Review of Amelia flight from Oslo to Paris in Economy

Bonjour à tous, 
La Norvège a toujours été l’une de mes destinations préférées et j’y allais souvent pendant les quelques années où j’ai travaillé à Stockholm. Mais depuis mon retour en France en 2009, je n’y étais plus retourné. Contraintes d’agenda, mauvaise météo, vols trop chers - à chaque fois quelque chose ne convenait pas!
Après 15 ans c’est donc avec une réelle émotion que je passe quelques jours de vacances dans la capitale norvégienne Oslo. 

Vol AF à l’aller sur 319, vol AF au retour sur 319. Et pourtant je commence par rédiger le vol retour…Pas par esprit de contradiction, mais simplement car le retour s’avère un peu plus exotique.
En effet c’est le 319 F-HDRA d’Amelia qui opère le vol AF1775. Et sauf erreur, ce FR est le premier sur F-HDRA - l’unique appareil de la flotte à arborer une livrée vert pomme, les autres avions arborant une livrée plus classique et discrète.  

Mon vol n’étant qu’à 16h50 j’en profite pour une dernière balade. Et ce que j’adore à Oslo, c’est la nature toute proche et accessible…par le métro! 
Le terminus de la ligne 1 - station “Frognerseteren” - offre une magnifique vue sur le fjord d’Oslo. 

Il suffit de marcher un peu pour tomber sur un lac et se retrouver seul. 
Les possibilités de balade sont infinies dans la marka - ces étendues de forêts et de lacs bordant Oslo au nord (nordmarka) et à l’est (østmarka).

Toute belle chose ayant une fin, il me faut redescendre vers le centre-ville à la station “Nationaltheatret” d’où je prendrai un train vers l’aéroport Oslo-Gardermoen. 

Les brochures touristiques font la promotion du train express Flytoget - soi-disant la “liaison la plus rapide entre l’aéroport et le centre-ville”. Sauf qu’il coûte 240NOK (20,80€) !
Il vaut mieux prendre les trains classiques dont le prix est quasiment de moitié: 124NOK (10,80€).
Surtout, la différence de temps de trajet est…nulle depuis “Nationaltheatret”: 29min dans les deux cas! Et depuis la gare centrale, la différence de temps est d’une minute (oui, 1min!) entre les deux. 

Mon train entre en gare et il n’y aura que deux arrêts d’ici l’aéroport - d’abord à Oslo S (gare centrale), puis à Lillestrøm dans la banlieue d’Oslo. 

Le train est confortable et dispose d’une zone Silence dans laquelle je m’installe. Il y a même du Wifi gratuit qui fonctionne parfaitement.

En moins d’une demi-heure me voilà déjà arrivé à OSL, directement sous le terminal.

Détenue par l’Etat norvégien, l’entreprise Avinor est responsable de 43 aéroports du pays ainsi que du contrôle aérien. 

Direction le niveau Départ par ces majestueux escalators

Arrivé au check-in, les zones 4 et 5 sont désertes. 

Mais les apparences sont trompeuses car c’est l’affluence dans les zones 1 à 3 qui concentrent la plupart des départs. Il y a d’ailleurs autant de vols domestiques que de vols internationaux. 

Afin d’imprimer mon BP je m’arrête à une BLS sur laquelle les compagnies Star Alliance apparaissent en force. 
Ah tiens, contrairement aux autres compagnies, SN et A3 n’affichent pas le logo Star Alliance. Un signe prémonitoire?

Impossible de louper le PIF central où il y a un peu de monde. Mais derrière la zone 4, je repère un PIF secondaire qui est littéralement désert. J’en profite immédiatement et j’emprunte même le Fast Track (par pure frime). 

Juste après le PIF c’est marrant de voir une boutique dédiée aux Mummins alors que ces personnages sont finlandais et pas norvégiens. 

Je me dirige vers la zone dédiée aux vols internationaux.
Pour la France le passage par la PAF n’est pas nécessaire car la Norvège, bien que ne faisant pas partie de l’UE, appartient néanmoins à l’Espace Schengen.

OSL a bien changé en 15 ans!
A l’époque je crois que ce plaza n’existait pas et il n’y avait pas autant de commerces. 

Entre deux boutiques j’aperçois le 789 LN-FNL qui s’envolera en soirée vers JFK. 

En revanche impossible de trouver le salon, ni un plan du terminal. Je tourne en rond de longues minutes avant de repérer enfin le panneau “Lounges”.

Ensuite il ne faut pas louper l’accès situé très discrètement entre un Starbucks, un duty-free et l’escalier menant aux toilettes!
La zone internationale dispose de deux salons - le SAS Lounge et l’OSL Lounge.

Les yeux de lynx parmi vous auront repéré que la compagnie rayée du panneau est SU. L’actualité est passée par là…

A gauche toute!

L’entrée est sobre et minimaliste

Le salon n’est pas très grand et divisé en petits espaces.

En tout cas c’est joliment agencé. 

Comble du luxe, le volume sonore est au plus bas, c’est rare. 
J’ai horreur des pax qui transforment le salon soit en une salle de conférence perso, soit en une bruyante Rue de la Soif.

En revanche le catering se révèle plutôt décevant: choix limité, absence de plats chauds hormis une soupe. 

Le salad bar fait dans le classique, entre les olives, les pâtes et les patates.

Au niveau des “plats”, c’est une offre scandinave avec le choix entre les boulettes suédoises ou le saumon norvégien. 

Il y a un petit choix de fromages. Par contre pour les desserts, c’est gâteau aux pommes ou gâteau aux pommes.

