Bienvenue dans ce routing à destination du Japon !
Après plus de deux ans et demi de fermeture, le Japon a rouvert totalement ses frontières en octobre dernier. Certes il était possible de s'y rendre depuis mai 2022, mais avec de fortes contraintes (accompagnateur privé à votre charge, itinéraire précis planifié à l'avance, etc.). Depuis le 11 octobre, il est donc possible de voyager librement au pays du soleil levant, et il ne nous en fallait pas plus pour en profiter.
La construction du routing
Comme pour de nombreuses destinations, les tarifs ont hélas beaucoup augmenté depuis le covid et la guerre en Ukraine. LOT offre une promotion intéressante au départ de Budapest en J (dans les 1500 €), mais le surcoût lié au pré-acheminement et à l'hébergement sur place rend l'opération peu intéressante. J'abandonne aussi l'idée de routings compliqués, du genre AMS-IST-ICN/GMP-NRT ou bien encore CDG-WAW-BUD-WAW-ICN-NRT, avec le risque de rater une correspondance et surtout qui demandent plus de temps.
Je me rabats donc sur la W, avec des tarifs similaires entre les différentes compagnies (EVA Air, JAL, ANA, Finnair/BA…). J'arrive finalement à dégoter sur le site LX un routing simple mais pratique : un aller direct avec ANA et un retour avec LX. Pour pas beaucoup plus cher, nous partions en J il y a 3 ans, mais bon il faut faire avec le nouveau contexte tarifaire…
Le vol ANA du vendredi soir est idéal pour optimiser le temps sur place et présente le grand avantage d'arriver à Haneda, ce qui nous permettra de prendre dans la foulée un vol intérieur avec la JAL. Le retour me permet de faire un doublé de nouveautés pour mon flightlog : la W de LX et Helvetic.
Tout ceci nous donne le routing suivant :
Flight routing
- 1NH216 - CDG > HND - W - ANA
- 2JL191 - HND > KMQ - J - Japan Airlines
- 3LX161 - NRT > ZRH - W - Swiss
- 4LX646 - ZRH > CDG - Y - Helvetic
Pas de bonus japonais dans ce FR, la limite des 150 photos laissant peu de marge, ce sera donc pour le vol suivant.
L'arrivée à CDG
Nous arrivons à CDG par le RER. Nous avons pu prendre un "semi-direct", puisque désormais il n'y a plus de direct pour CDG. Fidèle à sa réputation, le RER B nous offrira une attente de 20 minutes en gare d'Aulnay-sous-Bois pour un problème de personnes sur les voies.
Un petit tour de CDG-Val et nous voici arrivés au terminal 1, que nous n'avions pas visité depuis un bon moment. Celui-ci a réouvert il y a deux mois et les compagnies s'y réinstallent progressivement.


Outre son architecture spécifique, le charme du T1 réside dans la variété des compagnies qui l'exploitent. Le FIDS, sans conteste plus diversifié qu'au 2E, nous confirme que notre vol est prévu à l'heure.

Nous sommes arrivés avec une confortable avance et les comptoirs NH ne sont pas encore ouverts. Ce n'est pas bien grave, nous disposons déjà de nos BP, obtenus en ligne via l'application ANA. Ceux-ci sont superbes et constituent déjà une belle invitation au voyage.

Par sécurité autant que par habitude, j'aime bien disposer également de mon BP sous format papier, que les bornes à disposition nous permettront d'obtenir sans problème.

Il ne nous reste plus qu'à passer airside. Sauf qu'une foule compacte s'est formée devant les portiques.

Ce n'est pas bon signe du tout : les agents ADP bloquent les gens pour éviter la queue dans les tubes…

Fort heureusement, grâce à notre statut chez *A, nous disposons de l'accès n°1 (je ne sais pas si celui-ci est octroyé d'office chez NH pour les pax W).

Il n'y a aucune attente et nous empruntons les fameux tubes de CDG.


Sauf qu'à notre arrivée au niveau des départs, nous tombons sur une foule compacte. Voici la queue pour la PAF… Nous nous engageons dans la file Accès n°1 mais elle n'avance pas plus que la file générale. Les passagers s'énervent, passent des coups de fil, tentent d'alpaguer les pauvres agents ADP qui n'y peuvent rien.

