Bonjour à tous,
Dernier FR de mes pérégrinations de juillet/août 2017 qui m'auront vu effectuer 57 vols, dont 6 TATL, sur 28 compagnies, 23 types d'appareils et 53 aéroports. NB : j'avais des reliquats de congés à solder…
Nous voici à HAMBOURG en cette matinée du samedi 19 août. Le but de ma présence ici ? : voler à bord de l'unique BOEING portant ou ayant porté à ce jour les couleurs de FLY NIKI.
Eh oui, en y réfléchissant bien, la flotte de cette compagnie autrichienne un temps indépendante avant d'être intégrée dans la galaxie AIR BERLIN, n'a toujours comporté que des Airbus A319/320/321 et des Embraer 195. Une redistribution des cartes plutôt compliquée a eu lieu pour l'été 2017 et FLY NIKI s'est vue confier le rôle de transporteur N°1 du Groupe tout entier, au départ d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse (les restes de BELAIR) sur les lignes "sun & beach" moyen-courrier. Au terme de cette nouvelle répartition des rôles, des dizaines et des dizaines de vols quotidiens sont effectués sous pavillon HG en Boeing 737, mais il s'agit d'appareils (-800) portant les couleurs d'AIR BERLIN et opérés par TUI Allemagne (ex-HAPAG LLOYD). Vous suivez toujours ? Moi, pas vraiment pour être tout à fait honnête, surtout que tout cela sera sans doute encore modifié à partir de l'automne et du tsunami qui risque de s'abattre sur AIR BERLIN…
Comme vous pouvez le voir, c'est une file d'attente interminable à l'enregistrement. Incroyable en Allemagne, ce pays si organisé et si rigoureux…
… d'autant qu'en prenant un peu de hauteur on réalise que ce n'est pas un manque de banques d'enregistrement, mais purement de moyens humains, puisque la queue se fait face à un nombre limité de comptoirs alors que beaucoup d'autres sont inutilisés.
N'ayant pas de bagage de soute, je demande et j'obtiens un passe-droit de manière à ne pas passer une heure dans ce bain de foule.
Me voilà en possession de mon BP. L'heure d'embarquement mentionnée est 12:35, pour un départ programmé à… 11:35… !
Eh oui, il va falloir s'armer de patience. Le vol HG3132 est bien affiché retardé à 13:20. L'avantage du FIDS c'est qu'il donne les infos que les agents d'enregistrement ne donnent pas !
Le PIF n'étant pas encombré, je préfère ne pas attendre plus longtemps avant de me rendre airside. La traversée du duty est l'occasion de tomber sur ce mystérieux trolley.
L'aéroport de Dole-Tavaux nous avait bien caché ça : une compagnie aérienne en cours de constitution, avec très bientôt une première ligne à destination d'Hambourg. Ça s'arrose, non ?
Et bien, non, il s'agit d'une mystérieuse marque de whisky (écossais, ça va de soi) dont le patron avait sans doute rêvé de créer sa compagnie aérienne avant de sombrer dans l'alcool :-).
Trêve de plaisanterie. Ayant près de trois heures à attendre, je cherche l'espèce de salon qu'AIR BERLIN avait un temps installé dans la mezzanine de la zone des départs; il était assez facile d'y accéder en douce en y pénétrant avant que la porte ne se referme une fois qu'un passager en sortait…
… ceci bien sûr parce qu'il n'y avait pas de dragonne attitrée pour vérifier les entrées, mais tout ceci est du passé car ce mini lounge n'existe plus. Il a laissé la place à une zone assez tranquille et confortable accessible à tous les passagers, avec wifi, prises électriques…
… et une vue tout à fait décente sur le tarmac.
L'attente sera donc plutôt agréable entre éclaircies et averses, avant de se diriger vers les portes d'embarquement du rez-de_chaussée, c'est à dire correspondant aux avions stationnés au large.
A 12h50, l'embarquement est enfin lancé.
Un 1er paxbus se met en place.
J'attendrai le second. Pas de priorités appelées, ni de séquencement par groupe ou par rangées de sièges. Dans le jargon on appelle ça un "embarquement en vrac".
Image désuète de l'aérogare d'Hambourg qui n'a pas beaucoup évolué depuis les années 60 à ce niveau là… mais il faut garder espoir car des travaux sont en cours.
C'est parti pour un tour de tarmac. On notera en arrière plan l'un des rares MD80 encore visibles en Europe, en l'occurrence de Bulgaria Air Charter.
De ce côté là, c'est beaucoup plus courant.
