Bienvenu(e)s sur ce récit, qui arrondira la découverte de la liaison domestique phare au Vietnam, en son sens nord-sud.
Flight routing
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- 3VN255 - Economy - Hanoi > Ho Chi Minh - Boeing 787-9
Après un aller inattendu, car pimenté de belles surprises, le ressenti sur ce retour égalera-t-il les pinacles éprouvés ?
Voyons.
APPROCHE ROUTIER
Lors de sa réservation, le vol est prévu en A350 et le choix du siège fut réalisé conformément.
On sait que la route qui relie l’aéroport au centre-ville subit des travaux importants et, de ce fait, la marge pour l’atteindre doit être élargie. Toutefois, l’excès de temps dédié aux emplettes finales ainsi qu’aux derniers cafés, nous pousse dans la zone de danger. C’est avec empressement, donc, qu’on regagne l’aubette du bus 86 face à l’hôtel Melià, censé nous livrer sans trop d’haltes à l’aérogare.
Heureusement, le car fait son apparition quelques secondes après avoir atteint l’abribus et poursuit son parcours sans encombrement majeur.
On se retrouve ainsi avec un écart rassurant jusqu’au départ de notre vol, lors qu’on rejoint les installations de HAN.
LE TERMINAL 1
La dépose se fait tout près de la zone d’enregistrement dédiée à Vietnam Airlines.



Pour une fois, on privilégiera les bornes automatiques pour effectuer les démarches.
C’est en ce moment que je constate que l’Airbus 350 initial s’est transformé en Boeing 787. Je ne suis pas vraiment contrarié. Ça nous permettra de comparer les navires à double couloir chez VN.
Le seul hic réside dans la redistribution de sièges, car je me retrouve en tout fond de cale et je n’arrive pas à modifier la proposition du système ☹
Au moins, je conserve mon hublot …
Et l’impression des cartes d’embarquement se fait sur papier de qualité !

On procède à l’inspection de sécurité, qui prend un temps fou (+ 40 minutes) car le nombre de postes ouverts est insuffisant pour avaler le débit de passagers.
L’aire des portes d’embarquement ne sera atteinte que 50 minutes avant notre décollage.
Nous n’aurons guère temps, donc, pour l’arpenter.
La première impression nous renvoie à celles des salles d’attente d’un établissement médicale quelconque.

Toutefois, une sommaire inspection du terrain nous révèle bon nombre de commerces profitant de belles vues sur le tarmac. Bon point !

Pas question d’en tirer parti, car on est fortement invités à rejoindre notre aéronef.

Notez qu’au moins cinq appareils différents relieront HAN avec SGN dans les deux heures qui suivent, opérés par VN, VJ ou QH.
En tout cas, la pollution qui assiégeait Hanoi en ce début de Décembre limitait le plaisir du ‘spottage’.

La suite du dernier contrôle nous confirme qu’on sera transportés jusqu’à notre destrier par des véhicules terrestres.

La passerelle qui conduit au parcage du bus offre un vaste panorama des opérations aéroportuaires.


LE VOL
Comme d’habitude, le bus opère en mode frigorifique et on a hâte de saisir le pied du navire le plus vite possible.

Deux minutes suffisent pour apercevoir celui-ci.

Devoir le contourner nous permet de discerner l’extrémité orientale du terminal international (T2).

Aucun doute sur l’identité de notre oiseau.
Au-delà, les contours du terminal domestique (T1) servent de décor d’opérateurs plus ou moins exotiques… (VU, quelqu’un… ?)

Les engins d’un B787 sont vraiment volumineux.

Toutes deux escaliers protègent les passagers des intempéries.

Depuis celle de l’arrière, il suffit juste de méandrer le galley pour regagner notre place.

Recrue d’un combo, car placée là où le fuselage rétrécit, sur la toute dernière rangée de cet B787 (illustrations plus précises en fin de récit).
On repousse, prestement.

Et l’affligeante vidéo de sécurité est reproduite pendant que l’équipage effectue les dernières vérifications.

La piste est à nous maintenant.

Décollage vers l’est, au moment où l’on dépasse le dernier but de l’aérogare.

Nuages et pollution n’augurent pas un grand spectacle paysager.

Mais plus haut, il fait toujours beau.

Sauf quand les hublots sont contrôlés par le commandement central.

Heureusement, le régime n’est pas complètement totalitaire et on est permis de gérer notre petit royaume.
Chouette aperçu de la confluence du delta du fleuve Rouge (extrémité méridionale) et du fleuve Ma, entre les provinces de Ninh Binh, Thanh Hoa et Nam Định.

A partir de là, une longue traversée de la baie de Tonkin, avec peu d’éclaircies.
Pas grand-chose à se mettre sous la dent avant que le soleil ne disparaisse sous l’horizon.
Chaine de montagnes quelque part.

Entretemps je m’endors et je rate le service, que je sais modeste (thé, café, eau ou jus) car, lors du début de celui-ci, j’ai vu passer les chariots vers l’avant.
Tout ça m’interloque : seront les repas chauds associés à certaines heures de départ ?
Le soleil baise mais les nuages restent.

Naturellement, la lumière s’adoucit.

Le vol n’est pas long et la conurbation saïgonnaise se fait vite ressentir.

À TERRE
Atterrissage avec une dizaine de minutes de retard.
Dans ce 47K, le pas est notable et l’écran n’est pas alignée car, comme dit plus haut, cette rangée est la dernière et dispose d’un siège de moins que la précédente.
Notez aussi les contrôles du système de divertissement, très-mal-placés sur l’accoudoir.

Vue d’ensemble de notre habitat pendant les deux dernières heures.
Le siège permet une inclinaison standard et sans risque de désagrément avec les co-pax arrière. Mais, surtout, il est équipé d’un espace de rangement personnalisé, à retrouver entre la carlingue de l’avion et l’accoudoir extérieur.

Suffisamment grand pour dédaigner les coffres supérieurs.

Débarquer presque 300 personnes prit son temps, mais tout fut bien organisé et le modus operandi honora les us et coutumes asiatiques (efficacité, sur tout).
Le terminal domestique fut regagné 15 minutes après avoir touché le sol.

Il ne nous reste que parcourir le court chemin jusqu’au terminal international, d’où, dans quelques heures, décollera notre vol envers l’archipel japonais.

Merci de votre lecture et a bientôt.
Afin de compenser la carence de contenu aéronautique, je vous propose un ‘complément visite’ plus bas, célébrant la ville de Hanoï.
merci pour ce FR!
Mais pourquoi Vietnam Airlines utilise des B787/A350 sur des liaisons domestiques de 2 h??
Merci de votre lecture et commentaire.
Je ne suis, en aucun cas, un analyste du marché de l'aviation civile, mais je dirais que le fait d'être un pays de presque 100 millions d'âmes, en pleine expansion économique ajouté au fait que Hanoï et Ho Chi Minh sont ses deux agglomérations les plus importantes, concentrant presque 10 millions d'habitants chacune et séparés par 1500km, doit jouer un rôle dans ces décisions chez VN...
Bons vols !