Le miracle viendra justement de l'un des agents ADP, qui demandera s'il y a des passeports français. Nous sommes les seuls à nous signaler, et il nous fera traverser la foule pour nous faire rejoindre les parafes. En chemin, nous passons devant les aubettes de la PAF : seulement 2 étaient ouvertes. Ce jour-là, Paris aimait les passagers avec accès n°1 et passeport français, pour les autres, c'est moins sûr…
Nous nous retrouvons rapidement airside (il reste le PIF à passer mais le salon est situé avant). C'est forcément désert, la PAF créant un goulot d'étranglement.

Pour la PAF à l'arrivée, c'est bien mieux organisé.

Direction le salon *A, situé à l'étage supérieur.

Nous y voilà !

Le salon *A du T1
Nous avons accès au salon *A grâce à notre statut Gold, mais notons qu'ANA offre l'accès au salon pour ses pax W, quel que soit leur statut.
L'accueil est très cordial, et l'agent commence même à engager la discussion. Il nous apprend [attention, scoop !] que le salon *A devrait déménager dans un nouvel espace après le PIF. C'est prévu pour octobre mais, dit-il, avec ADP on n'est jamais sûr. Cette remarque nous a bien fait sourire. Il nous précise que le passage du PIF peut être compliqué et nous conseille de partir une heure avant le décollage.
Nous sommes accueillis par des horloges mondiales, qui nous permettent de constater qu'il est déjà 22h30 passées à Tokyo.

Je découvre donc le salon *A du T1. Celui-ci a été rénové avec la crise sanitaire, et depuis il n'a pas beaucoup servi. La décoration est dans l'ensemble très agréable, mais il a deux défauts : peu de lumière naturelle (tout au fond) et il est très bas de plafond.

La même vue, prise depuis la baie vitrée. Le salon est grand et il y a de nombreuses places assises. A notre arrivée il y avait encore peu de monde, mais cela se remplira avec les différents vols de fin de journée.

Les espaces de détente sont élégants.


Il y a plusieurs espaces de restauration.

Nous nous installons dans un endroit tranquille. Les séparations en cannage sont agréables visuellement.

A priori un espace est disponible à l'étage, mais ce jour-là il était fermé.

Le salon dispose également d'une grande terrasse extérieure, principalement utilisée par les fumeurs.

Côté catering, on trouve du chaud et du froid. Rien d'exceptionnel, mais de quoi se restaurer convenablement.



Côté liquide, on retrouve la gamme habituelle : alcools forts et vins blanc/rouge. Les marques sont plutôt bas de gamme. Pas de champagne disponible mais du crémant.


Notons un espace dédié pour les passagers de première classe.

De ce que j'en ai vu, le catering est strictement identique à celui de la zone commune.

Nous démarrons nos vacances avec une petite collation.

Puis nous passons à table. C'est bon mais pas assez chaud. J'en ferai la remarque à une agente, qui n'en fera absolument rien…

Le salon se remplit progressivement, avec de nombreux pax TK mais aussi de plus en plus de Japonais.

Quand je vous disais que le salon était bas de plafond…

J'allais oublier de vous présenter les documents de voyage.

Le temps passe agréablement au salon et nous décidons de nous rendre en porte d'embarquement un peu plus tôt, car il nous reste le PIF à passer et je voudrais découvrir la nouvelle jonction du T1.
En prenant l'ascenseur, nous nous retrouvons avec la manager du salon, qui nous demande notre avis sur celui-ci. Nous lui faisons les compliments de rigueur (décoration, accueil par le personnel, blablabla) mais ne manquons pas de lui faire remarquer qu'il est sombre, bas de plafond et qu'un peu de champagne serait bienvenu. Elle nous précise qu'en attendant de déménager après le PIF, des discussions sont en cours avec ADP pour que les clients du salon *A disposent d'une file dédiée pour passer les contrôles de sûreté.
L'embarquement
Allez, directement notre porte d'embarquement, avec le fameux passage souterrain.

Celui-ci a été refait.

La fin du parcours a été égayée avec des photos de Paris.

Avec le monde vu à la PAF et les mises en garde de l'agent du salon, nous appréhendions la queue au PIF, mais l'affluence est très réduite et nous passerons cette formalité rapidement.

Belle vue sur le Camembert.

Nous voici donc dans le nouveau terminal hors Schengen. C'est très réussi.

La décoration a été très travaillée, avec de nombreux détails.