Le bar propose de la bière ou du cava, mais je n’ai pas vu d’autres vins et alcools. 

Ceux qui ne veulent pas du gâteau aux pommes peuvent aussi choisir les pommes sans gâteau :-)
J’ai également repéré mon indispensable distributeur de caféine.

En ce milieu d’après-midi, pas besoin de se battre pour une place assise. 

Les Norvégiens dînant très tôt, c’est quasiment un middag ( = dîner; à ne pas confondre avec lunsj qui est le déjeuner) que je me suis préparé!

Après ces agapes il est bientôt l’heure d’embarquer. 
Je fais une brève pause technique; les WC font quand même bien vieillots par rapport au reste du salon. 

En quittant l’OSL Lounge je tourne par erreur à gauche pour me retrouver aux portes E. L’abus de saumon sans doute…
Toujours est-il que cette partie du terminal, je la reconnais! Si mes souvenirs d’époque sont bons, je crois que les portes internationales étaient alors numérotées de 40 à 50.

Mon appareil du jour - l’A319 F-HDRA âgé de 20 ans - est arrivé à l’heure de CDG. 
De toute la flotte Amelia, c’est le seul à arborer une livrée vert pomme (décidément ce FR ne parle que de pommes…). En effet il a conservé la couleur de son opérateur précédent - la compagnie russe S7 Airlines; l’avion était alors immatriculé VQ-BQW.

Le 320Neo EI-SIJ est paré à repousser pour CPH.

Voir un FIDS sous cette forme est vraiment une première pour moi!
Mais impossible de repérer facilement son vol, surtout lorsqu’il se trouve tout en haut de la tour :-)

Mon vol part aujourd’hui de la porte D7. Il y a 15 ans il me semble que cette jetée avec les portes D n’existait pas.

En arrivant en porte, l’embarquement est en train de se terminer. 
Le panneau annonce 13°C à Paris alors qu’il fait 24°C ici. Une météo dans ce sens-là, c’est peu courant!

Combiner la couleur verte et le logo Amelia fait vraiment joli. 

Tout semble être à l’heure, avec une mise en route prévue à 16h53 et un décollage à 17h02. Même la piste est indiquée, ce sera la 19L. 

Les conseils les plus simples sont souvent les plus efficaces.

Le 320Neo SE-RZY s’envole pour TOS. C’est T-Shirt au départ sous 24°C mais anorak à l’arrivée sous 5°C. En cette deuxième quinzaine de mai, le contraste météo est impressionnant entre le sud et le nord de la Norvège. 

Je ne me lasse pas de l’A319 du jour.

Instant non-porte

Fuselage shot

L’accueil à bord est courtois sans être particulièrement chaleureux. 
Sur les sièges je m’attendais à une têtière AF mais cela reste une têtière Amelia. 

Une fois assis, une mauvaise surprise m’attend avec un pas qui est particulièrement serré.
C’est même la première fois que je n’arrive pas à glisser mon sac à dos sous le siège. Bon ben il voyagera entre mes jambes pendant tout le vol. 

La bonne surprise, c’est la safety card qui ira enrichir ma collection. 

Aux couleurs de Star Alliance, le 319 OY-KBP est au roulage à destination d’AMS.
Après son passage c’est ensuite à nous de repousser à 16h52.

Le roulage est court, suivi d’un décollage plein sud sur la 19L.

A proximité d’Oslo, nous survolons Lillestrøm située au bord du lac Øyeren.

Østmarka - j’adore vraiment ces paysages de forêts et d’innombrables lacs, directement aux portes d’Oslo.

Nous atteignons le sud de la Norvège à proximité de Sandefjord.

Le littoral de cette région est constitué d’innombrables îles de toute taille. 

Nous survolons les dernières d’entre elles et entamons la traversée du Skagerrak - le bras de mer séparant la Norvège du Danemark.

Nous atteignons ensuite le Danemark, au nord-ouest du Jutland. 

Les PNC servent alors le snack habituel AF.
Je choisis le sandwich fromage que j’accompagne d’un café. C’est tout de même maigrichon pour un vol de 2h25.

Le nord-ouest du Jutland est marqué par les multiples méandres du Limfjord long de 180km. 

Nous longeons encore brièvement les côtes danoises avant de nous éloigner vers la mer du Nord et les Pays-Bas.

L’IFE naturel s’interrompt malheureusement en approchant des Pays-Bas, et j’en profite alors pour une mini sieste.

Une sieste qui se prolonge finalement jusqu’en Île-de-France, et la descente est déjà bien entamée lorsque je me réveille. La météo est à l’orage autour de Paris, mais j’aime bien ces nuages dodus et photogéniques.  

Cela se dégage un peu par endroits

Puis d’imposants nuages surgissent à nouveau.

En approche finale nous traversons encore une zone d’averses. 

Atterrissage face à l’ouest sur la piste 26L.

Le roulage prend une dizaine de minutes avant d’atteindre le terminal 2F.
Nous sommes voisins de parking avec le 321 F-GMZC qui s’apprête à partir pour NCE.

Coup de frein final à 19h10, avec 5min d’avance sur l’horaire.

Il faut prendre congé de F-HDRA qui partira à 20h50 vers BES. 

Actuellement le choix est d’ailleurs binaire si on souhaite voyager sur F-HDRA: 
C’est soit OSL, soit BES :-)

Je vous remercie de m’avoir consacré quelques minutes. A bientôt!

Informations de vol:
Air France AF1775 OSL-CDG
Airbus A319 F-HDRA (Amelia International)
Prévu: 16:50-19:15 (2h25min) / Réel: 16:52-19:10 (2h18min) - Avance 5min