Review of Iberia flight from Madrid to Zurich in Business

Akivi, encore lui vient confirmer l'info que j'avais vue passer: Iberia met du gros porteur en ligne sur certaines lignes européennes. Au départ, ce vol était prévu en Airbus A350-900 et l'idée avait germé dans nos têtes. Au fil du temps, nous devrons surveiller et espérer que le module ne change point, ce sera finalement un A330, c'est parfait pour moi, j'aime beaucoup cet avion que j'ai souvent eu en long-courrier mais jamais chez Iberia.

Début juin, décision est prise d'acheter le billet d'avion. 27 euros le passage en classe éco, à ce prix, il faudrait être idiot de s'en priver. Un soir après mon travail, je donne rendez-vous avec le plus ferroviaire des avgeeks du site pour un verre et une proposition. Il n'a jamais mis les pieds dans un A330 et encore moins voyagé avec Iberia. C'est beau l'innocence de la jeunesse! Le voici donc qui accepte et nous serons trois.

Le temps passe, je me souviens d'avoir vu passer un mail pour une enchère ou une offre d'upgrade et puis, j'ai beau chercher sur le site, nada. On verra bien le jour de l'enregistrement. J'ai bien fait d'attendre!

Il me restait un voucher d'un vol Iberia que je devais faire en 2020, annulé pour cause de fermeture des frontières UE, pourquoi ne pas l'exploiter? S'il a été difficile de l'obtenir, le dépenser, de façon fractionnée sera très simple et en quelques clics, me voici propulsé du siège 23L au siège 4L. C'est le seul à être vraiment côté hublot.

Les emplettes sont faites, je communique mon choix à mes deux correspondants en leur souhaitant de bénéficier d'une offre similaire. Et maintenant…

vamos a la playa

Ça y est? Vous l'avez ce refrain énervant en tête? Alors commençons la journée comme il se doit. L'hôtel que j'ai sélectionné n'est qu'à un coup de navette gratuite de l'aéroport et ce samedi, l'été est au rendez-vous : 34 degrés bien secs et ventilés, pas un nuage. Point de plage mais la piscine fera l'affaire. 

Il est finalement 14 heures quand je quitte l'hôtel en compagnie d'un pilote Ryanair. 

Je profite du trajet pour m'enregistrer sur le vol retour vers Paris du lendemain, ayant dû me rabattre sur Air Europa. Transavia a purement et simplement annulé notre vol du dimanche matin, sans reprotection évidemment.

au sol

Ça fait un bail que je ne suis pas passé par le terminal 4 et ça m'a bien manqué.

Contrôle des réservations/cartes d'embarquement à l'entrée.

Pour se mettre dans l'ambiance, au cas où l'on aurait oublié ce satané Covid…

Je respecte les règles, pour une fois…

Et m'y voici! Pas mal de monde aujourd'hui. L'architecture du lieu est toujours aussi superbe.

Interrogation de l'oracle.

C'est bien la première fois de ma vie que je note une zone d'enregistrement pour équipages uniquement. Serait-ce réservé aux GP ibères?

Aujourd'hui, j'ai droit à une file à part.

C'est bon pour les caisses de la compagnie mais pas pour mon timing.

Là, c'est bien mieux.

Le bandit manchot se pose des question quant à ma personnalité? Je pense être quelqu'un de correct, homme de surcroît. 

Le verdict tombe… avec mention Fast Track, très bien.

Décidément !

Les gens pressés empruntent tous la même direction!

Information utile, ou pas.

Un boulet! Y'avait longtemps. Si le père de famille a dû s'y reprendre à deux fois, entre téléphone en poche et ceinture au froc, le fils, grand dadais de son état n'est pas mieux garni. Il sortira tout son fourbi, brosse à dent électrique comprise! Non mais j'vous jure, la génétique! Les chiens ne font pas des okapis chats.

Bref, enfin libre! Euh, non merci.

L'heure tourne et la porte d'embarquement n'est pas celle à côté.

Il faut descendre prendre le train navette.

Programme immédiat

Le trajet en train est rapide, à peine le temps de relire les infos sur ma carte d'embarquement.

Par contre, à la sortie, un peu de monde attend pour le contrôle des passeports. Heureusement que je suis descendu parmi les premiers de la navette.

En mode parafe avec contrôle physique supplémentaire. L'agente est souriante et polie, elle fera même l'effort de me parler en français. Mérite d'être souligné quand ses collègues parisiens ne s'en donnent pas toujours la peine.

Ah, fallait pas faire de photos? Bah, trop tard, la mal est fait.

Surtout quand je vois un avion que je tente de prendre depuis un bon bout de temps déjà.

Ou bien même une fontaine qui fonctionne. Passage rapide aux commodités avant de poursuivre mon petit bonhomme de chemin.

Il faut descendre.

Et tenir en place plus dur pour moi mais j'y arrive. Saluez l'effort!

Là, je me perds un peu. Ce satellite m'est inconnu et je me retrouve près, trop près des vétérinaires du zoo…

Mierda! encore un contrôle, c'est une manie! Heureusement, c'est vite réglé. Je me rends compte que j'ai fait fausse route à un moment ou à un autre.

Et finalement, j'y suis. Tant pis pour le salon mais je n'ai ni faim ni soif pour le moment si ce n'est d'aventures aériennes.

Genre avec ça?

ou ça?

Pour le mérou, c'est raté, il part sans moi.

Après une très courte ballade qui m'apprendra que ce satellite est nullissime, pas même un commerce, juste un distributeur automatique, je  rejoins le troupeau qui troupeaute.

L'embarquement a commencé, aucune signalétique pour les éventuels prioritaires. Autant attendre bien sagement et embarquer en dernier.

