Bonjour à toute la communauté FRiste et bienvenu(e)s sur ce vol très matinal, nous emmenant de la capitale des Ryūkyū vers la capitale (officieuse) de Kyushu.
Il sera opéré par JTA, une des filiales régionales de JAL, et il fait partie d’une courte série, qui eut pour simple but la recherche du soleil en fin d’hiver.
Flight routing
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- 2NU50 - Economy - Naha > Fukuoka - Boeing 737-800
L’horaire de départ était tellement incivil qu’on aura besoin de piocher dans les photos de la veille, afin de compenser des oublis induits par la torpeur matinière.
On commence notre récit, donc, au coucher du soleil, sur l’estuaire du fleuve Kokuba 国場川.

Des tours de ventilation et des stations d’épuration d’eau ont vu le jour pendant ces dernières décennies.

Avec pour but de nourrir la construction de nouvelles infrastructures routières ou d’améliorer les conditions environnementales.
Car le cours d’eau était classé parmi les plus pollués du Japon à la fin des années 80.

Dans son voisinage, on retrouve des installations portuaires.

Ainsi qu’aéroportuaires (OKA).

C’est un endroit idoine pour la contemplation d’opérations aériennes.

Plus bas, une brève sélection d’approches, sous une lumière mourante.

Les gros-porteurs sont nombreux à OKA.


Le lendemain on retrouve cette même infrastructure aéroportuaire, avec les yeux collés et sous un temps moins engageant.

L’acheminement depuis la gare de monorail branche avec le terminal domestique d’OKA au deuxième étage (boutiques et contrôles de sécurité), mais les comptoirs d’enregistrement se trouvent au troisième étage.
Montons, donc !

Au centre de l’image, l’aire dédiée aux encartés One World / JL et au passagers First. A gauche, les comptoirs pour les bagages hors gabarit etc. Et à droite, les bornes d’auto-enregistrèrent.

Détail sur les comptoirs JGC (JAL Global Club), en noir et les comptoirs First (ouverts aussi aux Émeraudes OW), en rouge.


Voici l’aspect de la zone d’enregistrement éprouvée par la vaste majorité des voyageurs.

Nos formalités se déroulent sans contretemps et avec le sourire (masqué). Munis de nos deux cartes d’embarquement, on peut procéder aux contrôles.
Regagnons à nouveau, donc, le deuxième étage.

Les passagers First & Emeraude peuvent aller tout droit. Tous nous autres, nous devrons tourner à droite, lorsque le filoguide rouge finit
Mais en cette heure-ci, l’ensemble des contrôles est calme.

L’entrée au salon Sakura se fait juste après les contrôles.


Au fait, il faut remonter un couloir trop étroit, afin de revenir sur le passage dédié aux passagers First & Émeraude.

Il est tellement étroit qu’un miroir a été placé prêt du plafond dans le souci d’éviter des collisions au tournant.

L’accueil est sympathique et on est dirigé vers la zone Sakura (passagers Saphir et altri).
En dépit de l’heure innombrable, l’occupation des lieux n’est pas anecdotique.

Car, vis-à-vis du grand nombre de passagers encartés au Japon, l’espace est vraiment sous-dimensionné.
JL aime décorer ses salons avec des motifs intrigants.

L’offre se résume à une tireuse de bière, du awamori (liqueur fort local), thés, cafés, sodas et jus, ainsi que des otsumami salés.
Voici le comptoir central, étalant l’ensemble des propositions.

Lorsqu’il s’agit de places pour s’asseoir, la variété dans les salons Sakura est remarquable.


Nous n’aurons pas le temps que pour un café, car le départ de notre vol est imminent (-20 minutes) et il faut compter une poignée de minutes de marche jusqu’à notre porte, située aux confins de l’aile JL d’OKA.

Voici le long couloir regroupant les portes d’embarquement.
Il est saupoudré de petits commerces affichant des prix semblables à ceux retrouvés en ville. Ces négoces sont idéaux pour se fabriquer un repas dans l’air ou pour réaliser des emplettes de dernière minute.


