INTRODUCTION ET GENESE DU VOYAGE
Bonjour à toutes et à tous,
Comme je l'ai expliqué dans mon report du vol-aller, cela faisait quelques mois que nous désirions aller à Londres avec ma copine afin qu'elle puisse notamment découvrir les studios Harry Potter. Notre première tentative pour novembre 2023 a été abandonnée car tous les tickets étaient déjà sold out et nous nous étions rabattus sur la douceur de Rome. Cette fois, nous nous y prenons suffisamment en avance et nos agendas respectifs s'accordent pour un week-end prolongé dans la capitale anglaise entre le vendredi 23 février 2024 et le lundi 26 février 2024. Plusieurs rotations sont opérées quotidiennement depuis Genève en direction de Londres, avec le choix entre Gatwick, Heathrow et Luton dans une moindre mesure, que ce soit avec Swiss, EasyJet et British Airways. A ce petit jeu des comparaisons, c'est la compagnie nationale britannique qui l'emportera finalement, cette dernière nous proposant un aller-retour (avec valise cabine) entre GVA et LHR pour CHF 115.- par personne. Je vous concède avoir plutôt apprécié la même route en septembre 2022 (escale à Heathrow à l'aller et au retour pour/depuis New York). De plus, j'ai gardé en mémoire le fait que mon vol EasyJet s'était posé à deux minutes du couvre-feu de GVA en juillet 2022…
Comme de nombreux compagnies, British Airways propose un check-in en ligne 24 heures avant le vol. J'avais eu des problèmes pour le vol aller et ceux-ci vont se reproduire pour le retour. En effet, la version française du site et de l'application mentionnait constamment un message d'erreur lors de la tentative d'enregistrement. La solution a une nouvelle fois été de passer sur la version anglaise. Le sort nous a désigné les sièges 16A et 16B mais vous verrez par la suite pour quelle raison nous avons finalement pu voyager à d'autres places.
London heathrow (lhr)
Nous avons logé dans le quartier de Paddington durant ce séjour et nous décidons de quitter notre hôtel à 14h15. Contrairement à l'aller où nous avons fait un détour en bus pour aller à Richmond, nous optons bien logiquement pour le tube pour nous rendre à Heathrow. Plusieurs choix s'offrent à nous, dont la toute récente Elizabeth Line. Nous avons toutefois opté pour une autre solution, à savoir la Circle Line jusqu'à South Kensington d'où nous prendrons la Piccadilly Line jusqu'à Heathrow. Cette solution est économiquement plus intéressante de plusieurs livres, une taxe LRH étant manifestement appliquée sur la dernière ligne ouverte en 2022. A ce propos, le fort aimable réceptionniste de notre hôtel, avec qui j'ai taillé la bavette lorsque ma copine était quelque part, m'avait soutenu que le trajet coûtait le même prix peu importe la ligne. Il a pu vérifier et constater que tel n'était pas le cas.

Il faut juste faire attention car certaines compositions de la Piccadilly Line ne vont pas forcément au Terminal 5 mais les indications sont assez clairs. A la station Heathrow Terminals 2 & 3, de nombreux passagers descendent du métro. Avant de permettre au convoi de continuer sa route jusqu'au terminus, un employé dédié remonte un à un les wagons à la recherche d'un éventuel bagage abandonné. On ne badine pas avec la sécurité et c'est tant mieux. Fin bref, c'est à 15h29 précises que nous arrivons à notre destination. Afin de gagner l'étage des départs, nous empruntons un des nombreux ascenseurs prévus à cet effet.


Nous sommes largement dans le temps pour ne pas être particulièrement pressés. J'en profite de flanner pendant un bref instant dans le bâtiment afin de prendre quelques photos en vue de ce flight-report.



Nous nous présentons à la douane, automatique comme à notre arrivée, à 15h40 et enchaînons directement avec la sécurité. Ce petit périple nous aura seulement pris 10 minutes et nous nous retrouvons air-side à 15h50. Directement derrière la sûreté, nous tombons sur une boutique financièrement dangereuse où quelques livres supplémentaires seront dépensés pour des souvenirs Poufsouffle que nous cherchions spécifiquement et qui étaient en rupture de stock aux studios et à la boutique de Kings Cross.

Retour au monde des Moldus où il est nécessaire d'attendre jusqu'à 16h30 pour obtenir le numéro de notre porte. Nous patientons donc le temps nécessaire, ma copine cherchant à se restaurer avec un café, toujours autant addicted à la caféine. Malheureusement pour elle, impossible d'en trouver un en take away, le magasin de la chaîne américaine mondialement connue étant en rénovation et les autres échoppes n'en proposant pas. J'en profite également pour passer au lieu d'aisance qui est propre.

