Review of KLM Cityhopper flight from Dublin to Amsterdam in Economy

Bonjour à tous, et bienvenue dans ce nouveau report !

Après avoir passé les entretiens pour Aer Lingus, il est temps de rentrer à la maison. Pour ceux qui auraient oublié les raisons de mon court séjour en Irlande, je vous invite à relire le premier FR de cette série.
Rappel du routing :

Merci d'avoir choisi mon report, bonne lecture !

Aéroport de Dublin

Alors que le soleil vient à peine de se lever, je rends la clé de ma chambre et prends la direction de la navette de l'hôtel.

Après un trajet d'une dizaine de minutes, me voici à l'aéroport. Le cheminement jusqu'au T1 est bien indiqué.

Pour accéder au hall des départs, il ne faut pas prendre la grande porte, mais un escalator sur le côté gauche.

Il suffit ensuite de traverser à nouveau la route, et nous y sommes. Ces quelques minutes de marche sous l'air frais de l'Irlande font du bien.

Pas besoin de chercher longtemps, le FIDS est juste devant la porte. Zone 9 pour mon vol, prévu à 08:55.

Malgré l'heure matinale (il n'est que 06:50), il y a du monde, surtout en direction des comptoirs Ryanair, situés au bout du terminal. Avec un vol pour AMS et un pour CDG à 15 minutes d'intervalle, les comptoirs AF-KLM sont eux aussi bien remplis.

Bien qu'ayant seulement une petite valise cabine, je m'insère dans la queue. Le billet jeune me permet, en effet, de la mettre en soute. J'arrive pile au bon moment, une grosse vague de touristes argentins se place derrière moi.
En voyant l'immense taille de la queue, j'estime que j'en ai pour au moins 50 minutes d'attente. Même si l'efficacité des agents est remarquable, le nombre de personnes dans la file économique est terrifiant. Beaucoup de passagers enregistrent plusieurs grosses valises, ils doivent probablement profiter des hubs d'AMS et de CDG pour partir loin.

Soudainement, alors que je n'avais avancé que d'une quinzaine de mètres, une agente vient me voir. Comme je n'ai qu'une valise, elle me propose de passer dans la file SP, pour fluidifier la queue. Je ne peux évidemment pas refuser ! Sous le regard jaloux des autres passagers, le cordon m'est ouvert, et je m'installe dans la file SP, presque vide. 

La France affiche son soutien à l'Irlande.

Le raccourci m'aura permis d'économiser un peu de temps : je sors, bp en main, après 20 minutes d'attente.

Je me dirige ensuite vers la sécurité. Malgré les travaux, le chemin reste bien indiqué.

Passage d'un premier portique, où les voyageurs à destination de l'UE et du reste du monde sont séparés.

On arrive ensuite au niveau des scanners à bagages. Il y a un peu de monde, mais encore une fois, les agents sont efficaces. À noter que les panneaux sont traduits en lituanien, mais pas en français. Contraste très amusant avec l'affiche du ministère des affaires étrangères au niveau des comptoirs d'enregistrement.

La sécurité est passée en 10 minutes, chrono en main. Quelques appareils sympas à la sortie du pif.

Rapide regard au FIDS : c'est bien la porte 204. Pour y accéder, il faut traverser le duty-free.

Non merci, pas dès 7h30 du matin.

C'est à gauche, au bout de la jetée.

Un DreamLiner se cache derrière sa passerelle. Plus j'avance dans le terminal, moins il y a de monde. C'est très agréable.

Personne en porte. Normal, l'embarquement ne commence que dans 50 minutes.

J'avais prévu large pour espérer spotter en attendant mon vol. Ça sera mission impossible, la faute à un couloir, et donc cette double épaisseur de vitres. Tant pis, je m'installe sur un banc à côté. Je n'ai pas trop de difficultés à en trouver un.

À 8h05, ça s'active, les files sont installées.

Et pour cause : notre destrier apparaît derrière la vitre !

Suivi de près par un frère.

Le voilà qui s'installe en porte.

Rapidement, les escaliers sont installés, et le débarquement commencé.

À 8h25, soit 5 minutes en avance, l'embarquement est lancé, dans le respect des priorités.

Encore une fois, l'embarquement est efficace : à 8h32, c'est déjà à mon tour d'y aller. Le cheminement vitré est très agréable.

Les embarquements à pied sont encore plus agréables quand le ciel a la même couleur que l'avion du jour ! D'ailleurs, vous l'ai-je présenté ? Aujourd'hui, PH-NXF nous emmènera jusqu'à Amsterdam. Il s'agit d'un Embraer E195-E2 âgé de 3 ans et demi, opéré bien évidemment par KLM Cityhopper.