Un fidèle du Sage, adepte de la Tortuga mais j'ai lu plus de FR de Mogoy que lui pour savoir traîner la patte quand nécessaire. Bien essayé mais le dernier à bord aujourd'hui, c'est moi. Avanti!

Douleur…

Grillade

Passerelle de gauche politiquement correcte

Crabe et nez

Porte et Playstation en seul shot.

J'ai tapoté la carlingue, l'accueil fut chaleureux. Je suis bien le dernier à bord car c'est confirmé derechef au micro. Mon siège m'attend, sans squatteur.

La vue est belle.

Porte avant gauche fermée, vamos!

Un casque est distribué.

La fiche de sécurité est auscultée 

Pendant que le repoussage a lieu.

La messe est dite…

Amen!

Adios Señor Cangrejo!

Moteurs en route, nous roulons vers notre piste d'envol…

En longeant ce remuage de couteau dans la plaie? Bon, ce n'est que partie remise pour l'A350

Toi aussi, je t'attraperais bien un jour.

Roulage court s'il en est.

Publicité pendant le décollage, une première!

Heureusement, mon regard est vite attiré par autre chose.

en vol

Je ne suis pas adepte des écrans sauf pour l'essentiel. Une télécommande est à disposition.

Son logement est fort pratique, autant que la desserte. Déjà une bonne impression de ce siège.

Les consignes lumineuses sont rapidement éteintes, j'en profite pour faire un tour en cabine avant le service. Pensée à Katia puisque je vais en Suisse.

Les toilettes sont forcément très propres en ce début de vol.

Et c'est bien la première fois que vois une couverture en papier de l'assise déjà installée. Délicate attention mais…

Quitte à regarder un truc rond, autant que ça soit notre vaillant réacteur

ou bien cette bonne vieille planète!

Le saut de puce du jour.

Nous surfons sur la vague nuageuse…

Et si la vue à droite est engageante,

Celle de gauche ne l'est pas moins.

Déploiement de la tablette.

qui a le mérite de permettre, une fois les repas pris, de créer un séparé rudement efficace. Cette cabine est une réussite. Il ne lui manque à mon goût qu'une touche irisée.

Mais comme c'est l'heure de la comida… je me prépare.

Et voici le plateau. Il y avait le choix entre bœuf et pâtes. Pas vu de menu mais vue la durée de ce vol, c'est un moindre mal. Deux plats chauds quand même à disposition des convives. La concurrence européenne ne fait guère mieux!

Sans les opercules, voici donc les rigatoni aux aubergines, une salade mixte avec du thon, un dessert et du pain chaud. J'aurai eau et vin.

Sans plateau, pour les puristes. C'est tout de même mieux, hein M'sieur Bernard? La desserte latérale a naturellement accueilli… le dessert.

Santé à ceux qui croient que la terre est ronde!

et santé à ceux pour qui la terre est plate.

Ce vin était vraiment agréable, une PNC qui passait par là donner des refills m'en offrira une deuxième bouteille. L'assiette vite confirme que ce plat était vraiment bon et pas trop salé.

À ce moment, nous en sommes là. Brive-la-Gaillarde, Aurillac et Le Puy-en-Velay, souvenirs avgeek de cette année.

Place au dessert. Très bon lui aussi, pourtant, je ne suis pas très dessert en général. Do&Co s'affirme comme un prestataire de qualité.

Un toast H2okapi, comme c'est original :-)

Seul bémol de ce service, point de machine à espresso ou en tous cas, le café servi ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Agapes terminées.

Il est grand temps que je présente mes deux amis à l'équipage. Ça tombe bien, le chef de cabine vient me voir et me demande si tout va bien. Il m'a repéré en train de prendre des photos, je le rassure sur le fait qu'à aucun moment on ne verra les PNC mais j'ai une requête un peu spéciale aujourd'hui.

Nous entamons alors une très sympathique discussion et cet équipage gagne des points lorsque le premier informe ses collègues de mon plan. Il se fait tard et la descente vers Zurich va commencer.

Je serais bien resté à bord davantage.

Je n'oublie pas ces dames qui fréquentent et alimentent notre site préféré. Instant coutures (ce n'est pas du cuir d'okapi, précisons bien les choses).

Je n'oublie pas non plus les plus hyper-connectés d'entre vous. La dotation de base est bonne.

Un autochtone pour identifier l'endroit?

Un coup d'aérofreins.

et les volets sont sortis.

J'imagine que le train aussi mais je préfère l'avion.

Courte finale.

Atterrissage ponctuel et gracieux

avec vue sur la flore locale.

Aucun doute possible, nous sommes bien en Suisse.

Nous filons vers notre point de parking en traversant une piste.

Dernier virage.

zurich

Freins de parc serrés, moteurs éteints, nous pouvons nous lever. Les PNC s'assurent que les passagers de classe Affaires pourront sortir les premiers et c'est mieux ainsi. Je ne sais pas encore si je devrai faire tout le parcours vers la sortie et repasser les contrôles. J'ai juste le temps de saluer le personnel de bord en porte et de leur dire à très bientôt,.

Belle bouille!

Miracle! Aucun contrôle du QR code d'entrée en Suisse, je n'ai qu'à remonter d'un niveau pour accéder aux départs. Pouvait pas mieux faire, 10/10 en fluidité.

Il y avait plus d'un moyen original de rallier la Suisse depuis l'Espagne cet été. J'ai bien fait de choisir Iberia mais quelque chose me dit qu'avec la compagnie Swiss, je me serais certainement tout autant amusé.

Mon destrier du jour que je vais donc partager avec Akivi et Ben.

L'instant retrouvailles… les deux avgeeks se demandent où je peux bien être? Sachez que l'okapi n'est jamais très loin. Débriefons, Messieurs, débriefons!

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