Review of Air France flight from Athens to Paris in Economy

Kalimera sas !

Après quelques mois en Grèce, il est temps de rentrer à Paris.

Vous m'avez lu quittant la Guadeloupe, mon île natale, puis Santiago et le Chili, plus nostalgique que jamais … vous me lirez aujourd'hui en train de dire au-revoir à Athènes,  ville que j'ai adoré. J'ai adoré Athènes, j'ai adoré la Grèce. Une ville et un pays que je connaissais bien, en tant que touriste, et y vivre m'a permis d'apprécier encore plus cette ville absolument grandiose, ce pays si méditerranéen, ce peuple si accueillant.
Aller au travail à pied le matin, sous un grand soleil et 20° même en décembre, poser son regard sur l'Acropole, de jour comme de nuit, au bout de chaque rue. Caresser les millions de chats (sans déconner!) qui peuplent la ville. Traverser le plus vieux stade du monde, le seul ayant vu passer les Jeux Olympiques Antiques ET modernes, le stade Panathinaikos, tous les matins pour aller au travail.

Athènes se découvre et en sept mois, j'ai eu un aperçu qui m'a tellement séduit. Je m'étendrai plus dans le bonus qui suivra ce report.

Comme à l'aller, le vol sera pris avec des miles. 7500 miles + 35€, pour un vol partant un samedi à 14h45, c'est très bien. L'autre vol quotidien d'AF est en pleine nuit, alors arriver à 5h du matin à CDG avec deux bagages, non merci !
C'est ma mère qui me prend le vol, elle est Gold chez AF, donc a le droit a un bagage gratuit + un bagage des miles. Ensuite, on appelle AF pour que j'envoie mes miles sur son compte (au début ils disent non puis en général acceptent). Ca me permet de gagner ses avantages : un bagage gratuit (donc deux au lieu d'un), skypriority, et le salon. C'est pas mal en fin de compte.

Le vol AF

Samedi 18 janvier, c'est le coeur très très lourd que je me rends prendre le bus X95 à Evanggelismos avec mes deux bagages et ma valise cabine. Il fait 25°, certes Athènes a un climat très doux mais là c'est anormal.
Les adieux sont encore plus durs.

Le trajet en bus se passe sans encombre, à cette heure-ci il est plutôt vide. Je reçois un SMS dans le bus : AF m'informe que mon vol a une heure de retard.
On arrive une heure plus tard à l'aéroport Eleftherios Venizelos.

Avec plus d'une vingtaine de passage, en quelques mois, je le connais très bien.

Mon vol part des portes B , il est bien annoncé 'nea ora : 15h40' soit 55 minutes de retard.

Je pars m'enregistrer et obtient mon BP sans souci. L'agente est très gentille, je profite de mes derniers échanges en grec.
Mes deux bagages sont enregistrés, et le salon m'est indiqué. Le nouvel horaire figure bien sur le BP.

Direction le PIF, je ne pense pas à prendre la file prioritaire, mais de toute façon il n'y a personne.

On débouche sur le duty-free

Je me dirige au salon Goldair qui accueille AFKLM, mais l'agente me dit que je n'y ai pas accès. Bon, Air France me dit que oui, car les avantages de ma mère sont censés m'être donnés (bagage gratuit, SP, salon), mais sur place c'est niet donc ça ne sert à rien d'insister et je fais demi-tour. tant pis car j'avais prévu de manger au salon

Je m'assois en face d'un A320 ou 321 SkyExpress, et d'un A320 OS

Je casse la croute avec un peu de chocolat offert par mes collègues ^^

En regardant les avions décoller. Ce Transavia a destination d'Amsterdam semble bien lourd et décolle en fin de piste

Et prend lentement de l'altitude

Aegean

On peut se faire livrer de la nourriture directement en porte

Passage aux toilettes qui sont propres. Je remplis ma gourde au passage

Il se fait faim alors j'explore les offres de nourriture

Les tarifs

1€50 la banane à l'unité

Mon choix se porte sur cette cantine

Je prends une spanakopita, sûrement le casse-croûte que j'aurai le plus mangé en Grèce. 4€50 ici alors qu'à Athènes ça ne m'aurait pas coûté plus de deux euros, mais il est bon.
C'est l'équivalent des beureks arméniens, en gros. Pita voulant dire tarte en grec, spanako .. épinards. Prenez tiropita pour le fromage (tiri) ou zambon pour jambon !

