onéreux. Mais la réservation sera une véritable galère, impossible de payer, notre carte Visa est toujours refusée avec un code erreur, nous rencontrerons par la suite le même problème avec la compagnie Air Tahiti. Pourtant nous avions la somme sur le compte et le plafond pour. Nous poserons une option à 30€ valable 24h, et après un paquet de tentatives nous finirons par réussir. Après réclamation, Air Tahiti Nui acceptera de nous rembourser l'option à 30€.
Ce qui est désagréable pour rejoindre la Polynésie française, c'est l'incontournable escale aux Etats-Unis. Avec Air France et Air Tahiti Nui vous aurez le droit à Los-Angeles ou Seattle. Avec French Bee c'est San Fransisco. Cela veut donc dire que l'ESTA est obligatoire, qu'il faut quitter l'avion et passer la frontière.
Contrairement au vol aller nous arrivons dans un terminal réservé à cette correspondance, nous sommes le seul avion à passer aux contrôles. Cela prendra tout de même 40 minutes avec un zèle très poussé des agents … Bref pas le bonheur.
Le terminal est moderne, et la vue sur les pistes parfaite.
Parfait
Je profite d'une vue parfaite sur les pistes pour mitrailler les avions avec un plaisir non dissimulé.
Je vais donc commencer par les appareils CC-MC. Au bonheur des 737, A32x, E-jet et autres A220.
Le jeu des 7 erreurs entre le 737-700 et le 737-8 max de chez Southwest, une différence moins visible qu'entre la nouvelle et l'ancienne livrée.
Un petit jeu des livrées chez West Jet.
Pour introduire les mastodondes des airs, je fais un petit encart pour mon gros chouchou, le 747-8l. Il est ici opéré par Korean Air. Qu'il est beau !
Et maintenant du plus courant. Vous remarquerez l'état pas brillant du 777-200 de United…
C'est bien de s'occuper des autres avions, mais il est temps de penser à notre 787-9 qui remporte le prix de la plus belle livrée.
L'embarquement se déroulera de manière très basique, de quoi attraper le nez de notre avion. C'est donc à nouveau dans le Boeing 787-9 F-OMUA qui porte le nom de l'atoll Fakarava, qui est âgé de 4 ans, que nous embarquons.
Je récupère le hublot cette fois, l'espace aux jambes n'a pas changé c'est fou. Le problème du repose tête qui ne tient pas en place sera lui aussi le même …
L'écran d'accueil
Toujours de quoi gérer notre hublot, enfin si l'équipage nous laisse faire…
C'est Air France qui s'occupe de la partie au sol d'Air Tahiti Nui. Un peu regrettable, lors de notre réservation il était impossible d'associer un vol AF avec un vol ATN alors que c'était possible auparavant.
Et depuis mon hublot je vais pouvoir rédémarrer une séance de spotting intense.
Même fonctionnement que précédemment, je commence par le CC-MC puis après les gros porteurs. Petit clin d'oeil pour les deux livrées de Spirit en duel.
Du côté des gros porteurs, on débutera par deux magnifiques long-courriers dont le premier est dédié au fret. L'A350 d'ITA est une belle réussite.
Je termine par cette photo coup de coeur d'un 787 de United.
Après cette parenthèse, reprenons notre récit comme si de rien n'était. Notre avion part parfaitement à l'heure.
On s'aligne de manière habituelle avant le départ.
La courbe de l'aile du 787 permet de voir que notre avion quitte la terre ferme.
Au-revoir Los Angeles.
S'éloigner…
pour mieux revenir.
Notre hublot subit déjà une teinte "forcée" par l'équipage. Payer pour un siège hublot sans pouvoir parfaitement voir dehors …
Je profiterai quand même des paysages de l'ouest américain
L'heure de l'apéro débute, je reste fidèle au jus d'ananas Rotui.
Un apéro au-dessus de Las-Vegas, parfait. La carte 3D est toujours aussi agréable.
Au tour du repas. Une sorte de boeuf bourguignon, pas mauvais dans l'ensemble. Le dessert fait très chimique.
Un petit air to air avec un 737 de Southwest.