Ces banquettes sont belles et ont l'air très confortables, mais combien de temps resteront-elles dans cet état ?

Un espace a été réservé pour les bambins.

Un autre pour les (grands) ados.

Franchement, ce nouveau terminal est une belle réussite.
Je profite d'avoir un peu de temps pour spotter la faune du coin. Nous tombons d'abord sur cet A330 en livrée banalisée. Celui-ci appartient à Air Belgium mais il opère pour le compte d'Air Madagascar.

Autre curiosité, cet A320 de la compagnie moldave low-cost FlyOne, qui arrive de Chisinau.

Un autre bel oiseau avec cet A330 TK. La compagnie turque opère plusieurs vols par jour depuis CDG, dont 2 ou 3 en gros porteur.

Mais si nous sommes ici aujourd'hui, c'est pour ce bel oiseau nippon. Il s'agit de JA932A, un 787-9 qui va fêter ses 3 ans en mars. Pas de chance, nous n'aurons pas la livrée spéciale Star Wars.

Organisation japonaise oblige, les files sont déjà prêtes et bien organisées. Malgré l'embarquement proche, personne n'attend dans les files.

Celles-ci sont organisées par groupe, avec tout d'abord les passagers avec le plus haut statut NH (pas de first sur ce vol), suivis par les passagers J et à statut.

Les passagers W et Y constituent le groupe 3.

L'embarquement débute à l'heure. A la manière japonaise, une agente NH passe avec une tablette pour indiquer le groupe éligible à l'embarquement.

Après les PMR et passagers avec enfants, l'embarquement débute dans le respect des priorités. Grâce à notre statut *A, nous pouvons embarquer avec le groupe 2. Le port du masque est exigé en porte par les agents.

C'est avec une certaine excitation que nous arrivons en porte.

Le fuselage shot "Inspiration of Japan" est magnifique.

A bord
L'accueil en porte est courtois, à la japonaise. Nous commençons par traverser la cabine business. Celle-ci est configurée en 1/2/1 et semble confortable.


Nous arrivons en W, que voici. Les tonalités de bleu sont très présentes et donnent un côté très vintage à la cabine.

Celle-ci est configurée en 2/3/2 sur 3 rangées, soit 21 sièges. Elle est séparée de la J et de la Y par des cloisons qui créent un agréable sentiment d'intimité. Derrière se trouve une petite cabine Y de seulement 3 rangs, juste avant le galley.

Voici nos sièges, au premier rang (merci à Numero_2 pour ce judicieux conseil dans son FR entre HND et LHR). Un coussin et une couverture sous blister sont déjà disposés sur les sièges.

Ces sièges ont été choisis à dessein pour le pas très généreux qu'ils offrent. J'ai de grandes jambes et je n'ai aucune difficulté à les étendre.

Faisons un tour de cet espace qui nous accueillera pour les 13 prochaines heures.
Voici la tablette centrale, très pratique.

Ainsi que le porte gobelet, qu'en pratique nous n'avons pas utilisé (le déport vers l'intérieur du siège n'est pas forcément très pratique).

La télécommande, un peu vintage malgré l'âge de la cabine, est située dans l'accoudoir, à côté du bouton pour incliner le siège.

Le seul inconvénient des sièges au premier rang est l'écran de l'IFE, intégré dans l'accoudoir.

Celui-est de bonne qualité, même si c'est moins agréable qu'un écran en face, d'autant qu'il doit être rangé pour les phases de décollage et d'atterrissage.

C'est d'ailleurs sur celui-ci que se trouve le port USB, qui ne fonctionnera pas pour moi.

Sur le bulkhead, se trouve un écran collectif sur lequel sont diffusées les consignes de sécurité.

ANA ne distribue pas de trousse de confort en Premium Eco, mais offre la possibilité de se servir en amenities, proposées avant le décollage et disponibles sur demande.

Nous avons même droit à des slippers (et d'un chausse-pied). Quand je pense que certaines compagnies ne l'offrent même plus en J, il faut saluer ce geste.

Et il y a même un sac pour les ranger.

Pour terminer sur l'équipement, voici le casque.

Pas de littérature de bord, à part les consignes de sécurité bien sûr.

Nous repoussons à l'heure, sous le regard de notre voisin turc. Quand je pense que TK aligne pas moins de 3 A330 par jour (en plus des rotations en A32X)…

Nous avons droit au salut de l'équipe des agents de piste.

