Review of Georgian Airways flight from Amsterdam to Tbilisi in Economy

Bonjour à toutes et tous.

Allons-y pour un nouveau voyage et un nouveau routing, cette fois ci dans le Caucase, avec la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Ça c’est ce qui était prévu jusqu’en septembre 2024.

A l’origine, pour ce voyage, le choix des compagnies était de mon ressort, j’ai même un peu forcé la main à mes co-pax, aucune négociation n’étant possible, avec Georgian Airways, FlyOne Arménia et Azerbaïdjan Airlines.
J’avais d’ailleurs exprès pris un retour via Londres pour avoir leur 787.

Mais le problème des voyages réservés très en avance, c’est que les relations entre les pays peuvent très vite changer, et le climat actuel n’est pas à la paix, loin de là.

Nous voici donc bien marri, lorsque nous apprenons que les Français ne sont plus les bienvenues en Azerbaïdjan.

Il n’était pas question de prendre de risque, j’ai quand même des proches à rassurer.

Le routing va donc se transformer, avec une extension du séjour en Géorgie pour faire plaisir à mes co-paxs, et un retour avec A3 (nettement moins sexy, vous en conviendrez), tout simplement en raison du meilleur ratio horaire/ prix à un mois du départ.

Seuls 3 FRs seront reportés sur les 6 vols. 

A l’achat du billet, j’avais été fureté sur ce noble site pour voir les publications sur A9 et j’avais bien noté qu’il y avait du partage de code avec KLM/AF.

Les vols ne sont pas journaliers, mais avec seulement 3 vols semaines pour AMS (lundi, mercredi et samedi). Exit également un départ depuis CDG (mardi, vendredi et dimanche), préférant être en voyage dès le samedi, et l’impossibilité d’avoir un vol BSL-CDG en amont.

Le principal avantage pour moi c’est de pouvoir acheter un BSL-AMS-TBS en aller simple, plutôt que deux billets séparés et les inconvénients qui peuvent en découler. Les 13 XP viennent compléter l’avantage, pour qui en aurait besoin.

Il m’en coutera 193€, ce qui reste un prix correct, et nettement moins cher que sur le site de Georgian Airways (on dépasse les 300€).

Comme souvent avec du partage de code, il est impossible de choisir un siège, c’est payant sur A9, et à 9€ cela ne m’aurait pas dérangé de payer si cela avait été possible.

A l’enregistrement sur KLM, je récupère un 18C, pas de chance pour le hublot, mais toujours mieux qu’un milieu. 

Le jour J, j’arriverais en dernière minute pour laisser ma voiture au parking (les horaires de train n’étant pas compatible avec les premiers vols du matin), enregistrer ma valise et me rendre directement en porte.

Le vol est à l’heure, c’est l’essentiel. 

Aéroport d'Amsterdam-Schiphol

Il est 8H11, j’ai suffisamment de temps pour me rendre en porte D24 et de passer au salon pour un café.

AMS est en plein travaux (ce n’est toujours pas terminé en janvier 2025).

Il y a du monde à la PAF, mais cela ira relativement vite (12 minutes exactement).

Un plan du Holland Boulevard.

Le salon est un peu plus éloigné.

salon KLM non schengen

Comme d’habitude, il est loin d’être vide.

Et des robots de nettoyage ont fait leur apparition. 

3 espaces : City pour se restaurer, Sea pour se reposer et se rafraichir, Sky pour le bar et la terrasse.

Comme j’ai du temps, je monte voir la terrasse, qui n’est pas ouverte.

 Les petites maisons à collectionner. 

Puis je m’installe près de l’entrée.  

  Un rapide passage aux buffets, afin de récupérer des croissants pour les Marathons qui doivent me rejoindre sur le vol pour TBS.
Ce qui permettra d’améliorer leur repas à bord. 

Après une heure au salon, je décide de le quitter, ayant encore du chemin à faire, et l’heure de l’embarquement se rapprochant.

A chaque fois je regarde la boutique mais je ne cède pas à la tentation. 

Un espace Rijks Museum, c’est mieux que rien.

10 minutes plus tard, me voici au bon endroit.

Dommage d’avoir les volets sur les vitres, il me faudra apercevoir l’avion que je convoitais entre deux lamelles.

Il porte le nom de Telavi, une ville justement en Kakhétie (objet du bonus à la fin de ce FR).

tentative depuis le sous-sol, mais ce n'est pas mieux.

La flotte d’A9 est constitué de 6 B737 et d’un 767.
Nous avons manqué de chance pour avoir le B767 qui a fait la ligne 3 semaines plus tôt. 

BOEING 737 4L-GTI
Numéro de série 35086 LN:2613
Type 737-7CT
Date premier vol 06/05/2008
Age de l'avion 16.7 ans
Config siège C12 Y120 Siège
Hex code 51408C
Moteurs 2 x CFMI CFM56-7B24

L’embarquement commence tôt, et le nombre de passagers en porte ne semble pas évoquer un énorme remplissage, ce qui va s’avérer trompeur.
Nous sommes quasiment les derniers en porte. 