Avec quelques minutes de retard sur le protocole, les écrans indiquent soudainement que notre avion partira depuis la porte A10. Je suis un peu déçu de ne pas devoir prendre le métro interne au Terminal 5. Il faut donc descendre plusieurs escalators. pour se retrouver au niveau du tarmac.

En réalité, la gate A10 se subdivise en plusieurs secteurs. Comme vous pouvez le voir sur la photo suivante, notre vol s'en ira plus précisément depuis la porte A10d. C'est la première fois que je vois une telle façon de fonctionner mais pourquoi pas. En tout cas, vu le niveau peu élevé où nous nous trouvons par rapport au tarmac, cela sent clairement un petit tour en bus.

Ma copine et moi sommes les premiers à arriver au lieu d'attente et pouvons profiter de choisir sur quels sièges nous assoir en attendant l'embarquement. Quelques autres passagers arriveront par la suite mais autant vous l'annoncer de suite, le vol ne sera pas full du tout. A ce propos, j'avais déjà emprunté la ligne LHR-GVA en rentrant de New York en septembre 2022 et notre avion n'était pas très rempli mais autant vous dire que le record négatif va être battu à cette occasion.

Vu que nous avons encore un peu de temps avant l'embarquement, ma copine repart dans sa mission de se trouver un café à l'emporter. Elle en profite pour remplir ma gourde à une fontaine prévue à cet effet que je n'avais pas trouvée. Je constate sur internet que notre mérou du jour, un A320 immatriculé G-EUYG, volant pour British Airways depuis mars 2010, est arrivé en provenance d'Aberdeen à 16h28, avec 8 minutes de retard. En consultant mon téléphone portable à 16h55, je constate que l'application de BA indique 21 minutes (c'est trop précis) de retard. Si seulement !

VOL XXXX
RAJOUTER NUMERO DE VOL DANS TITRE
L'embarquement est appelé à 17h13. Dans la mesure où nous ne sommes pas beaucoup, il n'y a pas de groupe à respecter. Nous sommes donc quasiment dans les premiers à se faire scanner nos boarding pass et à marcher en direction du bus qui va nous faire un petit tour sur le tarmac d'Heathrow.

Durant le trajet dans le bus, je constate que nous sommes une toute petite vingtaine au grand maximum. Durant l'attente, j'avais également constaté que trois personnes nécessitant une assistance avaient pu embarquer légèrement plus tôt. En tout cas, le vol ne sera clairement pas full. En arrivant vers notre mérou, j'en profite pour l'immortaliser, sans oublier le fameux instant porte et le fuselage shot.



Nous sommes aimablement accueillis dans la cabine et nous nous rendons à nos places initiales, 16A et B. Le pitch est correct mais je demande quand même à une hôtesse si tout le monde est là et si nous pouvons nous déplacer en exit row vu que les rangées sont vides. Elle me rétorque que nous ne serons effectivement que 23 (!) et qu'elle va juste demander l'autorisation pour des questions d'équilibre de l'avion au décollage. Quelques minutes plus tard, elle revient vers moi et me dit que nous pouvons bouger. Je me lève donc, suivi de ma copine, mais l'employée de British Airways interdit immédiatement à ma copine (qui fait 1m55) de se déplacer également pour les questions d'équilibre susmentionnées. Bref, nous nous disons tous les deux que nous allons partir de façon imminente et qu'elle pourrait me rejoindre très rapidement, une histoire de quelques minutes en soi, mais autant vous dire qu'on s'est méchamment trompés.

En effet, à 17h40, le commandant de bord prend la parole pour nous annoncer qu'Heathrow est actuellement surchargé et que le départ sera donc retardé dans la mesure où nous attendons un pushback, ce qui n'est pas gagné vu la congestion locale. Il paraît que la patience est la mère des vertus. Nous n'osons pas bouger pour patienter ensemble avec ma copine et nous nous envoyons quelques messages en attendant. Finalement, Madame m'écrit pour me dire qu'elle va essayer de dormir de son côté. A 17h50, la cabine des pilotes annonce une bonne nouvelle, à savoir l'arrivée du pushback, mais également que notre vol a perdu son créneau de départ et qu'il va donc falloir encore patienter. Ils pensent que nous aurons 1h de retard au minimum à l'arrivée. Petite photo de la cabine (in)occupée.

Je vais donc vivre une grande première, à savoir le début du service gratuit… au sol. En effet, le personnel naviguant a décidé de nous amener notre collation avant même que notre A320 ne daigne pouvoir reculer. Comme à l'aller, nous avons le choix entre du chocolat ou un produit salé. Tout cela est accompagné d'une bouteille d'eau. Vu qu'il n'y a pas beaucoup de passagers, l'hôtesse amène cela en tendant un joli panier garni vers chacune des personnes. De mon côté, le choix se portera à nouveau sur le snack chocolaté. J'en profite également pour trinquer à l'honneur des futurs lecteurs du flight-report.