Notre avion est vraiment stationné "dans la pampa", face à des hangars de maintenance. Au delà des barrière anti-souffle, c'est le bout de ce tarmac en cul de sac.
Le 1er paxbus vient tout juste de lâcher sa cargaison. Ceux qui se sont précipités pour le prendre en ont donc été pour leur frais avec une bonne quinzaine de minutes d'attente, bien ratatinés à bord.
A notre tour à présent. Je vous passe les détails de la confusion entre ceux qui ont des sièges à l'avant et qui embarquent à l'arrière et vice-versa.
Il faut dire qu'il pleut et que chacun cherche avant tout à se mettre à l'abri au plus vite, les chanceux de l'avant ayant droit à un escabeau couvert.
N'étant pas à ça près, je choisis la porte arrière, plus ou moins équidistante de mon siège au rang 16 par rapport à celle de l'avant.
Toutes ces petites péripéties d'embarquement ne vont pas nous faire rater l'essentiel : l'avion ! C'est un bon vieux B737-400, âgé de 24 ans, qui a roulé sa bosse aux quatre coins de l'Europe (Grèce, Italie, Russie) après avoir été livré neuf en 1993 à… AIR BERLIN. Le retrouver en 2017 aux couleurs de FLY NIKI sur un vol opéré en code-share avec AB est donc un curieux retour aux sources. Sur un plan plus personnel, je réaliserai après coup avoir déjà volé sur cette machine (MSN 2717) en février 2000, alors immatriculée SX-BMA, aux couleurs de MACEDONIAN AIRLINES, sur un vol OLYMPIC AIRWAYS de CDG à ATH (Hellinikon, l'ancien aéroport).
Eh oui, les spécialistes l'ont bien remarqué à la lecture de l'immatriculation (OM-GTD). A présent, ce B734 de FLY NIKI n'est ni autrichien ni allemand, mais… slovaque ! Il est affrété tout l'été à la compagnie GO2SKY. Les pictogrammes relatifs à la sécurité sont bilingues, en anglais et en russe. Rien à voir avec le fait que la (Tchéco) Slovaquie fût longtemps sous le joug soviétique, mais il s'agit simplement de l'héritage du précédent opérateur de cet appareil, S7 Airlines…
Premier coup d'oeil à la cabine avec la porte des toilettes, elle aussi anglo-russe.
La sellerie cuir bleu et beige semble plutôt accueillante. L'appareil est équipé de 167 sièges, tout éco cela va de soi.
Mon siège au rang 16…
… que je n'occuperai pas. Le pitch semblait tellement horrible que je tente le coup au rang de devant, une issue de secours…
… puisque les issues ne semblent pas avoir été attribuées au check-in. Sans doute sont-elles accessibles moyennant un supplément.
13h30. L'embarquement est terminé. L'avion est rempli à 80% environ.
Les démos de sécurité sont effectuées en anglais uniquement par les PNC de GO2SKY. Il n'y a aucun représentant de FLY NIKI à bord. Entre temps, d'autres passagers se sont déplacés vers les issues de secours pour bénéficier d'un peu plus de confort.
Consigne de sécurité quadri-lingue, dont l'allemand fort heureusement, qui doit être la langue maternelle de tous les passagers de ce vol à part votre serviteur.
C'est mon deuxième vol sur un B734 affrété à GO2SKY. Le précédent était au Cap Vert à bord du OM-GTC, opéré pour le compte de TACV. Malgré des immatriculations qui se suivent, les deux appareils ont un historique tout à fait différent.
On retrouve aux issues de secours le même bilinguisme anglo-russe que dans le reste de la cabine en ce qui concerne les pictogrammes.
Tout semble enfin prêt pour le départ, tandis qu'un A320 TU vient d'arriver et a lui aussi droit à un point de parking très éloigné de l'aérogare. La règle appliquée par les gestionnaires du vétuste aéroport de Hambourg semble être : Hors du statut de legacy carrier, pas de stationnement au contact…
13h40. Nous repoussons avec 2 heures et 5 minutes de retard.
Pendant le roulage, le chef de cabine slovaque va alors prendre la parole au PA pour faire l'une des plus belles annonces que j'ai entendu depuis longtemps à bord d'un avion. Dans un anglais parfait puis dans un allemand qui m'a semblé l'être tout autant, il va détailler avec clarté et professionnalisme les événements qui se sont enchaînés depuis le petit matin à Nuremberg, où cet appareil est basé pour la saison, et qui ont conduit au retard que l'on sait. A l'origine, de violents orages qui avaient contraints les bagagistes de NUE de cesser le chargement des soutes alors que les pax étaient à bord, puis, deux slots ATC successifs pris sur l'étape n°1, à savoir NUE-PMI, puis sur la 2éme, PMI-HAM.