Avec empressement, on se rapproche des baies pour tenter de portraiturer la faune matinale d’OKA.
En premier plan, un de nos frères aînés (JTA n’opère que des B737).
Au loin, l’aile domestique occupée par ANA.

Bien gardée par des robustes écuyers.

L’embarquement est en train d’être bouclé lors qu’on atteint notre porte.

De justesse, mais je crois qu’on ne ratera pas notre vol.

Il y a un petit bouchon sur une passerelle agencée aux couleurs locales (pub/affiches d’un de nombreux aquariums à retrouver sur l’ile de Honto).

Avant de pénétrer dans la cabine et à travers de fiches plastifiées, on nous explique comment déposer de manière effective nos bagages dans les coffres ou comment la cabine est agencée (section du fuselage, illustrée avec la ‘J class’ 3+2 et la classe économique 3+3).

On n’oubliera pas la porte.

Ni une vue large de la cabine (éternisée au cours de notre débarquement).

Dans le photomontage ci-bas on distingue bien les disparités entre les sièges de JL (et JTA) -à gauche- et ceux de NH -à droite-. Ergonomie, degré d'usure, etc, etc.

Sur les accoudoirs, un système d’audio est installé, diffusant diverses chaines musicales ou le son des programmes retransmis sur les moniteurs attachés au plafond.

Qui opèrent à plein volume, lors que les consignes de sécurité sont lancées.

Pendant notre roulage, on côtoie prudemment les forces de l’Empire lorsqu’on ôte un brave confrère les défiant, revêtu en jinbei (requin-baleine) rosée.

La vidéo est particulière à JTA et très marrante.


Notre décollage a lieu 12 minutes après l’horaire théorique et se fait envers le sud. Promptement, on change de cap 180 dégrées et on prend la bonne direction.

Où l’on fera la rencontre des nuages, qui nous accompagneront tout au long du vol.

Outre la vidéo de sécurité, le magazine de vol de JTA représente un marqueur de différentiation supplémentaire avec la maison mère : Coralway vs. Skyward.

Le réseau de JTA (complémenté par celui de RAC, opérant des DHC-8) couvre la moitié méridionale de l’archipel nippon.
La portée des vols varie entre les 1.864km d’un Haneda-Miyako [HND-MMY] et les 13km d’un Kitadaito-Minamidaito [KTD-MMD]

20 minutes après notre décollage, le chariot des boissons fait son apparition.

Magnanimement, on nous concède commande multiple : thé vert chaud et Skytime violacé.

Par la suite, le vol se poursuivra doucement, en somnolant et en arpentant des cieux épaissement couverts.


Comme à notre arrivée à OKA, ce n’est que très près du sol qu’on regagne une vue de la terre ferme. A travers le brouillard, les rues de Fukuoka se devinent à peine.

Des nuages nous accompagneront jusqu’à la piste d’atterrissage.

Freinage intensif, 7 minutes avant l’horaire théorique.

L’équipage de JTA choisi une lumière bleue pour nous accueillir en FUK.

On enfile notre dernier virage pile-poil à l’heure (d’arrivée théorique).

Stationnement à côté d’une grande et élégante cousine.

Le débarquement se déroule d’une manière aussi efficace que l’embarquement.

Nos voisins cote tribord nous sont beaucoup moins proches.

Merci, merci.

Ci-dessous, un résumé de notre parcours ce matin pluvieux.

Sans surprise, le loooong parcours de FUK nous donne la bienvenue.


On conclura notre récit avec une note sympathique, sous forme d’attentions particulières envers les passagers en bas âge.
Version mini mais complète d’un cabinet d’aisances, avec une facilité de surveillance (ou une intimité restreinte, c'est selon).


Merci d’avoir lu jusqu’ici et très bons vols.
Un bonus non-exhaustif de la région de Yanbaru est à retrouver plus bas.