Avis du vol entre Lyon et Vienna en classe Affaires avec Austrian Airlines

Bonjour tout le monde !
Des années après mon premier, et unique, FR, je me lance enfin pour mon second report. J'ai "un peu" pris de temps pour le poster, principalement à cause du manque de photos de bonne qualité, ce qui m'a fait hésiter sur l'intérêt de le faire.
Donc désolé pour la petite quantité, et la qualité inégale des photos, mon téléphone est capable du meilleur (rarement) comme du pire (souvent), et je n'avais point mon reflex avec moi. On va dire que je me laisse une marge de progression pour mes prochains FR…
Allez, trêve de bavardages, je me lance !
Pour ce report, ce sera le vol aller d'un de mes nombreux trajets Lyon - Vienne de cette année, pour aller voir ma douce et tendre qui vit là-bas cette année. Mon choix se porte, vu le peu de temps dispo que j'ai (un week-end), sur le routing le plus simple et le plus rapide :

1. Lyon - Vienne (Austrian, Business, F70)
2. Vienne - Lyon (Austrian, Economy, F100), non reporté

Payé avec 21000 Miles Flying Blue + 58€ en classe éco, c'est un aller-retour à un tarif tout à fait raisonnable que je fais là, puisque de mémoire l'aller retour était proposé à environ 300€ sur Austrian ou Air France (en code-share pour AF).
Vous noterez que ce FR, et mon routing, affiche un aller en Business. J'ai en effet craqué, lors de mon enregistrement en ligne, sur l'offre qui suit.
Venant juste de recevoir une prime inattendue au boulot, j'ai sauté sur l'occasion pour tester le produit J moyen-courrier d'Austrian.

Par contre mauvaise surprise au moment de terminer mon enregistrement… Impossible de choisir ma place, ce qui nous donne un beau "standby" en lieu et place de mon numéro de siège :

Bon, je réessaie plusieurs fois et j'abandonne, je verrai ça à l'aéroport.
Le jour venu, manque de chance, je suis malade comme un chien et suis à deux doigts de rentrer chez moi plutôt que de partir… Mais bon, qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour !
Travaillant à St Priest, je me sauve du boulot à 17h et file à l'aéroport en voiture. J'ai réservé une place un mois à l'avance au parking souterrain P0, au contact des terminaux 1 et 2, un assez bon plan sur un week-end, puisque la réduction sur le tarif normal atteint quasiment 50%, le tout à quelques minutes des départs et des arrivées du T2.
Derniers adieux à Titine pour deux jours !

Un petit coup d’œil au FIDS en attendant l’ascenseur, mon vol est bien là, prévu en porte P12.

Arrivé à l'étage des départs du T2, et bien… C'est plutôt calme côté Air France/Hop et PIF.

Et du côté Iberia et Lufthansa, ça l'est encore plus ! Bien, au moins, pas besoin de faire la queue… Deux comptoirs Business ouverts juste pour moi.

L'agente au sol sera peu loquace, mais efficace. Elle me règle ce soucis de "standby" en deux coups de cuillère à pot, et me voilà en possession du précieux sésame. En plus, j'ai pu avoir la place que je convoitais, la 1A !
Je file aussitôt passer le PIF, où il n'y a absolument personne dans la file "normale". Par contre, une dizaine de personnes font la queue au "coupe-file". Les curiosités de la vie… Bon, et bien je passerai par la file normale !
Juste à la sortie du PIF, on prend à droite et on arrive de suite au PAF (sans passer par la case "duty-free"). Cette fois, il y a un peu plus la queue, plusieurs vols vont partir dans l'heure qui vient, vers Francfort, Bruxelles ou encore Amsterdam.

L'attente sera malgré tout courte, avec deux postes ouverts et des contrôles très rapides, ce ne sera que quelques minutes d'attente. J'aurais même droit à une petite discussion sur la beauté de Vienne avec la PAF-woman, qui avait l'air de s'ennuyer ferme (c'est vrai que ça ne doit pas être le boulot le plus exaltant qui soit).
Aussitôt après la PAF, direction le salon pour me poser et me reposer un peu (toujours cette satanée maladie). Petit instant de frayeur, l'entrée du salon Solano est barrée par ce petit panneau :