On s'élance dans les instants suivants, pleinement informés !
A l'arrivée à Palma, je me suis permis de féliciter le CdC pour son annonce, dont j'ai vraiment perçu qu'elle avait contribué à détendre l'atmosphère, les pax étant sans doute mécontents du retard mais aussi perplexes de se trouver dans un avion dont ils avaient bien remarqué qu'il n'était pas aux standards habituels.
Une vue sur les imposantes installations de maintenance de l'aéroport d'Hambourg, qui semble plus être adapté à cette activité qu'à celle du traitement volumineux de passagers, tant ses infrastructures, surtout airside, sont biscornues.
On poursuit la montée dans la grisaille…
… avant de franchir au bout de longues minutes l'imposante couche nuageuse qui enveloppe la région hanséatique en cette journée de mi-août.
Il n'y a pas de magazine de bord dans les pochettes de siège, mais ce catalogue assez succinct de ventes à bord…
… qui comporte quelques produits de merchandising, sans grand intérêt.
Il y a aussi le traditionnel catalogue de catering "Buy-on-Board".
Tout est payant sur ce vol, et la gamme est très classique pour un vol intra-européen.
Les trolleys sont de sortie et beaucoup de passagers achètent à boire et à manger. Aucune proposition de "raff" n'a été faite au sol à Hambourg pour compenser le retard, qui était il est vrai supposé être inférieur à deux heures. Les estomacs commencent à s'en ressentir à cette heure avancée de la mi-journée.
Ça s'approche.
Ma sélection sera des plus basiques : sandwich "triangle" jambon-fromage et coca zéro pour 7€ au total, payé cash sans reçu. Même si la moitié de la cabine a déjà été servie, il n'y avait à cet instant aucune rupture de stock, ce que j'avais commencé à redouter vu que la quasi-totalité des pax assis aux quatorze rangs devant moi avaient acheté quelque chose.
Comme déjà aperçu sur certaines photos de la cabine, ce vieux B734 a des écrans intégrés au plafond, environ toutes les 8 rangées. Il ne sont pas en fonction.
Je n'ai pas grand chose d'autre à vous raconter sur ce vol jusqu'à la descente vers Palma, entamée au dessus de l'île voisine de Minorque que l'on aperçoit ici.
Nous voici à présent à Majorque, avec quelques nuages mais une météo quand même bien plus agréable qu'à Hambourg. Près de 20 degrés d'écart entre les deux.
En approche avec la ville de Palma à gauche de l'appareil.
En courte finale sur la piste 06L.
Toujours un moment sympa que d'observer la reverse d'un CFM-56 de B737 en pleine action !
Le roulage sera très court puisque nous nous dirigeons vers le point de stationnement 29, au large.
Bloc arrivée à 16h45, soit 3h05 après le départ, ce qui fait un retard final à l'arrivée de 2h et 35mn. Le temps bloc bloc réalisé aura dépassé d'une demi-heure le temps programmé.
Je laisse la meute passer en premier afin de prendre ces deux dernières photos de la cabine.
De toute façon, il faudra bien que le bus m'attende, surtout que je perds encore quelques secondes pour féliciter le CdC de son annonce de départ, comme indiqué plus haut. Il a eu l'air d'apprécier. Devant nous, un A320 de Small Planet.
Comme à Hambourg, pas assez de recul pour une photo de profil de l'avion, donc je coupe en deux.
Il y a une relève équipage. Ceux qui montent sont partis pour faire PMI-STR-PMI-NUE dans l'après-midi et la soirée dont on verra plus loin qu'elle sera longue, très longue…
… tandis que ceux qui descendent auront donc fait NUE-PMI-HAM-PMI depuis 6h du matin.
Le bus s'en va enfin tandis que les pleins du B734 débutent. La relève PEQ est à bord, les bagages au départ son déjà là : tout semble avoir été anticipé pour minimiser le retard sur l'étape suivante. Il est vrai qu'on frise à présent les 3h de retard et par voie de conséquence le déclenchement des fameuses "indemnités Sturgeon", donc une exposition à risque de FLY NIKI, si les 3 vols à suivre sont complets, de plus de 125.000€.
C'est finalement à 17h que l'on finit par accéder aux escalators.
Dans leurs calculs, les régulateurs européens n'ont pas tenu compte du temps passé entre l'arrivée bloc de l'avion et celle où les passagers mettent enfin le pied dans l'aérogare, exonérant ainsi de la responsabilité des transporteurs les laborieux déplacements en paxbus sur les tarmacs.