Un irlandais ronronne de l'autre côté du taxiway.

Je me rapproche doucement de la porte.

Magnifique vue sur notre Pratt & Whitney PW1900G.

Instant porte :

Et fuselage shot !

Le vol : KL1136

L'accueil est fait par le chef de cabine et une hôtesse, tous les deux très joyeux.
En rentrant dans l'avion, je ne peux m'empêcher de regarder à gauche, où la porte est ouverte. Le chef de cabine, me remarquant, m'invite à aller rejoindre les pilotes. Impossible de refuser ! Les pilotes, très sympathiques, m'accueillent chaleureusement. Après plusieurs minutes de discussion, je les laisse terminer la préparation de l'avion et je m'en vais retrouver mon siège.

Le voici, ça sera le 20A pour moi aujourd'hui !

Le pas est bon pour mes 1m75.

Voici mon hublot pour la prochaine heure et demie.

La vue sur l'aile.

Sans oublier le psu !

Bien que l'avion soit assez jeune, les traces d'usures sont assez apparentes.

À 8h55 (heure théorique du départ), le chef de cabine fait une annonce pour se présenter, lui ainsi que ses deux collègues sur ce vol, et nous annoncer que, l'embarquement étant terminé, nous ne devrions plus tarder. Les annonces sont faites en hollandais et en anglais. La cabine est pleine à presque 100%.
En attendant que les portes se ferment, faisons un tour des documents du siège : il comporte un vomito bag, la safety card et le magasine Holland Herald.

En cas de problème :

Le nouveau petit de la flotte KL est à l'honneur.

Difficile de bien voir toutes les lignes dans cette assiette de spaghettis.

Une page qui peut être utile si l'on connaît la porte de son prochain vol.

Les portes sont fermées et les escaliers retirés à 09h07. Le commandant de bord prend alors la parole pour présenter les pilotes du jour (que je connais déjà eheh), et nous expliquer que le léger retard est dû à un problème lors du chargement des bagages. Nous devrions partir d'ici peu de temps. Il nous explique aussi que, pour rattraper le retard, ils essayerons de voler le plus vite possible, en jouant avec les vents et l'ATC. Enfin, il nous tiendra au courant de l'heure d'arrivée prévue plus tard pendant le vol. Une annonce très sympathique !

Nous repoussons à 9h10.

À 9h15, le pilote pousse légèrement la manette des gaz et nous emmène jusqu'à la 10R.

Tiens tiens, mais qui apparaît au loin ?

Le magnifique 777 d'Ethiad, qui nous laisse passer. Priorité à droite !

Ryanair s'envole pendant que nous longeons la piste.

À 9h20, sans s'arrêter, nous nous alignons et décollons, sous les yeux des pilotes émiratis et français.

La montée est rapide. Nous survolons la banlieue dublinoise avant de passer au-dessus de la mer.

6 minutes après le décollage, le symbole des ceintures de sécurité s'éteint, au dessus de la mer d'Irlande.

Alors que nous approchons des côtes de Liverpool, le rideau séparant la J et la Y est tiré, et les pnc remontent l'allée centrale pour commencer le service.

Les amateurs de foot sauront reconnaître le célèbre stade qui se cache sur cette photo.

Juste après le survol de Manchester, le ciel se couvre, rendant plus difficile la géolocalisation.

Mais ce n'est pas grave, car les pnc arrivent à mon niveau. Ils distribuent un sandwich à l'œuf (qui est assez bon), et une boisson. Je resterais à l'eau.
Après avoir servi les passagers situés sur ma rangée, les pnc bloquent le trolley et commencent à me parler : l'hôtesse, qui m'avait vu entrer dans le cockpit au début du vol, me demande comment s'est passée ma discussion avec les pilotes, d'où je viens, ce que je faisais à Dublin, etc. Pendant plus de 5 longues minutes, j'échange avec l'hôtesse et le steward. Nous parlons de l'avenir des métiers de pilote et de steward, de KLM Cityhopper, des Embraer ; bref de tout ce qui est en lien avec notre passion commune : l'aéronautique. Ils ont même essayé de me convaincre de postuler chez eux : KLM est tellement en manque de pilotes que, pour recruter plus facilement, ils ont retiré le néerlandais des prérequis pour postuler ! (Si jamais certains d'entre vous sont intéressés ;-) .) Les deux pnc avaient l'air passionné par leur métier, c'était très agréable de parler avec eux ! Après cet intermède très intéressant, l'hôtesse et le steward reprennent le service ; il reste un tiers de l'avion à servir ! 