Le roulage de nuit n'est pas idéal pour le spotting, mais j'avise tout de même un 787 d'Air India et un A350 d'Asiana.

La W est remplie environ aux 2/3. A noter que nous avons un jeune passager (déjà vu au salon) qui sera sage comme une image durant tout le vol.

Après le décollage, les PNC viennent tirer les rideaux de la J et fermer les ouvertures du bulkhead.

La mention "business class" accrochée avec une pince à linge sur le rideau m'a fait sourire mais n'est pas très élégante.

Une vidéo est rapidement diffusée, avec les consignes à suivre à bord. Comme c'est de rigueur au Japon, le masque est obligatoire pendant le vol.

La vidéo est très vintage, avec des animations presque enfantines, comme celle-ci illustrant le risque de ne pas être attaché en cas de turbulences.

Allez, c'est parti pour plus de 13 heures de vol !

Voilà la route théorique présentée par l'IFE. Passage par la Scandinavie et la Sibérie. Logique…

… mais qui ne tient pas compte du contexte géopolitique international. Ce sera donc un passage par le sud, d'où le temps de vol.

Avant le début du service, petit tour aux lieux d'aisance.

Pas de doute, nous sommes bien sur un appareil nippon.

Les passagers W doivent utiliser les WC Y mais celles-ci sont toutes proches et bénéficient même de produits de soin.

Les WC sont juste après la petite cabine Y de 3 rangées, que voici. L'appareil ne semble pas très plein à l'arrière, en revanche la J est full.

Une connexion wifi est disponible, voici les tarifs (je n'y aurai pas recours, j'aime bien être déconnecté en vol).

A noter qu'avant le vol, ANA propose le téléchargement de titres de presse. Beaucoup d'entre eux sont japonais, mais plusieurs d'entre eux me semblent très avgeek.

Dommage que le magazine de la compagnie ne soit pas en anglais (mais je ne l'ai pas téléchargé pour vérifier).

Certaines couvertures au look très japonais m'ont bien fait sourire.

Le service en vol démarre avec un oshibori (rien de plus normal me direz-vous pour une compagnie japonaise).

Puis commence le service de l'apéritif. C'est agréable quand celui-ci est dissocié du repas. Comme on peut le deviner, notre PNC est charmante et l'on devine aisément son sourire derrière le masque.

Il n'y a pas de menu mais ANA met à disposition le menu des boissons sur son site internet, que voici.

Je prendrai du vin blanc, accompagné d'un Perrier. Dommage d'avoir des verres en carton et non en verre.

Accompagnés d'excellents biscuits apéritifs japonais. Miam !

45 minutes plus tard, soit vers 20h30 heure française, le repas est servi. Là encore, pas de menu, mais une planche pour choisir son plat. Comme pour les boissons, le menu est disponible sur le site web d'ANA, avec le choix entre un curry de boeuf ou un poulet ratatouille (végétariens s'abstenir…).

Voici le plateau tel que déposé.

Là encore, bonne surprise, avec de véritables couverts en métal, bien plus agréables que les couverts en bois, qu'on trouve notamment chez AF.

En entrée, une salade classique. Celle de Madame était encore congelée. L'occasion de tester le bouton d'appel : une PNC surgie de nulle part arrive en quelques secondes et se confond en excuses, revenant quelques minutes plus tard avec une salade fraîche.

Puis des légumes émincés et des nouilles japonaises.

Ne pas oublier d'y mettre la sauce idoine !

Pour le plat principal, j'ai opté pour le curry de boeuf. Correct sans être extraordinaire ; la présentation n'est pas très valorisante.

Pour le fromage, euh comment dire ?…

Pour le dessert, la PNC repassera avec une glacière pour distribuer des petits pots d'Häagen-Dazs. Pas très original, j'aurais préféré un mochi ;-)

Je termine ce repas avec du saké. Là encore, dommage que NH ne propose pas de verre en verre.

Nous continuons notre route, en prenant bien soin de contourner les frontières russes.

