Bienvenue à bord de ce récit relatant le vol retour de mon tout récent week-end à Toulouse pendant mes vacances d’hiver 2016.
INTRODUCTION
J’ai choisi de passer un week-end à Toulouse et notamment du côté de l’aéroport pour visiter la chaîne d’assemblage Airbus de l’A380 (visite « industrielle » proposée par Manatour), le musée Aéroscopia et la collection des Ailes Anciennes, le tout étant situé près d’Aéroconstellation du côté de Beauzelle.
De nombreux FRistes ont déjà effectué ces visites avec notamment le voyage-rencontre Flight-Report à Toulouse en Octobre 2015.
J’ai donc procédé à la réservation de mes vols aller-retour depuis Paris Orly à la mi-Janvier. Deux compagnies se partagent la ligne, à savoir Air France avec « la Navette » et easyJet. Air France propose l’avantage d’avoir un grand nombre de fréquence (un vol toutes les heures voire toutes les demi-heures en heure de pointe) et de proposer 1000 miles en France métropolitaine pour les détenteurs de la carte Flying Blue Jeune.
J’ai cependant choisi de voler avec easyJet en raison du prix, 110 EUR A/R à des horaires convenables avec choix de sièges (4,99 EUR par segment). Air France / HOP ! proposaient des tarifs A/R à partir de 140 EUR à des horaires qui ne me convenaient pas (départ en début d’après-midi le dimanche), et on montait facilement à 160 EUR pour un vol retour en soirée pour le tarif le plus restrictif.
Air France propose généralement des tarifs à 100 EUR A/R et easyJet à 80 EUR A/R, mais ce week-end du 5-6 mars correspond au dernier week-end des vacances scolaires en région parisienne et à Toulouse.
- 1- Paris, Orly (ORY) – Toulouse, Blagnac (TLS). easyJet, Airbus A320-214 sharklets (32A) EZY 4019 CLIQUEZ ICI
- 2- Toulouse, Blagnac (TLS) – Paris, Orly (ORY). easyJet, Airbus A320-214 sharklets (32A) EZY 4028 [VOUS ÊTES ICI]
Commençons ce récit par un bonus touristique de mon week-end toulousain : après mon arrivée le samedi 5 mars au matin et mon installation à l’Holiday Inn Toulouse Airport (dont vous pouvez trouver un bonus hôtelier dans le récit du vol aller), j’ai emprunté le tramway T1 jusqu’à Beauzelle-Aeroscopia pour entamer mon programme de visites. Le trajet jusqu’au musée a duré seulement 20 minutes, j’ai choisi l’Holiday Inn Toulouse Airport pour sa proximité avec la ligne T1.

Je commence par visiter la collection de l’association des Ailes Anciennes de Toulouse située en face du musée Aeroscopia. Il n’y avait malheureusement pas de visite guidée en ce matin en raison de l’absence du guide et du temps très incertain en ce début de mois de mars.
De très nombreux appareils sont exposés, voici la Caravelle Super 10 aux couleurs d’Air Toulouse.

Noratlas

Je me suis ensuite dirigé vers le très beau musée Aeroscopia :
L’impressionnant Super Guppy !

L’Airbus A300B.

Sur le tarmac, nous pouvons admirer l’Airbus A400M.

Un des deux Concorde exposés, nous avons la possibilité de visiter l’intérieur de celui exposé à l’intérieur du bâtiment.

La journée s’est achevée avec la visite de la chaîne d’assemblage de l’Airbus A380 (le site de l’usine Jean-Luc Lagardère est situé juste en face du musée). Cette visite guidée proposée par Manatour est intéressante bien que nous soyons tenus à l’écart.

Le lendemain matin, après une très bonne nuit à l’Holiday Inn Toulouse Airport, j’ai pris la direction du centre ville atteint après 40 minutes de trajet en empruntant le T1 jusqu’aux Arènes puis le métro.
Les rues de Toulouse en ce dimanche matin.

Le musée des Augustins.

La célèbre place du Capitole.

PLACE AU VOL
Après avoir quitté la Place du Capitole puis avoir regagné les Arènes où je prends le tramway à 14h30 direction Aéroconstellation, je suis de retour à l’Holiday Inn Toulouse Airport à 15h00. Je réserve le shuttle mis à disposition des clients pour 15h20, le temps de recharger mes appareils électroniques et de vérifier deux trois choses sur Internet.
Il est 15h30 quand je suis déposé à l’arrêt « Navettes hôtels - entreprises » situé au niveau des arrivées du hall B. Je suis largement en avance car mon vol est prévu à 17h15 avec fin d’embarquement à 16h45 (heure à laquelle arrive l’appareil d’ORY), fermeture de l’enregistrement 16h20.

Les départs du jour, easyJet opère également un vol partant 45 minutes pus tôt à 16h30. Cependant, ce dernier était un peu plus cher et je n’ai pas voulu prendre le vol arrivant à 22h à Orly rentrée le lendemain oblige.

