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Bonjour et excellente année 2024 à tous les contributeurs ! Pour clôturer l'année 2023 en beauté, j'ai décidé de vous proposer un report en A220 AF entre Paris et Genève.
En ce qui concerne le contexte de ce déplacement, je dois me rendre à Grenoble le soir du 31 décembre pour y passer le réveillon avec des amis. Ce voyage commence par la recherche du moyen de transport pour me rendre sur place, les tarifs de la SNCF sont évidemment plutôt élevés compte tenu de la forte demande pour le Nouvel An. Je me renseigne donc du côté d'Air France, je trouve les tarifs tout de suite plus intéressants grâce à ma carte jeune, même s'il faudra rajouter les pré/post-acheminements. Je réserve donc un banal aller-retour Paris-Lyon avec la compagnie nationale, que je complète donc avec des trajets en bus pour rejoindre CDG puis Grenoble.
Mais sur un coup de tête l'envie d'essayer les A220 d'Air France me fait regarder les vols vers Genève, où ces appareils sont très bien représentés sur la ligne. Je change les plans pour les pré-achemninements et décide de rejoindre l'aéroport Charles-de-Gaulle en TGV. Ensuite je rallierai Grenoble depuis l'aéroport de Genève par le train. Le changement de réservation n'a pas été chose facile, puisque je n'arrive pas à modifier la destination sur l'application AF ou sur le site internet. J'annule donc le vol aller CDG-LYS et fait une nouvelle réservation Paris-Genève.
Comme prévu j'arrive peu avant 8h30 en TGV à l'aéroport de Paris Charles de Gaulle. Je monte vers la surface avec les escalators et me retrouve devant le FIDS général.
Je prends la direction du terminal 2F via les travellators.
Vue sur le tarmac et les différents avions d'Air France depuis les longs couloirs qui mènent au hall F.
J'arrive devant le FIDS du terminal 2F. Mon vol est toujours prévu à l'heure.
Paris vous aime… et vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année !
Je me dirige vers les bornes automatiques imprimer mon boarding pass, je constate qu'Air France a récemment changé ses bornes d'enregistrement. Ayant une petite mousse de mon pays à transporter, je décide d'aller enregistrer mon bagage en soute. Pour cela, j'utilise la procédure du self-check-in. L'attente n'est pas longue aux comptoirs d'enregsitrement, de l'ordre de quelques minutes.
Une fois ma valise déposée, je me dirige rapidement vers les contrôles où l'attente risque d'être bien plus longue en ce 31 décembre. Ces derniers sont franchis en 15 minutes environ, par contre j'ai l'impression que l'aéroport n'est toujours pas doté des scanners permettant de passer sans enlever ses ordinateurs puisque je vois d'autres passagers sortir leur matériel.
Direction la porte F49 d'où opère mon vol. L'ambiance de noël règne toujours dans les commerces de la zone non publique.
Un Boeing 737 KLM au repoussage pour Amsterdam.
Le boarding pass du jour
Coup d'oeil rapide aux informations concernant mon A220 sur Flight-Radar ainsi que sur planespotters : c'est donc par le F-HPNB que je commence ma collection d'A220 AF. Il a été livré à Air France en juin 2023, et a été baptisé "Sauternes".
Peu après 9h30 l'embarquement pour les Skypriority (zones 1 et 2) est annoncé porte F49. Les autres passagers seront appelés un peu moins de dix minutes après.
Dès que mon groupe est appelé je me dirige vers la porte F49 et montre mes documents de voyage aux agents, avant de rentrer dans la passerelle.
Sur ma droite le 7ème Airbus A220 d'Air France nommé "Provins"
Vue sur le nez de notre appareil qui rappelle un peu ceux des E-jet
Instant porte pour Stephan.
Le fuselage de notre appareil
Après un accueil sympathique de notre équipage de cabine, je découvre la cabine de l'A220. Les sièges s'apparentent un peu à ceux des cabines Best & Beyond que l'on trouve chez A3/32X, avec leurs têtières ajustables.
Je me dirige vers le siège 9F qui m'accueillera pour ce vol de 50 minutes. Jai choisi de payer 15 euros pour ce siège à l'avant de la cabine, la position du seul hublot restant en fond de cale ne m'arrangeait pas vraiment.
Le confort du siège des A220 Air France réside dans son assise confortable mais aussi comme dit précédemment la têtière ajustable.
Il y a aussi, bien évidemment, la ceinture logotée Air France que l'on retrouve sur la plupart des appareils de la compagnie.
Voici "Beaune", notre voisin, un A321 de 15 ans d'ancienneté chez Air France. Il est immatriculé F-GTAU.
L'équipage annonce la fin de l'embarquement peu avant 10 heures, suivi du commandant de bord qui annonce 50 minutes de vol jusqu'à Genève ainsi qu'une météo perturbée pendant la croisière avec de la pluie annoncé à Genève.
Les sièges des A220 sont également équipés de tablettes rétractables, de prises USB, d'un porte-gobelet et, spécificité du 220, un support pour poser son téléphone.
La têtière est également aux couleurs de la compagnie, cette fois c'est la virgule d'Air France qui est utilisée.
L'espace pour les jambes est correct.