Après le service du repas, j'appelle une PNC et demande un verre de champagne. En effet, ANA propose aux clients W l'accès à la carte des snacks et boissons de la J entre les deux services. Cette mention est très bien précisée sur le site web, mais pas du tout mise en avant en vol. Il s'agit d'un Castelnau Brut Réserve, correct mais hélas servi dans un gobelet en carton.
Après avoir regardé un film (l'IFE est d'ailleurs assez riche, nous avons trouvé notre bonheur sans difficulté avec des nouveautés mais aussi des films plus anciens), il est temps de se reposer un peu (mais pas trop non plus pour pouvoir espérer une vraie nuit à l'arrivée). Le siège recliner est confortable et s'incline suffisamment pour pouvoir y dormir correctement.
J'ouvre un oeil lorsque nous survolons le Kazakhstan et j'aperçois l'aurore, nous venons de rattraper le soleil par l'est.

Trois heures plus tard, il fait jour.

Nous sommes au-dessus de la Chine et il reste moins de 3 heures de vol.

Je me lève pour me dégourdir un peu les jambes et fais un tour au galley. Celui-ci est désespérément vide.

J'aimerais profiter des paysages mais le temps est nuageux et de toute façon la W est située sur l'aile, ce qui ne facilite pas les choses. Tiens, je n'avais pas remarqué le soleil levant du drapeau japonais sur l'aile.

Le second service commence peu après, avec là encore un oshibori.

En boisson, je teste le kabosu, une boisson japonaise à base d'agrume et sucrée au miel. Le verre en carton ne valorise pas la chose mais j'apprécie de pouvoir choisir des boissons qui changent des standards habituels.

ANA offre un choix de plats chauds pour la seconde prestation (je ne crois pas que beaucoup de compagnies le fassent).

Voici le plateau.

Les fruits de mer ne me tentaient guère au réveil, j'opte donc pour le poulet. Là encore, notons les couverts en métal.

Les compléments permettent d'apporter une note sucrée.

Lors d'un des nombreux passages de refill des boissons, je demande un hojicha, un thé vert torréfié. Encore une boisson typiquement japonaise.

Le vol se poursuit tranquillement, et une heure plus tard, qu'aperçois-je ?

Mais oui, c'est bien lui, le mont Fuji, qui apparaît au-dessus des nuages. Le zoom de mon téléphone ne lui rend pas justice, mais il était vraiment bien visible.

L'approche sur HND se fera par le sud et la baie de Tokyo.


La skyline de Tokyo est bien visible ici, avec également les pistes de HND.

L'atterrissage est impressionnant, nous longeons les infrastructures industrielles de Yokohama et Kawasaki.


Bonjour Haneda !

La faune locale nous met dans l'ambiance, avec ici ce 787 de la JAL.

L'autre locataire des lieux, avec un 777 d'ANA à l'atterrissage.

Un européen avec AY en A350.

Et un américain avec UA en 777.

Le débarquement sera rapide. Durant celui-ci, une vidéo est diffusée sur les écrans, retraçant l'histoire d'ANA. Intéressant, mais étrange de le faire à ce moment-là, où les passagers songent surtout à ramasser leurs effets et sortir au plus vite.

Notre PNC, debout près de nous, engage alors la discussion et nous offre les questions d'usage (combien de temps au Japon, quel itinéraire, etc.). Nous aurons droit à un 'oh !' tout japonais lorsque nous lui apprendrons que c'est notre 3e voyage au Japon et que nous irons fureter du côté des Alpes japonaises.
Après ces échanges courtois, il est temps de sortir, direction la seconde passerelle, sous les salutations toutes japonaises de l'équipage.

Bye bye ANA !

L'arrivée à HND
Le cheminement de sortie me donne l'opportunité d'une belle vue sur notre 787, qui a bien travaillé pendant plus de 13h.

Des panonceaux indiquent les correspondances domestiques (uniquement pour les vols ANA), mais dans tous les cas il est nécessaire de récupérer les bagages enregistrés.

Pas de question à se poser : c'est tout droit pour tout le monde.

Les procédures d'entrée sont très claires, et de nombreux agents avec des panneaux indiquent qu'il faut préparer les justificatifs d'entrée au Japon.

Nous avons préalablement effectué toutes les démarches nécessaires en ligne avant notre départ (justificatifs de vaccination, déclarations pour l'immigration et pour la douane). Comme conseillé par le site Visit Japan, nous avons les copies d'écran nécessaires. Grâce à celles-ci, les procédures d'entrée sur le territoire se feront très rapidement, avec une efficacité toute japonaise. On est loin des galères à l'arrivée à CDG…
Il nous faudra ainsi moins de 5 minutes pour passer la PAF et arriver en zone de livraison bagages.