Plus de peur que de mal finalement, le panneau informe juste que l'entrée se fait du côté "Dzhari" du salon, juste derrière. Le cerbère du salon m'accueille chaleureusement, et je fonce m'installer dans un fauteuil où je somnolerais quelques minutes… Jusqu'à l'arrivée d'un homme d'affaires allemand qui s'installe à deux fauteuils de moi et passera tout son temps à téléphoner, en parlant fort. Très fort.
Bon, tant pis pour la sieste. J'en profite pour jeter un œil sur Flightradar pour voir si le vol aller Vienne - Lyon est bien à l'heure. C'est le cas, et mon appareil sera donc le Fokker 70 OE-LFJ, qui porte le doux nom de Graz (très jolie ville, au passage). L'appareil a 22 ans, il a commencé sa carrière en Indonésie (chez Sempati Air), avant de rejoindre l'Autriche chez Tyrolean Airways en 1998. L'appareil sera sorti de la flotte Austrian deux mois après mon vol, les Fokker sont en effet en cours de remplacement par des Embraer… (oui, on a le droit de verser une petite larme à ce moment du FR).
Je vais ensuite faire un tour à l'offre solide et liquide, vu de loin ici (pas de photo de près, le cerbère me regarde de travers et s'approche de moi en me voyant faire cette première photo, ratée, je me fais donc plus discret). L'offre est limitée, mais il y a quand même de quoi grignoter (petits sandwichs, yaourts, desserts…).

Ma petite sélection (pas une grande faim ni grande soif, mais au moins ça occupe) :

Un coup d'oeil sur la presse disponible, ici les magazines, les journaux sont de l'autre côté.

Un aperçu de mon billet, avec la fameuse place tant désirée !

Un petit tour aux sanitaires pour me rafraîchir avant de partir prendre mon vol… C'est très propre !

Allez, je sors, et je vais voir ma porte. Visiblement je suis un peu en avance !

Je retourne donc faire un tour dans la partie non-Schengen du terminal, (on en a très vite fait le tour), ça m'aère un peu. 10 minutes après, j'entends l'appel pour mon vol, pour les voyageurs Business, Senator et HON Circle. Le temps de traverser dans l'autre sens ce petit bout du terminal, et il y a déjà une queue de 40 personnes qui attend d'embarquer dans la file "normale".
Je passe donc devant tout ce beau monde, et l'agente me dit d'attendre dans la passerelle. Je serai finalement le seul passager à embarquer en priorité. J'aurais donc l'immense privilège d'être le premier à attendre 5 minutes debout dans une passerelle mal éclairée, sans vue sur l'appareil…
On embarque finalement, avec 10 minutes de retard sur l'heure d'embarquement prévue initialement (19h15), les hôtesses m'accueillent poliment.
Dès que je suis installé à mon siège, une des PNC m'apporte tout un choix de presse papier, en allemand ou anglais uniquement. Voici donc mon choix pour ce vol :

A ma gauche, un gros coucou Emirates qui partira 2 heures après nous, et qui monopolise une bonne partie des portes d'embarquement de la zone.

Les sièges sont confortables, le pitch au premier rang est correct…

… Mais de toute façon, j'aurais vraisemblablement l'embarras du choix pour les sièges, les deux rangées de Business sur ce vol resteront désespérément vides mis à part ma petite personne. Au moins, c'est intime une fois le rideau fermé !

Le contenu de la pochette devant moi (désolé pour la photo de piètre qualité !)

Petit détail sympa, il y a à l'avant de la cabine face au siège 1C un petit présentoir avec des cartes postales d'appareils de la flotte Austrian. Je prends un A320 en souvenir. Je ne sais pas si ça se fait sur d'autres compagnies, c'était en tout cas la première fois que je le voyais.

L'embarquement se termine rapidement, le vol n'étant pas complet (cabine économie remplie à 70% environ), les portes sont fermées à l'heure et on repousse aussitôt. On s'aligne sur la 36L, et c'est parti ! On aperçoit par le hublot Pusignan au premier plan, derrière Meyzieu et au fond l'agglomération lyonnaise… Pas d'autres photos du décollage, il fait un peu trop sombre pour ça à 20h en mars malheureusement.