Un A320neo Iberia pour Madrid

Aegean à côté

Et notre A320 Air France. Il semble habitué au Maghreb, mais 4 jours avant il s'est rendu en Arménie, petit clin d'oeil à mon pays ;)

Porte B7, je suis au bon endoit

Instant porte, j'embarque dans les derniers (à nouveau j'avais oublié que j'étais skypriority)

Puis fuselage shot, toujours compliqué à Athènes

Des lingettes ainsi qu'un petit dessin pour nous aider à ranger les bagages sur la tranches.

La fiche de sécurité des plus banales

le pas est correct.

Mon espace personnel pour ces trois heures de vol

Le PSU

Alignement de dérive avec EK pour New York.

On repousse avec une heure de retard

Un ATR Olympic direction Mytilène

Direction la piste habituellement utilisée pour les décollages

un Boeing Bluebird et El Al qui est toujours garé au même endroit.

Puis on décolle, sous un ciel on ne peut plus accueillant.

les monts Penteli, bordant le nord d'Athènes

Le nord d'Athènes avec au fond, le Mont Parnasse

Il fait beau mais c'est brumeux

Le centre d'Athènes, vu de très loin

Et le Mont Parnasse, rien à voir avec la gare ^^

la région de Marathon

ATH

Puis on longe Athènes par le nord

A bientôt, sois en sûre, je reviendrai!

En prenant de la hauteur on se rend compte de l'immensité de cette ville si étendue.

Le golfe Saronique, avec Salamine, Aegine, Agistri.

Dernier coup d'oeil sur le berceau de la civilisation occidentale!

l'Isthme de Corinthe avec le canal au milieu.

Le golfe Saronique avec le Péloponnèse tout au sud

Les montagnes d'Arcadie apparaissent au loin. Les pommes cultivées là-bas sont excellentes.

Le nord du Péloponnèse est bien enneigé.

Pendant qu'on survole par le sud les Monts Parnasse et Giona

Le Péloponnèse

Avec, à son extrêmité occidentale, le Pont de Patras qui relie Rio à Anti-Rio sur le continent.

Superbe ouvrage. Il coûte environ 15€, mais sinon il y a une barge qui relie toutes les trentes minutes (pour 7€ par voiture peu importe le nombre de passagers) Rio à Anti-rio, et permet d'avoir une superbe vue.
A côté d'Anti-rio (côté continent donc), le village de NAupacte (Nafpaktio) vaut vraiment le détour.

Le Golfe de Corinthe sépare la Grèce Continentale et le Péloponnèse.

C'est superbe mais à contre-jour les photos ne rendent pas.

Le wi-fi semble (pour une fois!) fonctionner mais la géo-vision restera bloquée à Patras tout le vol

Nous arrivons à l'ouest de la Grèce avec les îles Ioniènnes. Ici, entre autres, Kefalonia.

Voici Lefkada (la Blanche). Le mot "blanc" en grec a d'ailleurs donné tout ce qui se rapporte aux globules blancs (leucocytes), dont les leucémies. Il s'utilise en grec seulement pour du vin blanc ou une personne, sinon ça sera aspro.

Lekfada, derrière, Kefalonia, et au loiiiin, Zanthe.

l'île de Gaios, dans la localité de Corfou, la plus petite des Ioniènnes.

Ca sera le dernier morceau de Grèce que je verrai. Nous longeons ensuite l'Adriatique.

Le service arrive ensuite

Biscuit, sandwich végé

Eau et coca,basique.

L'Adriatique est bouchée, les côtes italiennes trop loin, et en contre-jour, rien à se mettre sous la dent jusqu'au survol de l'Autriche

C'est joli mais très dur à photographier

Le soleil passe derrière l'aile et permet d'observer les montagnes que nous survolons.

Avec un début de coucher de soleil très joli

Pas 100% sûr mais cela me parait être la station de Sölden

De plus près

superbe!!

Début de descente alors que le soleil se couche

La région parisienne est complètement bouchée

un peu de cloud surfing

Sous les nuages, il fait déjà nuit

Nous atterrissons sur le doublet nord et roulons jusqu'au T2F

Nous voilà garés avec une heure de retard.