Là encore c'est très simple, il suffit de scanner le QR code obtenu en ligne lors des déclarations de douane. Des agents sont là pour aider les voyageurs. Quelle efficacité là encore !

3 minutes plus tard, nous voilà airside. Il s'est passé moins de 15 minutes depuis notre sortie de l'avion.
Nous enchaînons directement sur un vol intérieur, avec JL.

Pour cela, nous devons changer de terminal et emprunter la navette gratuite qui fait la jonction entre les différents terminaux. Là encore, de nombreux agents sont disponibles pour renseigner les passagers et l'une d'elles me confirment le chemin à suivre.
En revanche, nous ne sommes pas les seuls. Comme partout au Japon, la queue est bien organisée et parfaitement respectée.

Nous devrons tout de même attendre 15 bonnes minutes avant de pouvoir monter dans le bus.

Voilà pour ce premier FR, je vous retrouve très vite pour la suite, avec le vol JL en business domestique ainsi que le bonus touristique.
Pour conclure, voici notre trajet par une route méridionale.

Merci pour ce FR.
J’ai effectué le même parcours que vous au T1 vendredi dernier et c’était aussi la foule des grands jours avec la PAF en grève.
Heureusement que le gros des troupes n’était pas éligible à la file « passeports européens » qui avançait beaucoup plus rapidement (environ 10 minutes d’attente dans mon cas).
Tout à fait mais je nuancerais en disant « ce nouveau satellite ». ;)
Avec plaisir !
Végétariens veuillez commander un repas spécial.
Au final un très bon vol en Y+ NH et cela fait du bien de voir qu’un produit a pu traverser le Covid sans les habituels tours de passe-passe de cost cutting.
Il me tarde de reprendre ANA, c’est prévu en novembre et un peu plus à l’avant (sur 777). ;)
A bientôt pour la suite.
Merci Clément pour le commentaire.
La PAF au T1, avec ou sans grève, c'est vraiment n'importe quoi, en y arrivant la semaine dernière c'était aussi la folie pour les départs.
Je retiens le terme de satellite pour cette nouvelle aile ;-)
Pas de cost-cutting apparent chez NH, on regrettera juste l'usage abusif de verres en cartons. Mais sinon c'est une très bonne compagnie, tu as de la chance de pouvoir l'essayer 'un peu plus à l'avant' ;-)
A bientôt.
Merci Stéphane pour ce FR.
Quel scandale ce traitement des pax par la PAF à CDG !
Le salon offert pour les pax W : ce n'est pas si fréquent.
MD sous-traite à tout le monde. J'ignore si les cabine des avions sélectionnés permettent une constance du service. Quant aux prix, ils n'ont rien de doux.
Un vol très agréable quoiqu'un peu trop cartonné. Le catering est équilibré entre les deux services. Mais on perd le magnifique petit sac pour la 2nde prestation.^^
Une arrivée efficace. Cela fait presque rêver.
A bientôt !
Merci Franck pour le commentaire !
En l'occurrence je pense que c'est KF qui sous-traite à MD, non ? Par contre c'est sûr que garder une qualité de service constante quand on multiplie les opérateurs, c'est compliqué...
C'est vrai qu'il est dommage que NH ait un recours un peu trop abusif au carton, mais la prestation globale est d'excellent niveau !
Oh ben mince, je n'avais pas pensé au petit sac ^^
A bientôt !
L’accès au salon pour les passagers Premium, c’est rare. C'est impressionnant comme le plafond est bas!
Ce n’est pas le siège Premium le plus récent ou le plus beau mais il a l’air très bien fait.
Pas de trousse de confort mais la possibilité de choisir, je préfère presque plus ça à une trousse.
Merci pour ce Fr
Merci Moritz pour le commentaire.
Effectivement, ce n'est pas si fréquent d'offrir le salon aux pax W, surtout quand on sait que le problème actuellement c'est justement la surfréquentation des salons...
Je ne suis pas très fan de la cabine (trop vieillote à mon goût) mais elle est clairement confortable.
Personnellement je n'ai pas de problème avec la remise d'amenities à la place d'une trousse, c'est une économie pour la compagnie quand on voit le gaspillage sur les trousses non utilisées ou à moitié utilisées.
A bientôt !
