Review of Airlink flight from Hoedspruit to Cape Town in Economy

C'est parti pour un nouveau vol un peu exotique! Après un routing depuis Genève à Johannesbourg via Zürich, puis une semaine dans la région du Limpopo et Mpumalanga à faire des safaris et visiter la beauté de l'Afrique du Sud, il est temps de changer de côté et de passer du nord-est au sud-ouest du pays pour explorer la région du Cap. 

Voici notre routing sur ce voyage: 

Notre voyage a été réservé par une agence de voyage et c'est elle qui a choisi Airlink.  Nous partons ce matin depuis la réserve de Sabi Sand. Nous avons fait l'impasse sur le safari du matin, car après 5 matins de suite avec un réveil à 5h00, nous avons opté pour la grasse matinée. La nuit précédente à été très pluvieuse et nous nous retrouvons à faire la piste pour aller à l'aéroport dans des conditions discutables. En plus des animaux sur la route et des nids de poule, nous nous retrouvons aussi avec des flaques d'eau énormes, infranchissables avec notre VW. Nous nous retrouvons à faire un détour de plusieurs kilomètres pour arriver à l'aéroport, histoire d'assurer le coup avec des routes en bitume.  Enfin, en théorie, car il y avait des trous partout et j'étais heureux que ce n'était pas ma voiture…

Finalement, après plus de deux heures de route et un peu de transpiration quand même (on s'est retrouvés les pieds dans l'eau et embourbés dans la boue…) nous arrivons au portail de l'aéroport de Hoedspruit Eastgate avec son portail qui fait plus Hôtel que aéroport. 

Le bon point, c'est que à Eastgate, tout est petit et facile. La location de voiture se trouve à moins de 50 mètres du terminal. La voiture est rendue en 2 minutes malgré les roues pleines de boue. Le préposé d'Europcar à quand même un peu roulé les yeux, sauf qu'il était pressé de la récupérer pour un client, donc il n'a pas fait cas. Tant mieux! Il a quand même du la laver!

Il est temps de passer au Check-In. Ici aussi, c'est très facile et sans complication. Il n'y a que quelques guichets et en gros, deux compagnies qui desservent Cape Town et Johannesbourg: CemAir et Airlink. Pour nous, ce sera la compagnie violette avec le bel oiseau. 

Les valises sont directement posées sur le tapis derrière le comptoir, et ça part direct sur les chariots. C'est simple, pratique et sans chichi. Ca me plaît bien! Une fois passé les formalités du check-in, on passe par l'entrée qui est clairement indiquée.

Une fois passé l'entrée, on se retrouve dans un bâtiment carré articulé autour d'une cour intérieure qui comporte une terrasse. Autour de cette terrasse, on retrouve un snack, restaurant, ainsi qu'une boutique de souvenirs. Evidemment, le thème est très safarique. 

Depuis Hoesdspruit, il y a généralement 5 vols par jour. Tous ces vols vont sur JNB ou CPT. Nous avons donc deux compagnies, CemAir et Airlink qui se partagent le marché. On retrouve donc des E190 et E135 pour Airlink et des E135 pour CemAir. 

La terrasse fait vraiment très touristique et permet de boire un petit verre en toute quiétude en attendant son vol. Il ne sert à rien de venir trop tôt pour cet aéroport. Une heure avant le décollage paraît suffisant. Le check-in prend 5 minutes, puis la sécurité est vite faite. Je présume que seuls les passagers du vol suivant sont autorisés dans la salle d'embarquement. Dans tous les cas, lorsque notre vol était le prochain à partir, nous avons été appelés au haut-parleur. La sécurité était ensuite réglée en moins de 5 minutes.

Après la sécurité, on se retrouve avec une salle d'embarquement "couverte" avec un petit take-away et des commodités, mais aussi une salle en plein air (mais bien sécurisée) juste derrière. Etant donné la météo clémente c'est là bas qu'on se retrouve avec la majorité des passagers.

L'embarquement est appelé pile à l'heure. Malgré le scan de BP, il y'a un manifeste des passagers que les agents au sol biffent au fur et à mesure.

L'embarquement se fait évidemment à pied. L'aéroport comporte deux pistes: une orientée nord-sud (qui est très longue) et une autre est-ouest, sensiblement plus courte. La terminal se trouve au sud de ce bâtiment, au bout d'un taxiway en cul-de-sac. La capacité est de maximum 2 avions à mon sens! La marche se fait donc à pied jusqu'à notre bel oiseau brésilien. 

Il faut chaud, mais c'est rare d'approcher un oiseau aussi agréablement sur un tarmac. Les escaliers mobiles sont en plus très "légers", ce qui veut dire que la visibilité sur l'avion est très bonne. 

Compagnie: Airlink 
Modèle: Embraer ERJ-190 
Immatriculation: ZS-YAS 
Âge: 14 ans (premier vol en octobre 2008)
Configuration: 6C/92Y
Histoire: Livré à Virgin Blue en Octobre 2008, puis Virgin Australia en 2011, il a ensuite été stocké en 2017 pendant 16 mois dans deux aéroports différents aux USA avant de traverser l'Atlantique pour être livré à Stobart Air. De là, tout de blanc vêtu, il a volé pour BA CityFlyer (2018) et KLM Cityhopper (2019) jusqu'à l'arrivée du Covid. L'avion a été stock dans 3 aéroports différents en Irlande et en Pologne. En juillet 2021, il rejoint Airlink. 
 Fun fact: Numéro de série 19000218 (ok c'est pas très fun mais j'ai rien de mieux)

Nous embarquerons par la porte avant, étant assis à la première rangée de classe éco.

