Bonjour,
Après 3 nuits à Cartagena, nous partons pour l'objectif premier de ce voyage: le mariage à Medellín.
Je profite d'avoir le choix entre LATAM, Wingo, Jetsmart et Avianca pour continuer mon benchmark des compagnies domestiques colombienne et tester la low-cost d'origine panaméenne: Wingo.
La réservation n'a pas été de tout repos, avec notamment des problèmes pour payer. De longues minutes d'attentes, quelques messages d'erreur, des cartes bancaires non reconnues. Un d'entre nous a dû payer avec la carte de quelqu'un d'autre.
Flight routing
- 1
- 2
- 3
- 4P57605 - Economique - Cartagena > Medellín - B737-800
- 59R8766 - Economique - Medellín EOH > Bogotá - ATR42-500
- 6IB156 - Business - Bogotá > Madrid - A350-900
Nous arrivons à l’aéroport de Cartagena vers 15h. Le trajet en voiture depuis le centre historique a été un peu plus court que prévu.

Petite cigarette pour les fumeurs et nous entrons enfin dans le terminal. Il y fait chaud mais moins qu'à l'extérieur, c'est déjà ça de pris.


Les comptoirs ne sont pas encore ouverts.

Le wifi est payant au delà de 30 minutes.

Les comptoirs ouvrent enfin 2h avant le départ. Il y a 3 comptoirs dont un Express pour lequel on pouvait acheter l'accès en supplément pour 4,50 USD

3 comptoirs de plus ouvrent après 15 minutes d'attente et je termine mon check-in à 15h45. Je repars avec une carte d'embarquement simple mais quand même aux couleurs de Wingo.

Nous passons ensuite les contrôles qui sont rapides et peu stricts. La zone d’embarquement est assez petite avec tout de même de nombreuses portes d’embarquement, 8. C'est possible car tous les embarquement se font à pied. A l'étage se trouvent quelques magasins supplémentaires.



Bogota, Cali et Medellín, les trois plus grandes villes de Colombie sont à l'honneur sur le FIDS. Tout comme les 4 compagnies principales sur le marché domestique Colombien.

Les deux vols pour Medellín, Jetsmart et Wingo, embarquent l'un à côté de l'autre.

Une fois le premier contrôle de carte d'embarquement effectué, on marche tous vers un deuxième contrôle. Quand je dis tous, ce sont tous les passagers de tous les vols.

Dans le deuxième couloir, il est facile de retrouver sa porte. Un deuxième contrôle de la carte d'embarquement est effectué avant de marcher vers l'avion.

L’avion est arrivé à 16h30 de Medellín. C'est le HP-1536CMP, un 738 de presque 16 ans qui vient de Copa Airlines, comme toute la flotte de Wingo. Le ciel est menaçant mais heureusement il ne pleut pas encore. Je n'imagine pas embarquer à pied sous les trombes d'eau qui peuvent tomber à Cartagena (voir bonus).



Sur la carlingue, à l'entrée, un rappel que Wingo appartient à Copa Airlines.

A côté l'A320 de Jetsmart pour Medellín lui aussi. Il faudra que je prenne Jetsmart quand je reviens en Colombie. Parmi les compagnies principales, c'est celle qui me manque maintenant avec les ATR de Clic.

Les sièges sont basiques et le confort est sommaire mais suffisant pour ce vol d'1h. On est sur le siège le moins confortable des 3 compagnies essayées jusqu’à maintenant.


Pub appropriée, étant dans une compagnie Panaméenne.

Les premiers rangs sont considérés comme MAX. J'imagine qu'ils ont un peu plus de place.

Tandis que le plafond trahit un peu l'âge de l'avion.

La porte est fermée 15 minutes avant le départ prévu. À côté le Jetsmart s'en va et se fait remplacer par un Avianca.

Une fois l'Avianca en place, on peut repousser et suivre le Jetsmart.

Un autre Wingo, pour Bogota celui-là.

Le 787 de KLM, unique long-courrier depuis Cartagena avec l'A330 de Plus Ultra, est arrivé de Bogota et se prépare à rentrer à Amsterdam.

L’aéroport a l’air d’avoir peu de place mais d’utiliser le moindre m2 possible pour ses opérations. Il n’y a pas non plus de taxiway pour remonter la piste depuis le poste de stationnement. Il faut donc bien alterner entre les avions qui arrivent, ceux qui partent et ceux qui doivent remonter la piste pour rejoindre un taxiway situé en bout de piste.