J'aperçois au loin notre B734 en me disant qu'il sera sans doute reparti quand je repasserai par la partie airside lors de mon vol suivant.
Cela marque la fin de ce laborieux voyage entre Hambourg et Palma, tout au moins pour ceux qui comme moi n'ont pas de bagages de soute.
Avant d'enregistrer pour ma continuation vers d'autres cieux, je contemple les maquettes qui ornent çi et là l'aérogare.
Sans doute le leg d'un collectionneur qui les a amassées au fil des décennies. Avant les effets ravageurs d'easyjet, Ryanair et autres Air Berlin, PMI était au charter européen ce que Jeddah est aux pèlerinages : un lieu incontournable !
Ma préférée est sans doute cette Caravelle de la TAE, un sujet que les moins de 35 ans n'ont pas pu connaître car elle cessa ses activités en 1981 après avoir aussi exploité des DC-7, DC-8 et BAC-111.
Notre fameux B734 FLYNIKI n'est pas aussi vieux… mais il est toujours là à 18h30 quand je quitte PMI d'un point de stationnement voisin, portes de soute ouvertes et soutes visiblement… vides. La diligence des PN pour effectuer leur relève aura été vaine. Ce brave OM-GTD est sans doute tombé en panne lors de l'escale et selon flight radar 24, ses 3 vols suivants ont eu lieu avec un retard d'environ cinq heures. Pas de doute à présent, il va bien falloir mettre la main à la poche pour indemniser les passagers concernés mais le Groupe AIR BERLIN n'est sans doute plus à ça près.
Vraiment une sale journée pour tout le monde, sauf pour votre serviteur qui aura atteint son objectif : voler dans ce combo avion/compagnie unique en son genre à ce jour.
Merci de votre attention.
Bonjour Lucky Luke, encore une nouvelle prise même si je me demande si on peut parler d'un vol Niki Airlines à proprement parlé ou un vol Go2sky aux couleurs de NIKI.
Les sièges vont effectivement vieillots après l'équipage fait heureusement remonté la note.
Ces vieux avions passés par maintes compagnies ont toujours l'avantage de garder des traces de leurs anciens propriétaires ;)
"Notre avion est vraiment stationné "dans la pampa", face à des hangars de maintenance. Au delà des barrière anti-souffle, c'est le bout de ce tarmac en cul de sac." NIKI aurait-il honte de ce vilain petit canard?
Pendant 5 secondes je me suis posé la question pour Jura Airlines un Dôle-Hambourg pour une inauguration! Qui a eu cette "brillante" idée?! :p
A bientôt
Merci du commentaire. Toujours un dilemme que de devoir classer un combo avion/cie hybride. Mais concernant celui-ci je me suis dit que les couleurs de l'appareil (Niki), le pavillon sous lequel le vol est effectué (HG) et le produit vol (Niki aussi) étaient des éléments suffisamment nombreux pour justifier un classement en "737 HG", GO2SKY étant certes l'opérateur réel mais un simple sous-traitant. Quant au parking éloigné, je crois que ce sont surtout les 2 heures de retard qui ont entraîné cette affectation de la part de l'aéroport de HAM, le point attribué à l'origine ayant sans doute été occupé entre temps par un autre avion. A bientôt.
Merci pour ce FR !
Pas mal pensé cette pub Jura Airlines (ça me donne soif tout ça).
A mon passage à HAM je me disais justement que ce "Upper Deck" ressemblait fortement à un petit salon... Je n'avais donc qu'à moitié tort !
L'historique de cet avion est vraiment intéressant, plus que le vol en lui-même quasiment. C'est sûr que ça doit être déroutant pour le voyageur lambda ces consignes de sécurité en anglais et russe... D'autant plus que l'aviation russe a encore assez mauvaise réputation en Europe de l'Ouest.
A bientôt pour une autre découverte... Et félicitations pour cet impressionnant routing d'été, vous avez fait en deux mois le double de ce que je fais sur une année faste !
Merci beaucoup. Oui ces deux mois d'été 2017 ont été très fastes pour moi en termes de vols, mais ce n'est (hélas) quand même pas ma moyenne habituelle. C'était effectivement un vol intéressant pour ses nombreuses particularités, mais pas pour sa qualité... A bientôt.
Où l'on comprend que Lauda envisage de racheter Nikki...
Un conseil: pas trop d'humour ici!