Merci de ce récit très complet et intéressant Stéphane. L'expérience est globalement positive même si la cabine a un look un peu dépassé. Bon point pour les couverts en métal mais moins bon pour les gobelets en carton et la présentation des repas qui fait très Eco. PNC pros et prévenants memes si réservés. Très belel vue du mont Fuji qui augure un beau voyage ! à bientôt pour la suite de ce voyage.
Merci Christophe !
Je partage ton avis sur NH, avec les + et les -, mais la compagnie japonaise offre globalement une prestation de bon niveau.
Nous avons eu de la chance pour le Mont Fuji, entre le temps clair et le fait d'être du bon côté !
La suite est déjà au chaud ^^
A très vite
Salut Stéphane, et merci pour ce récit qui se sera fait attendre :)
J'admire cette abnégation à prendre le RER... A la vue du numéro de séquence sur ton BP on sent bien que tu étais dans les starting blocks!
Le T1 et sa foule font vraiment peur, et malheureusement, on a pu voir que c'était partout pareil à CDG (heureusement meilleur aéroport européen selon SkyTrax :) )
Je n'aime pas l'organisation (ou la désorganisation) du T1 avec ce PIF à passer au dernier moment, cela ajoute du stress au voyage.
Vrai avantage concurrentiel pour NH que d'offrir l'accès au salon. Qui plus est lorsque celui-ci est récent, plutôt agréable et bien achalandé.
La terrasse est originale, à défaut d'être vraiment belle.
Effectivement, côté terminal c'est très beau et travaillé.
Vol particulièrement long, qui mérite bien au moins la W :)
L'ensemble de la cabine et des équipements semblent à la hauteur, j'aime le fait qu'elle soit vraiment isolée de la J et de le Y.
Je suis un peu plus réservé sur le catering avec du bon (apéritif / vrais couverts) mais aussi du moins bon (pas de menus, pas de verrerie, et un plateau plutôt brouillon, j'ajoute le fromage et le dessert...) Mais le service encore une fois à l'air de remonter le niveau.
Belles photos à l'approche et belle diversité au sol à HND
Merci Mathieu pour le com'.
En même temps ça fait à peine un mois que je suis rentré. J'en connais qui mettent bcp plus de temps que ça à publier.......
Soit Skytrax n'a aucun sens, soit c'est encore pire ailleurs... Je préfère la première hypothèse !
Qui aurait même mérité la J, mais les tarifs étaient vraiment très élevés.
Comme avec Christophe, je partage ton avis mitigé avec les + et les - de l'offre NH, mais ça reste tout de même au-dessus de "notre chère compagnie nationale" comme d'aucuns se plaisent à le mentionner ^^. Après, la W reste une classe de voyage intermédiaire, avec ce que cela implique de concessions.
A+
"les pauvres agents ADP qui n'y peuvent rien."=> c'est ce qui est désolant dans l'histoire car il est clair que la faute incombe à la police et non à Paris Aéroport.
Heureusement qu'il y a le Parafe et les agents car là, il est clair que le bâtiment vieillissant ne t'a pas beaucoup aidé.
Un salon situé avant la PIF, ça existe comme à SIN. Pourquoi pas mais à condition que la PIF en question soit efficace.
L'intérêt de ce nouveau super-terminal est justement le sentiment d'espace qu'il procure. Car les petits satellites sont devenus bien trop exigus et insupportables en période de forte affluence
J'ai toujours été étonné de voir des visages de PNC occidentaux sur les vidéos de sécurité et de publicité. Loin de moi de faire du ségrégationnisme, mais j'ai du mal à en voir le but car je n'en ai personnellement jamais vus sur les vols JL ou NH que ce soit en vrai ou sur les flight reports
"mais offre la possibilité de se servir en amenities, proposées avant le décollage et disponibles sur demande.=> joindre l'utile à l'anti-gaspillage
"en revanche la J est full."=> comment le sais-tu puisque les rideaux sont fermés?
"mais une planche pour choisir son plat. "=> c'est écologique et ça permet aux indécis de mieux faire leur choix.
En fait, ça ne fait que refléter les habitudes qu'on retrouve dans le pays où il existe beaucoup de reproductions en plastique devant les restaurants.
Et en plus, la reproduction est conforme à l'illustration ;-)
Un vol sans surprise pour une compagnie asiatique