Ca secoue un peu, ce qui n'est pas pour me ravir, je me sentais en effet déjà bien nauséeux au sol… Fort heureusement, ça passe vite, et dès que les PNC sont libérées, la chef de cabine vient m'apporter une serviette rafraîchissante, que je m'empresserais de passer sur mon visage.
La montée se poursuit, le rideau de séparation entre la cabine Economy et mon petit cocon privatif est fermé. Peu après, la PNC vient m'apporter mon plateau repas (sans menu, un peu dommage de ne pas savoir ce que l'on mange).
Elle m'amène ensuite une panière de petits pains chauds, et le verre d'eau que je lui ai demandé en boisson (j'aurais bien pris un peu de vin, mais vu mon état…). Elle me demande si je suis sûr que je ne veux boire rien d'autre, je l'assure que non !
Elle part donc rejoindre sa compère en cabine arrière pour le service Economie (boisson + sucré salé, classique quoi).
Une petite vue sur ce plateau repas, avec en plat principal, des Spätzles et poulet au curry, ainsi qu'un petit Sachertorte, le grand classique Viennois étonnamment peu connu en France. J'aime bien la présentation, avec ces assiettes triangulaires plutôt moderne et la tasse à l'anse dorée, au style XIXe…

Petit détail sur les couverts, la serviette et la petite pince à serviette…

Malgré mon manque d'appétit, je fais honneur au plateau ("Il faut nourrir sa grippe" comme me répétait mon père quand j'étais malade étant gamin) ! Le plat est bon, notamment les pâtes qui m'ont agréablement surpris (bonne cuisson notamment et de la texture), la portion est petite mais c'est quand même suffisant. Le dessert, s'il est se laisse manger (comme tout dessert chocolaté), n'est par contre pas exceptionnel, loin de là ! Contrairement aux pâtes qui ne donnaient pas l'impression d'être un simple "plat réchauffé", le gâteau manque vraiment de goût, dommage pour ce classique de la gastronomie viennoise.

La PNC viendra me débarasser assez rapidement, me demandant si je veux un café ou quelque chose d'autre. Je la remercie et lui répond par la négative, je vais laisser mon estomac en paix maintenant.
Je lis le New York Times pendant le reste du vol, la vue par le hublot de nuit est assez limitée. La PNC viendra encore à 3 reprises me demander si je suis sûr que je ne veux pas boire ou manger autre chose, je déclinerai à chaque fois, mais j'ai beaucoup apprécié ce service attentionné ! C'est le jour et la nuit avec mon expérience Air France en J sur BUD - CDG, où la seule interaction avec le PNC avait été la distribution des plateaux et le débarrassage, quasiment sans un mot… (et pourtant, j'aime AF, ça me fait mal au cœur de les critiquer !)
On débute la descente peu après 21h, et peu après la cabine est préparée pour l'atterrissage… On se rapproche du sol !

Il est 21h25 lorsque les roues du Fokker touche le sol. Bienvenue à Wien Schwechat !

Court roulage, et on va se parquer au large, comme d'habitude avec les Fokker à Vienne. Deux Q400 sont parqués à côté de nous, j'aurais d'ailleurs le plaisir de faire mon premier vol à bord de cet appareil chez Austrian quelques mois après ce vol…

Logiquement, je sors en premier de la cabine, après avoir salué l'équipage en allemand (c'est malheureusement à peu près la seule chose que je sais dire en allemand), et direction le paxbus qui attend devant l'appareil.
Tentative ratée de prendre notre destrier du jour en photo…

Le débarquement est à l'image de l'embarquement, rapide et efficace ! A peine quelques minutes après l'arrêt, le bus part déjà en direction du terminal. L'avantage du paxbus à Vienne, c'est qu'il dépose directement au niveau des carrousels à bagages, pas besoin de traverser tout le terminal à pied comme lorsque l'on arrive à une porte un peu lointaine au contact !

N'ayant pas de bagages, je sors de suite retrouver ma dulcinée qui m'attend impatiemment ! Il n'est même pas 21h40 (l'heure prévue d'arrivée initialement) lorsque je la retrouve, parfait niveau ponctualité donc.
On file aussitôt à la gare souterraine, au bout de cette pente…

Je jette un dernier coup d’œil sur la zone arrivées, avec cet affichage lumineux des vols directement sur le mur que j'apprécie beaucoup.

L'arrivée un peu en avance de l'appareil nous a permis de choper le S-Bahn précédent, qui nous amènera jusqu'à la station Rennweg en une petite demie-heure, notre hôtel est juste à côté. Petit aperçu de ce S-Bahn… Plus tout jeune, mais qui est propre et fréquentable à toute heure du jour ou de la nuit !

Merci de m'avoir lu, n'hésitez pas à me laisser quelques conseils et retours dans les commentaires… A bientôt j'espère !