Review of Emirates flight from Dubai to Doha in Economy

Bonjour à tous et à toutes.
Autant vous prevenir tout de suite : ce Flight-Report est très (encore plus que d'habitude) axé lounge report.
Amis avgeek, spotteurs, passez votre chemin, vous serez déçus ! Pas de nouveauté aéronautique : un vieil 772 EK avec un pauvre IFE.
Amis foodporners, ce FR est votre FR ! Excès, débauche, dépravation, décadence, orgies, ripaille et marivaudage au programme !
Voyez plutôt :
24h+ de salons F, quatre repas complets pris sur place et une exclue : le tout nouveau champagne bar d'EK au salon business du concourse B.
Vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas prévenus !
L'aller se fait avec EK, le retour avec QR pour vous présenter non pas une nouveauté mais une exclue sur FR : le pseudo salon First Class de QR pour pax emerald voyageant en classe éco (ahhh les salauds de pauvres !).
Tout commence avec un moment (passager, furtif et transitoire) d'humilité dans le métro me menant au Terminal 3.
C'était récemment la fête du drapeau aux EAU, la tour repeinte aux couleurs nationales pour l'occasion.

Direction la zone départ.

Arrivé en zone premium. Il semble qu'il y ait plus de monde que d'habitude.

J'essaie de récupérer mon BP à une borne, car l'enregistrement en ligne m'a été refusé en chemin.
Crotte, refus à nouveau. Il va me falloir peut être expliquer pourquoi je me présente 24 heures avant mon vol… affronter une Chef de l'enregistrement… aie aie aie !
Oui, car le challenge de ce FR est de repousser les limites du pique-assiéttage !
Le dernier essai avait validé qu'on pouvait entrer en zone airside avec un vol partant en début d'après midi.
Cette fois-ci c'est : peut-on entrer avant l'heure de check-in du "où vous savez" ? Soit bien avant 14h.

Finalement, je récupère mon BP auprès d'un comptoir F.
Aucune question particulière, ou explication du pourquoi de l'impossibilité de m'enregistrer automatiquement rien. Peut-être est-ce lié à ce billet combiné EK QR. Anyway, je m'empresse donc de tenter ma chance auprès du passage sécurité.

Il y a du peuple aussi en partie business.

Passage de la sécurité pré PAF/PIF sans problème avec mon astuce.
5 minutes d'attente quand même à la PAF, pouah !
Mais le PIF est presque fluide.
Nous voici airside. Prêt pour le marathon qui s'annonce.

Suspense, suspense. Cette fois-ci c'est forcément le concourse B en raison du champagne bar qui ne se trouve qu'ici.

Mais avant tout, il faut déjeuner.
A l'entrée la cerbère tique : elle m'explique qu'on ne peut accéder au salon qu'au plus 24h avant le départ du vol. Mais fait une exception car que quelques minutes seulement me séparent de l'heure fatidique.
En conséquence, je ne pourrai jamais battre le record notre agent secret national qui a passé 36h à The Private Room de SQ.
Ô rage, Ô désespoir.

Horodatage du FR, 12h35… Objectif 24h rempli ! Mission accomplished.

En chemin, je récupère la presse française.

Contrôle de ZE : échec, voilà donc le prétexte à ma vengeance céleste.
Pas de ZE, quadruple ration au restaurant, que les foudres de l'enfer vous emportent !

Commençons par la revue des troupes : Balik, check.

Tête de moine : fail.

Entrée pour changer un peu : check.

Entrée pour changer un peu (bis) : check.
Pendant ma revue des troupes, un serveur m'adresse un welcome back avec grand sourire. Décidemment je commence à être connu comme le loup blanc ! Lui, je le reconnais également.

Doc de voyage : check.

"Ceci n'est pas une entrée.
Ce sont des amuse-bouches."
Balik (beaucoup).
Goat cheese and pumpkin sandwich (juste un…).
Turkey ham and tomato canapé (… pour faire style…).
Scottish salmon on protein bread (… je ne suis pas un monomaniaque…).
Hummous (…. balikovore exclusif !)