Le reste du vol est calme, la cabine est assez silencieuse. La couche nuageuse ne disparaît pas, difficile de savoir précisément ce que nous survolons. De plus, du givre et de la buée se forment sur le hublot, rendant difficiles les photos.

Les PNC font plusieurs allers-retours dans l'allée, notamment pour ramasser les déchets. À chaque passage, j'ai le droit à un grand sourire, ce à quoi je réponds par un grand sourire aussi !
Le déploiement des spoilers ainsi que quelques virages successifs me confirment que nous approchons de notre destination. 

Autour de 10h20 (heure irlandaise), le CC fait une annonce : la descente a bien commencé, nous devrions atterrir d'ici 15 minutes. Les pilotes ont su profiter des vents : nous atterrirons avec 2 minutes de retard par rapport à l'ETA : toutes les correspondances pourront se faire sans problème ! Il termine en nous donnant la météo à AMS.
Peu de temps après, les consignes des ceintures de sécurité sont allumées. Les nuages se clairsèment, et nous nous rapprochons de la terre ferme. 

Alors que la cabine est prête pour l'atterrissage, je vois l'hôtesse remonter l'allée centrale tout en me fixant. Elle arrive à mon niveau, et me tend un sac : "We've got a little present for you, from the whole crew. The pilots wanted to offer you something, and the cabin crew made it happen !". J'ai été très touché ahah. Une attention vraiment chaleureuse.

Cependant, comme l'atterrissage approche, je mets le cadeau dans mon sac, et le glisse sous le siège de devant. Vous aurez le détail du contenu dans le prochain FR ! #teasing
Les spoilers sont sortis, la terre se rapproche : l'atterrissage ne devrait plus tarder !

J'adore ce paysage.

La piste n'est plus très loin.

Le train est sorti, paré à l'atterrissage !
Atterrir sur la 06 permet de passer devant la zone fret, et d'apercevoir de beaux appareils, à l'image de ce 747 Saudia Cargo.

Atterrissage doux, tout comme le freinage. Nous sommes du bon côté de l'aéroport, le roulage n'est pas très long. Il l'est juste assez pour pouvoir admirer une livrée Star Alliance et un A310 ULS Cargo. Nous nous parquons au large, au royaume des Embraer bleus.

Tout était prêt pour notre arrivée.

Les passagers sont disciplinés, et attendent le go des pnc pour se lever. La cabine se vide rapidement. Je me lève parmi les derniers, et me dirige à l'avant de l'avion …

… où l'hôtesse et le chef de cabine m'attendent impatiemment : ils me bloquent la sortie de l'avion, et me font comme une haie d'honneur en direction du cockpit ! Je suis tristement obligé d'aller parler aux pilotes, encore une fois… :-p
Je retrouve donc le copilote, assis à gauche, qui m'invite à prendre le siège à côté de lui. Oui, vous avez bien lu : je n'avais moi aussi pas compris pourquoi, en rentrant dans le cockpit. Ce fut donc ma première question : que faisait-il en place gauche ? Il m'explique alors que c'était son dernier vol d'entraînement avant de passer l'examen pour être cdb. Nous nous mettons ensuite à parler de tout, des cadets Aer Lingus aux Embraer de chez Hop!, en passant par les plus beaux aéroports d'Europe et d'ailleurs, le tout en contemplant le magnifique cockpit qu'est celui de l'E2. 

Le deuxième pilote revient, et me propose de prendre sa place pour les prochains vols. J'aurais accepté avec plaisir si je n'avais pas eu une correspondance à faire ! ;-p

Obligé de faire une photo souvenir !

Après plus d'une dizaine de minutes, le chef de cabine vient, malheureusement, me chercher : les bus m'attendent pour partir. Après un chaleureux au revoir de l'équipage, que je remercie grandement, il est temps de retourner sur la terre ferme.

Aéroport d'Amsterdam Schipol

Je profite qu'il n'y ait personne pour mitrailler notre appareil.

Le bus m'attend.

Direction la porte A4, portes pour les arrivées en bus des vols Schengen. Petit spotting en chemin, il y a du beau monde sur le tarmac.

Place de la Concorde est juste en face de la porte, pour nous accueillir. Étant au niveau 0, il faut monter tout droit pour retrouver l'ensemble des autres portes et infrastructures.

Merci, mais je préfère le français ahah.

Arrivé au niveau du premier étage, je cherche un FIDS pour confirmer ma prochaine porte. Il y a du monde en ce mercredi midi.

 Elle n'a pas changé, c'est toujours B3.

La suite au prochain FR ! Merci de m'avoir lu !

Notre vol sur FR24 :