Après une petite marche et avoir été interpellé au passage par un agent d’un stand Air France Flying Blue American Express me demandant si j’étais membre Flying Blue, me voici au Hall C où se trouve la dépose-bagage easyJet.

Bien qu’enregistré en ligne, je demande une carte d’embarquement en papier cartonnée en guise de souvenir. Il y avait juste une personne devant moi et les agents étaient aimables.

Il y a deux PIF donnant accès à toutes les portes, un au hall B et un au hall D. C’est ce dernier que je choisirai car tout proche, et en plus le temps d’attente est moindre !


Je pénètre ensuite dans la zone du Poste Inspection Filtrage du Hall D, il y avait un peu de monde juste avant le portique d’entrée qui attendait pour dire au revoir à des proches.

Ensuite, il faut scanner sa carte d’embarquement permettant d’ouvrir le portique automatique et d’accéder à la file. Juste à l’entrée du filtre et la répartition du flux de passagers sur les différents postes de contrôles, un agent scanne à nouveau la carte.
Le passage du PIF sera très rapide, il y aura juste deux passagers devant moi. J’ai gagné du temps en prenant à droite à l’entrée du filtre : les postes 1 à 4 puis 7-8 étaient ouverts, tout le monde prenait à gauche vers les premiers postes, du coup il n’y avait personne aux postes 7 et 8.
J’aime beaucoup l’aéroport de Toulouse, le terminal est beau, propre et moderne.

Je me dirige vers les baies-vitrées, la vue est assez limitée par des dispositifs contre le soleil.

Un A320-214 tout blanc de SmartLynx opérant un vol vers Nantes.

Un Airbus Beluga.

Du côté des futures livraisons, un A350-900XWB de Qatar Airways.

Deux A350-900XWB destinés à Finnair.

Un A330-300 destiné à DELTA.

Le futur HB-JHR (A330-300) d’Edelweiss Air.

Des appareils d’essais aux couleurs d’Airbus.

Un des Airbus A350-900XWB « carbon livery ».

Je me promène, le terminal possède de nombreuses boutiques et offre de nombreux services comme des espaces de jeux pour enfants.

Une boutique avec des produits Airbus.

Je me dirige du côté du hall B, il n’y a vraiment pas grand monde de ce côté là. À proximité des sièges se trouvent de nombreuses prises électriques bien visibles et signalées.


À ce moment là, l’Airbus A320-214 SL du vol EZY4026 de 16h30 arrive en provenance d’Orly, avec du retard. Il s’agit du G-EZOR qui m’a emmené à Toulouse la veille.

Un A320-214 d’Air France (F-HBNH) en provenance de Paris Orly.

Les écrans indiquent toujours un départ à l’heure de la porte 34. À 16h27 alors que le vol précédent n’est toujours pas parti je consulte avec le WiFi gratuit l’horaire du vol ORY-TLS EZY4027 : il est programmé à 17h07, ça m’étonnerait qu’on parte à l’heure (17h15).

Un Embraer 190 de KLM arrive en provenance d’Amsterdam Schiphol.

L’embarquement est censé débuter à 16h35, je me dirige vers la porte 34 à l’heure dite malgré le retard (on ne sait jamais avec le système de pré-embarquement) : il y a déjà une file qui s’est formée, je préfère patienter assis à proximité, d’autant plus que l’avion est encore en vol. Cependant, aucun retard n’est et ne sera annoncé, aucune information ne sera donnée.
À 17h05 le pré-embarquement est lancé, les passagers easyJet plus et les volontaires ayant placé leur bagage cabine en soute attendent dans la file de gauche qui est séparée. À TLS sont aménagés des zones dédiées au pré-embarquement : ce sont des parcelles fermées et délimitées par des barrières où l’on attend debout après le contrôle de la carte et de l’identité Tous les passagers sont ensuite priés à 17h10 de pré-embarquer via la file de droite et de se masser dans la parcelle, l’appareil est en cours de débarquement.
Une fois tout le monde entassé dans la parcelle, les agents du sol commencent à dire qu’il y a un quota de bagages admissibles en cabines et qu’il faut 5 valises placées en soute au moins. Une agente un peu menaçante et agressive continue en disant qu’elle va devoir désigner 5 passagers et que ceux-ci seront ceux qui embarqueront les derniers. En jour de fin de vacances et de week-end, le vol est en effet complet.
Après 15 minutes debout, c’est à 17h25 que l’embarquement est lancé avec une priorité pour les passagers easyJet plus qui étaient dans la file de gauche séparée du troupeau. C’est la cohue pour ne pas être dernier et voir ainsi son bagage cabine mis en soute.
Après avoir joué des coudes et avoir reçu une valise dans les mollets, on emprunte un escalier pour descendre sur le tarmac pour remonter ensuite dans l’appareil.

L’avion du jour est un A320-214 sharklets tout neuf, le G-EZOV, livré le 14 Octobre 2015, je suis content !

Accueil sympathique par le cabin manager, je regagne mon siège 10F que j’ai acheté en ligne pour 4,99EUR : il n’y a plus de place dans les coffres, je place mon bagage quelques rangées plus loin. Le chef de cabine invite à ne pas encombrer les coffres avec des manteaux et sacs à main.

