Review of Oman Air flight from Bangkok to Muscat in Economy

Peu de report sur Oman et aucun depuis Bangkok alors je me lance.

Aller / Retour prévu en achetant des vols simple qui au final me reviennent moins chers qu’un aller/retour depuis Bangkok vers la France car achetés 5 mois en avance.
Les deux vols retours par Kowait Air prévus le 1er mars ne seront jamais reportés car ils ont été annulés par le biais d'un SMS reçu 3 jours avant  le départ et toujours pas remboursés 7 semaines après, à suivre en espérant le miracle.
Rassurez vous j'ai pu repartir à Bangkok grâce à mes miles flying blue qui m'ont permis pour la modique somme de 263€ et 90000 miles de voyager en biz.
Bon quelques déconvenues à l'arrivée qui me coûtent une valise qui ne me sera jamais remboursée puisque depuis 4 ans qu'elle est achetée, je n'ai pas gardé la facture!!!!  fatale erreur en ces temps difficiles pour les compagnies qui donc resserrent les cordons de la bourse.

 J’énonce le contexte très particulier de ces vols.

Partis pour 4 mois en Thaïlande comme à notre habitude de janvier à mai, cette année est toute particulière car j’ai prévu de rentrer en France pour l’accouchement de ma fille en février avant de partir vers notre périple habituel imposé afin de pouvoir retourner en Thaïlande à mi-séjour puisque nous ne demandons pas de visa tourisme et nous contentons des 29 jours à l’entrée puis une extension de 30 jours.

 Tout cela serait sans intérêt particulier s’il ne se déroulait pas en février 2020, en pleine pandémie de Coronavirus !!!

Arrivée la veille au soir de Chiang Mai, j’ai choisi un hôtel proche de Suvarnabhumi ayant une navette pour l’aéroport.

A 7h du matin, Suvarnabhumi est déjà en pleine effervescence. L’enregistrement se fait aux comptoirs « T ».

 Peu de monde encore et heureusement parce que 3 guichets seulement pour un 787 quasi plein, ça doit bouchonner parfois.

J’ai parcouru tout le hall vers la droite pour l’enregistrement, je le parcours maintenant en sens inverse dans toute sa longueur pour les contrôles. 
 

Beaucoup de monde mais c’est assez rapide pour PIF et PAF. Les chaussures doivent être enlevées ce qui me plaît à moitié jusqu’à ce que je découvre la boîte à chaussons. J’en prends une paire que je garderai pour mes vols jusqu’à muscat puis Paris, j’aime bien être à l’aise dans mes chaussons en avion.
J’ai le temps de contempler les boutiques de duty free car ma porte d’embarquement est, comme toujours la dernière en bout de hall.
 

Je me pose pour attendre l’embarquement à 7h45!! en admirant mon oiseau du jour.

Des oreillers et couvertures sont déjà sur les sièges, on nous distribue des écouteurs qui se révéleront d'une qualité tout à fait épouvantable.

Sur les 9 places du rang 34, seuls les deux sièges du hublot sont occupés. Je me prépare à demander si je peux m’y installer quand un passager qui a la même idée que moi pose la question. Du coup on est deux de plus au rang 34. Je me pose au milieu où je suis seule. Je pourrais étendre mes jambes et surtout faire un petit somme allongée après le repas. Chouette!
 

La vue de ma nouvelle place est assez limitée, mais je m'en contenterai, elle n'a que peu d'importance en rapport avec le confort qu'elle m'apporte. 
 

On repousse à 9h09, avec 6 min d’avance. Longue balade à petite vitesse pour rejoindre la piste. Décollage à 9h25. Pour le coup avec 10 min de retard.
9h43, trop tôt pour de l’alcool, je prends un verre d’eau avec mes frites. 

Un petit tour aux toilettes qui resteront propres tout au long du voyage.
 

Il est 10h30 et nous survolons l’océan quand le repas arrive. Je demande du vin rouge pour mes boulettes de bœuf chaudement recommandées par le PNC et j’obtiens un Syrah pays d’oc qui râpe à souhait.
J’avais envie de pain beurré mais comme on n’est pas là pour beurrer de tartines surtout avec du beurre fondu, j’abandonne.

 

 On ne doit pas avoir la même recette pour les boulettes de bœuf, les miennes sont moins sèches, mais l’ensemble reste très correct, la sauce est bonne. Par contre, le gâteau au chocolat sur coulis de framboise est une tuerie. Du coup j’en demande un deuxième avec le café à une PNC qui me battait froid vue mon installation très invasive sur les 3 sièges du rang 34 mais qui doit être aussi gourmande que moi et du coup me fait des grands sourires complices. Entre gourmandes on se comprend.
 

Le café a un léger goût de cannelle pas désagréable. Une petite bouteille d’eau est distribuée. La cabine est mise en mode dodo pour tout le monde, c’est assez curieux pour un vol qui part à 9h du matin pour arriver à midi!
Je profite de l'occasion qui m'a été accordée pour m'allonger. 

Le sommeil refusant de partager mon voyage je parcours l’offre des divertissements. L’IFE fait 26 pouces. Le choix de films n’est pas pléthorique. Le son est carrément nul. Je ne pensais pas un jour regarder un film français en suivant les sous-titres en anglais !!! J’abandonne et replonge dans une douce léthargie pour les 30 min restantes. Le commandant de bord en décide autrement et rallume la cabine.
Je fais un effort pour aller jusqu'à un hublot qui me permet de voir l'aile et son bout ratissé qui fonctionne comme le winglet.
 

 Atterrissage 12h20