Astablons-nous et passons aux choses sérieuses. La carte des entrées.

Et celles des plats de résistance.

Enfin celle des desserts.

Une table sans champagne est comme un jour sans fromage ou l'inverse, je ne sais (déjà) plus.

Garlic prawns.
Une vraie tuerie, l'ail relève bien la chair des crevettes parfaitement cuites.

Le tout accompagné d'un Corton Charlemagne 2011 d'une grande élégance. Je connais un certain Arnaud qui aurait été content !

Je teste néanmoins ce Riesling allemand. Bien plus jeune et plus vert.
Mais coté 3 fois moins cher que le précédent, il ne peut guère lutter en complexité et élégance.
Combat inégal dans des catégories certes différentes mais le standing n'a rien à voir.

J'embraye sur une Prawn bisque pour rester dans le maritime.
Parfumée et délicate, pas écoeurante, très agréable en plat de transition.

Car derrière c'est le Grilled T-bone qui arrive.
Pas une viande extraordinaire, mais il me faut lutter pour la finir, je suis plein !
Bref c'est plutôt la séquence du boucher que celle de l'esthète.

Le Gruaud Larose 1998, déjà connu accompagne cette suite.

Ainsi que la sélection de la crémière. Certainement repartie dans le Jura (suisse précisons, car pour certains dont je fais partie on est forcément en France dans le Jura…) pour compléter son stock de Tête de Moine AOP. Le brie est à nouveau une vraie merveille.

Je rends les armes après cela. Vais digérer, une cigarette et un double expresso.
Avant de m'atteler à la mission pénible que je me suis auto-infligée : aller explorer les territoires vierges, inconnus et mystérieux du salon business !
Sera-ce un Eldorado ? Ou un désert sans nom, hostile et aride infesté d'indigènes cannibales et de sauvages cruels ?

Alors, je vous la fait courte : je parcours toute la partie utile du salon J sans rien trouver : de long en large. RIEN. NADA, NIENTE !
On m'aurait menti ?
En fait, le champagne bar est relegué de l'autre côté de l'atrium, là où on retrouve tous les services connexes (douches, toilettes, business centers et j'en passe) avec quelques zones de lounge secondaires peu fréquentées.
Qui plus est, il se situe tout au fond d'un cul de sac. Le plan du salon a un peu la forme d'un H. Le bar se trouve à l'extrémité d'une des barres du H.
Bref : le plus mauvais endroit du salon : difficile à trouver, pas du tout indiqué (un comble pour une nouveauté mise en avant par la com d'EK!) par la signalétique et accessible que par un seul et unique chemin.
Il faut vraiment savoir qu'il existe pour le chercher et tomber dessus.
Avez-vous remarqué "les chaises en or qui brillent, pas de pacotille" ?

Les champagnes proposés sont tous de Moët et Chandon évidemment : le brut, le rosé, le millésime 2006 (yummy) et le demi-sec Nectar Impérial.
Alors notons d'abord, la présence d'un demi-sec jamais rencontré dans les salons d'aéroport.
Mais ce qui choque le plus c'est que le champagne au salon F est toujours le Moët brut de base, alors qu'il fut un temps où le millésimé 2004 était servi.
On se retrouve donc à boire un meilleur champagne dans le salon business qu'au salon first !
Keuuuuuuuaaaaaaaaah ? SKANDAL !

Exclusivité du champagne bar, des petits amuse-gueules censés magnifier la dégustation.

Le décor est un peu bling bling…Non juste un peu.

Pause cigarette de l'autre côté de l'atrium et vue sur le bout du concourse B en direction du C.

Retour au lounging.

Où le millésimé coule à flots.

Donc forcément, il faut passer au pit stop de temps en temps. Les rasoirs et brosses à dents sont différents en J vs la F (c'est à cause du nombre de dents différent en F, forcément…on n'y boit pas du champagne millésimé).

