Review of British Airways flight from Amsterdam to London in Business

Intro fleuve
Un de mes rêves de toujours se réalise, découvrir — même de façon très limitée — l’Argentine et plus spécialement Buenos Aires. Malheureusement, juste une semaine de libre, je décide de m’offrir la J pour fêter ça. Il est clair que les vols vers EZE à cette période de l’année sont relativement remplis. J’ai exploré pas mal d’options. Il y avait une belle promo KLM mais elle a expiré la veille du jour où j’ai commencé à chercher. Après pas mal de péripéties, j’étais prêt à opter pour un ensemble de vols BA via LHR à 2400€ au départ d’Orly. AA était sensiblement au même prix, les différents types de double open jaw plus ou moins tarabiscotés que je trouvais étaient guère moins chers. Jusqu’à ce moment où par erreur je cherche un AMS-EZE suivi d’un EZE-PAR ! Et là, bingo : 1600€. Compte tenu de la distance, c’est raisonnable. Il va falloir ajouter un NTE-AMS en miles, une nuit à AMS cause départ un peu tôt et un ESTA, mais on est encore loin du coût précédent.
Ce qui nous fait un joli parcours de 17958 miles sur OW. J’aurais pu pititomer et ajouter un stopover ou deux, notamment sur le territoire US, mais le but est plutôt d’aller en Argentine, pas de faire un segment-milage run. Et ce d’autant plus que les segments supplémentaires ne me sont guère utiles en créditant sur AA. Le passage par JFK consiste à éviter a priori les 777 équipés des anciennes cabines toboggans qui font la rotation MIA-EZE en vol de nuit. Sauf que heureux hasard, le vol retour EZE-MIA change d’équipement vers la mi-février et que je devrais pouvoir éviter le toboggan, y compris sur le vol de jour. Reste le MIA-CDG dont l’équipement n’est pas clair. D’après ExpertFlyer, ce sera les nouvelles cabines. Le site AA n’arrive pas lui à déterminer le type d’avion. Bref, on verra ! Restent des détails étranges, le site AA me propose des upgrades vers la F, mais mes réservations de siège me permettent des choix de siège allant jusqu’au rang 1, ce qui sous-entend un avion sans F ou avec une F vendue J. Là encore, on verra !
J’en profite pour y ajouter un petit coup de gueule sur British Airways qui se sent obligé de facturer l’attribution des sièges en business. Pour mes deux vols (1 MC + 1 LC), il faudrait que j’allonge la modique somme de 108€. Dans tes rêves…
Pour compléter le routing, j’ajoute une paire de vols sur la tant décriée Aerolineas Argentinas vers Iguazu. Ils n’ont couté quasiment rien en miles FB (en plus sur le compte de mon épouse avant leur expiration) auxquels j’ai du ajouter 2 fois 3,17€ de taxes.
Routing final :
- Nantes - Paris AF7727 A318 Y - non reporté
- Paris - Amsterdam AF1140 A320 Y - non reporté
- Amsterdam - Londres BA341 A320 J - prétexte à l'intro
- Londres - New York JFK BA115 777-200ER J : http://flight-report.com/fr/report-13199.html
- New York JFK - Buenos Aires AA953 777-200ER J
- Buenos Aires - Iguazu AR1734 737-800 Y
- Iguazu - Buenos Aires AR1735 737-800 Y
- Buenos Aires - Miami AA934 777-200ER J
- Miami - Paris CDG AA62 777-200ER J
Quelques images des vols de positionnement Nantes - Paris - Amsterdam avec l'invité d'honneur sur le tarmac nantais. Il passe une fois par semaine, le 333 d'XL

Désolé pour les reflets, mais avec les doubles vitres des passerelles nantaise, c'est quasi-impossible de faire une photo correcte.
Comme c'est un vol en business, vous aurez le droit à du caviar. Pas n'importe lequel puisque c'est du Beluga.

Au fait, comment stocke-t-on les étiquettes bagages quand on a une carte d'embarquement électronique ? Ben comme ça, mais c'est cher quand on jette l'étiquette après.

Nuit au CityzenM de Schipol avec vue sur les pistes. Seule photo que j'arriverai à sauver, le 789 de KLM.

Avant-vol
LE FIDS d'Amsterdam. Pas envie de payer des royalties à Pat62, donc pas de coloriage

L'enregistrement s'effectue en 3 minutes au comptoir BA. L'hôtesse s'avérera incapable de me donner ma carte d'embarquement pour le vol New York - Buenos Aires. Pas grave. Selon elle, ma valise est étiquetée jusque Buenos Aires, j'aurai juste à la dédouaner à New York.
La paperasse, à défaut de la une du jour que j'ai oubliée.