Notre avion est donc un E190 immatriculé ZS-YAS, qui est âgé de 14 ans au moment de notre vol. 
L'instant porte, pour les amateurs. 

La cabine est en 1-2 en Business et 2-2, classique, sur la classe éco. Les têtières sont de couleurs différentes, ce qui donne un certain style. Toutefois, la cabine à pris un peu d'âge et la propreté n'est pas au rendez-vous. 

Mon siège, le 3A, est par contre très bien, puisqu'il est au premier rang et la séparation avec la Business est très large. Le pas est donc royal!

Le couloir fait un léger angle, mais ce n'est pas dérangeant. L'avion est environ 70% plein cet après-midi, mais la business est pleine. 

Les dernières personnes sont en train d'embarquer. Visiblement, ce sera un départ à l'heure!

A côté de nous, un E135 de la même compagnie (mais avec l'ancienne queue de South African Airlines) se parque en provenance de JNB. Pendant ce temps, je surveille que tout se passe bien dans le Cockpit, ce qui semble être le cas.

Et c'est parti pour le taxi vers la piste. Nous allons emprunter le seul taxiway qui mène au terminal avant de prendre la piste est-ouest pour rejoindre la piste nord-sud. Nous décollerons vers le nord. 

N'oublions pas que nous sommes au fin fond de la savane, et que nous avons l'occasion de croiser quelques animaux qui se promènent au bord de la piste. 

Alignement, et décollage dans la foulée. 

Les premières vues sur l'immensité des parcs nationaux qui bordent la réserve de Kruger.

La grisaille laisse rapidement la place au soleil, puisqu'on passe au dessus de la couche. 

Un repas est servi pendant le vol. C'est un sandwich (avec un choix de poulet ou boeuf), qui n'était pas incroyable, mais tout à fait acceptable. 

Petite analyse de l'appareil et de sa propreté. 

Bref, ça ne respire pas la fraîcheur ni la propreté. Mais ça fait son boulot!
A noter que Airlink propose un magazine de bord!

On continue le tour. Avec le passe obligé au petit coin.

Retour à ma place après un passage au fond de l'avion. 

Pendant ce temps, la descente a commencé et le paysage prend un tout autre aspect. 

Le vol a été très léger, sans turbulence. Petite chose: l'équipage a profité de la fin du vol pour se reposer, étalés sur les deux dernières rangées, à papoter. En remontant le couloir, on voyait simplement leurs chaussures à talon qui dépassaient. Pas très pro!

On entame la descente finale sur Le Cap. On commence d'ailleurs à appercevoir la fameuse montagne de la table au loin. 

Virage à gauche au-dessus de l'Atlantique et la montagne de la table se retrouve sur notre droite. Ni une, ni deux, le Paparazzi que je suis vole la vue au passager d'à côté. 

On se retrouve au-dessus de l'immensité de la banlieue de Cape Town 

Et atterrissage tout en douceur sur la piste 19 de Cape Town International

Pas beaucoup de spotting possible sur le court taxi entre la piste de le terminal, si ce n'est ce vieux DC-8 un peu mal foutu qui sert probablement de joujou pour les pompiers Capétoniens.

Et finalement pas mal de Flysafair et de Airlink puisque nous nous dirigeons vers le terminal domestique. Les autres compagnies ont plus ou moins toutes fait faillite, comme Comair et Kulula, rien que cet été (enfin, hiver ici). 

Débarquement par escalier vers le tarmac ma foi fort venteux de Cape Town. Pour aller prendre un Paxbus?

Que nenni! On marche vers le terminal le long des positions. 

On se fait arrêter un peu dans la précipitation pour le personnel au sol en gilet jaune qui aperçoit un Flysafair qui est en train de faire son dernier virage vers sa position en provenance de Bloemfontein. Du coup, on assiste au paquage de ce 737 tout de cœur vêtu de parquer dans un bonne odeur de kérosène. 

Encore quelques mètres et nous voila dans le terminal domestique. 

Nous voilà déjà au carousel des bagages. Nos valises seront livrée en moins de 5 minutes. Plutôt efficace en comparaison aux aéroports européens de l'été 2022!

Après avoir emprunté ce couloir vers la sortie, nous voilà en zone publique.

Et on sort de l'aéroport pour aller prendre notre taxi, direction Hermanus pour la deuxième partie de nos vacances. 

Et voici le routing que nous avons emprunté pour ce vol de deux heures et 23 minutes. 

Voici quelques photo ci-dessous de mon voyage sur africain! J'espère que vous avez eu du plaisir à me lire, et à bientôt pour le report suivant, qui sera Cape-Town Munich en Business sur l'A350 de Lufthansa. Ci-dessous, il y'aura quelques photos en bonus touristique, pour ceux qui veulent découvrir la beauté de l'Afrique du Sud!