Autre SKANDAL : les douches J ne sont pas plus petites que celles en F : inacceptable, les cabines devraient être au moins deux fois plus étroites pour respecter les convenances !

Fuyons tant d'iniquité et d'injustice sociales ! Pax F, on vous ment, on vous spolie !
Retournons au sous-salon pour pax F.
Car je n'appartiens pas à ce monde de luxe et de volupté occupés par des nantis tout à leurs ignobles et basses oeuvres, cherchant sans relâche à dépouiller la veuve et l'orphelin !

Pas étonnant que les gens fassent la queue pour y accéder, alors qu'il n'y a pas foule à l'entrée du salon F !

Vous voyez une queue vous ? Pas un chat, personne ne veut entrer dans ce taudis…
C'est bien la preuve qu'on est mieux dans ce salon J qu'en F… CQFD.
Et dire que je vais y passer la nuit.
"Misère, Misère! C'est toujours sur les pauvres gens que tu t'acharnes."

Mais pas tout de suite !

Re-contrôle ZE, re-échec.

Revue des cloches.
Grilled chicken et Honey glazed salmon.

Chicken biryani et Arabic mixed grill.

Penne pasta with tomato sauce (*soupir*) et Seasonal vegetables.

Mixed vegetable makhanwala et Steamed rice.

Stand à sushis et makis.

Re l'étal de la crémière, toujours sans Tête de Moine.

La presse est rafraîchie.

Tuna carpaccio en entrée.
Léger, très léger, gentille mise en bouche.
Accompagné du Corton Charlemagne, une vraie merveille.

Suivi du Miso marinated Fillet of Salmon.
Bien plus sérieux, très bon et fin mariage, une réussite.

En dessert, un choix élusif qui m'a souvent échappé : une bête Crème caramel.
Juste ok, comme toujours les desserts manquent de peps.

On finit par un cognac VSOP Hennessy (c'est pas du Paradis comme en vol, arf).

Bon sur ces agapes, une pause s'impose.

Réveil après huit heures de sommeil, pour une fois que je peux pioncer… Je vous épargne la séquence douche à l'étroit.
Troisième volet de notre séjour : le petit déjeuner.
Avec les incontournables Eggs benedict.

De belle tenue. Je n'aime pas qd cela dégouline de partout. Un peu de savoir-vivre, que diantre !

J'ai toujours résisté à les commander, mais il faut bien que je sorte de la nouveauté pour ne pas vous lasser.
Donc les American pancakes sous vos yeux ébahis.

Aucun intérêt, c'est d'un triste !

Les viennoiseries sont très correctes et goûteuses.
Je les finirai même !

Une fois ma mission du matin accomplie, je quitte mon taudis pour rejoindre le salon F au concourse C.
Mon vol part de la porte C20, autant se rapprocher car avec tout ce que je m'empiffre, ma mobilité vient de sérieusement s'effondrer.

A l'entrée du salon F se trouve une salle de prière par sexe. Risque pas de m'y trouver ^^.

Pourquoi se mélanger avec la plèbe en bas, quand on peut passer par le salon J pour se rapprocher du concourse C ?
Il y a effectivement une entrée secondaire à l'opposé de l'entrée principale.
Du monde au costa coffee, bien mieux placé que le champagne bar. A moins que les gens ne préfèrent le café d'autoroute britannique à un champagne millésimé… (bon ok il est 9 heure du matin).

En tout cas, il se trouve tout au fond de ce couloir désert.
Oh bah ça alors quel hasard, faisons donc une petite halte puisque c'est sur mon chemin !

Une fois de plus, pas un chat. Seules deux autres personnes dans cette zone. Aucune avec une flûte à la main.
C'est bien simple, j'y aurais passé environ 4 heures sur cette journée de 24 heures et j'aurais toujours été seul systématiquement.
Tu parles d'une attraction !
Gros coup de pub pour pas très cher en consommation, EK !

Aujourd'hui, Millésimé et Rosé.

