Review of Air France flight from Marseille to Paris in Economy

Je suppose comme pour beaucoup de monde ici, les avions et les aéroports m'avaient manqué en cette pénible période… C'était pas faute d'avoir des voyages de prévus…
Une escapade à Paris en avril… Edimbourg en mai…  Et tout ça s'est transformé au final en un bras de fer avec Esayjet et Ryanair pour se faire rembourser.
Mais enfin, nous voici de retour dans les airs! Non sans avoir subi une ultime déception à 3 jours du départ: voyage prévu initialement à Glasgow, et à trois jours du décollage, bim, le Royaume-Uni réinstaure la quatorzaine.
Alors il a fallu changer pour un pays plus souple vis à vis de la crise du COVID… Ce sera la Pologne avec la visite de Cracovie.
Cinq vols de prévus et à reporter:
Marseille/Paris CDG
Paris CDF/Amsterdam
Amsterdam/Cracovie
Cracovie/Amsterdam
Amsterdam/Marseille.
Une partie avec Air France, une autre avec KLM.
Commençons par le Marseille/Paris CDG avec Air France
Un classique pour nous, mais dans le fond qu'est-ce qui est classique par les temps qui courent? Chaque étape de ce voyage sous haute mesures sanitaires sera une expérience nouvelle.
Nous commençons notre périple par une arrivée la veille à Marignane, pour rentabiliser mon avoir à l'Ibis près de l'aéroport. L'occasion pour nous d'apercevoir le terminal 2 en travaux, dont nous ne partirons pas. 

Je précise que je voyage avec ma fille, comme bien souvent. Nous expérimentons le luxe exquis de mander par interphone la venue d'une navette pour nous ramener à l'hôtel.

Après un après-midi à profiter de la piscine de l'hôtel, où une certaine anarchie tabagique règne en dépit des interdictions, et une nuit à peine plus confortable qu'à l'Ibis budget, revenons à nos moutons: le vol et le voyage.
De retour à l'aéroport le lendemain matin, nous nous préparons à porter le masque très longtemps. Pour une fois, je n'aurai pas à flouter nos visages. 

Retrouvailles avec cet aéroport que j'aime bien. Il y a un peu de monde à Marignane, les gens reprennent leurs habitudes et réapprennent à voler avec le virus.
Nous imprimons nos cartes d'embarquement et l'étiquette bagages aux bornes automatiques. 

File d'attente pour déposer la valise: l'employée décide à mi-chemin de nous parquer sur le côté une bonne vingtaine de minutes pour laisser passer les passagers du vol le plus proche. Ca ne plait pas à un couple de Hollandais derrière moi qui n'aura de cesse de tenter d'échapper à la vigilance de l'employée en tentant de se remettre dans la file. La dame du couple, que j'observerais pendant nos 3 heures de présence à l'aéroport et dans l'avion, ne daignera jamais remonter son masque sur son nez. Et oui, quand on s'emm… On observe les gens, et on les déteste en silence quand ils sont mal élevés.
Arrivés au comptoir, une employée bien agréable feuillette un livret pour s'assurer de ce qu'on va nous demander en Pologne. Pas de quatorzaine, pas de test Covid, juste une feuille de traçabilité à remplir.  
Cette formalité accomplie, passage des contrôles. Ca va, le personnel aéroportuaire est détendu.
Allez, on s'installe dans le hall et on se rapproche de notre hall, en photographiant un peu la piste. 

La bête est déjà la.

On embarque.

pitch correct

Retrouvailles avec l'A320. 

Pas de snack, juste une boisson de proposée. Personnel probablement souriant sous leur masque… Place côté couloir snif, il n'y aura pas de photos aériennes. Le commandant donne des indications sympa sur ce que nous survolons… Que je ne verrai pas.

Nous voilà déjà en vue de Charles De Gaulle. Atterrissage brusque, annoncé en avance comme étant le premier du co pilote… C'est toujours mieux quand on l'apprend après.
Rendez-vous demain pour le CDG/Amsterdam!