Débarquement

On est accueillis par la police qui procède à des vérifications d'identité .. Schengen n'a plus beaucoup de sens. Ils hurlent sur un père de famille "PASSPORT CARTE D'IDENTITE" … en grec, passeport ne ressemble pas du tout au monde "passport", impossible pour lui de comprendre.
Je lui dis "taftotita" ce qui est le mot pour CNI  et le policier m'engueulera en me disant que c'est pas à moi de lui parler. Oui bah vu qu'aucun des deux ne parlent anglais, autant mettre mon grec à contribution.

Au final à Orly ou CDG, que ce soit un personnel d'ADP ou la police, ou sous traitant, j'ai toujours l'impression qu'on cherche à trouver les plus impatients et ceux qui parlent le moins anglais.

Ensuite je me perds (je crois que j'ai suivi le parcours correspondances)

Je survole la salle des bagages sans réussir à y accéder!

Puis finalement je reviens dans le parcours correspondance et réussis à sortir

Les bagages ne sont toujours pas là, les priorités seront moyennement respectées.

Direction ensuite le RER, avec des escalators cassés.

Ce ser tout pour ce FR, je survole rapidement l'expérience CDG puisque très très connue et ADP n'a pas tellement coopéré ce soir-là. Dommage le contrôle aux frontières de plus en plus rétablis intra-Schengen eet que ça soit fait autant dans la mauvaise humeur (et sans parler anglais ou grec!)

Je vous laisse avec un bonus plutôt une restrospective de mes quelques mois en Grèce !!Comme d'habitude, je n'ai pas réussi à le mettre ou le faire glisser dans la case bonus (le texte ça va mais les photos je n'y arrive pas ??)

BONUS

La Grèce est un pays magnifique, des fois boudée car très touristique et pas très "aventure", pourtant, il s'agit juste de bien choisir, et faire les endroits touristiques hors-saison, et durant les longs mois d'été, se concentrer sur la Grèce continentale.
Que vous découvriez Athènes et l'Attique, berceau de la civilisation occidentale, le Péloponnèse, véritable bijou grec, foyer du sentiment national grec, la Thrace ou la Macédoine, bien plus rurale, plus balkanique, presque turque, l'Epire ou la Thessalie, rayonnante, loin de l'image sèche qu'on peut se faire de la Grèce. Sans parler de toutes les îles, qui ne résument pas à Mykonos et Santorin (déjà magnifiques en tant que telles).

La Grèce est le seul pays à s'être libéré tout seul du joug allemand lors de la Seconde Guerre Mondiale. Aucune aide anglaise, russe ou américaine, ici, les résistants ont tout fait de A à Z, ont mené la vie dure aux envahisseurs (italiens et allemands).
Violentés, islamisés, massacrés durant les 400 ans d'Ottomanisation, la Grèce s'est quand même relevée, plus tournée vers l'Europe et l'Occident que jamais. Le sentiment Européen est depuis 1829 très fort en Grèce, concretisé 150 ans plus tard lors de l'entrée dans l'UE .. Certes sans respecter toutes les conditions.
Les Grecs ont un sport national : critiquer la Grèce, leur gouvernement, leurs institutions. Par contre, gare aux étrangers qui osent y prendre partie ou rigoler un peu trop fort … Le Grec critique la Grèce, le barbare (étranger en grec) écoute, rigole, mais doit contre-dire en pointant toutes les qualités du pays.

La Grèce, c'est malgré tout un carrefour historique et géographique. Tout, de la langue à la culture, en passant par la nourriture, la musique, le nom des rues, prend sa source dans la Grèce Antique. La Grèce a accouché du monde occidental, ce monde qui l'a ensuite influencée. Athènes ne ressemble à aucune autre ville européenne, sauf si on met Beyrouth en Europe peut-être. Elle est unique, critiquée, bruyante, bordélique, detestée des grecs, adorée des grecs, on sait pas, des fois ils la surnomment "Centre du monde", des fois "Tsimentopolis" (la ville du ciment). Athènes c'est un peu un.e ex toxique… on critique, mais y retourne, si on a su apprendre à l'aimer.

Tout d'abord, un des centres d'Athènes, très connu des touristes mais aussi des Athènes : Monastiraki

Les magnifiques ruelles de Plaka, dans lesquelles il faut se perdre, seule solution pour arpenter correctement ce quartier historique qui s'accroche tant bien que mal aux pentes de l'Acropole

Acropole que voici, vue de Filopapou, sûrement l'un de mes sites préférés au monde. Je montais très souvent sur les différents points de vue (Filopapou étant mon préféré) pour admirer cette merveille.