Depuis mon siège, on peut voir également l'un de nos 2 Pratt & Whitney PW1500G qui équipent les A220.
Nous repoussons à 10h06
Instant F-OITN avec les PSU modernes des A220
Nous croisons la route d'un Easyjet dont j'ignore la destination.
Nous stationnons avant de débuter notre roulage à 10h09.
La cour des longs-courriers
Nous roulons plutôt vie j'ai l'impression, je ne sais pas si c'est une spécificité des A220.
Nous passons au-dessus de l'autoroute d'accès, mon moment préféré à l'aéroport Charles-de-Gaulle.
Il y a beaucoup de monde qui attend pour décoller sur le pas-de-tir.
Notre avion s'aligne sur la 26R et patiente le temps que ça se dégage sur notre axe de décollage.
Notre avion s'élance à 10h21, puis accélère encore plus au milieu de la piste, et à 10h22 nous sommes dans les airs.
Les vues au décollages commencent par les installations aéroportuaires avec les avions, puis on aperçoit Goussainville avec la LGV qui passe en-dessous.
Nous effectuons un virage à gauche au niveau de Montmagny.
Nous survolons la Seine-Saint-Denis, avec la vallée de la Seine.
Puis c'est l'agglomération parisienne avec la Place de l'Etoile et à droite le bois de Boulogne
Nous arrivons au niveau du parc du Champ de Mars avec la Tour Eiffel
Le rideau de séparation entre la classe avant et l'economy est tiré pendant la croisière.
L'offre Wifi habituelle proposée par Air France, je n'aurais pas besoin du pass message gratuit, sinon il faut payer pour avoir une vraie connexion.
Le ciel sera nuageux pendant le reste du vol, donc peu de photos de l'extérieur jusqu'à l'atterrissage.
Le siège du milieu restera inoccupé pendant le vol.
Vers 10h30 le service peut débuter, la collation est celle proposée sur les vols moyen-courrier internationaux. C'est léger mais ça a le mérite d'exister et on ne peut pas demander plus pour ce vol matinal. De toute façon les sandwichs sont au fromage donc je ne peux pas en manger, j'essaierai donc de le donner à un autre passager mais ce sera pour la PNC car personne ne se manifestera.
Ensuite le service des boissons arrive, pour ma part je prendrais un café, une bouteille d'eau sera également distribuée.
Le temps d'aller aux toilettes pour une petite envie entre temps l'atterrissage est annoncé je sais que ce n'est pas prudent donc je ne m'attarde pas à prendre des photos, dommage car les toilettes sont propres et bien entretenues.
Peu après 11 heures nous repassons en dessous de la couche nuageuse, l'approche nous donne de belles vues sur le lac Léman et les massifs montagneux, j'aurai tout juste le temps de photographie les Alpes pendant notre virage à droite avant qu'il ne soit trop tard. Pour les Alpes c'était trop court la prochaine fois je choisirai un siège en A. Mais au moins j'ai pu en photographier une petite partie.
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Nous pouvons également voir un train passer sur la ligne ferroviaire.
Enfin la ville de Versoix et son port.
Nous effectuons notre finale au niveau de Ferney-Voltaire.
Enfin à 11h15 c'est le toucher des roues.
Pendant notre roulage vers le point de stationnement nous apercevons des appareils de différentes compagnie, dont certains e principaux opérateurs de la plateforme (Swiss et Easyjet Switzerland).
Nous sommes stationnés peu avant 11h20.
Tous les passagers quittent aussitôt leur siège une fois l'avion immobilisé.
Dernier cliché de notre ex-CS3.
Je me dirige sans tarder vers la livraison des bagages, car les bagages ne font qu'un tour sur le tapis du secteur français, puis elles descendent dans la salle des livraisons bagages secteur Suisse. Je ne comprends pas la logique de l'aéroport de Genève, mais cela peut paraître un brin déroutant pour les non initiés.
Le temps passe, le tapis se met à livrer les bagages, et je ne vois pas ma valise. Je descends donc au secteur suisse pour voir si ma valise est déjà descendue, mais là aussi je devrais patienter un peu avant que ma valise descende enfin.
J'ai déjà raté mon post-acheminement en train pour rejoindre Genève puis attraper ma correspondance pour Grenoble. Je réserverai donc un Blablabus pour un peu plus de 30 euros pour rallier directement Grenoble.
CDG: peu de monde à la dépose bagages et enregistrement raide de ma valise, mais l'attente au passage du PIF reste dans les standards de ce que l'on peut attendre. Terminal 2F un peu éloigné de la gare TGV.
Air France: Cabine de l'A220 confortable et moderne, les réacteurs sont plus silencieux au décollage si l'on compare aux A319-320-321. Le service est un peu maigre et le sandwich pas adapté à l'horaire du vol, mais a le mérite d'être inclus. Les vues au décollage sur la capitale sont superbes, de même que celles sur les massifs et le Léman lors de l'atterrissage.
GVA: deux points noirs concernant la livraison des bagages: l'attente est plutôt longue et surtout le fait que les bagages font un seul tour côté français puis sont transférés vers l'autre salle de livraison de bagages.
Merci de votre lecture et à très vite !
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 69 avis concernant 1 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Geneva (GVA).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 9 minutes.
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