À 17h33 l’embarquement est terminé, le commandant de bord britannique fait une annonce en anglais pour s’excuser du retard.
À 17h39, les portes sont enfin fermées et nous repoussons avec 24 minutes de retard. À côté de nous, un A319 (G-EZAS) pour Lyon LYS, la pluie commence à tomber.
Le chef de cabine s’excuse à nouveau pour le retard du à « un changement de porte d’embarquement plus tôt dans la journée à Orly ». Toutefois, il prend la peine de préciser que le vol n’est que d’une heure, l’arrivée ne devrait « pas trop » être retardée. Comme à l’aller pas de démonstrations de sécurité par les PNC pendant l’annonce en anglais, uniquement pendant celle en français.

Roulage pour décoller face au nord piste 32R.
Blagnac et le centre commercial.

Vue sur le musée Aeroscopia.

La couche des nuages est rapidement franchie.

Le moteur droit avec un beau reflet.

Une fois en croisière, les PNC passent rapidement pour les services bistro puis boutique qui n’auront pas de succès du tout. Je ne prendrais rien au Buy On Board. Une fois cette tâche expédiée, nous ne verrons plus les PNC.
La cabine est identique à celle du vol aller, il s’agit des nouveaux sièges RECARO SL3510 avec un dossier planche à repasser. Ce modèle de siège équipe les Airbus d’Air France sur le réseau domestique ainsi que les A318. Bien que le dossier soit fin, le confort est satisfaisant pour un vol de moins de deux heures. Contrairement à AF, pas de porte-gobelet mais de quoi suspendre une veste.

Le pas est satisfaisant pour ce vol court, l’espace pour les jambes semble plus important que dans l’ancienne cabine d’easyJet.

Contenu de la pochette du siège, magazine de bord et fiche de sécurité. Point de revue « Bistro & Boutique », ça tombe bien, je n’en ai pas eu l’usage.

La cabine est propre, les habillages modernes sur cet appareil tout neuf.

Le sharklet aux couleurs d’easyJet !

Le commandant de bord prend la parole pour nous indiquer que la descente a déjà débuté et que nous devrions arriver vers 19h00.

Magnifique vue et lumière alors que le jour décline.

À nouveau le sharklet !

La fin du vol sera mouvementée avec un long palier à 11 000 pieds juste à la base des nuages, le signal attachez vos ceintures est toutefois resté éteint malgré les turbulences.

Dourdan.

Juste avant l’approche sur Orly, la cabine sera rallumée le temps du débarrassage des déchets et des vérifications de sécurité.
La Queue en Brie, le Plessis Trévise et Pontault-Combault au premier plan (avec un bout de l’aérodrome de Lognes) et Marne-la-Vallée à l’arrière plan.

Au dessus de Sucy-en-Brie et d’Ormesson sur Seine au premier plan, Saint Maur des Fossés et au-delà au second plan avec une partie du bois de Vincennes.

Atterrissage piste 26.
Arrivée au parking au contact à 18h58, avec 18 minutes de retard. Cependant, easyJet prévoit toujours 10 minutes de plus qu’Air France au niveau de la durée de vol sur Toulouse-Paris.
Dernière vue de mon siège :

Le débarquement est rapide, l’appareil repart dans la foulée sur Toulouse avant de partir sur la base de CDG le soir : easyJet a procédé à un échange d’appareil pour éviter le couvre-feu d’Orly. En effet, l’appareil du vol CDG-TLS du soir a été attribué au dernier TLS-ORY alors que le G-EZOV du ORY-TLS en retard sera mis en place sur le TLS-CDG.

Pas de bagage à récupérer, je file vers le tramway T7 mais ayant raté le RER C de 19h21 à Rungis-la Fraternelle, je me ravise et décide d’attraper in-extremis la navette menant à Pont de Rungis - Aéroport d’Orly de 24 assurant la correspondance avec un RER C partant à 38.
J’ai galéré à trouver le quai du bus, la signalétique Paris via RER sous-entendant de passer par l’ORLYVAL et le RER B à Antony. Le bus pour le RER C part du quai 6 et j’arriverai finalement chez moi à 20h.
À bientôt et merci !
Merci pour ce FR retour et le bonus.
Sympa d'avoir eu un appareil aussi récent.
Le pitch est plus que confortable.
Belle vue sur le réacteur avec la nuit qui tombe.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Merci pour ce bon FR. Belle cabine je trouve avec de belles couleurs. Catering classique pour EZY, rien de gratuit! Belles photos en vol. Beau bonus.
A bientôt.
Merci pour ce commentaire, en effet pas de fioritures quand on voyage en low-cost, mais simple et efficace avec le prix adéquat !
À bientôt.
j'ai visité aéroscopia récemment c'est a voir plusieurs fois sans ce lasser
En revenant de Berlin le 24 juillet 2017 je vais voir AIRBUS ma place est réservée