Juste en bas de chez moi, toujours beaucoup de chats à Athènes et attention, c'est chez eux, pas chez vous!

Le super quartier d'Exarcheia (qui signifique littéralement "hors du pouvoir"), quartier étudiant un peu (beaucoup) révolutionnaire ambiance centre Tolbiac pour ceux qui connaissent ^^
Très tourné vers l'art, ce quartier est super vivant, un de mes préférés de la ville

Comment parler d'Athènes sans mentionner les superbes couchers de soleil tous les soirs sans exception ?

Avec le Lycabeth derrière.

A deux heures trente de route d'Athènes, ne pas hésiter (mais surtout pas!) à visiter le site historique de Delphes, très connu, où on pouvait trouver la Pythie, prêtresse d'Apollon, oracle à ses heures perdues, qu'on venait consulter pour les prophéties. Ceux qui ont lu Percy Jackson en auront une très bonne image^^ Le site est super, et la ville de Delphes (ainsi qu'Araxova àc côté) est absolument sublime

Un bras du Golfe de Corinthe vu depuis Delphes, village perché sur un roc avant la plaine

Vue sur le village d'Araxova, à côté de Delphes, par temps de pluie (rare mais ça arrive)!

L'île de Lefkada, île Ionniene rattachée à la terre par un isthme où s'aligent différent château (ambiance La Rochelle assurée) et ses plages magnifiques qui donnent un air de Big Sur

Ces photos datent de décembre et il faisait 22°. Pas de baignade quand même!

Spécialités locales sur l'île d'Egine, 1heure en bâteau depuis Athènes. Egine est une île Saronique, du golfe Saronique, en face d'Athènes. Pas forcément connue pour ses plages, elle offre un endroit de villégiature très prisé des Athéniens en été (jusqu'en novembre enfait), et propose des sites historiques aboslument superbes. Il faut y aller en louer un vélo électrique sur place !
Hydra, Spetses sont aussi très sympa. Agistri également, notamment pour ses superbes plages (juste 20min depuis Egine, 1h20 depuis Athènes)

Agistri !

Mais attention (prosokhi!) aux feux et incendies! Ca ne pardonne pas ici.

Passage par la magnifique île de Syros - capitale des Cyclades. Seule île des Cyclades a héberger une université, elle est donc plus vivante en hiver et est accessible en 2h (express) ou 4h et bâteau.

Ici aussu les chats font loi

Ermoupouli depuis un vieux port où vous trouverez un restaurant tout à fait charmant, attention le port passe sous l'eau régulièrement.

"Ano Syros" (haut Syros), village historique surplombant la capitale Ermoupouli (aussi historique, aux influences italiennes notamment, qui fait pas mal penser à Syracuse). Ano Syros est vraiment dans le jus des îles grecques.

Il est très agréable de déambuler dans ces rues, hors saison loin des touristes

Magnifique

Le haut Ermoupouli (qui n'est pas Ano Syros) vu depuis le centre-ville

Passage par Mykonos, en face de Syros (40minutes). L'objectif était de faire Délos, mais le Beaufort 8 empêcha l'excursion ce jour-là. Retour en avion entre Mykonos et Athènes en A320 Volotea, pour un vol de 17 minutes, sûrement l'un des plus courts de ma vie.
Mykonos vide ça fait bizarre aussi.

Monemvasia, véritable bijou perché sur un rocher au milieu de l'eau, village fortifié qui domine la mer depuis des siècles. A nouveau, personne en novembre mais attention aux touristes en été.

Quelques photos des superbes Météores dans le centre de la Grèce, qui ont fait l'object d'un bonus dans mon report "Athènes - Bucarest" avec DAN AIR, sûrement l'un de mes coins préférés de Grèce

Ce sera tout pour ce bonus qui a pour but de montrer les endroits plus ou moins connus de ce magnifique pays. 6 mois c'est pas du tout assez, mais vivre à Athènes permet de nombreuses excursions en voiture, train ou bateau assez facilement en weekend (voire en avion, pour la Turquie ou la Roumanie comme vous l'avez vu ^^) .

A bientôt!!