On se décide alors d’y aller, en se disant qu’une tortuga serait une bonne option.
On ne se presse pas non plus. J’aime bien ces hublots, on se croirait dans un bateau. 

Un fuselage shot.

A BORD DU VOL A9652 DIRECTION TBILISSI

A l’entrée de la cabine une jeune PNC accueille les passagers.
J’en profite pour lui demander si le vol sera complet, elle me répond que non mais que nous devons prendre nos sièges initiaux et en changer après le décollage (Ce ne sera finalement pas le cas).


La classe avant, avec des sièges qui sont mieux que sur nos compagnies européennes. 

La cabine économique, avec du bon vieux siège.

Le plafonnier.

Et les hublots carrés du B737.

La consigne de sécurité qui subira les lois de l’apesanteur, vers mon sac à dos.

Le menu du BOB.

Le pitch est bon, il n’y a rien à dire.

Le remplissage est lent, très lent, les passagers arrivent au compte-gouttes, je ne comprends pas pourquoi avoir commencé l’embarquement aussi tôt, ce n’est qu’un 737.

La rangée devant moi est toujours libre.
J’engage la conversation avec ma voisine de couloir, qui me propose de partager les 3 sièges si jamais personne ne vient.
Elle voyage avec son chat et cela lui permettrait d’être plus à l’aise.
Nous finirons par voir arriver les 3 derniers passagers, et devront renoncer à nos projets d’annexion de place libre.

Les démonstrations de sécurité peuvent enfin être faite.

Après un décollage des plus classiques, sans aucune visibilité sur l’extérieur, les PNC s’activent.

Un sandwich gratuit est distribué avec deux choix : fromage ou viande.
Sans surprise ce sera fromage pour ma part. 

L’autopsie de celui-ci révèlera un produit sans finesse.

La chariot à délice se rapproche (en version S7), non finalement pas d’excès sur ce vol c’est eau plate ou eau gazeuse, mais gratuit.  

La marque de l’eau est géorgienne :

Sairme (Géorgien : საირმე /sa'eer-meh/) est une marque d'eau minérale naturellement gazeuse provenant des sources de la station balnéologique de Sairme, dans la région d'Imereti.

Les sources d'eau sont situées à 55 kilomètres de Kutaisi, sur le territoire de la municipalité de Baghdati, dans les gorges de la rivière Tsablarastsqali (l'affluent gauche de la rivière Khanistsqali), sur le versant nord de la chaîne Meskheti. Sairme se trouve à 915 mètres d'altitude, dans une gorge creusée par la rivière Tsablaristskali.  

Le vol est long, j’ai donc le temps d'éplucher le BOB.


J’adore la mention « freshly made sandwiches” : si c’est le même fournisseur que celui reçu précédemment, ce n’est pas engageant.
Et si vous n’arrivez pas à ouvrir l’emballage de votre sandwich, le personnel de bord ne le fera pas pour vous. 

les jus de fruits sont bien trop chers

Les photos ne donnent vraiment pas envie.

C’est déjà plus intéressant, mais j’attendrai d’être sur place pour en consommer. (C’est bon, mais on s’en lasse assez vite)

Je vais faire une visite des toilettes, qui vont s’avérer être répugnante, et je peux vous confirmer rien que par l’odeur que le liquide au sol, ce n’est pas de l’eau.
De quoi me faire déguerpir au plus vite. 

J’ai bien mieux que le BOB pour manger à ma faim.
J’ai lu, il y a une semaine, dans le dernier magazine KLM, que l’option pour le banana bread avait été mis en place, car beaucoup de sandwichs étaient jetés. En effet, beaucoup de gens les refusent (moi lorsqu’ils sont aux œufs) et ils ne se conservent pas trop longtemps, contrairement au banana bread. Donc de quoi proposer un produit que les gens peuvent emmener avec eux, et qui se conserve plus longtemps à bord, et ainsi moins de gâchis alimentaire (ce que je valide totalement).  

Mon BP avec mes deux vols du jour.

J’attendrais vainement que les PNC s’occupent des déchets.

Nous sommes en approche de TBS et il est temps de se préparer à l’atterrissage.

Les PNC n’auront pas brillé par leur présence, ni par leur joie de vivre.  

Aéroport international Chota-Roustavéli de Tbilissi

Direction la passerelle.

Décidément pour voir l’avion du jour ce n’est pas facile.

Air Arabia à nos côtés.

J’aime aussi beaucoup Tbilissi.

Je découvre cet aéroport, et le soleil est présent.

Un Sukhoi de Red Wings.

Nous n’aurons pas d’attente trop longue pour le passage de la PAF, contrairement à la semaine suivante.

Direction les carrousels. 

20 minutes plus tard ma valise arrivera.

Une fois landside, nous irons faire du change, puis récupérer la voiture de location, ou j’ai demandé de rajouter l’option « full insurance », afin d’être tranquille cette fois ci.

En attendant notre voiture sur le parking (et ce sera très long, à croire que le loueur jaune a cherché la voiture à l’autre bout de la ville), je m’occupe avec le spotting local.

Merci pour la lecture et les commentaires.