Il est 11 heures (du matin), le temps de quitter le bar pour aller déjeuner au C. Dit comme cela, c'est pas très classe…
Le salon J bien vide en zone restauration.

L'entrée secondaire du salon J.

Accessible par ascenseur.

Celui-là !

Marchons, marchons !

Le cimetière des salons est toujours là.
Avec l'ex LH.

L'ex BA.

L'ex GF.

Mais c'est là que je m'arrête.
Accueil courtois.

Première vue avec un 388 qui s'offre à nous.

Contrôle ZE : fail.

Lot de consolation : la Tribune de Genève !

Parmi tant d'autres.

Nous sommes quatre au salon.

Le salon C propose une carte plus ramassée que les autres salons. Conséquence d'une cuisine plus petite.

Cela limite donc le choix.

Surtout pour les desserts.

Je ne vous l'avais jamais encore présentée : la douche du salon F / concourse C.
A priori d'une génération plus ancienne que le B mais un peu plus spacieuse que ces dernières.

Demain est un autre jour, donc je me permets de me réintoxiquer aux métaux lourds.
Non stop, balik !

Ici aussi, sévit la rupture de stock en Tête de moine. Présentation de la carence qui manque d'élégance.
On se croirait au Vénézuela. 'El Presidente Maduro : este oun skandal !"

Le reste est classique.

Le bar à spiritueux.

Dont le cognac d'hier soir.

Pour l'heure restons sages, avec une troisième rasade de mon ami bourguignon.

Qui accompagnera un Tartare de saumon.

Joliment proposé.

Et contre toute attente, fin et élégant.

Le plat principal est aussi un peu un choix par défaut. Forcément plus on y puise, moins on a de choix sur la carte.
Chicken Pahadi Kebab.

J'avais un peu peur du mariage vin pour ce plat indien.
Mais bon, soyons fou.

Cela passe agréablement. Les épices arrangent bien le tout.

Pendant ce temps à Vera Cruz…

Enchaînons la aussi un plat par défaut, le dessert local.
Namoura Ashta.

Etouffe chrétien.
Bien trop lourd à ce stade de mon marathon. Je ne mangerai que les mûres !

Je quitte le salon car le vol est annoncé en boarding.
Je n'ai que trente mètres à parcourir. Burp…
Viva el DXB !

Boarding prioritaire tout relatif.

En passerelle.

Le terminal 1.

A droite.

Notre appareil, un bête 772, certainement le plus pourri de la flotte après les retraits des A330 et A340.

Fuselage shot.

Accueil souriant en porte et passage par la J.

Revue du siège, le pas (nique à bord)

L'écran trahit la vénérabilité de notre destrier.

Test marathon avec quelques impairs.

Test horatius réussi à une crotte près.

J'ai toute la banquette pour moi, je m'étale.

Le bout de l'aile.

Connectique, pas de prise USB sur ces anciens modèles.

Distribution de l'ersatz du fort regretté oshibori.

Consigne de sécu, on ne sait jamais…

Tiens, en voilà une bonne idée :)
Il va falloir que j'y aille !

Couverture en toute modestie.

La vidéo de sécurité est diffusée.

L'état de la flotte au début du mois.

Repoussage en retard.

Décollage etc…
La collation est servie. Sur cette route, on n'a le droit qu'à un seul sandwich.
Ouarf, je me marre après ce que j'ai englouti au salon.

Etat de remplissage de la cabine.

Chose peu fréquente, cela moutonne dans le ciel.

On arrive bientôt.

Au fait casque et oreiller sur ce court vol, à comparer avec le vol suivant sur QR.

L'infini.

En approche.

L'usine de déssalement de l'eau du pays.

Touch down.

Docking.

C'est la fin, la PNC remets son couvre chef.
Personne n'est venu me saluer : c'est bon signe, le changement de FFP en EK nobody a bien dû être enregistré.
Car cela ne marche pas à tous les coups !

On remonte la J.

Notre appareil.

Tiens le restaurant du salon Al Safwa !

Cherchez les intrus.

Merci de m'avoir lu.