Les queues à l'enregistrement me semblent d'une rigueur germanique, en revanche, c'est l'organisation - au sens du nombre de comptoirs en service - qui pêche à l'enregistrement (Pinaillage OFF)
Quelle déception pour l'auteur de ne pas pouvoir accrocher Jura Airlines à son palmarès ! :)
Je constate que les mère sibériennes avaient elles-aussi l'exclusive responsabilité de changer leurs bébés.
Ca devient rare, les possibilités de self-upgrade en siège privilégié, de nos jours.
Les fiches de sécurité deviennent de plus en plus non pas multilingues, mais analphabètes; sans doute une conséquence de la mondialisation de la clientèle dans le moindre avion. Celle ci en est un bon exemple.
Merci pour le partage !
Merci de ton commentaire. Concernant les consignes de sécurité j'ai effectivement été très surpris que la nouvelle version de celles d'AF ne comporte quasiment plus aucun texte, seulement des images. J'ai connu la DGAC beaucoup plus pinailleuse dans ce domaine par le passé. Il fallait refaire des variantes et des variantes toujours plus détaillées les unes que les autres avant d'obtenir leur bénédiction... A bientôt.
Je me suis étonné pendant quelques secondes que tu reportes une compagnie aussi "standard", mais dès les premières lignes j'ai compris ce qui t'avait poussé à entreprendre ce laborieux voyage :) Merci pour ce récit dans un bon vieux 737 Classic !
Merci Guillaume. Oui, au delà de la singularité de son opérateur hybride Niki / Go2Sky, ce 737 est un "classic" qui a tendance à se raréfier dans le ciel européen... A bientôt.
Oui il faut vraiment être Avgeek et patient pour "supporter" un vol dont l'ensemble est assez chaotique.
D'ailleurs c'est vraiment étonnant de voir Hamburg aussi mal organisé pour l'enregistrement des Paxs:on se croirait à la PAF de CDG!
Le MD80 est déjà dans votre logbook ou c'est une future prise?
Merci Lucky-luke pour ce report.
Merci du commentaire.
Oui, on est bien d'accord : un Avgeek a une capacité de résilience très supérieure à celle d'un "pax lambda" dès lors qu'il est à bord de l'avion qu'il souhaitait prendre. Retards, inconfort, catering basique, divertissement à minima, tout ça passe au second plan si c'est "le bon avion"... Enfin, tout au moins dans ma catégorie car il y beaucoup de diversité parmi les Avgeeks et certains ont d'autres critères de satisfaction, ce qui permet d'ailleurs de nous enrichir les uns les autres de la variété de nos expériences.
Concernant le MD80 Bulgaria Air Charter, oui c'est fait depuis plusieurs années : un NTE-TLS à bord d'un vol effectué sous pavillon Mistral Air, qui faisait PMO-NTE-TLS-PMO mais dont le TO affréteur m'avait permis de ne faire que le tronçon intermédiaire.
Pour allonger la liste, un seul pays désormais possible : l'Iran !
A bientôt.
Si l'on écoutait ses préjugés, on passerait à côté d'une jolie perle avgeek. Rien de plus banal qu'un 737 en mode vacances pour porteurs de claquette/chaussette. Et bien, non! Au fur et à mesure que l'on avance dans la lecture, chaque détail compte et fait la différence. Et le périple prend tout son sens. Comme quoi, on peut trouver du pain pour ses dents, comme disent les Italiens, dans tous les recoins de cette bonne vieille Europe. Merci pour ce partage inédit. Ça me rappelle que les bruits des 737-300/400/500 sont bien différents des séries NG.
À bientôt!
Merci du commentaire. Il n'y a pas de joie sans souffrance :-) A bientôt.
Merci pour ce FR Luc.
Pas de surclassement évidement mais tu as échappé à la panne de l'appareil. Une curiosité appelé à disparaître très bientôt.
Merci à toi Quentin. Oui, disons que j'ai sauvé l'essentiel... et pour une fois j'avais même de la marge avant le vol suivant, d'où l'aspect "indolore" de ce retard. "Chat échaudé etc..." A bientôt
Niki est une compagnie peu reportée sur le site, et voler dans un B734 est toujours agréable
Mais alors quelle désorganisation lors de l'enregistrement !
Expérience cahotique, mais rien ne t'arrête...
Merci pour cet opus encore une fois sorti de derrière les fagots, à bientôt !
Merci Hervé. Depuis quelques jours les rumeurs sur la faillite imminente de FlyNiki se multiplient, avec les démentis qui vont avec. Bref, le flou complet dans l'attente de solutions, ou pas, pour tout le groupe Air Berlin. Suspense, suspense... A bientôt