Merci Stéphane
Merci Bernard pour le commentaire.
Oui, mais tout le monde n'est pas aussi efficace, et puis on est tout de même plus détendu au salon quand on en a fini avec tous les contrôles.
Concernant les PNC des compagnies japonaises, je dirais aussi qu'elles sont à 100% féminines.
Parce que j'ai demandé les possibilité d'upgrade pardi ! ^^
A bientôt l'ami ;-)
Merci pour ce FR.
Une organisation Japonaise et des sièges extra leg room c'est appréciable ?Cela permet d'oublier le RER et l'organisation à CDG ?.
Je me souviendrai toujours de mon 1er voyage au Japon en 1998. Un grand moment de rigolade aux wc à appuyer sur toutes les touches ?.
Les verres en carton (même le champagne ô sacrilège) et le catering ne font pas vraiment premium par contre.
Très belle vue du Fuji en final pour se mettre dans l'ambiance nippone.
A bientôt.
Merci pour le commentaire.
Appuyer sur tous les boutons des WC japonais ? à tes risques et périls ! ^^
Nous sommes bien d'accord sur les verres en carton, c'est moyen, et tout particulièrement avec le champagne.
A bientôt !
Merci beaucoup pour ce FR vers ce beau pays… et à bord d’une belle compagnie !
C’est vrai que les prix ont beaucoup augmenté, avant le Covid on pouvait aller au Japon pour 500€ depuis la France, aujourd’hui c’est grosso modo le double !
Vous êtes vraiment passé entre les gouttes à CDG, quelle horreur pour le pax qui doit endurer tout ça d’un bout à l’autre !
Le sens du service à la française sans doute !
Effectivement !
Le choix de ces sièges était payant ?
Très bonne idée pour limiter la gaspillage !
Une belle prestation en vol, on est clairement sur du qualitatif. De même pour le circuit arrivée à HND, à des années-lumière de l’expérience à CDG !
A bientôt pour la suite, il me tarde de voir le trajet du vol retour sur LX car si je ne me trompe pas, il a dû passer… par l’est !
Merci pour le commentaire !
Le choix des sièges est gratuit (vu le tarif, c'est encore heureux, mais on n'est à l'abri de rien de nos jours !).
Je pense qu'à peu près tous les grands aéroports internationaux (j'excepte les US) sont à des années lumière de CDG...
Bien vu ! Ce qui techniquement nous a fait faire un tour du monde ;-)
A bientôt.
Merci beaucoup pour ce récit très agréable à lire et dépeignant avec détail les atouts des forces de l'empire.
Il faut reconnaître qu'ils exécutent bien leur propositions.
La palette de couleurs de la cabine ainsi que le design des sièges n'est pas vraiment à mon goût, mais ça c'est très subjectif et superflu (tant que le confort soi là).
Je préfère ces animations rudimentaires aux distractions des célébrités/comédies/attractions touristiques qui prolifèrent dans d'autres compagnies.
Je ne sais pas si j'ai bien compris votre remarque, mais..... le 'AIRLINE' affiché n'est pas vraiment le magazine de vol d'ANA (celui-ci s'appelle 翼の王国, TSUBASA Global Wings). AIRLINE est un mensuel dédié à l'aviation civile et richissime en infos... un plaisir à lire, mais seulement en japonais.
C'est superbe de constater que votre passage aux frontières nippones s'est déroulé sans encombres. Dernièrement, les temps d'attente ont beaucoup augmenté, surtout à NRT.
Merci encore pour ce report.
Merci pour ce commentaire de connaisseur de "l'Empire" ;-)
Moi non plus, cela fait vieillot, mais c'est confortable, alors...
Merci pour la précision concernant "Airlines", j'avais bien cru que c'était le magazine de la compagnie, mais non.
J'ai du mal à croire que les temps d'attente aient pu augmenter au Japon, tant l'efficacité nippone a été au rendez-vous à chacun de mes passages. La rançon du tourisme qui repart ?
A bientôt !
Merci pour ce FR,
J'espère qu'en septembre 2023 ça sera moins le bazar, je pars du T1 avec EK (tiens d'ailleurs, faut que je regarde quel salon ???)
Merci pour le commentaire. Je ne savais pas qu'EK avait migré au T1. Il faut prévoir un peu de marge pour la PAF...
J'ai vu ca sur ma confirmation ... Salon Extime à CDG 1 ... pffff ... bon mais d'un aute coté, c'est 5000 euros de moins de AF ou SQ à classe identique (P)