On m'enverra ensuite visiter le lounge 40. Oui c'est ainsi qu'il ne nomme. 40 doit correspondre au temps nécessaire pour le trouver tant il est perdu après 10 couloirs deux escaliers et un ascenseur. C'est un véritable labyrinthe qu'imposent les travaux à Schipol entre la jetée D et la E.
Ce lounge a beau se mériter, il n'en est pas moins fort décevant à l'exception de la vue superbe sur le tarmac et la piste en service pour les décollages.
Non, c'est bien le chemin d'accès au lounge de British Airways, pas un immeuble à Taiwan (une petite pensée pour eux en passant).

L'offre liquide est correcte, mais l'offre solide est à pleurer pour un petit déjeuner : 2 muffins (pas deux sortes de muffins, juste 2 muffins), deux sortes de yaourt, des chips et deux fruits qui se battent en duel.
Ma sélection, pas sûr d'avoir laissé grand chose aux autres…

Accès internet de qualité, c'est déjà ça.
Attention les yeux, mise en place de l'offre déjeuner. Je précise qu'à l'heure où j'ai quitté le salon, il n'y avait toujours pas de pain pour aller avec.

Passons le temps avec un peu de spotting
Je ne vois pas trop une équipe de rugby là dedans tellement on est serrés dans les jumbolino

Pour un vol de qualité, choisissez Kalitta

Schipol est bien un hub Skyteam et ça se voit. Pendant mes deux heures dans l'aéroport, en permanence 5 330 DL au contact. Quand l'un s'en allait, un autre prenait sa place.

un chauffe-batteries United qui passe au fond

une basque en colère. Ah non, une ire landaise.

Adria (pas na, car en beuh)

Cinéaste égyptien (celle là, il faut la chercher)

tiens, la grande-bretagne à la dérive. C'est pour moi ça.

encore lui, mais sous un meilleur profil

Venons-en au fait
L'embarquement est quelque peu retardé pour proposer aux passagers tortue qui ont leur maison sur le dos de mette un de leur 18 bagages à main en soute. Sans trop de succès d'ailleurs !
Une fois à bord quelle n'est pas ma surprise de découvrir que mon siège est situé derrière le rideau … Et que contrairement au rang précédent, il n'y a pas de tablette sur le rang central.
En J avec vue sur le rideau (exclu !)

la vue en attendant de ma place sans dents

du coup, j'ai l'air fin (ou le finnair au choix)

Problème réglé quelques minutes plus tard par un Chef de cabine se confondant en excuses et me proposant de rejoindre le rang 3. Ce que je ne refuserai bien évidemment pas !
Me voici à un rang plus conforme à la classe évoquée sur mon billet :) cela dit le siège est strictement le même et le pas (de ça chez moi) semble identique.

la tablette posée par dessus le siège central. Pas besoin d'aller voir la pochette pour faire le test Horatius, en surface c'est déjà sale.

Le siège en lui-même en jette pas mal pour une planche à repasser non ?

Chiffonnade anglaise

50 minutes de vol annoncées aujourd'hui. Faut-il compter en plus les hippodromes Londoniens ?? Nous verrons.
celui-ci n'est pas à la maison en Bretagne, un faux ker, quoi

en passant devant le parc à bébés schtroumpfs en attendant qu'il n'y ait plus que des Embraer

Roulage très court puisque départ de la porte D la plus éloignée du terminal. 20 secondes après le décollage nous sommes déjà dans la crasse.

A l'étage du dessus ça ne s'améliore pas des masses. Et ce n'est pas sur ce vol de 350km qu'on va monter très haut !
2 minutes plus tard, ça sent le pain chaud dans la cabine ! Vu le petit déjeuner au salon, j'ai faim.
Altitude de croisière : 24000 pieds, temps de vol en croisière : 7 minutes, un peu moins que sur le Paris-Nantes.
Le plateau se “limite” donc à une assiette froide, parfait pour un vol de cette durée. Beaucoup plus d'offre liquide avec au moins 1 champagne, 2 blancs et 1 rouge !
L'assiette mélange un peu tout mais semble d'inspiration italienne. Le jambon est correct, les légumes pas mal et le fromage impeccable.

Les couverts ne sont évidemment pas en plastique

Les tasses géantes et décorées comme dans les magasins de souvenir ne laissent pas augurer d'un expresso mais plutôt d'une lavasse, je zappe donc la boisson chaude.
Une fois l'assiette engloutie, c'est déjà le début de la descente, au moment où nous atteignons les côtes anglaises. Du moins d'après la géo-vision puisque c'est toujours aussi bouché dehors.
La couche de nuages, vue de dessus, de côté et de dessous.

Atterrissage vaguement mouvementé avec vue quasiment au dernier moment sur le vol tant le ciel est bouché.

Pas trop de doutes sur l'aéroport d'arrivée

Roulage rapide pour Heathrow, débarquement et sécurité expédiée en à peine 20 minutes grâce à la fastrack. Prochain épisode : Londres - New York JFK sur un 777 grand-breton !