Malheureusement, la vue depuis mon hublot n'est pas des plus intéressantes pour spotter d'autres aéronefs. En effet, notre place de stationnement est un peu à l'extérieur mais de ce que j'ai vu, c'est clairement le territoire incontesté de British Airways, ce qui semble logique, comme Air France est roi à CDG ou Swiss à GVA… (oh wait, ce n'est pas vrai pour LX ?).
A 18h13, le poste de pilotage donne à nouveau signe de vie en nous disant que nous devrions repousser d'ici 18h20 et que nous sommes actuellement 45eme (!) dans The Queue. Heureusement que les anglais sont disciplinés et apprécient particulièrement cette institution qu'est d'attendre dans le calme et le respect ! Bref, les affaires sérieuses reprennent à 18h26 avec les consignes de sécurité et le mouvement vers l'arrière de notre A320 une minute plus tard à peine. Enfin de l'action me direz-vous. Malheureusement, le soufflé retombera assez vite. La cabine est certes plongée dans la quasi-obscurité à 18h31 en vue du décollage mais force est de constater que notre A320 n'a toujours pas l'autorisation d'aller bien plus loin. En effet, il faudra attendre 18h43 pour avancer… de quelques mètres !
Finalement, il est 18h45 lorsque le "vrai" roulage peut commencer mais notre avion s'immobilise à nouveau à 18h48 au bout de piste 09R, ce que votre serviteur n'avait pas totalement saisi pour continuer d'être totalement honnête. C'est dès lors une petite surprise pour moi lorsque notre A320 accélère subitement pour (enfin) décoller ! La vue sur Londres est assez sympathique, même si je ne reconnais pas forcément tout très bien, n'ayant pas une connaissance accrue de la capitale anglaise.

Ma copine me rejoint enfin dès que les signaux pour détacher les ceintures s'éteignent. Nous sommes tous deux fatigués du séjour et de l'attente prolongée avant de pouvoir décoller. Le vol est vraiment tranquille, d'autant plus qu'il fait nuit et qu'il est difficile de distinguer quoi que ce soit à l'extérieur. Comme susmentionné, le service a déjà été effectué au sol. Nous nous occupons comme nous pouvons. De mon côté, je tente de dormir un petit peu mais ce n'est clairement pas mon fort dans un avion. Après 15 minutes de somnolence, j'entends le poste de pilotage annoncer à 20h35 (fuseau horaire suisse car nous avons manifestement quitté celui de nos amis anglais) la descente sur GVA. L'atterrissage est prévu dans 20 à 25 minutes. En effet, à 20h53, nous sentons que l'avion tourne pour s'aligner au-dessus du Léman. Les lumières sont éteintes pour préparer le mérou à l’atterrissage et le panneau Exit est bien lumineux juste à côté de moi.

Je profite de ce moment du flight-report, pendant qu'il est encore temps, pour laisser une trace des fiches de sécurité et autres réjouissances écrites se trouvant dans la poche devant moi. Tout ce qu'il y a de plus classique.




Il est 20h59 lorsque notre A320 fort peu occupé touche le sol genevois de manière assez dure en toute honnêteté. Le roulage est comme souvent court à GVA puisque nous nous immobilisons en porte à 21h03. Autant vous dire que le débarquement va être rapide compte tenu du maigre nombre de passagers. En effet, il est 21h07 lorsque nous nous engageons sur la passerelle pour arriver dans l'aile C que j'apprécie vraiment.
GENEVE COINTRIN (GVA)

Comme dans Tintin au Tibet, il nous est ici conseillé de passer à gauche !

La douane est rapidement passée même si les machines automatiques ne sont pas ouvertes. D'ailleurs, je ne les ai vues que très rarement en fonction à GVA lors de mes sorties et entrées de l'Espace Schengen. Comme Genève est un assez petit aéroport en comparaison avec d'autres plateformes, le temps de marche n'est généralement pas long pour sortir (sauf si vous être pressés comme pas possible pour avoir un train). Depuis quelques années, il y a même une petite boutique à l'arrivée mais autant vous dire qu'elle ne m'a jamais intéressé.


Pas de valise à récupérer mais je constate qu'il y a passablement de vols en provenance du Royaume-Uni ! Par la suite, nous regagnerons la région lausannoise facilement avec les CFF, même si les horaires sont un peu moins arrangeants en soirée que durant la journée.


LE VOL SELON FLIGHTRADAR24