Les nuages et la nuit tombante vont avoir raison de ma passion du hublot.
Comme toujours, je profiterai du lever de soleil depuis le hublot. Un moment toujours magique.
Un air to air avec un avion militaire que nous doublerons doucement mais sûrement
Le soleil pointe le bout de son nez.
Cette fois c'est l'heure du petit-déjeuner, et j'ai des photos ! De mon côté je vais opter pour l'omelette/saucisse. Pas mal du tout, par contre les fruits n'étaient pas mûres du tout.
Ma conjointe va opter pour les gauffres, pas top top.
À l'approche de Londres, l'équipage annonce le début de la descente de notre avion.
Je ne suis pas un expert pour idenfier les aéroports, mais lui n'est pas tout petit.
Une arrivée magnifique en France, la côte d'Opale et la Baie de Somme.
Nous survolons Dieppe, facilement identifiable avec son port relié à l'Angleterre par ferry.
Magique.
La descente est bien entammée, et nous sommes en approche de CDG.
C'est clairement la fin des vacances.
Atterissage pas des plus délicats.
Une petite prochette de compagnies qu'on croise rarement.
Je mitraille au sol.
Dernier virage.
Avant de quitter l'avion je sais que le passage à la frontière sera long, devant nous un 777 United vient d'arriver juste devant nous.
C'est bien pire que ce que j'imaginais. Il nous faudra 2h pour passer les douanes et récupérer nos valises. Pour résumer, tout sera long et poussif avec un guidage des files très aléatoire. Pour les bagages, deux valises de notre avion arrivent puis "livraison terminée", cela mettra plusieurs dizaines de minutes à se régler.
Et comme bien souvent, le trajet se termine avec le RER B qui roulera parfaitement jusqu'à gare du Nord.
Merci pour votre lecture et à un de ses jours (oui je vole nettement moins, mais je poursuis mes lectures).
Une conclusion similaire au précédent FR, la nourriture un peu moins bonne tout de même.
Cabine : Les couleurs sont agréables. Sur le vol aller je disais "le système pour reposer la tête est très efficace", hélas ce ne fut pas le cas au retour car ce dernier ne restait pas en position haute ce qui fait perdre en confort. On reste sur de la classe éco, ce n'est pas large.
Équipage : Un équipage efficace et attentioné.
Divertissements : Niveau sélection de films et séries, on est à des années lumières de ce que peut proposer Air France mais il y a de quoi s'occuper tout de même. Le wifi n'est vraiment pas donné.
Restauration : Standard américain, pas fou dans l'ensemble.
À bientôt!
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 72 avis concernant 4 compagnies sur la ligne Los Angeles (LAX) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air Tahiti Nui avec 7,6/10.
La durée moyenne des vols est de 10 heures et 36 minutes.
Plus d'informations
6 Commentaires
Ce passage de la PAF à LAX (ou plus généralement aux USA) est un vrai repoussoir en plus d'être parfaitement inutile.
Joli spotting à LAX et à CDG.
Quelle arrivée à CDG décevante et qui doit être usante après un tel voyage.
Bons vols.
Escale laborieuse autant que l'arrivée à CDG. Ces longs vols mettent à rude épreuve la patience des passagers. Heureusement que la prestation à bord est de bon niveau. Un grand merci pour l'ensemble du routing que j'ai lu avec beaucoup de plaisir.
Ah, j'allais oublier : Très belle de London Gatwick!!!
A bientôt!
Ah la compagnie AirOne, un grand regret symbolique de l'avoir raté même si en soit la compagnie ne faisait pas forcément rêver. Merci pour votre lecture attentive sur l'ensemble du routing !
À bientôt
Spotting hyper varié, il faut dire que LAX et CDG sont deux bons aéroports pour ça :) Par contre les temps d'attente sont juste indécents, en particulier à CDG... Deux heures, c'est incompréhensible !
A bord, la première prestation est vraiment légère, il vaut mieux avoir fait quelques provisions avant le vol (ou faire un tour au galley). Le pdj semble correct par contre.
A bientôt !
Merci pour la lecture et à bientôt !
Connectez-vous pour poster un commentaire.