Le long de la piste sont placés plusieurs épouvantails et CDs utilisés pour faire fuir les oiseaux.

Décollage vers l'océan



Demi-tour pour nous diriger vers le sud. Ça nous offre une jolie vue, bien qu'un peu lointaine, sur Cartagena. On reconnaît facilement le quartier de Bocagrande.



On est sur une low-cost, il y a donc bien évidemment un BOB. Ça n'empêche pas les autres compagnies d'avoir aussi du BOB sur leurs vols domestiques.

L'offre de boissons et snacks est assez classique sans être vaste. Les prix sont corrects et Wingo n'essaie pas d'arnaquer les américains qui souhaiteraient payer en US Dollars comme le fait Avianca. Ici la conversion Peso/Dollars est correcte.



Le BOB ne propose pas que de quoi se restaurer. Il est aussi possible d'acheter des souvenirs Wingo ainsi que des cartes SIM, des articles colombiens dont du café, du miel ou du chocolat. Il y a aussi de l'anti moustique, des cosmétiques, des agendas ou un tote bag.





En plus de ça, vous pouvez acheter des excursions touristiques.



Enfin, un message du PDG et la carte des destinations. Il en manque quelques unes puisque l'application de Wingo parlait de 22 destinations dans 11 pays.


Il n'y a pas de wifi ou de système de divertissement comme sur LATAM ou Avianca.
On prend une route un peu plus longue que l'habituelle ligne droite jusqu'à Medellín à cause de nombreux orages. Après avoir survolé un moment la mer des Caraïbes, nous retrouvons terre au niveau du delta de Tinajones, delta formé par le fleuve Sinú.

On ne voit pas grand chose au sol mais les formations nuageuses sont belles, encore plus avec cette lumière de fin de journée.

Voilà des montagnes alors qu'on passe au dessus de la petite ville de San Pedro de Urabá.


Le reste du vol se fait dans les nuages sans pour autant avoir beaucoup de turbulences.

La descente nous fait passer au sud de Medellín que l'on aperçoit à travers les nuages.

L'approche finale est impressionnante, se faisant à travers des nuages de pluies diluviennes, des éclairs ici et là et les montagnes.


Atterrissage à 18h36.

Le roulage est court et on s'arrête à côté d'un Avianca.

Comme je le disais plus haut, on a prit une route un peu plus longue pour éviter de nombreux orages.

Débarquement par passerelle.


Les bagages arrivent rapidement et nous sommes dehors avant 19h.

En sortant, la bouffée d’air frais nous fait un bien fou après la chaleur étouffante de Cartagena. On se sent tout de suite mieux et on a tous hâte de découvrir la ville du printemps éternel.

Merci d’avoir lu, et à bientôt pour le vol que j’avais le plus hâte de prendre.
Ci-dessous, un bonus sur Cartagena.
Cet aérogare me rappelle des souvenirs, un mauvais avec un accueil désagréable de la part de l'employée de comptoir, et un bon, l'accès au salon Avianca.
Heureusement qu'un second contrôle des BP à lieu dans le corridor extérieur, si tous les pax des différentes compagnies l'emprunte en même temps !
A bord les sièges sont bien dessinés, mais s'ils sont inconfortables ça devient un comble.
J'ai l'impression que le menu payant rassemble 3 catalogues, le BoB, le magazine de bord et la revue shopping, 3 en un, ça economise du papier...
Une route un peu rallonger pour la bonne cause, mais une arrivée saine et sauve.
Bonus très intéressant, j'ai été surpris de lire que Cartagena des Indes avait été l'endroit le moins plaisant du voyage ! Mais rassuré que c'était en grande partie dû à la chaleur accablante subit sur place. Perso j'avais adoré, mais vrai qu'il fait très chaud là bas.
Hôtel stratégiquement bien positionné. ( Je logeais au Sofitel Legend à l'entrée de la vieille ville ).
En tout cas vius n'êtes ni mort de faim, ni de soif, le houblon coulait à flot...
Merci Moritz pour le partage, à bientôt.
Merci pour ce vol domestique colombien Moritz!
Tu fais donc partie des rares à avoir reporté Wingo.
Un low cost qui semble faire le job semble-il.
Un bonus très sympa sous le signe de la chaleur.
A bientôt.